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 home is where the booze is | Constantine

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MessageSujet: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyMar 5 Sep 2023 - 17:09





  • Type de RP : RP normal
  • Date du RP : 12 décembre 2018
  • Participants : Elio Phillips & John Constantine
  • Trigger warning : Alcooliques dépressifs
  • Résumé : [à venir]




home is where the booze is

Constantine



La Ford Falcon traversait les ruelles sans se soucier des limitations de vitesse ; en pleine nuit, un chauffard était le cadet des soucis de cette ville, d’autant plus depuis l’absence de policiers en patrouille. La destruction du commissariat avait plongé Gotham dans le chaos complet, les uns ayant tout perdu, les autres ayant saisi l’opportunité de laisser libre cours à leur imagination de la pire des manières. Elio, lui, avait tout d’abord prit la fuite, et fût forcé de vivre dans sa voiture lorsque l’immeuble où il logeait fut détruit à cause du Gant Noir – ou d’un criminel un peu trop passionné par les flammes, il ne s’était pas penché sur la question, n’était pas curieux non plus pour connaitre la véritable raison. Sa rencontre avec Azzurra lui avait permis de se remettre sur pied, et d’envisager une nouvelle opportunité de carrière, qui devrait se concrétiser dès lors qu’il aurait trouvé un endroit où établir un bureau de détective privé.

Il roula à vive allure dans East End ; connaissant parfaitement la réputation du quartier, il ne souhaitait pas s’y attarder. Les pneus crissèrent lorsqu’il pila devant un immeuble à la mauvaise mine. Avec le numéro que lui avait laissé John, et les alias qu’il lui avait donné, il avait recherché l’adresse du blond, lorsqu’il travaillait encore au commissariat. Il avait été surpris d’avoir trouvé l’information, et remercié sa bonne mémoire de l’avoir retenu. Elio sortit de la voiture et pénétra à l’intérieur du bâtiment, feutre incliné jusqu’à ses sourcils et col de son imperméable relevé afin de camoufler son identité. L’odeur d’humidité qui avait imprégnée les murs le fit grimacer ; il avait été habitué à meilleur habitat, mais ne pouvait se plaindre maintenant qu’il n’avait plus de toit. Il s’arrêta au numéro qu’il pensait être le bon, et toqua à la porte, assez fort pour être entendu, puis mit les mains dans ses poches.

Si John n’habitait pas ici, il aurait l’air stupide, suspect, ou les deux. Il patienta, à l’affut du moindre bruit qui indiquerait que l’appartement n’était pas vide, puis toqua à nouveau, plus fort. Elio soupira, et sortit son paquet de cigarette de sa poche afin d’en allumer une. Il saisit ensuite son téléphone, pour envoyer un SMS :
« John. Tu as dit pouvoir m’aider. Ouvre ta porte.
- Le flic maudit. »

« L’ancien flic » aurait été plus juste. Quant à la malédiction, il avait tout d’abord douté des propos de John, puis fut forcé de constater, après que sa vie était partie littéralement en fumée, que le blond n’était peut-être pas un charlatan. Dans le couloir, où il y avait quelques courants d’air, l’odeur du tabac se mêla à celle d’humidité. Il regrettait son choix.




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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyLun 11 Sep 2023 - 23:42

Home is where the booze is

My talent's for lying, for sticking the knife in when people least expect it

John vivait dans un studio situé au dernier étage d’un immeubles en piteux état. Le loyer n’était pas cher et les meubles étaient fournis, ce qui avait grandement facilité la tâche du britannique pour l’emménagement. Dans ces premiers jours à Gotham City, il n’avait emporté avec lui que quelques vêtements, une brosse à dent et quelques objets de valeur. En quelques mois, le maître des arts occultes était parvenu à se faire une petite collection d’artefacts, ainsi qu’une collection de livres. Ces manuscrits occultes reposaient sur un meuble qui faisaient office de bibliothèque. Il n’y avait pas assez de place pour contenir toutes les affaires de Constantine, alors il accumulait sans se poser de question. Très vite, le meuble se retrouva noyer par les livres, une pile de notes gravitant autour de lui, des blocs de papiers qui écrasaient le bois du meuble. Si ce dernier ne s’était pas encore écroulé, c’était simplement un miracle.

Le loyer n’est pas très cher mais l’endroit n’est pas d’une grande sainteté, bien au contraire. L’humidité a commencé à s’incruster, le plancher craquait un peu trop et l’odeur de tabac s’était répandu dans chaque mètre carré de l’appartement. John ne s’en plaignait pas, il était habitué à vivre dans les bas-fonds des quartiers de Londres depuis qu’il était gamin. Cet appartement lui rappelait un souvenir, c’est probablement ce qui l’avait poussé à poser ses affaires. Le frigo est vide, l’hygiène laisse à désirer mais John n’est pas un locataire très difficile, mais il était un très mauvais payeur. Plus d’une fois, le beau parleur était parvenu à esquiver le propriétaire des lieux. Sans revenu fixe, Constantine devait improviser pour garder un toit au-dessus de sa tête, même s’il est couvert de toile d’araignée.

