Tu possédais une fascination pour la ville de Gotham. Ce n'était pas un hasard que tu avais choisi cette mégalopole du crime au bout milieu de l'Amérique comme ta ville. Parmi toutes les cités du monde entier, c'était la citadelle du Batman qui captait le plus ton attention. Et quel centre du crime était Gotham sans son asile personnel. Et qui serait Batman sans son fou personnel. Le Joker. Un homme captivant, sans dire attachant. Ce fou furieux trouvait toujours une façon de s'innover, de trouver de nouvelles manières impossibles de tourmenter le monde de Gotham. Tu aimerais bien un jour avoir ton Joker personnel. Ce serait déjà plus mouvementé dans ton existence. Peut-être que tu aurais perdu plus de corps, mais tu aurais certainement plus d'agitation dans ta vieille vie.

Et puis, dire que tu étais influent serait une bien maigre façon de décrire ton emprise sur la ville. Le Joker possédait peut-être le milieu de la criminalité, les Yakuzas des gangs, mais tu possédais les connaissances, les ressources et l'influence politique. Alors, tu avais largement le pouvoir d'arriver devant les grilles d'Arkham Asylum et demander qu'on te laisse entrer sans question avec le simple pouvoir d'une carte d'identification, suivit d'un scan. Arkham était peut-être ultra sécurisé, mais dès qu'on avait un accès officiel, ainsi qu'une insigne, toute les sécurités tombaient à l'eau. Le Joker le prouvait mainte fois chaque années.

Donc, tu avais procédé à ta visite annuelle de Gotham. Par simple curiosité, sous le prétexte de recherche. Tu voulais observer les nouveaux méta-humains au travail, peut-être en choisir quelques-un pour le nouveau programme que les scientifiques avaient en tête. Normalement, ce n'était pas un directeur de recherche tel que toi qui observait les spécimens, mais tu préférais voir le matériel en personne, au contraire de la vue de quelque d'autre. Et ce n'est pas comme si les secrétaires pouvaient t'en empêcher. Même si elle était vicieuse avec ces talons hauts rouges flash.

Pénétrant dans le Manoir Arkham, tu marchas rapidement, les bras derrières ton dos, ton sarrau voletant derrière, vers les prisons. Le meilleur endroit pour observer les spécimens étaient dans leur propre environnement. Montrant ton insigne au garde de sécurité, tu pénétras dans la pièce des prison, adressant un regard au prisonnier qui, quand ils t'aperçurent, se plaquèrent contre leur cage de fer. Ne brochant pas d'un pouce, tu continuas plus loin, les mains dans les poches, prenant ton temps pour observer les différents prisonniers, tous pour la plupart avec des colliers anti-méta humain.