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 Madness is coming [PV Diane]

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MessageSujet: Madness is coming [PV Diane]   Madness is coming [PV Diane] EmptyMar 28 Avr 2020 - 11:50

The Dark Knight


Alors que Gotham City est toujours dans les ténèbres, en proie à la folie, alors que les gens se rendent dans la rue chaque jour pour essayer de faire ce que leur instinct leur dit de faire : Survivre. Alors que des gangs se forment, tandis que des hommes créent leurs propres milices, tandis que des criminels forment leurs alliances, ma moto se fraye un chemin vers l'asile d'Arkham. J'évite une ambulance d'Arkham qui part en direction de la ville et je suis péniblement la longue route parsemée d'arbres morts qui défilent en ligne droite vers le sinistre asile. Je hais cet endroit. Je le hais ... Vraiment. Non pas parce qu'il symbolise un échec continuel de plusieurs années, non pas parce qu'il est le repaire de mes pires ennemis, mais parce qu'il incarne un lieu, un lieu terrifiant où je pourrais me sentir "à l'aise", comme si je me sentais chez moi. Un lieu où ce que je suis serait vu comme "normal". Et cela me fait peur. Alors que la vitesse s'accentue pour ensuite diminuer, je gare la moto en face des soins intensifs avant de me diriger vers le bâtiment qui était censé être le plus imprenable et le plus protégé de Gotham City. Passant la grande porte de l'entrée du domaine, je passe sous le grand scanner et le garde n'ose pas me demander d'enlever mes armes. Je passe le scanner et je marche doucement et en assurance vers les cellules du sous-sol. Les ascenseurs sont en rade, quelques problèmes techniques selon le docteur Stevens, qui me prévient sur mon chemin. Prévisible. L'ambiance de l'asile me révulsait. Le calme était assourdissant, pénible. Je m'imaginais les pires horreurs, et mon esprit me jouait même des tours. C'était un tout, une espèce de brume qui emplissait votre cerveau et qui vous jouait un sale tour pendard. Je me devais d'aller dans le secteur des anciennes installations. Celles qui étaient fermées pour le moment en attendant une rénovation des lieux. Arkham était un lieu maudit oui ... Je détestais vraiment cet endroit, et pourtant il me fascinait ... Un bruit ? Je dirige ma lampe torche vers le possible endroit ... Rien ... Et pourtant, un chant se fait entendre. Une voix douce, enfantine, gaie, ici ? Ce n'était pas possible pourtant ... Non ...

Laaaalaaaaa ... Laaaa Laaaaa


Une petite fille qui chante ? Ici ? Impossible. Il ne pouvait pas y'avoir d'enfants à Arkham, excepté peut-être Baby Doll, mais aux derniers registres, elle avait quitté la ville. Qui pouvait s'amuser à un tel jeu ? Non ... Non ... Ne flanche pas. Ne réfléchis pas, ce n'est qu'une image. Une métamorphose de ton esprit. Cette maison, les esprits, elle sait les chambouler. Harriet Arkham avait été assassinée et violée ici-même, sur cette ile. Son corps avait été découpé par Martin Dawkins et sa tête décapitée et logée dans la maison de poupée de la jeune fillette. Une boucherie pour Amadeus. Serait-ce la jeune fille que j'entends chanter ? Impossible. Les morts ne chantent pas. Reprenant mes esprits, je continue d'avancer dans le dédale de murs souterrains d'Arkham ... Je crois entendre des gens rires, mais je n'entend que le silence, le son du silence assourdissant qui se remplit dans mes oreilles. Une horreur. J'entends des cris ... Deviendrais-je fou ? Non. Je me passe la main sur le crane, pour faire taire ces bruits. De toute évidence, Arkham était un lieu maudit qui agissait sur le mental. Je pouvais comprendre ce qu'Harvey avait enduré. Ainsi que les pensionnaires qui y sont enfermés. Alors que j'ausculte les serrures, certaines et en grande majorité, sont des serrures électriques, qui se referme grâce aux boitiers électriques, donc inutiles. Néanmoins, quelques rares serrures sont encore de l'ancien temps. Je pourrais très bien isoler le Joker ici, en attendant que les infirmiers reviennent. Une ombre, je me retourne et je dirige ma lampe torche. Une ombre s'avance vers moi, chancelante et brisée, je reconnais cette tignasse et ces lunettes noires, cet homme n'est autre que l'un des principaux docteurs d'Arkham : Jeremiah Arkham. (PNJ que je gèrerai). L'effet du temps avait eu une prise folle sur lui. Il semblait dépenaillé, fourbu, et pourtant, il semblait au bout de sa vie. Comme si Jeremiah avait été prit à parti par des pensionnaires. Il ne semblait pas blessé, juste ... Dérouté. Mais comment ne pas le comprendre ? Il avait un rôle sinistre à jouer, un rôle dans lequel, il devait être le geôlier de la folie de Gotham. Cela vous éprouve mentalement, cela vous détruit mentalement. Un jour, il risquait de péter un plomb. Mais pour le moment, il semblait tenir.

"Docteur Arkham."


Jeremiah : "Batman, vous arrivez à une heure tardive. Que me vaut votre visite ? Vous êtes venu voir le Joker ? Il n'est pas en état de vous recevoir. Il a reçu un grand nombre de médicaments."


"Vous le traitez avec de nouveaux essais en terme de médicaments ?"


