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 FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]

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MessageSujet: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyJeu 14 Mar 2024 - 11:07




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : Janvier 2020
  • Participants: Talia al Ghul et Ra's al Ghul
  • Trigger warning: Aucun
  • Résumé: Après de nombreuses années de guerre froide, le début de négociations entre un père et sa fille. Et l'amour dans tout ça ?





Society of ShadowsYou shall be seeing much of me

Aaaah Paris.

« Paris n'a de beauté qu’en son histoire, mais cette histoire est belle tellement ! La Seine est encaissée absurdement, mais son vert clair à lui seul vaut la gloire. Paris n'a de gaîté que son bagout, mais ce bagout, encore qu'assez immonde, il fait le tour des langages du monde, salant un peu ce trop fade ragoût. »


Quelques vers de Verlaine évoquant la douce et tranquille simplicité d'une ville comme Paris. Ville-lumière, ville éternelle qui depuis la nuit des temps, se hisse comme une référence dans un monde civilisé. Jadis Lutèce, puis Paris, la ville a toujours été là, et elle serait sûrement ici jusqu'à la toute fin. Une ville qui revêt de son importance et qui, par le simple nom, évoque l'éternelle jeunesse. Combien de poètes avaient vanté sa beauté ? Combien de peintres l'avaient immortalisée ? Ville de culture, ville de raffinement, et ville où tout peut être merveilleux et beau. Paris, Paris, ville des lumières, oui ... La dernière fois que j'avais eu la chance de faire affaire dans cette ville, ce fut à l'occasion de l'avènement de l'Empereur Bonaparte. Bien qu'il fusse un formidable rival, j'avais orchestré sa chute grâce à d'âpres négociations entre l'Angleterre et la Prusse. Angleterre qui avait connu mes foudres autrefois, lors du grand incendie de Londres. Combien de villes la société des ombres avait blessé en leurs cœurs ? Combien de civilisations avaient disparu parce qu'elles m'avaient offensées ? Déplus ? Bien trop, et bien que de nombreuses cités en aient payé le prix fort, jamais elles ne figureront dans les livres d'histoires. J'y veille personnellement, pour tout dire. Il est plus facile d'effacer l'Histoire, que de l'écrire. Et si on doit l'écrire, le plus facile est de le faire dans le sang. Il aurait été regrettable qu'un homme tel que Napoléon, aussi bien motivé qu'excellent concurrent, ne puisse arriver aux résultats que j'avais moi-même escompté. Alexandre le grand, Napoléon, Bismarck et tellement d'autres prétendants. Beaucoup avaient presque réussi, mais la société des ombres avait tout organisé pour que tout puisse échouer. Laisser un pouvoir fort perdurer, ne pouvait qu'empêcher mon organisation d'agir. Et pourtant, jamais je ne m'étais résolu à voir cette ville sombrer dans le chaos. Peut-être parce que j'y avais énormément de souvenirs ? De nombreuses amours perdues ? De nombreuses histoires à raconter ? Une ville telle que Paris mérite une fin digne de son histoire, comme le Détective, en soit.

Dans les ruelles de Paris, il fleure bon l'odeur du printemps nouveau qui approchait. L'odeur des fleurs du Jardin des Plantes, l'odeur des pâtisseries biens françaises qui embaumaient les rues de la capitale, cette odeur forte et âpre du café que l'on sert pour le dix heures. Il y'avait tout un charme, dans cette ville délicate, et si froide pourtant. Les appartements haussmanniens entouraient les beaux quartiers, et pourtant, le Paris que j'avais connu n'existait pratiquement plus. Les masures insalubres, les maisons de quartiers, les bordels où filles de joie erraient et attendaient nonchalamment dans les rues, les révolutionnaires qui, entre deux verres de vin, offraient un spectacle déplorable de leurs exactions dans l'Est de la France, à Valmy par exemple. Le temps avait passé, comme la Seine coule le long des ponts de cette ville. J'avais temporairement quitté Gotham City pour une rencontre qui se devait d'être des plus adéquates. Une femme, en l'occurrence, me taraudait l'esprit, frénétiquement. Quelques heures plus tôt, dans le jet que nous avions affrétés, Ubu et Spectre Blanc avaient ordonné une garde modérée en raison des nombreuses et possibles implications qui pourraient survenir durant ce voyage. Ubu ne disait rien, mais Spectre Blanc, lui, avait maintes prévenu que cela était une erreur de montrer le premier signe, surtout à elle. Mais l'organisation avait tellement souffert ces derniers temps, et Nyssa ne me laissait aucun moment de répit. Pis encore, le Senseï était sorti de sa retraite, et commençait à attaquer mes principales bases au Népal. Spectre Blanc évoquait tous les possibles scénarios. Du refus à l'acceptation, en passant par les rires et les moqueries. Verrais-t'elle que je deviens faible ? Peut-être, mais il vaut mieux paraitre faible que de montrer les crocs, surtout si c'était pour mieux la surprendre par la suite. Un cheval de Troie possible. Spectre Blanc se mordait les ongles avant de m'affirmer d'autres mauvaises nouvelles, qui tombaient. Ma décision était prise de toutes manières, et le rendez-vous avait été arrangé.

C'est dans ce petit café du seizième arrondissement de Paris que j'avais jeté mon dévolu pour la rencontre : un terrain neutre. Sans possibilité de commanditer une possible tentative contre ma personne. Le Démon, jadis, avait été à Paris pour ses affaires contre Napoléon. Mais l'Homme derrière tout ça, il était déjà revenu à Paris, en compagnie de Mélisande notamment. Après Woodstock, c'était le lieu de repos pour concevoir la naissance d'un possible héritier. D'une héritière au final, et c'était cette jeune femme que je comptais revoir aujourd'hui. Alors qu'il sonnait presque onze heures sur le carillon d'une église environnante, je m'installe à la table d'un café, tout en commandant une boisson bien chaude. Le paysage est beau à voir, comme le décor d'une carte postale. Ce qui est fascinant à Paris, c'est qu'on peut s'installer à une table de café et se demander quelle personnalité a eu l'idée de s'asseoir à la table où l'on se trouvait. Non pas que j'admirais la plupart de ces hommes, mais les artistes avaient une certaine vision du beau, et certains d'entre eux avaient la chance d'être exposés dans mes repaires personnels. Van Gogh, Monet, et j'en passe. Prenant la petite cuillère pour touiller ce café noir, et typiquement français, j'y incorpore le petit morceau de chocolat dans la tasse, histoire de donner un goût sucré et un peu plus amer à ce liquide. Le vent est presque inexistant, et cette petite brise n'est pas des plus désagréables. Portant un grand manteau tirant sur le violet, une paire de lunettes de soleil et une écharpe rouge, j'essaie de rester dans le thème de la ville, préférant passer pour un excentrique, tout en donnant l'illusion au quidam. Mais ne nous voilons pas la face, pour des gens comme Talia, tout cela faisait partie du théâtral que notre organisation aime utiliser. Assis, patientant, je regarde ma montre, attendant un éventuel signe de la personne qui viendra à moi. Espérant qu'elle réponde favorablement à notre rencontre. Un changement de dernière minute, parfois, femme varie, disait le proverbe. Le café dans lequel je me trouve a une belle devanture : "Le Flandrin". Une magnifique terrasse, magnifique devanture, et bien sûr, cela reste un petit bijou élitiste et non accessible pour le gueu moyen. La quiétude m'envahissait doucement, alors que j'attendais. Non loin de là, Ubu guettait. On ne sait jamais ... Après tout, la dernière fois que j'avais eu le malheur d'être attablé à une terrasse, Lady Shiva en avait profité pour tuer quinze de mes hommes en 48 secondes. Sûrement un record, que je ne rêvais pas de revoir une nouvelle fois.

:copyright: Gotham City Rebirth


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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyVen 15 Mar 2024 - 5:09

Tenue - Foulard


Le seul intérêt comptant est le vôtre

Lost the sun above my head, lost myself in things I said. And war is all you ever seen, your war behind the screen and all it means to me. When you are numb, I'm forgiven. When you've been gone, lost in the lapse again. . --  feat.  @Ra's Al Ghul



Avant et pendant le 5 Janvier 2020 :

Père l'avait contactée. À sa manière. Et cela lui avait fait autant relever que retrousser ses lippes de dégout en lisant ces messages envoyés sur ce canal éphémère, apporté par l'un de ses pions. Dès le premier message, le relent fut tel qu'elle n'accepta pas même pas d'ouvrir la notification apparue sur l'objet, laissant ainsi son sous fifre attendre comme le meuble qu'il est la décision de la quarantenaire.