Depuis sa petite visite au commissariat de Gotham, John s’était fait un peu plus discret. Il s’est mêlé à la foule, comme un simple habitant de la ville. Son arrivée n’était pas passé inaperçu et le britannique préférait mille fois son anonymat. Il avait profité de ces moments de répit, lorsque tout le monde le considérait comme un lambda qui erre dans les rues, pour perfectionner sa magie ou plutôt une illusion de magie. Il se laissait entraîner dans les concoctions de potions, et autres filtres qui avaient des vertus bien particulières. John n’est jamais radin lorsqu’on parle de protection contre les êtres démoniaques, il n’en a jamais assez. Il sait sa tête mise à prix, les démons sont prêts à tout pour lui mettre la main dessus et il ne doit pas leur simplifier la tâche.

Ce soir-là, il était assis en tailleur sur le plancher, du côté de la cuisine. Autour de lui, de nombreux symbole avait été dessiné à la craie et quelques bougies ont été placé devant et derrière lui. Il était concentré sur ses mains, ses gestes, sur le mortier qui écrasait soigneusement le mélange de plante qui dégageait une odeur particulière. Le britannique s’était laissé emporté dans ses pensées, oubliant qu’un visiteur avait frappé à sa porte. La sonnette était morte et John recevait très rarement de visiteur, surtout en ce moment. Il s’est laissé déconcentré quelques instants avant de se replonger dans son rituel. Quelques secondes à peine, son téléphone s’est manifesté, l’extirpant complètement de ses pensées. Il a grogné, soufflé, reposant son matériel avant de reporter son attention sur le contenu de son téléphone.

Il se souvient de cet homme, un certains Philips, un sergent. Constantine se remémorait de cette soirée où il était parvenu à éviter de compléter son casier judiciaire. Il ne savait pas réellement ce qui avait convaincu cet homme de le relâcher, il n’avait pas eu de nouvelles depuis. Il est ici, derrière la porte ? John aurait pu s’attendre à n’importe qui mais certainement pas à lui. C’est la principale motivation qui a conduit l’occultiste à interrompre son rituel pour se rapprocher de la porte d’entrée.

La porte s’entre-ouvre et ne laisse entrevoir qu’une partie de l’appartement et la moitié du corps de John. Il a toujours cet tête d’enterrer, des cernes sur les yeux, le bas du visage mal rasé, quelques rides sur le haut du front et sur les joues. Il est vêtu d’une chemise encore blanche et d’une cravate mal noué et d’un simple pantalon noir. Il observe le garçon qu’il n’a pas revu depuis des mois, essaye d’analyser les moindres détails de son visage, de ses vêtements pour comprendre ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour venir frapper à cette porte.

« Tu avais l’air de bien te débrouiller sans moi jusqu’à maintenant, le flic maudit… Philips c’est ça ? Que dirais-tu de faire ce que tu fais depuis des mois et de m’oublier ? On fait ça ? Ou tu es si désespéré que ça ? »



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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyMer 13 Sep 2023 - 19:01

home is where the booze is

Constantine



Elio observait l’apparence de l’autre homme, pensant qu’il y avait finalement pire que son propre cas, puis tourna les yeux pour regarder l’appartement. Il n’en voyait qu’une partie, et il fût trop effrayé pour tenter d’imaginer le reste. Il avait vécu pendant des années avec un bordélique, mais jamais leur logement aurait ressemblé à cela. Il admettait volontiers que la situation dans l’East End était loin d’être idéal, néanmoins il estimait que le minimum était d’entretenir son habitat. Le bordel en disait long sur les pensées de Constantine. Il prit le temps de laisser passer le choc, et la sensation qu’il commettait une grave erreur en demandant de l’aide à ce type, fit un deuil express de son ancienne vie, avant de répondre.

- Ecoute, Constantine, je ne t’ai pas recontacté pendant des mois parce que j’étais occupé à courir après des criminels, puis dormir dans ma voiture pendant des semaines, puis courir après d’autres criminels à nouveau mais sans emploi cette fois. Tu avais raison sur le fait que je sois maudit. Si tu n’es pas au courant le commissariat a explosé, c’est la merde en ville le Gant Noir est partout. Je t’ai rendu un service en te relâchant du commissariat, et j’en demande un en retour, c’est tout. Oui je suis désespéré et ça me fait chier de demander de l’aide, je n’ai jamais fait ça avant, je me suis toujours démerdé. Si tu me laisses habiter chez toi, le temps que je reprenne ma vie en mains, je suis prêt à faire ta boniche. Ménage, repas.