Jeremiah : "Pas moi, un nouveau docteur. Le docteur Selene a pensé à une nouvelle thérapie pour le soigner."


"Personne ne peut le soigner."


Constat amer et personnel. Personne ne pourra jamais soigner la pathologie du Joker, mais Arkham en était persuadé. Nous marchons un peu tandis que je jauge cet ancien lieu qui avait servi à enfermer les premiers criminels que j'avais fait enfermé à une époque. Je voulais vérifier certaines choses. Parfois, le passé explique mieux ce qu'il se passe. Parfois le passé aide à comprendre les gens. Mais pas le Joker. Nous marchons en direction du secteur des études du comportement humain. Arkham me parle de ses derniers travaux, et de la sécurité ambiante. Il semble inquiet. Malgré les dernières émeutes et les dernières évasions, il ne semblait pas avoir compris le fait que tout ce qu'il pouvait tenter ne servirait à rien. Pas sur des monstres pareils. Ils étaient dangereux. Chacun d'eux. Il reprend la conversation. Comme toujours, Arkham était un moulin à paroles, un homme qui aimait s'entendre parler, et qui n'hésitait jamais à se mettre en avant. Cependant, il était un homme droit, qui n'avait jamais cédé à la corruption de qui que ce soit.

Jeremiah : "J'aimerais que vous rencontriez ce docteur. Elle est très concernée par l'état de nos patients les plus ... Sauvages."


"Vous disiez déjà cela de vos anciens employés, Arkham."


Jeremiah : "J'ai bonne foi en mes collègues. Nous trouverons des solutions pour les sauver."


Combien de fois certains d'entre eux avaient échoué ? Et à moins de finir complètement cinglés, certains se suicidaient face à ce travail monstrueux. Je pouvais comprendre la nuance qu'il venait de me conter, mais j'avais l'impression qu'il voulait me parler d'autre chose, quelque chose de plus pénétrant, de plus monstrueux, de quelque chose dont lui-même ignorait les causes. Il avait la foi oui, mais sous ses paroles, on sentait la peur, la peut d'échouer, de laisser sa vie dans une émeute, dans une rébellion de patients. Oui ... En tant qu'étranger à Arkham, je pouvais comprendre ce que j'avais cru entendre et en devenir fou, mais selon Arkham, cela ne pouvait pas être cela. De la bonne et simple manière que des "cris illusoires et des chants d'enfants", cela ne pouvait être que mineur. Quelque chose semblait effrayer le médecin. Je n'étais pas rassuré moi-même, mais j'espère qu'Arkham allait tout me dire. Vivement que je sorte de cet endroit. J'en suis certes fasciné, mais pas au point d'y pourrir le reste de ma vie. Dans ma tête, j'entendais encore le chant de la gamine. Quelque chose d'effrayant, parmi ces clowns, ces monstres et ces criminels. J'en conviens. Mais Batman ne doit pas avoir peur. J'affronterai avec courage les ténèbres de la folie. Nous arrivons maintenant à l'étude des comportements humains. Un garde et de nombreux docteurs s'y trouvent. Dont une jeune femme. Arkham nous présente.

Jeremiah : "Batman, voici le docteur Selene. Docteur Selene, voici notre mythe urbain."


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MessageSujet: Madness is coming [PV Batman/Bruce Waine]   Madness is coming [PV Diane] EmptySam 18 Juil 2020 - 14:34

- Bonsoir. Peut être devrais je dire "Bonsoir Monsieur Batman"?, légèrement amusée, je ressens la profonde ambivalence de cet homme. Peur, attraction, doutes et certitudes, colère, désespoir et répulsion.

Ses émotions sont si violentes et agitées qu'elles tourbillonnent autour de lui. Je peux presque sentir son esprit sauter d'une idée à une autre, son attention implacable, attentive au moindre détail, se retrouve mise à mal par l'insalubrité des lieux. Je décide donc de faire un pas en avant pour l'inviter à entrer dans mon cabinet, qui, si il n'est pas encore restauré, est au moins suffisamment sobre et possède des sorties de secours par les fenêtres.

Ce pas en avant était un pas de trop.

Je ne sais pas qui il est, mais, une chose est certaine, il exerce un contrôle violent sur lui même, trop se rapprocher de sa bulle personnelle, c'est se prendre une gifle aussi bien mentale que corporelle. *Violence, volonté, puissance,peur, angoisse.*

Ces émanations sont d'une intensité incroyable...

Soudainement, je regrette ma provocation gratuite, c'est ça "le mythe urbain"?
Oui, je veux bien le croire. Il est fort et il passe à l'acte...
Mais une chose est sûre, cette supernova d'émotions contradictoires est dangereuse et instable, on dirait une charge de nitroglycérine prête à exploser au moindre choc un peu violent.


- Excusez-moi, je manque à mon devoir d'hospitalité, je vous en prie, entrez et mettez vous le plus à l'aise possible.
Lui fis-je, d'un signe de la main, en lui tenant la porte ouverte depuis l’intérieur.  
*il n'y a pas de piège, sinon je fais rempart de mon corps, ayez confiance, c'est un lieu sécurisé.* lui dit subtilement mon attitude.


Je ne sais pas pourquoi j'ai une sensation de danger extrême auprès de ce personnage mais il faut vraiment que je sache ce qu'il fait ici, ce qu'il me veut, et ce que je peux faire avec lui et de lui.