Il va falloir que l'on se revoie. N'est-ce pas ?

Falloir ? Quelle impertinence cet homme avait, sérieusement. Cela lui avait soutiré un rire léger et ô combien sardonique, alors qu'elle se réajustait sur son siège, son verre de whisky en main. Encore fallait-il qu'elle accède à sa requête, ce qui n'est pas le cas. Pourtant, en y réfléchissant, il se pourrait qu'elle puisse jouer ses propres cartes et lui imposer ses conditions. Si il la recontacte c'est qu'il a besoin d'elle. C'est finalement au bout d'une demi heure qu'elle accepta de lui répondre avec un message aussi bien sec que froid.

Bonjour, Père.

Bien que nos intérêts divergent légèrement et que je n'ai guère eu le temps de vous parler depuis quelques années (un traitement que d'ailleurs vous m'avez fort donné), je me tiens à votre disposition pour éventuellement parlementer ...
Tout dépendra de comment vous souhaitez que nos retrouvailles se passent, mais n'espérez pas un accueil sommes toutes chaleureux. Tiède tendant vers le froid, à la rigueur, mais guère plus. Et ce que vous souhaitez de ma personne, évidemment ... qui a su faire ses preuves sans votre concours.

Bien à vous,
Talia Al Ghul


Non sans être satisfaite de son choix de mots, Al Ghul attendait avec un néanmoins détaché regard la suite. Une suite qui ne tarderait sûrement pas à la rappeler à son bon sentiment, aux liens familiaux les unissant. Le propre de la culpabilisation, du gaslight comme disent ses filles du cabaret. Jamais, au grand jamais, Ra's Al Ghul, la Tête du Démon ne se remettra en cause, sinon il tomberait de la pluie radioactive sur l'ensemble du monde. Mais cela l'amusait de lui faire comprendre qu'elle n'allait pas accourir au moindre claqué de ses doigts. La réponse ne tarda pas.

Ma chère fille.

Loin de moi de vous faire peur, nos tensions sont certes réelles. Mais la société des ombres a beaucoup de problèmes, vous en conviendrez. L'heure est-elle à l'union ? Ou devrons-nous continuer cette guerre froide insipide ? Je serais ravi de vous rencontrer, sur terrain neutre, pour que nous puissions en discuter.

Pourquoi pas Paris ? Mélisande aimait ce petit café, non loin du Louvre.


Et voilà. Sa mère. Une mère jamais connue, soi disant morte en couche. En soi, elle l'espère pour la femme, car elle aurait dû subir ces obsessions et ces élans toxiques jusqu'à s'en crever le coeur. Un sourire mauvais fuse et elle porte un regard noir en direction du sbire de son père, qui d'ailleurs ressent le danger que représente Talia par ce long frisson secouant son dos. Alors qu'il est habitué. Il a été entraîné pour tenir face à ces menaces. Mais non, cela lui rappelle que personne ne peut surpasser son Maître dans ses aspects, si ce n'est sa propre fille. Nouvelle réponse.

Peur ?

La peur ne réside aucunement en mon cœur, et cela ne fait que me confirmer ce fossé entre vous et ma personne. Vous ne savez même pas ce qu'instille ce sang et ces principes, dans vos conceptions.
Quand à la Ligue, ses problèmes ne sont guère de mon ressort, il me semble. Nyssa ne vous fait-elle pas allégeance ? Mais allez-y, je concède bien que cela peut m'intéresser, même si je ne suis plus votre favorite ...
Les affaires sont les affaires, cependant. Convenez de possibles dates, du lieu, et j'en discuterai avec ma secrétaire.

Cependant je le répète, Père : N'espérez guère de chaleur de ma part. Si toutefois nous sommes, selon vos mots, en guerre froide, j'ai encore le sang chaud. Une chose que vous connaissez, dans les termes de vos propres objectifs et obsessions.

Cordialement,
Talia Al Ghul

P.S : Evoquer une nostalgie amoureuse dont je n'ai pas été témoin ne m'attendrira pas.



(...)


Cinglante. Provocante, affirmée, sanglante. Ainsi est Talia depuis son départ. De ses propres mains, quelques fidèles, contacts qui eux aussi en avaient eu assez des obsessions de Ra's, elle avait créé ce consortium faisant trembler les triades même, ou remettant peu à peu en cause les cartes battues par les familles de Russie. Consortium, société des ombres, tout est devenu une plaque tournante dans le Sud / Sud Est de l'Asie grâce à son sens des affaires et son implacable jugement. D'aucun ne remet en cause son autorité et ne souhaite le faire car ils savent que cela peut leur coûter bien plus que leur tête. Puis, ils n'ont pas vraiment d'intérêt à le faire car leurs affaires comme leurs poches sont bien remplies depuis son arrivée au pouvoir. Aller là bas n'aurait pas été une terre d'accueil pour Ra's, en tout bien tout honneur. Quand à Paris ? Le choix de la nostalgie, d'une tentative d'apaisement sans doute. Pas de problème, elle en avait profité pour arriver un jour plus tôt et régler quelques affaires avec ses partenaires français, avant de profiter de cette suite hôtelière.

Vient enfin le fameux jour, la fameuse heure de rencontre. Son écouteur bluetooth sur l'oreille, perchée sur ses bottines avec cet air lui donnant l'air d'une vraie et incisive femme d'affaires, Talia se rend au Flandrin, en se montrant ponctuelle quand à l'heure. Bien entendu, des agents sont postés ça et là dans le but de la protéger et sonder les lieux. Comme a sûrement dû le faire son père, bien qu'il ait l'outrecuidance d'affirmer le contraire. Café en main, sa mallette de travail dans l'autre, la brune avance sur l'immense terrasse.

« Je te rappellerai plus tard. »

« Très bien. Fais attention à toi. »


Et la conversation se coupe, alors qu'elle se décide à enfin marcher en direction de celui qui sincèrement, fait tâche dans le paysage. Un peu comme elle d'ailleurs. Une histoire d'aura et de prestance que certains n'ont pas. Cela lui fait lâcher un souffle de dégout. Et elle s'installe à la table, non pas en face de son père, mais proche de la vitre donnant sur l'intérieur de ce café/brasserie parisien, et lui offrant un angle adapté pour empêcher tout tir surprise sur sa personne.

« Père. »


Sa voix est sèche, glaciale. Il est évident que l'appeler ainsi ne l'enchante pas. Déposant sa mallette sur ses cuisses, la brune continue de regarder l'horizon, sans octroyer ne serait-ce que de l'intérêt pour cette personne. Son café acheté plus tôt suit le mouvement et se pose quand à lui sur la table.

« Que me vaut le plaisir de votre soudaine réapparition. Une nouvelle déconvenue dans vos plans, sans nul doute. »




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    You like playing with fire

       
    Seems like you still love the game. We get a little bit closer every time you bite your lips. It gets a little bit warmer, every beat you sway your hips. You dress yourself in inhibition. But when I look into your eyes I can see your true intentions. You're a blessing in disguise, hiding a perfect body. endlesslove


Dernière édition par Talia al Ghul le Dim 24 Mar 2024 - 12:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyVen 15 Mar 2024 - 9:18

Society of ShadowsYou shall be seeing much of me

Ah mais la voila qui est enfin arrivée, et au fond de moi, cela me rassurait. J'avais peur de tromper mon ennui en restant à une table toute la matinée ici-même. Un peu de décence de la part de ma fille, qui peut honorer son père une fois dans l'année, est-ce trop demander ? Une simple rencontre. Pourquoi est-ce que tout doit forcément toujours tourner autour d'une altercation ? Les gens ne savaient plus communiquer entre eux, et c'était bien le problème de notre société actuelle. Téléphones, réseaux sociaux, l'être humain avait oublié qu'il pouvait parler sans être abject ou sans arrière pensée, l'être humain avait toujours eu ce génie pour innover, pour inventer de nombreuses merveilles, mais dans sa folie, il en avait installé des objets pour pouvoir discuter, et surtout, pour se méfier. Et la méfiance ne peut jamais être une bonne conseillère. Mais dans mon cas, et je pense que cela est forcément nécessaire, ma chère fille avait bien raison de distiller la méfiance dans son coeur. Un être candide et crédule ne peut pas vivre dans un monde tel que le nôtre, sans véritables armes pour se défendre. Un maigre sourire vint s'afficher sur mon visage, afin de lui rendre son cordial et chaleureux accueil. Nous n'étions pas une famille modèle, et sans cela, qui sait ce que nous aurions pu devenir ? Talia aurait été une véritable déesse dans un monde que je lui offrais, et elle s'en était détournée. Elle avait refusé de suivre mes ordres, et de faire ce que je lui disais de faire. Adieu la jeune et douce Talia, qui suivait mes ordres sans dire un mot. Maintenant, c'était une femme, et elle avait sa propre voie à tracer. Sa voix trahissait une assurance forte, et j'avoue que cela était déconcertant, mais dans le bon ordre des choses. C'était à la fois nouveau et intriguant.