L’ancien flic évitait son regard, bras croisés sur son torse. Il n’arrivait pas à croire ses propres paroles ; toutes ses années d’indépendance, depuis qu’il était tôt parti de chez ses parents, qui comptaient pour du beurre maintenant qu’il était forcé de demander à un type désagréable, vivant dans un capharnaüm de l’héberger. Son ego déjà fragile n’appréciait pas. La pilule serait plus aisée à avaler avec quelques verres de vodka.  

- Je ne compte pas rester éternellement, je préfère vivre seul…

« Que dans un taudis pareil, avec un con comme toi », furent les mots qu’il ne prononça pas.




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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyDim 17 Sep 2023 - 22:46

Home is where the booze is

My talent's for lying, for sticking the knife in when people least expect it

John s’est positionné à l’encadrement de la porte, il se sert de son corps comme pour masquer l’état du taudit dans lequel il vivait depuis plusieurs mois maintenant. Il n’en avait pas honte à proprement parler, ou plutôt ce n’était pas la principale raison de son comportement. Les yeux perçant de Constantine sont restés sur le visage d’Elio. Il était en train d’analyser chaque rictus, chaque trait de son visage qui se déformait au moment où son regard à dévier pour espérer voir l’antre de l’exorciste. Le britannique arrive à cerner les micro-réactions, ces tics qui trahissaient les paroles d’un homme, il était très bon dans ce domaine. Il note tout dans un coin de sa tête, et il reste silencieux pendant plusieurs minutes, laissant le temps à l’invité indésirable d’expliquer les raisons de sa venue. Une chose est certaine, il devait être extrêmement désespéré pour venir frapper à sa porte.

« Toi ? Tu arrêtes des criminels ? Hallelujah, la ville se porte beaucoup mieux depuis ton intervention. »

Le ton de sa voix est presque sarcastique. Il se moquait ouvertement de l’incompétence du GCPD à travers le seul membre de cette brigade qu’il avait en face de lui. L’insulte ne valait pas seulement à Elio mais à l’ensemble de ses collègues. En fait, l’homme qui était en face de lui faisait peut-être plus sérieusement son boulot que tous les abrutis qui gravitaient autour de lui. Difficile pour John de savoir s’il sortait du lot mais à travers ses yeux, il pouvait presque voir de la sincérité. Est-ce qu’il est différent ? Un sourire se dessine sur le coin des lèvres de l’occultiste lorsque le sergent Philips confirme ses dires sur la malédiction qu’il le hante. Il avait raison, bien sûr qu’il avait raison. Lui qui avait déjà affronter le monde mystique et occulte, pourquoi en doutait-il ?

Elio est là aussi pour lui rappeler ce qu’il s’était passé lorsque John s’est retrouvé face aux autorités de Gotham City. Il l’avait laissé partir, laissant son casier judiciaire vierge. Cet action lui avait permit de conserver son anonymat un peu plus longtemps, même si les rumeurs la présence de Constantine dans cette ville corrompue s’était déjà répandu chez les mages et occultistes. Constantine ne peut pas plaider l’amnésie pour chasser l’intrus et il faut dire que la présence de ce dernier avait l’air de l’arranger, du moins il ne semblait plus réellement importunité par cette visite improvisée. Est-ce sa parole d’honneur qui lui vaux ce changement d’humeur ou a-t-il quelque chose d’autre en tête ?  

« Tu es conscient que tout ce qui t’es arrivé dans la gueule ne serais pas arrivé si tu m’avais écouté, hein ? » John prend un malin plaisir à lui rappeler qu’il ne lui avait pas accorder sa confiance au bon moment. « Et tu viens me supplier de te venir en aide alors que tu es plus bas que terre ? T’as pas des amis qui peuvent te loger ? Faut obligatoirement que tu viennes me faire chier ? Je n’ai pas besoin de boniche, je sais me débrouiller tout seul et plier mon linge. »

Malgré ses paroles dures et fermées à tout éventualité de socialisation, John n’a pas claqué sa porte au nez du pauvre homme désespéré. Un silence s’est installé entre les deux hommes, une simulation de réflexion dans l’esprit de Constantine avant qu’il ne recule d’un pas à l’intérieur de son appartement. Il pivote le haut de son corps sur le côté pour laisser une petite ouverture au sergent Philips, comme une timide invitation à entrer dans son humble demeure.