Momentanément, son attention semble distraite par une chose que je ne perçois pas, mais d'une vague de dureté et de contrôle, il reporte son attention sur moi.


Lentement, je me rapproche de lui jusqu'à effleurer sa bulle de confort, et je laisse ses émotions défoncer mon bouclier, je pense réellement qu'il ne contrôle ni ne perçoit pas les énergies.
Mon comportement doit lui sembler surprenant, et en même temps, il reste impassible (bon, le masque, clairement ça aide).
Mais moi je sens, la brusque montée de violence et cette incertitude, ce doute permanent.
Je les affronte et le regarde en face, dans les yeux, pourtant cinglée par son agitation interne, je reste stoïque, ancrée, résistante, stable.


- Comme vous l'a dit mon collègue, le docteur Arkham, je suis nouvelle dans cet établissement et dans cette ville.
En théorie, je n'offre pas de consultations en dehors des patients qui dépendent de mon département d'étude et de soins, mais peut être n'êtes pas venu pour cela? Quoi qu'il en soit, Je trouve votre personnalité intéressante, et je ne me restreins pas à de consultations psychiatriques. Si je puis vous être utile? Je vous prie de faire appel à moi, j'en serais enchantée.

*Fascinée, j'aurais l'impression de jouer avec le feu et d'avoir le pouvoir de l'influencer, de l'apaiser.*

- Ah, et si vous vous posez la question de mon estimation si précoce de votre personnalité sans que vous n'ayez prononcé un mot, je me dois, dans le cadre d'une manifestation de ma bonne volonté à votre égard, vous prévenir que je perçois vos émotions et une partie de vos sentiments.
Je voulais simplement vous avertir que si vous souhaitez garder votre anonymat, il serait souhaitable pour vous que nous ne soyons pas présentés à visage découvert.
A mes yeux, votre visage n'est qu'une partie accessoire de votre identité.



Voilà, ça, c'était un cadeau.
Bon, à lui de voir si il comprend ce que cela implique...
*Et je n'ai pas promis de ne pas chercher à découvrir qui il est. Après tout, ça me serait tellement aisé, maintenant que j'ai goûté sa personnalité. Il me suffirait de le suivre mentalement, ou avec Munin et de découvrir tous les lieux où il se rend.
Mais pour l'instant? Ça n'est pas utile, tout dépendra de lui.*


Que veut-il?

Si il réalise le cadeau que je viens de lui faire? Ha! Après tout c'est la célébrité locale, pourquoi ne pas m'en faire un allié? Il est le premier avec qui je partage une de mes particularités.
Est-il suffisamment fin stratège pour deviner ce que cela implique...?
Sinon?
Tant pis pour lui.
J'offre Une chance, Une opportunité. Une seule. Je fais le premier pas à ma façon.
Si il ne le perçoit pas, il n'est pas digne de mon intérêt, ou du moins de mon respect, pour l'instant.

Par contre Quoi qu'il en soit, sa simple présence lui vaut ma prudence, et un minimum de doigté, il serait stupide de m'en faire un adversaire. Qu'il m'ignore donc, je le surveillerais de loin...

Mais que veut-il à la fin?

Il reste là, immobile, à me regarder en ne me voyant que de temps à autre...
Je ne sais pas ce qu'il a entendu de ce que j'ai dit.
Je ne sais pas où se trouve son esprit ni ce qu'il voit.
Son énergie et ses humeurs sont tellement fluctuantes que je suis incapable de dire si c'est ce dont je parle qui le fait réagir ou si c'est autre chose...

Que. Me. Veut. Il?

Bon.

Toujours rien.
*prise de recul intellectuel, "Séléné, donne moi l'ouverture au temps..."*


Dans ce cas, soyons intelligente; si il reste là et si moi aussi, quelque chose finira par se passer.

Les gens, surtout agités comme lui, ont du mal à supporter le recul de leur interlocuteur, ils ont besoin de manifester leur agitation d'une manière ou d'une autre.
Moi? Cela m'importe peu.
Je peux rester immobile, présente et à l'écoute un temps indéfini. Je tire ma force et ma stabilité de la Nature.
Quand on a élevé un arbre? Je peut attendre que le mythe se décide à reconnaître mon existence et ma présence. Je suis stable et sereine face à lui.
Je ne suis pas Arkham, qui a peur et qui se monte le bourrichon, je n'ai pas peur, et j'ai le temps...

Et puis je suis dans sa bulle...

Il ne m'ignorera pas bien longtemps, je ne sais même pas si il va avoir assez de stabilité pour analyser mon comportement, même si il ne peut qu'y réagir.