"Talia."

Dis-je, avant de lever mon café pour la saluer. Inclinant légèrement la tête, particulièrement ravi de la voir enfin ici. Elle avait répondu positivement, quoi de mieux pour continuer à relancer nos opérations ? Encore faut-il que j'arrive à la persuader des choses. Mais en attendant, le vieux renard que je suis, en a dans sa manche, et il fallait que ma chère fille fasse attention à ne pas se faire croquer. Dans ce genre de discussions, quand deux prédateurs s'observent en chiens de faïence, il fallait bien qu'à un moment, la chaine alimentaire soit satisfaite. L'un des deux serait vaincu, mais comment ? Les questions de fierté personnelles arriveraient. Jamais plus, elle ne s'inclinerait devant moi, et quant à moi, j'étais bien trop téméraire pour laisser une femme aux commandes de ma société. Ma fille devait régner oui, mais pas sur mon organisation. Voila la véritable différence, les ombres m'appartiennent, et son rôle était celui d'une reine.

"Comme toujours, tu supposes toujours le pire, ma chère fille. Un père ne peut-il pas désirer revoir son enfant ?"

Est-ce sarcastique ? Aucune idée, mais il est vrai que j'avais cette prétention à prendre les choses selon un certain degrés de discussion, et il était difficile de savoir si j'étais sincère, ou bien si je me moquais de quelqu'un ou non. Spectre Blanc était mon fils, mais je l'avais toujours répudié à cause du fait qu'il était un albinos, et donc impur, selon certaines croyances. Enfin, cela relevait plus du fantasme et de la croyance des tribus idiotes de son enfance, pour moi, il était un serviteur loyal, mais dans les yeux de mes hommes, de mon organisation, il était vu comme impur. Nyssa fut répudiée elle aussi, et elle avait choisit sa propre voie en 1942, alors que son peuple, sa famille, ses enfants et elle-même furent envoyés dans les camps de la mort. Je n'avais eu aucun regret à ce niveau-là, et ma cruauté n'avait eu aucun égal. Alors que je regardais la cadette, ma dernière fille, la seule qui me restait encore un tant soi peut "neutre" vis à vis de mes actions, je l'invite à continuer la discussion en ourdu. Une langue qui avait disparu il y'a des siècles ... Et ça permettrait aux oreilles indiscrètes, de ne rien entendre de notre petite conversation personnelle. Alors que je repose le café sur le petit socle en porcelaine, je regarde la jeune femme, en baissant mes lunettes noires, un regard usé, presque fatigué.

"Tu me manquais, Talia. Les années prennent peut-être leur poids sur mes décisions, mais ... Je me sens las. Fatigué."

Le Lazare devient de plus en plus rare, et pour tout dire, je ne me sentais presque plus de force à continuer le combat contre le Détective. Je le sentais au fond de mes os, au plus profond de mon être. Quelque chose me tenaillait, comme si la mort commençait enfin à me rattraper, malgré toutes les fois où je l'avais esquivée. Quelque chose en moi s'installait, comme un sentiment de mal être profond. Comme du beurre, que l'on étale de trop sur une tartine quand il n'y en a pas assez ... Quelque chose qui me dévorait de l'intérieur. Cela pouvait peut-être aussi un amoncellement de mauvaises choses, il faut dire que les dernières actualités de l'organisation n'avaient pas été très bonnes. Alors que je prends un verre d'eau, j'en bois une petite gorgée. J'allais peut-être surprendre Talia, mais je n'allais pas parler de l'organisation, non. J'allais orienter ses pensées sur autre chose, sur quelque chose qui ne pouvait attirer que son propre intérêt.

"Le détective a perdu Pennyworth. Je me doute que tu sois au courant, mais je voulais avoir ton avis sur cette question. Qu'en penses-tu ?"

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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptySam 16 Mar 2024 - 14:30

Tenue - Foulard


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Lost the sun above my head, lost myself in things I said. And war is all you ever seen, your war behind the screen and all it means to me. When you are numb, I'm forgiven. When you've been gone, lost in the lapse again. . --  feat.  @Ra's Al Ghul



5 Janvier 2020 :

Soyons honnêtes : Au regard de leur passif et quand bien même il resterait quelque sentiment affectueux du côté de la jeune femme, Talia ne sera en rien facile à persuader, et encore moins à manipuler. Ra's peut d'ores et déjà le sentir quand à sa posture ou même à l'impertinence dont elle fait preuve en ne lui accordant pas un seul regard. Droite, le port altier et ses ongles manucurés tapotant tranquillement la surface de la table dans un rythme lent mais régulier. Une petite symphonie entonnant la froide et glaciale marche de cette femme. Son sourcil s'arque à la mention de désir de revoir son enfant. Une piètre mais élégante manière d'essayer de passer quelque baume sur les plaies. Un baume qui néanmoins reste empoisonné et que Talia se fait une joie de refuser par cette réplique délivrée d'une voix ô combien enjouée mais acide.

« Toujours aussi habile à détourner la vérité. Cela m'avait presque manqué. »


Presque cimente le fait que non, cela ne lui a pas manqué. Bien qu'elle salue sa tentative d'arrondir les angles.

« Mais peut-on vraiment appeler cela un lien familial lorsque nos interactions se résument à des manipulations et des trahisons ? Vous prétendez désirer revoir un enfant, ce qui est entendable. Malheureusement, c'est une femme que vous avez à vos côtés. Et cette femme est consciente du fait que vous cherchez à assouvir vos propres intérêts, comme toujours. »


Il valait mieux crever l'abcès, quitte à ce que le pus pestilent en sorte et s'étale sur la table de cette brasserie. Talia lève sa tasse de café en carton et boit tranquillement ce liquide amer allant parfaitement avec la situation. Corsé, frappé, noir, sans sucre. De quoi la garder dans ce bon sentiment, en étant tout de même enveloppée d'une bonne et bien venue chaleur. Car aussi bien qu'elle ait pu être un jour sa favorite, les jeux de Ra's ont apporté aussi ce lot acerbe et incisif qui maintenant font agir la brune avec autant de partialité que d'implacable qu'ils soient amis ou ennemis. Fils, Nyssa, Shiva, Bane ... Bruce. Tous ont été ses petits pions, ses tests et ses sujets pour gonfler son égo. Et dieu sait combien elle a si souvent balancé cet échiquier à terre non pas par tendresse, mais par principes. Les principes même qu'il lui avait pourtant martelé depuis son enfance. Et voilà qu'il parle de fatigue, de lassitude. Tiens donc. Lui, fatigué ? Montrer patte blanche, ou plutôt patte blessée est une stratégie intéressante si il en est. Enfin ça, ce serait si il n'avait pas une femme d'affaires à ses côtés.

« Intéressant. »


Lui répond elle simplement. Quelle douce musique si tant est qu'elle est vraie. Elle entendrait presque comme un fracas métallique, suivi d'un crevant son de violoncelle accordant une miséricorde mortelle aux échos de voix s'élevant ensuite en fond. Elle en sourirait diaboliquement, en contemplant cette âme soi disant blessée ramper dans les derniers élans de vie la parcourant.