« Entre, on va déjà voir à quel niveau tu es maudit et qui t’a lancé ça. Ça ne veut pas dire que je te laisse le droit de dormir ici ce soir. Je préfère des compagnies un peu plus agréable, je ne te fais pas un dessin. »

Pourtant, John sait parfaitement ce qu’il va faire de cette pauvre âme égarée qui a frappé à la bonne porte. Le laisser seul et désespéré serait un peu trop cruel, même pour lui, mais il ne comptait pas non plus répondre à ses moindres désirs. Constantine recule de plusieurs pas et abandonne quelques secondes son invité surprise pour fouiller dans sa bibliothèque à la recherche d’une source d’information viable.

« Fais gaffe aux bougies par terre et ne traine pas tes pieds sur le plancher, tu risquerais d’effacer la craie que j’ai marqué sur le plancher. Ferme la porte derrière toi. »  Des ordres, encore des ordres. La compagnie de John semble très peu agréable aux premiers instants. « Tu espères plus que je te libère de ce mal que de dormir sur mon canapé, je suppose ? Ça tombe bien, je n’ai pas de canapé. »



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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyMar 19 Sep 2023 - 22:04

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Constantine



-  Je n’ai pas dit que j’arrêtais des criminels, j’ai dit que je leur courrais après, il y a une différence. Être flic ça n’a jamais servi à quelque chose dans cette ville, faut purifier par le feu, je l’ai toujours dit.

Il croisa les bras, sans réaction avant que Constantine affirme qu’il n’avait pas besoin de boniche. L’ancien flic haussa un sourcil, et fit mine de regarder à l’intérieur de l’appartement une nouvelle fois – jouant de la dizaine de centimètres qu’il avait en plus sur le magicien. Quand l’ego n’était pas grand, on se satisfaisait de médiocres victoires.

Un silence s’installa entre eux. Il était habitué à cette gêne, ainsi attendit-il sans broncher que l’autre lui donne une réponse claire. Après tout, il ne lui avait pas ordonné de dégager non plus. Il fût tout de même étonné d’obtenir l’autorisation d’entrer. Il ferma la porte derrière lui, habitué à obéir aux ordres ; autant qu’à les détourner ou les éviter quand il n’y avait aucun témoin. Elio constata tout de suite les dégâts, et dû faire un effort pour qu’il ne paraisse pas effaré devant les conditions de vie de Constantine. Il évita presque habilement les marques de craies au sol et les bougies éparpillées partout, avant de se planter au milieu de la pièce, sans savoir où s’installer – il n’y avait même pas de canapé. Ca craignait un max, comme disaient les jeunes.

-  J’ai une amie qui peut me loger mais je ne vais pas passer mon temps à squatter chez elle. Je n’aime pas être redevable trop longtemps, et je lui dois déjà beaucoup. Sans elle, on aurait sans doute retrouvé mon cadavre dans ma voiture, pas lavé ni rasé depuis des jours. Ça aurait été un peu bête comme fin de vie, surtout après toutes les morts auxquels j’ai échappé.

Il haussait les épaules. Au fond, cela lui aurait correspondu, une mort aussi pathétique. Il était tout de même plus enclin à rester en vie -pour le moment- maintenant qu’il avait un nouvel objectif.

-  Tu sais pour moi ce n’est pas une malédiction, c’est une habitude. Mais bon si tu peux trouver un tour de passe-passe pour me désenvouter, ou je ne sais pas, je t’en prie. Dommage que tu ne me trouves pas agréable. Tu sais quand on s’est rencontré au poste, j’ai essayé de te lancer plusieurs sous-entendus, mais bon. C’était avant que je découvre ta personnalité au fil de la discussion, et maintenant le charme est rompu. T’as rien de séduisant en fait, même si tu dois penser le contraire.

Après un nouveau silence, il soupira et se frotta les yeux. Elio se demandait pourquoi il était venu voir ce type, plutôt qu’essayer de trouver quelqu’un qui aurait accepté de lui louer un appartement. Ou même un lieu où squatter. La curiosité, sans doute. Ou bien était-ce la couleur de ses cheveux et le red flag qu’il représentait. Ces deux éléments l’attiraient toujours dans des galères ; il y fonçait tête baissée.

- Mais pour répondre à tes inquiétudes : je ne dors pas de toute manière.





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John Constantine
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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyMer 27 Sep 2023 - 22:41

Home is where the booze is

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Depuis qu’il avait adopté ce studio, John n’y avait accueillit que très peu de visiteur. On ne compte pas le nombre d’entité démoniaque qui gravitait autour du studio sans pouvoir réellement mettre la main sur son hôte. Constantine avait cessé de les compter, ils n’étaient que des ombres qui passent à travers les murs et la chair sans provoquer le moindre dégâts. Contre toute attente, John a décidé de contrer cette règle et de laisser l’ancien sergent entré dans son antre. Il y avait bien quelque chose qui traversait l’esprit de l’occultiste. Avait-il simplement envie de partager sa couche avec quelqu’un d’autre ? Ou son plan était-il beaucoup plus élaboré que cela ? Difficile d’entrer dans la tête de Constantine pour comprendre où il voulait réellement en venir.