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MessageSujet: Re: Madness is coming [PV Diane]   Madness is coming [PV Diane] EmptyMar 21 Juil 2020 - 11:26

The Dark Knight


Ainsi, Jeremiah Arkham était encore dans ses envies de débusquer la folie comme une créature monstrueuse qui se terre dans un recoin. J'avais une approche différente de la folie et c'était aussi pour cela que j'étais là ce soir, j'étais là pour en apprendre plus sur elle, une chimère qui se nourrissait de la folie ambiante, un monstre qui le pourchassait. Je voyais petit à petit le phénomène se dessiner. Arkham était lui-même en train de combattre ses démons intérieurs, quand craquerait-il ? Quand deviendrai-t'il un des monstres qu'il enferme lui-même dans ce sinistre bâtiment ? Personne ne le savait, mais une chose était certaine, un jour, il craquerait, et ça ferait surement très très mal. Mais pour le moment, Jeremiah Arkham n'était pas mon principal soucis. Je ne sais pas si tout cela est à cause de l'endroit mais une comptine revint dans mon crâne. La comptine, la terrible comptine qu'Alfred me racontait quand j'étais jeune, celle que tous les gosses de récréation chantent sous les préaux, une chanson sur des hiboux. Je me rappelais à présent quelques souvenirs assez vagues ... Je me souviens bien d'un petit garçon en colère contre le monde entier, qui errait dans un vieux manoir familiale pour tenter de les trouver, de trouver leurs nids et de les en déloger. J'étais persuadé à l'époque, que c'était la Cour qui avait ordonné la propre mort de mes parents. En grandissant, Joe Chill devint le vrai suspect, et les élucubrations enfantines disparurent, teintés de légendes urbaines et de vrai hélas, au vu de ce que j'avais en face de moi. Plissant les yeux vers le docteur Arkham, je m'avance doucement vers l'individu qui semblait, être désormais la nouvelle gardienne des fous de Gotham. Diane H. Selene. Un docteur venu à Gotham, encore nouvelle dans cette ville. Je la jauge, elle essaie déjà d'être sur l'offensive, elle essaie de me persuader qu'elle me sauvera. Personne ne peut sauver Bruce Wayne de la tombe dans laquelle il était depuis la mort de ses parents.

"Je ne suis pas là pour un vulgaire examen psychologique, docteur Selene."


Dis-je d'une voix glacée et dure. Je me méfiais de tout ce qui pouvait se rapporter à l'image à Gotham City. Parfois, une simple image en disait long sur la teneur du personnage costumé qui se trouvait en face de moi durant mes affrontements, et à Gotham, l'habit ne fait pas le moine. La demoiselle semble enclin à répondre à mes questions, tandis que Arkham se dirige d'un pas pressé vers une porte adjacente. Je reste debout et je n'accepte pas de m'assoir. Je reste calme et patient, tout en observant la jeune femme en face de moi. Elle était plutôt jolie, plutôt bien propre sur elle. Mais méfiance, comme dit précédemment, les images à Gotham, tout est façade, tout est poudre aux yeux.

"Vous êtes la responsable de l'équipe qui va traiter le Joker et je veux savoir ce qu'il a en tête. Je veux connaitre ses intentions. Quelle est votre diagnostic concernant le Joker ?"

Je serre les poings, prêt à me défendre pour ma vie si besoin est. Il ne sera nul besoin d'affrontements, mais cet endroit me pèse sur l'esprit. Arkham n'avait jamais été un lieu reposant pour moi. La jeune docteur n'était pas impressionnée par mon état. J'imagine que je devais être un magnifique cas d'étude pour elle et ses confrères, et je suis même certain qu'elle rêve de me diagnostiquer afin d'en sortir un livre pour plus tard. Manque de chance, je ne suis pas tenté par une expertise psychologique. La dernière personne qui a eu cette chance n'était autre que le docteur Chase Meridian, mais cela remonte à tellement loin déjà. Je dois me contrôler, je ne dois pas céder à la colère. Cet endroit avait quelque chose de dangereux, de monstrueux d'enterré ici. Nous étions dans l'antre de la folie, et beaucoup de choses avaient été commises dans ce lieu, souillé par la mort et par le vice.

"Vous allez avoir beaucoup de travail dans les prochains jours, docteur Selene. Comment savoir si je peux vous faire vraiment confiance ?"


J'étais calme. Doucement calme, à vrai dire, ce n'était pas cette jeune femme qui me mettait mal à l'aise, c'était l'endroit. J'étais déjà venu, une fois, quand j'avais recueilli Dick et peu après, j'étais allé voir la cellule du Joker. Cet endroit était pire quand il était vide, comme si une présence maléfique remplissait le vide. Que disait Alfred déjà à ce sujet ? La nature a horreur du vide ... Elle en a horreur et se doit d'être un remplaçant quand cela s'en fait sentir. Arkham serait-elle une entitée ? Serait-elle en besoin de s'abreuver de la folie ? Questions ... Questions philosophiques idiotes qui ne sauveraient pas Gotham ... Moi si. Rajustant ma cape, je continue de fixer la jeune femme en face de moi. Pour tout dire, elle avait un certain charme. Bruce Wayne pourrait très bien la séduire pour voir de quoi il en retourne, mais ce n'était pas encore dans l'objectif. Il y'avait beaucoup plus important pour le moment. L'asile d'Arkham avait vu beaucoup de rénovation, beaucoup de travaux, et pourtant, on s'étonnait toujours et encore, du nombre record d'évasions dans ce vieil institut. Malgré tout, Arkham Island était le seul endroit dans lequel on pouvait enfermer tous ces monstres. Le seul.

"Vous devez admettre, docteur. Que cet endroit n'est pas le meilleur pour traiter les maladies mentales de qui que ce soit ..."