« Il est des choses si nobles et si fragiles que les approcher de trop près suffit à les briser. Il est des appétits sensibles. Et des jeûnes imprévisibles. Comme les obsessions. Et soudain, nous n'avons plus faim, comme débordé par un repas dont on aurait abusé. »


Quelles sages paroles si il en est. Ainsi peut-être montre-t-elle qu'elle a appris à s'en départir, ce qui ne semble pas du tout le cas de son père au regard de l'évocation de la-dite obsession. Détective. Bruce Wayne. Batman. Chevalier Noir. Nous y revoilà, encore une fois. Talia roule des yeux et lâche un long, très long soupir.

« Stratégiquement ? Qu'il faut condamner les Puits de Lazare en votre possession. Il voudra le ramener à la vie, inévitablement. Il se sait seul. Ses petits oiseaux n'ont aucun mal à battre de leurs propres ailes et le laisser ruminer ses propres contradictions. Il va avoir besoin d'un soutien moral, loyal et ce même si il continue d'être dans le faux. »


Elle n'a aucun état d'âme concernant ce point. Aussi profond, intense, dévoué qu'ait pu être Pennyworth, il ne mérite pas de revenir à la vie. Pas avec cette impertinence dont fait preuve Bruce quand à leurs usages, leurs valeurs. Il est le premier à leur cracher dessus avec véhémence, et il aurait soudain le droit de ramener à la vie son cher majordome parce qu'il l'aurait désiré, décrété ? Hin, hin. Ça ne fonctionne pas comme ça.

« Vous avez donc la possibilité d'avoir une monnaie de poids. De le faire ramper à vos pieds. Le tout est que vous sachiez user de vos cartes. Mais je pense que je ne vous apprends rien. »


Pense-t-il que Bruce Wayne l'intéresse encore ? Grands dieux. C'est ça ? Le sourire de Talia s'élargit, et soudain, un léger ronronnement de rire se déploie, mystique, mauvais, mais tellement hypnotisant. Ah Bruce ... Bruce a été un charme, autrefois. Sans doute une obsession. Mais ... à présent ? en le voyant vieilli, empêtré dans son hypocrisie latente ... cela ne la transcende pas. Il n'est pas à sa hauteur. Et puis n'est-il pas marié à sa chère Kyle depuis plus de quatre ans ?

« Si vous pensez un seul instant que je vais me salir en lui proposant de parlementer sur ce point, vous vous mettez le doigt dans l'œil, Père. Et bien profondément. Autant me demander de coucher avec Lex Luthor. Ou ... avec un de ses fils. Todd a du potentiel, par exemple. »


Comment mettre un singulier coup de pied dans les principes patriarcaux et vieillis de son père. Slade Wilson est aussi à son goût, quand ils se revoient de temps à autre. Talia en profite pour enfin déposer sa mallette sur la table, après une nouvelle gorgée de son café. Elle en sort des papiers administratifs sur lesquels sont couchés des rapports de forage et de tests des eaux. Ra's au premier lot apporté comprend aisément ce que cela implique, bien que toute information permettant de localiser les emplacements ont été volontairement effacées. Soucis de confidentialité des données.

« Vous savez cependant qu'autant cette consultation que mes possibles services auront un coût, Père. Et si vous êtes bien las comme vous l'affirmez, vous n'aurez aucun mal à accepter le fait de m'aider à évincer les principales Bratva de Berezovski. »


Un Puits de Lazare tout frais, cette stratégie offerte sur un plateau concernant Batman, contre une vendetta sur la mafia russe. C'est une main tendue, très légère. Non pas de fille à père, mais de partenaire à partenaire.



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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyLun 18 Mar 2024 - 22:06

Society of ShadowsYou shall be seeing much of me

"Ne me parle pas de ce bâtard, de cette énorme monstruosité !"

Jason Todd, le rat de Wayne, sauvé miraculeusement par Talia et revenu à la vie grâce à une série de tests sur sa carcasse, contre mon gré ... Red Hood, ramené à la vie par ma fille, contre mon ordre. Les puits de Lazare m'appartenaient depuis très longtemps et ce petit être en avait eu la rarissime chance d'y être plongé pour être enfin sauvé de son état de mort vivant. Avec mes filles qui jouent les ânesses, et Spectre Blanc qui avait quitté Gotham pour restaurer des puits dans le Sahara, j'étais seul, avec Talia, pour mener le bon combat là où il devait se dérouler. Mais une question me taraude en ce moment-même. Est-ce que je peux vraiment compter sur elle ? Ou bien menait-elle un double-jeu dans l'espoir de me vendre au plus offrant ? Après tout, il était de notoriété publique, même dans l'ordre de la tradition, de sacrifier celui qui parait le plus faible pour le compte du plus fort. Néanmoins, je ne suis pas aussi faible qu'on puisse le dire. Oh que non. Non, pour tout dire, la seule chose vraie, c'était que j'avais besoin de réorganiser la société des ombres, de la remettre sur le droit chemin, et de faire en sorte que tout se passe selon le plan prévu il y'a de ça, six cent ans. Car après tout, si je revenais à Gotham, ce n'était pas que pour le Détective. Non, et cela, elle devait s'en douter. Gotham City a longtemps été mon choix pour la nouvelle purge. Après l'incendie de Rome, l'incendie de Londres, chaque fois que la Ligue des Ombres agissait, un grand cataclysme surgissait pour réduire une ville en fumée. Mais l'Humanité ne comprend jamais ses erreurs, c'est pourquoi, cette fois, il était urgent de faire un exemple qui sera retentissant dans le monde entier, et Gotham City serait le choix parfait pour montrer à ce monde hideux et infâme que l'Homme n'a plus sa place en tant que maitre au sommet de la chaine alimentaire. Observant avec une nouvelle intensité la jeune femme, elle avait des points assez intéressants et elle avançait des arguments au bon déroulement de la conversation. Ubu grogne légèrement dans le micro, n'appréciant pas le ton employé par la jeune femme à mon encontre, tandis que je me permettais une nouvelle fois de prendre la parole. J'allais lui imposer une réflexion qui allait sûrement le déstabiliser. Peut-être que oui, peut-être non. Nous verrions sa réaction face à ma demande. Je me lève, mon corps se met à trembler, légèrement, alors que je me lève doucement. La mort rôdait, bien sûr, et il ne me restait que peu de temps ...

"Je n'en ferais rien, ma chère fille. Un homme aussi brisé que le Batman à ce moment bien précis ne peut que servir mes plans. Pourquoi accepterais-je de le laisser utiliser mes puits ? S'il est si pressé de revoir son cher majordome, il n'a qu'à le rejoindre. Le détective a cessé de m'intéresser. Il doit vivre comme tous les autres mortels, une vie longue, et triste. Petit à petit, son entourage grandit, et tout le monde, les uns après les autres, l'abandonneront. Et ce moment-là, il comprendra ... Non ... Je tiens à me consacrer à ce qu'il me reste ... Ce que cette vie peut encore m'offrir dans le temps qu'il me reste."

Dis-je, sur un ton net, comme si j'avais craché une simple insulte. Batman, Bruce Wayne m'avait offensé il y'a de nombreuses années. J'avais écouté patiemment ce qu'elle avait à dire sur Luthor. Sur ce qu'elle avançait, et ce que je savais. Encore une fois, j'eus un sourire. La jeune héritière s'improvisait donc mercenaire, et elle avait des arguments convaincants. Peut-être que laisser Luthor en vie pourrait être plus intéressant dans l'avenir ? Peut-être. Mais l'honneur commandait le Démon. Le milliardaire de Métropolis avait sali l'héritière de la Ligue des Ombres, et même si j'avais souvent critiqué Talia, l'avait souvent rabaissée. Elle était ma fille, et rien d'autre de plus. Elle était une héritière. Vaincre le Batman à son apogée, à sa haute force, pendant qu'il se croit invincible, derrière ses alliés, pendant qu'il se croit être le grand gagnant, en pleine confiance, là est le bât qui blesse, là sera sa chute. Vaincre Batman, ce n'était pas simplement une simple bataille glorieuse, non, c'était aussi une victoire idéologique. Et cela entrainerait énormément de choses derrière. Pour Ra's Al Ghul, le Batman était un formidable adversaire, et seule sa défaite permettrait la mise en branle de la purification de la planète. Mais revenons à notre affaire. Je portais une nouvelle fois mon café à mes lèvres tout en observant la jeune femme en face de lui. Elle offrait donc un puits de Lazare tout frais, et je devais l'aider à sécuriser une de ses affaires. Soit.