John lui avait déjà tourné le dos mais il savait qu’il avait à faire à un homme obéissant. Il ferme derrière lui, ne marche pas sur les traces de craie sous ses semelles. Constantine n’a pas besoin de le surveiller, ils s’enfoncent un peu plus profondément dans son studio pour attraper la porte de son frigo. Un bon hôte offre toujours un peu d’alcool à son invité pour détendre un peu l’atmosphère. L’appartement de John n’a rien de chaleureux, tout est plus ou moins bordélique. Le ménage n’est pas non plus son point fort, et on ne parle même pas de la cuisine. L’intérieur de son frigo se limite à des plats déjà préparer, des nouilles instantanées et des boites de conserve à moitié ouverte avec la fourchette encore à l’intérieur.

« Si tu espères que je sois une personne type bon samaritain comme ta copine, tu te fous le doigt dans l’œil mon gars. Je suis plutôt son total opposé. J’espère que t’as un minimum conscience d’où tu mets les pieds lorsque tu me supplies de te trouver un canapé pour la nuit. »

John a fait demi-tour pour venir lui tendre une bouteille de bière. Si le sergent Philips n’avait pas dans l’idée de dormir pendant les prochaines heures, il en aurait grandement besoin. John enjambe les piles de livres, vêtement et cendrier pendant que son invité lui raconte une partie de son histoire. Il ne l’entend que d’une oreille, son attention est aussi focalisée sur son rituel qui venait d’être gâché par sa présence. Il était bon pour tout recommencer, une prochaine pleine lune. Elio finit par taper dans l’œil de John lorsqu’il mentionna son charme, enfin ce qu’il en restait. Le britannique avait raté l’occasion de passer une nuit plus agréable que les vingt précédentes. Il n’exprime pas vraiment de regret dans son visage, il se contente seulement d’hausser les épaules.

« Dommage, tu ne sais vraiment pas ce que tu rates. »

Est-ce du sarcasme, une simple phrase à prendre au second degré ou un regret sincère ? John est un mystère à part entière. Il n’avait pas l’intention de dire à Elio ce qu’il pensait réellement de lui. A première vue, c’est un looser comme les autres qui a eu l’insolence de réussir le concours pour entrer dans la police. De l’autre, il semble être bien plus que ça, quelque chose d’énigmatique qui attire mécaniquement l’attention de John.

« Je peux veiller sur toi. Etudier ta malédiction et la contenir mais ça peut prendre du temps. Tous ces rituels prennent du temps. C’est pas gratuit mon gars. Il faut des ingrédients, les bons bouquins et je t’épargne les détails. Contrairement à ce que tes précédentes rencontres ont pu te faire croire, la magie c’est pas automatique. La malchance, la malédiction, c’est la même merde. »

C’est du blabla, des paroles confectionnés pour endormir l’interlocuteur plus qu’autre chose. Un élan de malaise avait rempli l’esprit de John, assez pour qu’il se sente l’envie soudaine de commencer à ranger ses antiquaires et à éteindre ses bougies pour clore le rituel. Il ne remarque même pas ce tic nerveux qui le pousse à faire ce qu’il ne fait habituellement pas lorsqu’il est seul chez lui. Lorsqu’Elio lui certifie qu’il n’a pas besoin de répondre à un besoin primaire de l’être humain, dormir, John se met à rire. La perche est trop tentante, il attrape fermement l’hameçon avec un sourire ravageur dissimulé derrière sa fumée de cigarette.

« Je pensais que tu n’étais plus intéressé par mon charme ? Moi, j’avais prévu de dormir cette nuit. »



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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyLun 2 Oct 2023 - 23:55

home is where the booze is

Constantine




- Je vais pas supplier pour un canapé quand il n’y en a vraisemblablement pas, et c’est un peu tard pour aller en chercher un de toute manière.

Rétorqua-t-il, tout en désignant d’un geste vague l’endroit où, dans tout habitat normale, le canapé devrait être ; plutôt que le symbole étrange dessiné à la craie au sol.

- En attendant tu m’as quand-même laissé entrer, donc t’es plus samaritain que tu veux faire croire.

Elio eut un aperçu de l’intérieur du frigo, qui lui fit ressentir une immense tristesse. Il n’y avait que la nourriture qui était une réelle consolation en ce monde, et ce type mettait des nouilles instantanées dans son réfrigérateur… Elio était loin d’être un gai luron, mais John, lui, était l’allégorie de la dépression. Son regard montrait de la pitié lorsque le magicien (?) se tourna à nouveau vers lui. Il saisit la bière – évidemment, pas une grande marque non plus, bordel -, qu’il se mit à siroter tout en l’écoutant parler.