Histoire de déstabiliser la jeune femme, je fais appel à l'histoire gothique de l'institut. L'asile souffrait d'un gros problème de réputation, d'images, et les nombreuses histoires qui en découlaient fabriquaient le folklore actuel. Beaucoup de jeunes de la ville s'amusaient même à se lancer des défis, et parmi eux, on retrouvait l'idée même de passer une nuit dans les murs du vieil asile. Les gosses en ressortent complètement choqué. Un jour, il me faudra m'occuper de ce vieil asile, il faudra que je m'occupe de trouver quelque chose de mieux pour les pensionnaires. Une idée à trouver. Quelque chose de plus humain oui ... Mais je n'avais pas le temps, pas le temps ... Gotham City avait besoin d'un sauveur, de mon équipe, du Réseau pour pouvoir reprendre en main les choses qui venaient de se dérouler. Et pendant ce temps-là, les aliénés se répandent dans ma ville, chaque seconde perdue était un mort probable.

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MessageSujet: Ce qui appartient à César...   Madness is coming [PV Diane] EmptyMer 12 Aoû 2020 - 2:39

*Cet homme est dangereux, encore une fois, cet homme est dangereux.*


Une fois accoutumée à son expressivité interne envahissante et à sa totale impassibilité extérieure. Il me faut quelques instants encore pour faire un tri et reconnaître qu'est-ce qui correspond à quoi. Lever mes barrières et prendre du recul.




Regarder voir et concevoir.





Bien. En fait ce type vit totalement dans sa tête. Son corps est une machine parfaitement dressée, il réagit au quart de tour, mais il peut rester immobile et le masque aide bien à l'inexpressivité . De toute évidence il n'apprécie ni le lieu, ni rien de ce qui s'y rattache de près ou de loin. Si son attention semble porter sur tout, il ne se préoccupe de moi qu'une fois mon collègue sorti et très brièvement, alors qu'il m'a entendue.

Ses pensées changent brutalement, ses émotions à mon égard ont commencé par un cynique mépris, une brève accalmie, un léger recul teinté d'amertume puis il m'a regardée, moi. Son regard s'est attardé, le temps d'un bref instant, d'une brume d'interrogation, qui a mené au cynisme de nouveau. Je note à quel point le changement d'émotion à amené encore une fois à l'action.

Je suppose qu'entre son arrivée inopinée et l'activité intellectuelle et émotionnelle exacerbée qu'il projette je me suis sentie légèrement agressée. Et puis là il serre les poings...

C'est pas nouveau, les gens comme lui ne sont pas les plus compliqués à gérer en privé, par contre, ce sont des bombes à retardement, et je commence à être plus en harmonie avec son mode de fonctionnement même si je ne suis pas sûre de bien suivre son raisonnement.

Bref.



*Questions : réponses.*




- "Je n'en ai aucune idée. Je suis en charge de tous les cas relevant de l'étude du comportement, et cet homme, que je connais sous son seul numéro de cellule 0801, si j'ai bien compris son pseudonyme est "le Joker", je n'ai connaissance que de ses antécédents médicaux et je vous avoue que aussi ahurie que je sois face à ce que cet individu a subi dans ces lieux, je ne vois pas d'autre moyen d'avoir accès à une simple idée du mode de fonctionnement de son esprit, si c'est ce que vous entendez par "intentions", que par un contact direct, hors il semble que le contact avec cette personne soit particulièrement encadré, et je doute que la dose de médicaments dans son sang à l'instant présent me permette de poser un diagnostic pertinent. Tout cela pour vous expliquer que si vous souhaitez avoir des renseignements précis et des réponses à vos questions, des réponses qui aient un sens pour vous, je ne peux que vous proposer d'utiliser une autre méthode.

Avez vous connaissance des effets que peuvent avoir certaines plantes en fonction de la manière dont on s'en sert ?


Je puis vous proposer de recourir à une approche légèrement différente de ce qui a été expérimenté jusqu'à présent. Sans porter de jugement, car j'ignore les causes, je suis surprise que cet homme reste une menace à vos yeux dans l'état chimique dans lequel il est actuellement et avec ce qu'il a subi de la part de mes collègues, mais encore une fois, je ne l'ai jamais rencontré.

Quoiqu'il en soit, à ce sujet, je vous offre cette option.

Je précise cependant que votre présence lors de l'opération sera requise, ou bien celle d'une personne ayant connaissance des informations recherchées, et une personne ayant de préférence une certaine maîtrise de ses nerfs car je ne connais pas le patient et je devrai adapter mes méthodes en fonction de leur effet. Les personnages au sang chaud et incapables de prendre patience ne sont pas les plus adaptés.

Par ailleurs, comme il s'agit d'un genre de traitement qui sort du cadre habituel du soin, et que ma connaissance du commerce de cette ville très récente et superficielle, je souhaiterais que me soient procurés mon matériel, c'est à dire, ici, des plantes relativement rares, coûteuses et difficiles à trouver en dehors de certains réseaux.


Je n'ai pas encore fixé le cadre et l'étendue de mes devoirs vis à vis de cet emploi, mais je souhaiterai savoir si ce genre de requêtes entre dans le cadre d'une faveur, sachant que mon métier est la psychiatrie, et qu'il n'y avait pas vraiment de détails quand aux attentes de mon employeur. Seul le fait que le poste de psychiatre était dans un lieu de soin jumelé à un pénitencier, et seulement que j'aurai le poste de directrice de recherches sur le comportement, ce qui m'alloue un budget considérable vu le peu de départements pourvus de personnel dans ces lieux.


Ce qui me mène à répondre à votre seconde question. Tout d'abord, pour qu'elle raison pourriez vous me faire confiance, je pense que ce sont les mêmes qui vous pousseront à ne pas me faire confiance. Je ne pense pas avoir à me justifier devant vous.