"Je t'aiderais pour ton affaire avec ces familles, mais j'ai un dernier cadeau pour toi. Quelque chose qui pourrait t'être utile, si d'aventures, tu souhaites purger ceux qui ont osé s'en prendre à ton fils, et accessoirement, mon petit-fils."

Un léger sourire parcoure mes lèvres. Je marque une courte pause avant de sortir la photographie d'un homme. Brun, le visage strict, un léger rictus. On aurait pût croire que c'était le père de Bruce Wayne, Thomas Wayne. Mais en tout point physique, c'était bien lui sauf que l'homme qui était sur cette photo était celui qui avait "tenté" pitoyablement de s'en prendre au chevalier noir et à ses plus proches alliés, dont mon petit-fils, Damian. Et quand on s'en prend à un Al Ghul, il faut savoir que le châtiment doit être pire que la menace brandie face au Démon et à sa descendance. Regardant une nouvelle fois le jeune tueur, j'esquisse un léger sourire, c'est vrai. Il était rare que je souris auprès de mes hommes de main, mais cet être sur la photo était diablement ridicule. Diablement, c'était le mot. Il se donnait des airs pour être le Diable. Néanmoins, je sais être pire que le Diable, et le Démon n'a pas de leçons à recevoir d'un être aussi ridicule tel que le dénommé Simon Hurt. Et il fallait aussi que nous exterminions les restes de ce gang ridicule qui sévissait à Gotham, le gang des "Gargouilles" qui obéissait au dénommé Simon Hurt. Une insulte non seulement pour moi, mais aussi pour le Batman qui après tout, avait eu fort à faire avec de pareils idiots. Et dire qu'ils avaient osé pénétrer dans son sanctuaire, je pouvais parfaitement comprendre ce sentiment. Après tout ... Quelqu'un avait pénétré dans un de mes puits de Lazare il y'a quelques années, et je n'oubliais pas cet affront. Il fallait d'ailleurs que nous trouvions cet homme.

"Le Gant Noir. Ils sont dangereux, mais en fuite. Ils sont aussi responsables de la destruction de Chinatown à Gotham City. Assassinant de nombreux alliés, à toi, comme à moi. Je pense que tu seras d'accord pour mettre un terme à leur cavale le plus vite possible."

Quand on touche à l'honneur des Al Ghul, il faut s'attendre à finir avec un sort pire que la mort. Les tortures que le Démon pouvait employer sur ses victimes étaient plus cyniques, plus monstrueuses que ce que l'on pouvait croire et pour tout dire, le Chevalier Noir avait déjà vu ce que le démon pouvait faire. Même Talia avait déjà vu de quoi nous étions capables dans la Ligue des Ombres, et elle savait parfaitement quel était le sort réservé à ceux qui échouent. L'échec n'est pas une option, ni une solution, et quiconque entrave la bonne marche de la Ligue ou qui échoue dans ses actes le paie de sa vie. Même si c'est un Al Ghul qui échoue. Ce n'était pas seulement contre Simon Hurt, non, c'était aussi contre tous ces criminels abominables et monstrueux qui sévissaient dans cette ville. Des monstres de foire, des créatures des Enfers, des horreurs qu'il fallait mettre à bas, qu'il fallait exécuter. Et puis, pensons aussi à l'avenir. S'ils survivaient à mon apocalypse, je n'avais pas envie qu'ils profitent du nouveau jardin d’Éden que j'avais en tête pour ma nouvelle Humanité. Non, je ne voulais pas voir ces monstres en profiter. Pas un seul instant. Il suffisait de le toucher là où ça faisait mal. D'appuyer là où sa haine était férocement ancrée. Là, où le bât blessait. La mine grave, les traits tirés, je repris, calmement, toujours en langue ourdu. Les traits sont tirés oui, les rancunes exacerbées, et là où elle avait frappé au début de la conversation, tout cela trottait dans ma tête.

"Je sais que je n'ai pas été le père idéal auquel tu t'attendais, j'ai fais des choses, de terribles et magnifiques choses dont très peu peuvent prétendre les avoir vu. Et pourtant, ma fille, rien ne pourra jamais réparé ce que je t'ai fais. Ni à toi, ni à Nyssa, ni à Spectre Blanc ... Je suis mourrant, Talia. Et même si ton puits me ramène à la vie, je vais devoir encore parcourir ce monde que j'ai tant aimé, pour en trouver un autre ... Je vais t'aider, comme un père peut le faire pour sa fille, à évincer ces gens que tu veux détruire ... Mais je n'accepterais pas ton marché. Je crois que Ra's Al Ghul a assez vécu ..."

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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyMer 20 Mar 2024 - 8:42

Tenue - Foulard


Le seul intérêt comptant est le vôtre

Lost the sun above my head, lost myself in things I said. And war is all you ever seen, your war behind the screen and all it means to me. When you are numb, I'm forgiven. When you've been gone, lost in the lapse again. . --  feat.  @Ra's Al Ghul



5 Janvier 2020 :

Bâtard ? Jason un bâtard. Venant de cet homme, qui s'est permis de vivre plusieurs vies et faire un nombre conséquent de bâtards, Talia trouve cela gonflé. Elle serait capable de s'en moquer ou ne serait-ce que d'afficher un rictus. Mais elle n'en fait rien. Par égard autant pour Jason que pour cette relative "paix" avec celui se donnant le rôle de père. Car aussi insulté que soit Jason par ces propos, aux yeux de la fille Al Ghul, il reste et restera bien plus loyal qu'un Bruce Wayne. Bien plus cinglant, bien plus capable. Mais elle sait aussi qu'avec le temps, il s'attendrira pour cette famille qu'il espère tant, au fond de lui. Ces petits oiseaux, vers lesquels Talia a aussi mené Damian pour qu'il ait la chance d'avoir cette humanité dont elle a été exempt toute sa vie par la loi et la volonté de quelques hommes. C'est plutôt sur ça, qu'elle pourrait avoir une quelconque acidité à l'égard de Todd. Quand à Ra's, lui se permettant de faire cet acte de colère alors qu'il a été à même d'essayer d'user de son seul héritier comme d'un levier pour une nouvelle resurrection ... il ferait mieux de se regarder dans un miroir.

Quand à sa stratégie, Ra's se montre étonnamment évasif, voir trop empatique. Ainsi il voudrait laisser son cher Détective ruminer sur ses pertes ? Quel manque de considération quand aux contradictions dont peut faire preuve Wayne, si il en est. Elle est sûre qu'il suffirait maintenant de lui voler jusqu'à sa fortune pour qu'il ait l'outrecuidance de demander leur aide. Mais si le Démon veut croire qu'il ne sera guère capable de lui voler un Puits pour ne serait-ce qu'espérer retrouver la seule personne ayant été capable à corps et à coeur de le suivre jusqu'au bout ... grand bien lui fasse. Elle penche donc la tête sur le côté et hausse les sourcils pour toute réponse. Quand à sa référence à Luthor, cela allait de soi, il s'agissait d'une insulte, pas d'une invitation. Il reste une épine à son pied en sachant la bravade qu'elle se permet. Elle, gérante d'un cabaret où les meta humains peuvent aller et venir à leur guise, où ils peuvent travailler ... c'est un sacré pied de nez au regard de la politique américaine actuelle. Mais elle continue de jouer son double jeu, pour que règne enfin ce chaos inéluctable et nécessaire à la purge de tous ceux écrasant tout un chacun pour une pouvoir qu'ils ne partageront jamais. Vient soudain cette chose qui éveille enfin son intérêt par deux fois. La mention de son aide face aux bratvas et celle de son fils.

« Je vous écoute. »


Dit-elle sur un ton neutre, avant de reprendre tranquillement le dossier concernant le Puits de Lazare. Le Gant Noir est évoqué. Tiens. Là c'est intéressant. Là Talia se met à exprimer de par ses traits une expression bien plus vivante. Eux qui prônent l'établissement du Mal dans sa plus parfaite forme seraient dans le mal ? Le fait est que pour Chinatown elle soit aussi au courant, et ait participé secrètement avec son consortium à transmettre les fonds nécessaires à la reconstruction.