Elio manqua de s’étouffer quand il lui annonça qu’il ne savait pas ce qu’il manquait. L’ancien flic n’était pas doué dans le relationnel, mais ne savait vraiment pas quoi à s’attendre avec lui. Il ne pouvait s’empêcher d’être intrigué par son comportant, tout en ayant conscience qu’il venait consciemment d’accepter de nouveaux problèmes dans sa vie.

- Si tes aptitudes aux lits sont pareilles à ta politesse et ta sociabilité… J’en doute fortement.

Il observait le rituel de John tout en finissant sa bière, peu intéressé par ce qu’il voyait mais puisque cela semblait important il pouvait au moins prétendre le contraire. Il fut ensuite étonné de le voir ranger, pensant qu’il allait tout laisser en bordel, afin de ne pas gâcher l’esthétique postapocalyptique de la pièce.

- Je m’en fous de la protection si c’est ça qui t’embête, si j’ai réussi à survivre longtemps dans cette ville c’est que je peux m’en sortir de ce côté-ci.

Ou cela faisait partie de sa malédiction, de devoir rester en vie à Gotham. Ou alors était-il mort depuis longtemps et la ville était en réalité l’Enfer. Il avait beaucoup de théories sur le sujet, et bon nombre d’entre elles étaient alimentées par une santé mentale plus que bancale.

- Mais bon, si ce n’est pas gratuit j’ai de l’argent. Je roule pas sur l’or non plus, sinon je serai pas là, mais je peux quand-même...

Sa phrase n’aura jamais de fin, puisqu’il remarqua le sourire de John. Il ne sut tout d’abord comment réagir, tenté de l’envoyer chier, tourner les talons et ne plus jamais recroiser sa route, ou de renchérir avec plus salace encore. Il ricana, et haussa un sourcil.

- J’ai dit que tu avais raté ta chance. Il y a d’autres lits qui m’attendent. Soit pas trop déçu, ok ?




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John Constantine
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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyMar 3 Oct 2023 - 23:09

Home is where the booze is

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Constantine a laisse son invite du soir prendre ses aises dans son noble petit studio, tout en lui rappelant qu’il n’est pas chez lui. Il valait de soi que l’ancien policier devait garder ses mains dans ses poches, certains artefacts présent dans cette les quatre coins de l’appartement pouvaient se révéler ultra dangereux. John n’avait pas perdu de temps pour lui donner quelques précisions à ce sujet et heureusement pour lui, le sergent Philips se montrait plutôt sage. Il tâtait le terrain timidement. Le britannique essayait de le mettre à l’aise, à sa façon en lui offrant l’une de ses dernières bières dans le frigo. Il avait commencé à ramasser quelques affaires, par simple réflex mécanique. Il cherchait plus à occuper ces mains, à distraire son esprit pour éviter de se rappeler qu’il venait de gâcher un rituel pour accueillir un inconnu dans son humble demeure.

« Si tu le dis. » se contente de répondre Constantine lorsqu’on lui certifie qu’il se rapprochait de l’homme généreux en accueillant un pauvre homme. Il n’a ni l’allure, ni le comportement d’un bon samaritain, il le sait mais il ne préfère pas approfondir cette discussion sur ce sujet.

Au fond, John se demandait ce qui pouvait bien attirer ces personnes vers lui. Tous les drapeaux rouges sont levés et pourtant, Elio n’a pas émis directement le souhait de partir du studio. Il finit par se désintéresser de sa bière peine fraîche pour virer les quelques bouquins qui cachait le bas de son siège de bureau pour y poser son derrière d’une manière nonchalante. Il n’était pas certain de comprendre ce que le sergent Philips voulait vraiment. Il semblait cacher une gêne, celle de déranger John dans sa vie monotone. Il se permet de répondre aux remarques sur ses performances au lit.

« Comme je te l’ai dit, tu aurais été surpris. »

Le maitre des arts occultes ne cherche pas à s’enfoncer dans plus de discussion. Elio n’est pas certain de vouloir passer la nuit ici et il est même prêt à adopter la malédiction qui le hante sous prétexte qu’il avait l’habitude d’être malchanceux, anxieux peut-être même dépressif. John ne sait pas s’il doit être fasciné par la résistance de l’ancien policier ou exaspéré par son envie de rester plus bas que terre, de ne pas chercher à lutter contre ces démons.