Je peux vous obliger, d'une faveur. Parce que je trouve votre requête intéressante et que je suis curieuse de voir à quel point cette question a de l'importance pour vous.

Cependant, à moins que Batman ne soit mon employeur, je n'ai pas de comptes à vous rendre. Je vous prie de ne pas le prendre en mauvaise part. Simplement, pourquoi moi vous ferais je confiance ?


Je vous ai confié une particularité de mes méthodes de travail et j'ai répondu à vos questions jusqu'à présent.

Je vous ai proposé une aide quand vous l'avez formulée.

Je ne vous ai pas donné d'arguments ni pour ni contre

La confiance se donne. Nous sommes maîtres de nos jugements.


Seul vous même pouvez vous fier à votre propre expérience. De toute façon, je suis persuadée que chaque argument visant à vous convaincre de ma bonne foi serait sujet à de nouveaux soupçons, c'est votre métier. Le mien est de vous proposer de faire vos propres choix.


Quand à mon lieu de travail, eh bien disons que je doute que les prisonniers qui viennent me voir apprécient le paysage et l'architecture, et les patients volontaires viennent me voir pour affronter leur peur donc l'aspect des lieux et le style de construction ne sont pas une entrave au soin. Par contre l'état des lieux, je ne peux que le déplorer en effet.


Et si par hasard vous parliez de l'énergie résiduelle et de la souffrance, de la haine et de la peur concentrés en ces, lieux? ^^

Je suis en accord avec vous sur ce sujet, les personnes vivant ou travaillant en ces lieux qui ont une certaine sensibilité à ces manifestations sont particulièrement mal à l'aise ici. Pour une clientèle extérieure, et pour moi même, je vais tenter de rendre cette sensation moins envahissante, d'apporter un peu de amour aux lieux. Mais disons encore une fois que cela dépasse encore une fois les qualifications et l'intitulé de mon emploi.

Mais il est aussi vrai que je vais bénéficier de l'amélioration, donc je ne demande pas rétribution à cet égard.

Sachez seulement que si le bien être des patients et du personnel soignant vous tiens à cœur, je vous recommanderai de réévaluer les méthodes de détention et de soin. Ce sont elles qui engendrent ces résidus désagréables. À quoi s'attendre d'autre dans un lieu usant de ces méthodes ?

Mais encore une fois, ceci ne me regarde pas et je suis curieuse de savoir en quoi cela vous importe, vous qui envoyez ces gens ici pour leurs crimes.





https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b1/Stolz_von_Stolzenberg_VITRIOL.jpg
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MessageSujet: Re: Madness is coming [PV Diane]   Madness is coming [PV Diane] EmptyDim 27 Sep 2020 - 22:40

The Dark Knight


"Je suis persuadé que les investisseurs et les particuliers aideront vos projets lorsque vous les soumettrez au conseil de l'asile lors de la prochaine réunion, docteur. N'espérez pas m'attendrir, personne en ces lieux n'a jamais réussi à avoir ma confiance."


Il était de renommée publique que la plupart des hommes présents ici, étaient sous la coupe ou sous le chantage de bon nombre de criminels. Batman savait que les gardiens n'osaient pas s'approcher du Joker en temps normal, même s'ils rêvaient tous de le frapper jusqu'à l'inconscience. Il avait plusieurs fois essayé de discuter avec les membres du conseil d'administration en temps que Bruce Wayne sur ce sujet et l'ultra-violence des gardes, mais ses récriminations n'avaient jamais trouvé aucun écho. Il avait bien menacé la nuit ceux qui allaient trop loin, mais il était bien conscient que ce n'était pas assez. Toujours, il avait peur que ces bastonnades ne soient utilisées par les fous et les criminels dans un tribunal pour annuler leurs condamnations. Il les retrouverait et les enfermerait de nouveau, mais des victimes auraient été à déplorer, il en était sûr. Il espérait ainsi que la folie du Joker et des autres empêcheraient plus encore les gardes de vouloir les frapper. Un voeu pieux, comme de débarrasser définitivement Gotham City de ses criminels.

"Je surveille."


Ses paroles valaient autant pour le docteur Selene, que pour Arkham ou encore pour les gardiens. Son regard rendu inhumain par le masque se planta encore une fois dans les yeux du directeur de l'asile avant de se reposer sur la jeune femme. Elle parlait de confiance, d'intérêt commun. Le Batman ne connait pas ce genre de travail commun, et pourquoi il lui ferait confiance ? Dans mon fort intérieur, j’espérais simplement qu'elle ne devienne pas une nouvelle Harley Quinn, rendue folle par les examens psychiatriques des patients de l'asile d'Arkham. Toute la gestuelle de Jeremiah Arkham criait le besoin d'intérêt et le manque de confiance en lui, malgré une arrogance apparente. Quelques gardes lorgnèrent dans ma direction. L'un d'eux s'avançait avec une arme, estimant le besoin de me plonger dans une relation de dominant à dominé. Je repousse l'homme d'un geste net et précis, calculé.

"Je ne tiens pas à être enfermé ici. Et si ce que vous dites est vrai, docteur Selene, alors la confiance ne se fera pas avec des gardes armés si nous venons à collaborer ensemble."