« Tian Hong ... Son Syndicat. »


La nouvelle lui était parvenue quand à la mort de cet homme. Il ne restait que Tchang, dans les trois, c'est ça ? Et si ... et si elle pouvait pousser le vice en proposant de ramener Tian Hong d'entre les morts. Lui, qui s'est sacrifié. Lui, ce représentant émérite des Triades. Talia se redresse et reprend une place convenable sur sa chaise afin de méditer silencieusement face à ces faits. Il n'y a pas que la menace du Gant Noir dans cette équation. Il y a cette pièce qui peut être maîtresse, servir des intérêts, son consortium ... enfin établir la ligne grise que Wayne comme le Gant Noir s'efforcent d'effacer avec leurs petits pions. Son regard se porte un moment vers un point de l'horizon, sa respiration est nettement moins mesurée et ses doigts remontent par instinct vers sa bouche, car elle ressent une certaine excitation quand à ces possibilités stratégiques. Mais celle-ci retombe peu à peu quand Ra's lui parle de son envie d'arrêter.

« Ainsi vous abandonnez. »


Ressent-elle de la déception ? Sûrement. Et c'est là qu'enfin Ra's peut obtenir d'elle un regard. Ce regard empreint de déception. Ce même regard qu'il a si souvent porté sur elle quand cela n'allait pas à sa convenance car ce n'était soi disant pas assez. Pas assez bien, alors qu'il n'avait rien eu à faire.

« Je vais vous concéder une chose, Père. J'ai quarante cinq ans. De toutes ces années, je ne peux guère effacer les moments où vous m'avez guidée et inspirée. À votre manière. Poussée à bout pour dépasser des limites, bien que cela ait aussi forgé ce que vous avez en face de vous. Cette femme. Ce Démon. »


Des propos à double tranchant, cependant. Cela sous entend qu'aussi forte soit-elle grâce à son concours, elle est aussi capable de regarder ce prédateur qu'il est, vieux mais encore capable de mordre à sang, avec méfiance. Car elle sait que sous le carnage règne aussi le poison.

« Si votre Détective ne vous intéresse plus, alors nous pouvons enfin trouver une entente. Les bratva pour calmer les russes. Mais surtout contacter ce qu'il reste des troupes de Hong. Le Syndicat du Triangle d'or. Vous voulez une alliance forte ? La voilà. Leur deuil a assez duré et ils en veulent au Gant Noir. »


Ah ... quelle douce musique entend-elle soudain au loin. Est-ce là la musique de la résilience, du fait d'avancer sur ce chemin qu'elle a choisi et que son propre père se doit d'à présent regarder sous cet oeil fatigué, mais tout de même envieux sûrement.

« Je finis mes affaires avec les Escabedo et les Panessa. Et je contacterai leur Administrateur. Si vous avez quelque information de votre côté sur ce point, je suis preneuse. »




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Dernière édition par Talia al Ghul le Dim 24 Mar 2024 - 12:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyVen 22 Mar 2024 - 22:37

Society of ShadowsYou shall be seeing much of me

La jeune femme était impassible face au danger de mort. Oui, elle avait connu la mort, elle avait connu cette angoissante sensation après le voile de la vie. Elle avait connu la vraie mort. Cette même odeur de mort qui s'était répandue dans les rues sombres et sales de la ville. Cette vision d'enfer à chaque avenue et un pressentiment de peur qui rongeait le peuple. Durant ces quatre années, rien n'avait finalement changé. Les criminels de la ville devenaient de plus en plus psychotiques et les habitants quittaient au fur et à mesure la cité, pour échapper à ce complexe qu'était le meurtre. Il s'attribuait de génération en génération et tout ceci n'était pas bon signe pour Gotham City ... De nombreuses attaques avaient détruites les parties de la ville. Les guerres de gang s'amplifiaient à tel point que la police n'avait plus la main mise sur son propre quartier où se situait le QG du GCPD. Tout semblait prendre une allure plus horrible, plus obscure. Tout était immuable. Le crime jouissait d'une immunité détestable pour les honnêtes gens et ceci sous le regard impuissant des fédéraux. De nombreuses organisations avaient tenté de venir en aide à cette Sodome du nouveau monde. C'était le cas de la Société des Ombres. Puissante société secrète régie jadis d'une main de maître par la Tête de Démon, âgée de 600 années. D'une voix claire, mais un sourire sur le visage, je repris d'une voix calme et sereine, comme un homme qui discutait d'un sujet normal avec un autre être humain.

"Tu auras tout le soutien dont tu as besoin pour éliminer ceux qui se dressent devant toi. Si les hommes de Hong sont à ta convenance, alors je te fais confiance à ce niveau. Tu as toujours eu ... Un talent pour remarquer les hommes qui sortent du lot."

Un maigre sourire perle sur mes lèvres. Si fougueuse, si talentueuse, et pourtant, elle avait choisit une autre voie. Quelque chose que je n'avais pas prédis. Un homme, un seigneur sur ces terres, Ra's Al Ghul était considéré comme un dieu. Comme le seul dieu qui méritait de fouler cette terre humaine. Présumé mort, Ra's Al Ghul n'avait plus donné signe de vie depuis très longtemps. Son dernier repaire, dans les catacombes de Devil's Square avait été détruit lors de l'assaut de Nyssa contre son père. La police avait mis la main dessus. De nombreux membres avaient été arrêté et interrogé sans grand succès. Aucun n'avait été capable de révéler la véritable cachette du Démon. Qu'était devenu Ra's Al Ghul ? Ses proches savaient pertinemment que la Mort n'était qu'une étape chez lui avant une Renaissance en grandes pompes. La « faute » aux puits de Lazare ... Je reconnaissais bien là, le petit jeu subtil de Talia, toujours à reprendre certains de mes tics et de mes tocs pour ses attaques, pour planifier des stratégies. Au moins, elle avait appris la leçon. Tu m'impressionnes, Talia. Les plans, dans les plans, n'est-ce pas ? Toujours essayer d'avoir un train d'avance sur les autres, voir deux. Mais parfois, ce n'était guère évident de discerner la stratégie qui se cachait dans les plans de l'ennemi. Cette sempiternelle question qui revenait souvent : "Et si l'ennemi s'attendait à notre réaction ?" Une idée en amenait une autre, puis une autre, et encore une autre. Dans ma tête, l'idée de faire partie du plan de Talia me séduisait. Depuis longtemps, cette ville a oublié d'être respectueuse envers la terre et la nature. Et c'est pourquoi Gotham se devait de mourir. Les ténèbres sont fortes à Gotham City, et nul doute que nous en sommes les ardents pratiquants. Gotham avait besoin de mourir, c'était d'une évidence à pleurer. Mais la ligue des ombres a aussi une autre revendication : celle de faire ressortir une nouvelle humanité, de redonner à l'espèce humaine, une terre transformée, une terre purgée de ses mauvais fléaux, et Talia était légitime, ainsi que son fils, Damian, à conquérir ce nouveau monde. Tel Moïse, ma mission s'arrêtera quand je pourrais voir ce nouvel espoir du haut de la montagne où il s'est éteint. Je suis l'outil de la victoire, mais je ne disposerai pas des fruits de mon travail. Mon âme sera prête à mourir, le jour où ce grand plan viendra enfin à exécution. Et il me restait si peu de temps ... Si peu de temps et tant de choses à accomplir. Alors que je tousse fortement, je couvre ma bouche pour éviter glaires et postillons à profusion. Je sors un mouchoir. Non, je n'allais pas bien.

"Tout va bien ... Rappelle toi de ce que disait Napoléon. Un corps flétri peut parfois contenir la plus forte des personnalités."

J'inspire, lourdement. Comme si ma vie en dépendait. Elle l'était. Mais quelque chose attirait mon intérêt. Elle souhaitait que je fasse partie prenante de cette attaque. Peut-être qu'elle espère se débarrasser de moi dans l'explosion, et ainsi réduire Ra's Al Ghul en poussière. Je l'écoute, tout en acquiesçant, faisant mine d'écouter et de valider ce qu'elle me dit. Je vais lui donner ma confiance, mais je n'en démordrais pas. Si elle tentait de se débarrasser de moi, ma colère serait ultime et implacable. Je me devrais de garder ma fille sous surveillance, après tout, ce n'est pas comme si nous avions déjà eu beaucoup de petites trahisons entre nous, dans la ligue. Les intrigues, les complots, c'était ce qui arrivait souvent. Jouons son jeu.