« Je suis pas intéressé par ton argent. Si tu veux rester ici, ne te mets pas dans mes pattes, ne touche pas à mes affaires si tu ne veux pas avoir une autre malédiction sur les épaules. Tu crois vraiment que je vais laisser un flic dehors, désarmé en pleine nuit dans l’un des pires quartiers de ce trou à rats ? Franchement, je me demande comment tu as fait pour venir jusqu’ici sans avoir des trous en plus. »

John, sans bouger de son siège, à fini par saisir un peu brutalement le bras libre d’Elio en commençant à effectuer un premier rituel pour le libérer de son mal. Il retroussa sa manche et dessina quelques runes à l’aide d’un morceau de fusain assez rapidement. Ce n’est pas la première fois qu’il dessine ce type de protection, on avait l’impression qu’il avait fait ça toute sa vie, à la chaine. Tout en tatouant superficiellement la peau d’Elio, il se permit quelques remarques.

« Les malédictions n’ont pas pour but de te tuer. Elles sont là pour faire naître une souffrance, qu’elle soit physique ou mentale, sans possibilité de se libérer de ce mal. Les personnes ou créature qui lancent ce genre de sortilège cherchent plus à faire souffrir leur victime, à les pousser à l’impensable, à leur faire perdre tous leur repaire, qu’à leur donner la mort. C’est pour cela que tu es encore en vie aujourd’hui. C’est une fausse chance, si tu veux. »



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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyVen 27 Oct 2023 - 0:29

home is where the booze is

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Il remarqua que l’autre homme ne bu pas sa bière et préféra s’assoir sur le seul siège disponible, après avoir dégager le bordel qui y trainait. Elio croisa les bras, légèrement admiratif de son « je-m’en-foutisme » plus puissant que le sien. Non pas qu’il souhaitait en faire son mentor non plus.

- C’est ce qu’ils disent tous avant d’être complètement nul à s’endormir au pieu.

Il ne savait pas pourquoi il continuait de lui répondre. Sans doute l’amusement ; cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu quelqu’un avec qui discuter de la sorte. Quoiqu’il fût triste d’y penser. Finalement, ce serait mieux de changer de sujet. Pas question de voir l’état de sa chambre, ni de voir jusqu’où va l’hygiène douteuse du britannique. Il haussa les sourcils lorsque ce dernier affirma ne pas être intéressé par l’argent, jetant à nouveau un regard autour de lui pour sous-entendre par cette gestuelle « pourtant, tu as l’air d’en avoir besoin mec », mais ne commente pas sur ça.

- Le flic désarmé il a vécu des semaines dans une voiture en panne, garé dans une ruelle craignos. Puis comme j’ai dit j’ai encore un toit de secours. Techniquement. Je suis plus flic d’ailleurs. Le commissariat a explosé, et je me suis fait la malle. Ce n’est pas comme si le GCPD faisait une incroyable différence dans cette ville de tarés, de toute manière. Ce n’est pas d’un gars des stups dont on a besoin mais de la bombe nucléaire.

Le détective eut un léger sursaut lorsqu’il lui saisit le bras, se rappelant très bien de la douleur qu’il avait ressenti au commissariat. Le connard. Connard qui lui permettait de rester ici et allait l’aider avec sa malédiction – s’il en avait réellement une -, mais connard quand-même. Il fut surpris de le voir dessiner sur sa peau.

- Ouais ? J’aurai plutôt dit que c’est Gotham le problème. Tout a déraillé le jour où j’ai décidé de partir de chez mes parents. J’ai lancé une fléchette sur une carte, puis j’ai atterri ici. Comme quoi, on est con toute sa vie. Mais soit, imaginons que je sois vraiment maudit… Faut pas trouver le type ou le machin qui en est responsable ?




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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyDim 19 Nov 2023 - 23:04

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Constantine était plus intéressé par l’ancien sergent qui était entré dans son appartement que par sa bière qui restait piégé dans sa main. Le maître des arts occultes avait une petite habitude des visites surprises, mais il avait encore du mal à imaginer qu’un ancien flic soit aussi désespéré pour frapper à sa porte. Cela faisait probablement une demi-heure qu’Elio se trouvait dans son appartement et John n’avait toujours pas réalisé qu’il venait de lui offrir l’opportunité de rester un peu plus longtemps. Le britannique avait détendu l’atmosphère avec quelques sous-entendus de mauvais goûts, il semblait curieux de la réponse de ce dernier, est-ce une perche tendue qu’il devait saisir ou n’est-ce qu’une simple illusion ? John laissa échapper un petit rictus sur le coin de ses lèvres lorsqu’Elio répondit à sa provocation par une autre.