Cinglante, la réplique visait à la provoquer mais aussi à lui rappeler qui était véritablement le vainqueur de tous les affrontements avec les pensionnaires de l'asile. La jeune femme tenta ensuite d'en apprendre plus sur lui en l'interrogeant grâce à certaines questions assez habiles, mais le Batman ne dit rien. Son regard était toujours concentré sur le docteur Selene. Celle-ci essayait de paraître sûr d'elle, mais le Batman connaissait ce genre de comportements digne d'un docteur. Ils sont toujours persuadés d'être dans leurs bons droits alors que la plupart porte des œillères. Quant à Arkham, toujours présent : il savait qu'il n'avait pas autant d'assurance qu'il voulait le montrer. Il savait que Jeremiah était sûrement autant perturbé que ses patients, mais qu'il était, pour le moment, inoffensif. Cependant, s'il commençait à vouloir prendre de réelles initiatives et s'associer à certains monstres de cette ville ... Nous verrions cette éventualité au fur et à mesure des années. Le Chevalier Noir se tourna ensuite vers Jeremiah Arkham, qui n'était définitivement pas à l'aise.

"Docteur Arkham, j'ai appris que vous vous faites conseiller par Sebastian Hady, un homme ayant ses relations à la mairie et un fonctionnaire dans l'âme. Puis-je savoir pourquoi vous n'en avez pas parlé au conseil d'administration alors que vous n'avez été renommé que depuis peu ? Et quelles sont ces rumeurs sur les modifications importantes apportées à l'asile ? Peut-être que le docteur Selena pourra se montrer plus intéressée par votre poste de directeur ?"


L'endroit n'était pas bien choisi pour surprendre Arkham et saper son autorité, mais il avait besoin de réponses et était bien conscient que Jeremiah n'avait pas le niveau pour gérer l'asile. Il n'était qu'une solution provisoire, à Batman de trouver quelqu'un d'assez fort pour le rôle. Et j'étais sur le dossier, mais ça prendrait du temps - beaucoup de temps, malheureusement.

"Votre oncle a fini comme patient dans son propre asile, écrivant des divagations sans fondement sur les murs et le sol de sa cellule, avec ses propres ongles. Évidemment qu'il n'a jamais fait les extensions qu'il fallait. Je comprends votre volonté de fournir un meilleur service à vos patients et à la ville, mais, encore une fois, de telles décisions relèvent du conseil d'administration. Vous n'avez pas le droit d'agir sans les prévenir et sans leur demander autorisation. Surtout pour vous associer à des ordures. En parlant de confiance, docteur Selene, j'espère que je ne tomberais pas sur de vilains secrets vous concernant ..."


Menace voilée et dure. Le Chevalier Noir ne desserrait pas les dents. Il n'aimait pas la façon dont la conversation tournait. Les mots étaient froids, durs ... Provocants, encore. Il savait ce qu'il faisait : il voulait aussi pousser Selene à bout, pour qu'elle fasse une erreur et se débarrasse enfin d'elle, ou du moins, qu'il puisse voir qui était derrière cette façade froide.

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MessageSujet: Revient à César!   Madness is coming [PV Diane] EmptyJeu 1 Oct 2020 - 11:45

Ah! Il voulait jouer à ça? Eh bien nous jouerions à deux.
      - Mon très cher, très merveilleux et irréprochable M.Batman, je vous ferais aimablement remarquer que je ne me suis pas montrée agressive, que j'ai gracieusement supporté votre intrusion dans Mon bureau qui plus est à un horaire indu, et qui est, je vous le rappelle, un lieu de soins soumis au secret médical et un lieu où se trouvent des dossiers confidentiels, j'ai entendu vos demandes illégales et encore une fois intrusives sur la manière dont je m'occupe de mes patients, comme vous le dites, cet "hôpital" qui fait office de prison est un lieu dirigé par le conseil d'administration il me semble.

      Vous avez raison, je n'ai rien à vous reprocher quant à l'entretien des lieux ni rien à vous demander pour le minimum de décence humaine que l'on se doit d'apporter à tout être vivant, personnellement, je préfèrerais mourir que d'être enfermée en ces lieux, je fais de mon mieux avec un poste que l'on m'a confié sans me prévenir le moins du monde du fait que mon rôle n'était pas d'aider ou de soigner les patients, mais de les juger et de les droguer jusqu'à l'inconscience quand c'est possible *et c'est un des traitements les plus miséricordieux que je puisse leur apporter même si ca ne fait que repousser les problèmes* ou de les entraver et de tenter de les empêcher de régresser à un stade pire qu'animal, au stade de l'humanité perdue et de la haine infinie.
       Alors certes je vais, Demain dans mes horaires de travail, demander un rendez vous avec ce conseil, mais je vous prie de vous montrer pour le moins poli si vous ne pouvez pas vous montrer courtois!
       Je suis entourée de personnes qui assurent ma protection dans des lieux où les personnes dangereuses ne sont pas convenablement traitées, aussi bien psychiquement que physiquement, et je n'ai aucune raison d'avoir confiance en vous.
       De plus, je trouve inadapté de parler ainsi à un de mes collègues et de le réprimander de cette manière devant moi, quels que soient les droits ou pouvoirs que vous avez sur lui. Personnellement, je ne me sens pas concernée par vos menaces mais votre agressivité et vos émotions négatives me sont pénibles...