"Et que penses-tu faire de ceux qui lorgnent sur ton prix ? Les Cobblepot ? Les Black Mask ? Et toute la fange caractéristique de cette ville. Je peux m'occuper de t'aider avec les familles qui tenteront de se dresser contre toi. Mais rappelle-toi notre folie passée. Nous les avions sous-estimés, et ils nous l'ont rendue amère."

Plongée dans l'anarchie la plus totale et la décadence, il lui faut retourner entre de bonnes mains. Les nôtres, mais un doute m'assaille quand au projet de Talia. Les trahisons écloraient, comme toujours, à cause de règlements de comptes personnels et stupides. La ligue des ombres n'en ressortait jamais gagnante, à mon grand dam. Nous étions si prêts du but, de reprendre en main cette ville qui était sur le point de chuter pour de bon. Le chaos va bientôt gagner tout Gotham. Ensuite, celle-ci pourra renaître, débarrassé de ses parasites. Des hommes comme Black Mask ou le Pingouin seront bien trop dérangés pour avoir une place dans l'économie de la ville. Instables, ils ne peuvent en aucun cas dominer. Il faut des hommes sains d'esprits et avec une certaine éthique. C'est là que la ligue des ombres entre en place. Nous sommes les plus aptes pour gérer la ville. Un code d'honneur est nécessaire, une morale est nécessaire. Nous les avons, donc il faut que l'équilibre des choses soit rétabli. Nous devons reprendre cette ville, de manière directe, ou indirecte, tous les moyens seront bons. Je respire, difficilement, et j'essaie de boire un peu d'eau. Peut-être que ce sont les vieux délires d'un homme en fin de vie, mais cela me rend légèrement nostalgique de nos belles années.

"Je souhaite tout autant que toi, Talia, d'unir notre famille dans le but de terminer ce que la société des ombres a commencé il y'a des siècles. Oublions le Détective pour de bon, et concentrons nous sur ce qu'il y'a de plus important. Je te suivrais, d'égal à égal dans cette affaire."

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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptySam 30 Mar 2024 - 14:00

Tenue - Foulard


Le seul intérêt comptant est le vôtre

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5 Janvier 2020 :

Talia dévisage son père. Celui à l'origine de sa création, allant au delà des aspects de chair et de sang. Celui qui a créé cette force démoniaque, acerbe, que l'on ne considère pas comme celle d'une jeune fille, d'une femme de peu de foi fort bien malléable. Des aspects sur lesquels il avait pourtant compté des années et des années avant quand elle ne cherchait que sa reconnaissance et à lui prouver qu'elle pourrait être ce mieux pour la Ligue. Maintenant, depuis ces cinq ans de séparation, Talia Al Ghul est sa propre cheffe. Elle dirige une organisation du crime composée de nombre de clans asiatiques qui sous sa coupe ont pu depuis fructifier leurs affaires et devenir des éléments incontournables dans différentes plateformes cruciales de leurs pays. Guerrière, danseuse, faiseuse de carrières. De ses lames elle sait faire tomber les têtes, et de ses mots elle offre cependant la sagesse. Talia n'est plus sa fille qui écoutera, se laissera attendrir. Il faut qu'il sache qu'en cas de désaccord, de trahison de sa part, elle n'hésitera pas à plonger sa lame dans ce coeur qui bat. Un coeur malade, fatigué, mais un coeur quand même qui laisse à Ra's Al Ghul le droit de continuer à fouler ce sol.

« Oui, j'ai toujours eu ce talent. Et je sais quand en user. »


Car au moment de la fuite de Hong, Talia et le Consortium avaient débloqué des fonds pour aider l'homme. En toute discrétion évidemment, sans que Ra's ne sache qui avait pu faciliter la fuite de celui qui s'est ensuite révélé comme une formidable figure de proue à Chinatown. Elle a su que son père était derrière ce coup en 2017 suite à un regrettable incident diplomatique. Bien entendu, Talia en avait profité pour avancer ses pions et ainsi aider ce qui avait été laissé par Hong à passer en partie sous sa main, le tout en faisant en sorte d'appuyer avec sommes toutes une certaine parcimonie, son établissement pérenne à Chinatown. Le seul problème est que maintenant sa mort pèse dans la balance et elle sait. Elle sait que nombre d'opportunistes vont aller tater le terrain plutôt que de montrer un respect nécessaire à ceux qui ont contré le Gant Noir, et perdu leur figure de proue dans cette odieuse catastrophe. Si lui ne dévoile pas ses cartes, elle en fait de même et joue les ignorantes quand à son implication dans l'obligation de fuite de Tian Hong.

« Et Napoléon finit exilé sur une île, en ayant cru que sous son seul pouvoir, sa seule famille, il pourrait ainsi asservir le monde. Sans remettre en cause le manque de compétences de certains de ses proches. »


Le comparatif à cet homme ayant cru toucher les cieux comme l'avait fait jadis Alexandre le Grand, ou encore César est certes bien amené, mais Talia ne se leurre pas. Chacun, dans leur grandeur, dans leur grandiloquence, se sont sentis pousser des ailes, sans ne serait-ce que tempérer leurs obsessions ou leurs ambitions. Monter des empires ne se fait malheureusement pas en deux ans, quand l'on sait comment en cinq dans certaines nations il est peu aidé de passer sous constitution le simple fait d'avoir droit à disposer de son corps quand l'on est membre du sexe féminin. La question suivante lui fait hausser lentement les sourcils. Black Mask, Cobblepot ? Comme dit, des opportunistes. Ils ne savent pas ce qui importe dans de telles circonstances. Ils se croient tous puissants au lieu de respecter ceux qui seront soit sous leur coupe, soit leurs alliés. Traite tes soldats comme tu traiterais ton fils bien-aimé. L'honneur, le respect, sont primordiaux dans ces rapports certes complexes, mais décisifs pour chaque partie.

« Vous les avez sous estimés. Je n'ai eu guère d'autre choix que d'être votre exécutrice. Maintenant, je prends les devants. Et si tant est qu'ils feignent la faiblesse pour  les perdre dans leur arrogance, je serai là dans les ombres pour leur rappeler que leur propre jeu aura apporté un sévère défaut à leur concentration.  »


Trop se focaliser sur un objectif sans tenir compte de tous les paramètres, faiblesses comme forces ou possibilités d'imprévisible amène l'arrogance et le sous estimé. Mais Talia a appris des erreurs dont elle a dû subir les conséquences. Voguer seule lui a permis aussi de s'ouvrir à de nouvelles perspectives, tactiques. D'où le pourquoi elle commence à éliminer autant les Escabedo et les Panessa, pour mieux établir sa première marge de manoeuvre. D'où le pourquoi aussi de son cabaret offrant un havre de paix pour ceux que la politique de Luthor veut voir exterminés. Soudain, la brune ferme les yeux face aux derniers mots employés par Ra's. Une union. Ce mot l'engorge de dédain et d'envie de lui rire au nez. Croit-il que par ces échanges il a gagné sa confiance ? Non. Jamais.

« Je vous l'ai dit. Ce sera un partenariat. Le mot union est bien trop fort. Et nous savons tous deux ce qu'une union implique ... »


Chaque mot est posé avec une certaine lenteur pour que tout s'imprègne, vibre dans les vieux os de Ra's. Qu'il comprenne qu'elle ne se mariera en rien à une cause, si ce n'est la sienne. Elle a déjà assez donné pour des hommes qui n'ont jamais su lui offrir ces perspectives qui auraient sans doute pu la sublimer, faire d'elle une femme, et non cette reine froide et acide. La Ligue des Ombres est son domaine, qu'il lui laisse le sien. Talia se lève donc de son assise et reprend sa tasse comme sa mallette en mains, voyant bien qu'il tentera encore des tours de piste pour tenter de la ramener à sa cause de Grand Plan de purification et ses obsessions.