« Si tu ne vas pas plus loin que le GCPD pour trouver tes conquêtes, pas étonnant que tu sois si déçu mon brave. »

A peine avait-il entamé sa cigarette qu’il souhaitait s’en griller une autre. C’était plus un reflex mécanique qu’une réelle envie de se griller les poumons. Il observa le comportement du policier qui baladait son regard de droite à gauche, analysant l’hygiène douteuse du britannique. John n’était pas vraiment gêné par l’état catastrophique de son studio. Il était habitué à vivre seul dans des conditions un peu douteuse. Avec une personne en plus, il fera peut-être un ou deux efforts en laissant ses assiettes pourrir dans le lavabo de la cuisine plutôt que sous son lit. Il s’était un peu avachi sur la chaise, son regard n’avait pas quitté celui d’Elio. Il semblait aussi bien parler avec sa grande gueule qu’avec son regard azur. Constantine parlait couramment son langage corporelle et laissa échapper un léger rire. Entre temps, l’ancien policier lui narra ses exploits de survie dans sa bonne vieille voiture.

« Je ne sais pas si je suis fasciné par ta capacité de survie ou par ta stupidité mais je suis heureux que tu admettes que le GCPD est remplis de bon à rien. Une bombe fera largement l’affaire pour faire le ménage dans cette ville. Gotham est une malédiction à elle toute seule, mais ce n’est pas celle qu’il te touche. »

John reporta mécaniquement son attention sur son bras. Il semblait observer chacune des veines qui parcouraient sa peau. Il semblait chercher le signe d’une malédiction quelconque, mais ne trouvait qu’une peau incroyablement pâle et fatigué. Elio émettait quelques hypothèses de son côté, des théories qui faisaient comprendre qu’il n’était pas aussi stupide qu’il le faisait croire. Constantine marqua un temps de silence relativement inquiétant.

« On peut chercher la personne qui te hante, mais pas sûr qu’elle te rendra gentiment ta liberté. L’idéal est de lui faire croire que tu es toujours dans son influence néfaste. Tu connais les méthodes de vaudou ? Certains relient leur âme à celle de leur victime comme ça, si ce dernier à le malheur de s’en prendre à lui par vengeance, il subit les mêmes dégâts. T’as vraiment envie de mourir bêtement, monsieur Philips ? Ou tu préférerais pas plutôt… passé une bonne soirée et sortir t’installer dans ton nouveau taudis ? »




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MessageSujet: Re: home is where the booze is | Constantine   home is where the booze is | Constantine EmptyMer 27 Mar 2024 - 0:16

home is where the booze is

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John semblait confiant en ses capacités, et Elio avait assez eu de relations pour savoir, qu’en général, c’était du vent. Heureusement, il s’en satisfaisait grâce à l’alcool dans le sang, qui lui permettait même d’oublier avec qui il passait la nuit.

- Détrompe-toi, j’ai jamais couché avec quelqu’un du commissariat, et j’ai aucun problème pour me trouver des conquêtes... Puis si j’allais pas plus loin que le GCPD, j’aurai choisi un supérieur pour monter en grade et me la couler douce.

Il devrait vraiment cesser de répondre, au lieu d’étaler sa vie de débauche et admettre que la promotion canapé l’aurait tenté. Elio ne savait plus si cette discussion était une tentative pour essayer de le séduire, ou une compétition. En soi, tant pis. Les deux lui convenaient. Il fût en tout cas ravi que le magicien (de pacotille ?) soit d’accord avec son avis concernant la manière de régler les problèmes de Gotham. Il saurait avec qui déclencher le détonateur, lorsqu’il aurait installé plusieurs bombes dans la ville.

Après avoir étalé son monologue, il y eut un silence des plus gênants - surtout parce que Constantine continuait de lui tenir le bras, et de fixer ce dernier. Il espérait sincèrement qu’il n’allait pas ressentir une douleur, ou cette fois il n’hésiterait pas à le frapper. Alors qu’Elio s’apprête à relancer la conversation, avec n’importe quelle idiotie qui ferait l’affaire, le blond réagit enfin.

- Pourquoi tu me tutoies avant de m’appeler « monsieur Phillips », Constantine ? Mais écoute, partant du principe qu’on meurt pas intelligemment dans tous les cas, et que mourir me dérange que parce que j’ai vu ce qu’il y a de l’autre côté et ça me parait drôle que quelques heures, ouais j’aimerai, probablement, rester en vie. Et si je comprends bien, toi, le grand magicien qui m’a proposé son aide, tu es en train de sous-entendre que rien n’est possible hein ? C’est toi aussi qui fait sortir les lapins des chapeaux pour les anniversaires ? Quoique je t’imagine mal en contact avec des enfants. Faudrait pas les faire pleurer.

Elio se sentait pousser des ailes, la frustration lui faisant momentanément oublier que John pouvait le virer de chez lui, et qu’il devrait alors se débrouiller à nouveau. Il n’avait plus envie de déranger son amie, encore moins dormir dans sa voiture.

- A moins que tu disais ça pour que je reste ici... C’est quoi, pour toi, la définition de « bonne soirée » ?



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