      Je vous prierais donc aimablement, pour l'instant, de bien vouloir quitter mon bureau, de demander un rendez vous en tant que vous même et de me parler comme à un être humain et non comme à votre chien.
Je ne vous connais pas, je ne vous dois rien et je n'ai pas peur de vous.
Vous êtes peut-être dangereux, mais n'oubliez pas que vous n'êtes pas le seul et qu'il n'est jamais utile de se faire des ennemis à cause de nos préjugés. Ayant eu vent de votre réputation, je m attendais à une personne un rien moins arrogante et méprisante...

Je ne vous raccompagne pas vous connaissez les lieux.

Lui indiquant la porte d'un mouvement de tête et en me reculant pour lui laisser de la distance et pour me préparer à toute éventualité, je m'adressais alors au docteur Arkham :

       Monsieur, nous sommes collègues mais nos recherches et nos entretiens ne nous ont pas amenés à nous rencontrer, si vous le désirez je suis là pour partager avec vous et pour que nous cherchions des idées ensemble, j'ai découvert cette méthode de travail durant mes voyages et elle a parfois participé à des avancées dans le domaine de la psychiatrie et de la psychologie, cela s'appelle une supervision.
       Cependant, je ne peux vous affirmer rester éternellement dans ce lieu de travail, je trouve les conditions déplorables et les mentalités encore plus...

A notre prochaine rencontre Dr.Arkham. Bonne soirée a vous si cela est possible, personnellement, je rentre chez moi.


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MessageSujet: Re: Madness is coming [PV Diane]   Madness is coming [PV Diane] EmptyJeu 8 Oct 2020 - 10:57

The Dark Knight


C'est alors que la jeune femme montre les crocs. De manière imagée bien sûr, mais elle montrait les crocs quand même. Je l'écoute, et je l'entends faire sa petite litanie. Elle se montre sûre d'elle, trop sûre d'elle. Mais pour moi, chaque individu n'est aucunement digne de confiance. Les choses étant ce qu'elles sont, je ne lui ferais pas confiance. Certainement pas. Alors qu'elle quitte la pièce, j'avais entendu son sermon, et pour tout dire, je n'avais aucune appréhension par rapport à tout ça. Ce n'était qu'un docteur de plus, qui sombrera ou non, dans la folie. Elle montrait son répondant, mais j'enquêterais sur elle. Observant avec attention son départ, je me rapproche de Jeremiah Arkham avant de pointer mon doigt sur lui.

"J'ose espérer que je ne trouverais pas de petits secrets enfouis, Jeremiah."


Le pauvre docteur commence à bégayer. Bien que sa famille soit responsable du Manoir Arkham, je n'avais aucune limite pour entrer et sortir de cet endroit. Jeremiah Arkham n'était qu'un homme, un peureux qui ne savait pas comment gérer ses problèmes. La véritable faiblesse du docteur, c'était bel et bien sa naïveté, son incompétence à bien juger du mal ou du bien, il serait manipulé par d'autres, et en le positionnant dans ma surveillance, il ferait en sorte de ne pas me décevoir. Et si Killer Croc le manipulait ? Non, Croc est déjà assez stupide en lui-même pour arriver à manipuler les autres. Et si d'autres criminels pénétraient son subconscient comme Double-Face ? Ou encore même le Joker ? Là, ce serait beaucoup plus difficile. La pensée de savoir Jeremiah Arkham, ou tout autre grand docteur de l'asile, dans les mains du Joker, pour son bon plaisir ne me plaisait absolument pas. Pour tout dire, je craignais que tout ne s'effondre le jour où Arkham sera en face de tels monstres. La jeune docteur s'en va. D'un geste de la main, du poing, j'explose le mur pour lui montrer que je ne plaisante pas. Un dernier regard envers cette femme qui quittait les lieux. Disons le franchement : J'étais au bout de mes forces, j'étais fatigué, et depuis tout ce temps, j'enchainais les heures répétées de combat, de fatigue physique et mentale. J'étais broyé, vraiment. Et ce depuis quelques jours non-stop. Le crime violent lui, est en bonne santé, et je ne me sens plus la force mentale de me lever de mes micro-siestes pour aller combattre le crime. Mais je tiendrais, je serais fidèle à la promesse faite à mes parents, et je combattrais toujours, avec une ardeur presque fanatique, le crime qui sévissait dans ma ville.

"Nous nous reverrons."


Dis-je à la jeune femme pendant qu'elle partait. Son sermon ne m'avait fait ni chaud, ni froid. Des gens comme eux, on en trouve partout dans cet asile de dégénérés. La jeune docteur ne savait pas dans quelle maison elle se trouvait. Arkham était un endroit qui vous transformait, qui vous aliénait. Arkham et Selene avaient les cartes en main. Ou bien ils me décevraient et je leur ferais payer la confiance perdue, ou bien ils me surprendraient et ils devenaient des médecins efficaces et sérieux. Il était maintenant temps, temps que je m'occupe des criminels de l'asile et que je les fasse chuter de leurs piédestal. Ils allaient sentir le poids de toute ma frustration et de ma colère. Me dirigeant maintenant vers la sortie de l'asile d'Arkham, mon combat continue, encore, et toujours. Je me méfiais toujours des docteurs. Trop facilement manipulables sur le long terme, et une petite visite de temps en temps permettait de régler certaines petites choses. Sur le long terme, je n'étais sur de rien, mais au moins, je m'étais épargné la fatigue physique de le combattre ...

Je suis épuisé ...

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