« De toutes manières, que Wayne tente quoi que ce soit. Je l'attendrai de pied ferme. Je défendrai mon territoire. Et votre territoire, en tant qu'alliée. Qu'il convoite les puits pour ses propres besoins. L'hypocrisie de ses mots, l'humiliation qu'il nous a fait subir de par son jugement reste. Il comprendra ce que cela fait quand on se voit refuser une chose espérée, alors que l'on dépose aux pieds d'autrui sa fierté, son coeur. Je ne lui ferai aucune concession. »


Oeil pour oeil, dent pour dent. Talia frémit d'extase en imaginant à quel point le vertueux et garant de soi disant justesse Batman se morfondra quand il verra que c'est elle qui a le monopole sur sa personne, et non le contraire. Qu'il rampe, qu'il supplie, alors qu'elle le regardera de ses hauteurs, et condamnera les puits auquel il veut potentiellement accéder sans y être invité. Quand à Ra's, qu'elle regarde une dernière fois avec un sourire aimable (qui n'est de toutes façons porté que par ses sentiments secrets), elle lui accorde cette dernière phrase avant de prendre congé.

« Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre. Sun Tzu. Je vous l'ai dit père. Je serai là, comme vous serez là. Ce sont les termes de notre contrat, de cette entente tacite. J'espère qu'en ces termes vous pourrez trouver un quelconque réconfort, et vous souhaite une agréable journée. »


En compagnie de ses souvenirs, de ce qui sans doute lui amènera quelque regret. Elle, elle se doit d'avancer. Les sentiments, les brisures ne prennent plus. De sa résilience face à ces souffrances est née sa conviction.



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MessageSujet: Re: FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]    FRANCE - Non, rien de rien, je ne regrette rien [PV Talia]  EmptyVen 5 Avr 2024 - 10:27

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"Peut-être que je devrais m'occuper d'attirer le regard du détective pendant que tu t'occupes de tes affaires. Un sorte d'appât, si tu le souhaites. Je sais que tes plans te semblent importants, et je n'ai jamais eu le déplaisir de semer quelques problèmes à notre cher ami en commun."

Il la titille encore, elle était encore sous son charme, malgré ses faux-semblants. L'attitude, son timbre de voix, quelque chose me faisait penser qu'elle n'avait pas vraiment tourner la page. Après tout, le détective était quelqu'un de formidable, en tant qu'homme. Il était vrai. Dans ce cas-là, je comprenais parfaitement ce qui devait être fait. Non seulement, je devais être un appât, mais Talia me confirme indirectement, alors que je n'ai plus ma grande place dans ma propre organisation. Peut-être est-ce la vie qui veut cela ? Peut-être que les vieux doivent laisser les jeunes générations au pouvoir à un moment donné ? Peut-être. Mais le vieux loup que j'étais n'avait pas donné signe de faiblesse, et les jeunes allaient devoir apprendre à ronger leur frein. Je ne me laisserai pas écarter des coups aussi prévisibles et aussi lamentables. En attendant que les pions soient placés, je me devais de garder un certain flegme, un certain calme, tout en acquiesçant les dires de ma fille. Je jouerais son jeu, même si cela devait me détruire. Les plans dans les plans, comme je l'ai toujours fait. Que disait le proverbe déjà ? Ah oui, "gardez-moi de mes amis, je garde mes ennemis près de moi." La confiance n'est pas possible. Pas dans ce monde où tout avait changé. Mais à Gotham City, jamais les plans ne se déroulent comme prévus. Tout le monde le savait, d'où l'importance d'une bonne préparation et d'un déroulement chronologiquement bien ordonné. Talia devait le savoir, cependant, le maitre que j'étais devait inspirer ses troupes, les préparer à l'imprévu. La discussion prend donc des proportions un peu plus importante que je ne le croyais au départ mais il n'y a aucun débordements. Chacun sait qu'il doit rester à sa place, surtout quand il suffisait tout simplement d'écouter. Des mots camouflés, des mots empreints de sens sur les prochains jours de Gotham City. L'eau était magnifique n'est-ce pas ? Propre, claire, pure, elle nettoyait la crasse et je voyais souvent la pluie comme une façon de nettoyer la merde dans les rues de cette ville dégueulasse. Maintenant que j'y pensais, je comprenais la façon de la nature pour nous faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin de nous pour nettoyer les ordures. Non ... Le cycle de la nature se poursuit, et Gotham City avait besoin d'une vraie tempête, elle avait besoin d'un nouveau changement, d'une nouvelle poussée de purge. Toujours, cette idée me hantait. Il faut des hommes sains d'esprits et avec une certaine éthique. C'est là que la société des ombres entre en place. Nous sommes les plus aptes pour gérer la ville. Un code d'honneur est nécessaire, une morale est nécessaire. Nous les avons, donc il faut que l'équilibre des choses soit rétabli. Nous devons reprendre cette ville, de manière directe, ou indirecte, tous les moyens seront bons. C'était le plan, cela avait toujours été le plan.

"Une simple alliance, oui. Je peux aisément le comprendre."

Je suis perdu dans mes pensées, alors que Talia semblait dominer la conversation, tout en se laissant aller à ses petites citations historiques et à ses petites jérémiades camouflées. Mais comme toutes les alliances, tout peut très vite être brisé. Les paroles de Talia étaient pesés, et terriblement poignants quand on les analysait de près. Elle sentait encore le poignard qui glissait le long de sa peau, façon de parler pour rappeler qu'il y'avait toujours une épée de Damoclès sur chacun de nos actes. Nous allions nous épier de très près, et je n'étais pas sûr que cela allait faire de bonnes étincelles. Ce genre de paroles me faisait froid dans le dos, surtout après tout ce qui s'était passé : Toutes les intrigues, tous les complots, toutes les tentatives d'assassinat. Mon regard se porte fugacement sur Talia, un sourire sur mes lèvres. Je ne l'avais pas oubliée, et je ne comptais pas lui rendre la monnaie de sa pièce. Du moins, pas encore. Pour le moment, j'allais aller dans ton sens, Talia. Nous allions voir ce que tu as négocié avec Jason Todd. Il y'a quelque chose qui ne tourne pas rond, et je ne sais pas encore y mettre le doigt dessus. La trahison est héréditaire en famille, après tout. Et j'ai été ton meilleur professeur dans ce domaine. C'est après quelques paroles emplies de fiel qu'elle décide de quitter le lieu, de mettre fin à notre petite rencontre. Soit. Je me lève, péniblement, pour la saluer une dernière fois. Pas d'embrassades, pas d'accolades. Non. Ce genre d'actes n'est pas vraiment dans notre famille.

"Je te souhaite une bonne journée, Talia. En espérant te revoir en forme."

Après Nyssa qui m'avait trahi, voila Talia qui suit le même chemin. Le même feu qui dévore les al Ghul, ce même feu qui allait la détruire petit à petit, et elle venait de suivre le chemin. Je n'avais pas peur de mes deux filles. Enfin si, un minimum, les femmes étaient connues pour être des créatures fourbes, empreintes de charme et d'artifices prêts à être utiliser pour des fins perverses dans le cadre d'avancer. Un léger sourire survint sur mes lèvres sans que cela ne me vienne à l'esprit. Selon toute vraisemblance, ma très chère fille avait des arguments et savait rendre la rhétorique. Elle m'avait remballé, très bonne chose, et elle agissait dans le sens de la ligue. Elle était pragmatique, et avait la théorie et la pratique dans son camps. Néanmoins, son petit côté "agressif" démontrait qu'elle avait besoin de s'affirmer, un besoin que nous avons tous. Cela rejoignait ce que je pensais quelques minutes auparavant. Elle essaie de se libérer de quelque chose en devenant forte, en essayant de s'imposer dans la ligue des ombres. Constatation des plus élémentaires et des plus basiques. Elle cherche quelque chose, et je trouverai ce qu'elle veut. Me levant de table, Ubu vient me rejoindre. Je relève la tête, dévoilant la totalité de mon visage. Toutes les imperfections, les rides dues à ma vieillesse mises en valeur par la lumière projeté par le soleil de Paris. Seul mon regard plein de vitalité, reflète ma conviction de vaincre. Un sourire perle sur mes lèvres, tandis que je fixe ma fille qui disparait, au loin. Il était temps que la ligue des ombres repasse sur le devant de la scène et qu'elle écarte ces gêneurs.

"Que Nanda Parbat se vide, Ubu. Nous allons avoir besoin de toute notre force de frappe nécessaire. Honorons notre marché."

:copyright: Gotham City Rebirth


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