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 Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]

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G.C.P.D
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Charles Smith
Charles Smith
MessageSujet: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyJeu 8 Fév 2024 - 20:37




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : Novembre 2019
  • Participants: GCPD,  Libre
  • Trigger warning: Aucun
  • Résumé: Premier jour au commissariat de Gotham pour Charles.



En cette matinée, si quelqu’un venait à entrer dans le commissariat, il pourrait faire face à quelque chose d’inhabituel.
Sur l’un des bancs au fond de l’accueil, entre une plante et un distributeur d’eau, une statue. Plus vrai que nature, penché en arrière, un regard vide avec un air de désespoir. Une statue en forme de Charles Smith.

Il ne savait plus depuis combien de temps il était là. Il était entré dans le commissariat pour sa première journée, il espérait pouvoir compléter les formalités rapidement afin de commencer à travailler dès que possible, quelle naïveté. Charles avait commencé la journée avec une volonté inhabituelle. L’annonce de la perte de son grade d’inspecteur lui restait en travers de la gorge. Il avait travaillé tellement dur pour en arriver là, tellement d’heures, tellement de sueur. Au fond de lui, il savait que la sanction était méritée, il ne devrait pas se plaindre non plus, d’autre s’était fait expulser de la police pour des incidents similaires. Malgré ça, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une frustration, un sentiment grandissant d’injustice qu’il s'efforçait d’ignorer.
Peu importe, il n’avait pas l’intention de se laisser abattre par la sanction, il travaillerait d’arrache pied, nuit et jours s’il le fallait, pour retrouver son grade, sa place.
Du moins c’était son idée en se levant ce matin là. Le trajet à travers les rues de Gotham avait déjà entamé son humeur, l’agent à la réception du commissariat l’avait bien achevé. Une femme portant la grâce d’une poissonnière et l’amabilité d’une porte de prison, Charles n’avait pas vraiment noté l’ironie.
La charmante personne avait noté son nom sur un bout de papier avant de lui dire de s'asseoir et d'attendre, le tout avec la délicatesse d’un rugbyman. Charles s’était donc assis, sur ce banc en plastique, peu confortable.  Depuis combien de temps ? Des heures ? Aucune idée. Il avait perdu la notion du temps, figé sur place, telle une statue.

Combien de temps devait-il attendre ? La vieille s’était-t-elle moqué de lui ? Est-ce que quelqu’un viendrait vraiment pour lui ? Était-ce là sa punition divine ?
Avec autant de questions occupant son esprit, il ne faisait pas attention à son entourage, ignorant les va et vient des autres âmes perdues dans ce purgatoire bureaucratique, il n'entendit pas les pas s’approchant de lui non plus.
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyVen 9 Fév 2024 - 17:58

GCPD : Law & Order
Just a cop in Gotham
Le calme régnait dans le commissariat et je venais de m'assoupir sur mon bureau, la tête dans les dizaines de dossiers étalaient un peu partout. Ma tasse de café laissait encore échapper une légère fumée, depuis des années je buvais cette drogue infâme, me permettant de tenir le coup durant une longue journée de boulot. Mon corps était maintenant trop habitué, les effets de la caféine ne me faisait malheureusement plus rien. La fatigue m'ayant pris, je m'étais écroulé sur le bureau pour me mettre à ronfler comme un goret en pleine nuit. Je dormis une bonne vingtaine de minutes et en me réveillant en râlant. Tout en essuyant un long filet de bave dégoulinant sur mon menton et dans les poils de ma moustache. Mon café était froid et je grogne de mécontentement. Tout en me redressant sur le dossier de ma chaise, je prends le temps de me recoiffer et de réajuster le col de mon gilet. Puis j'attrape le dossier d'une ancienne enquête du passé, qui me bouffe encore le cerveau. J'étais un tout jeune flic qui venait d'arriver en ville avec ma petite famille et un fou furieux qui dépeçait ses victimes rôdait en ville. En cette époque, cette putain d'enquête me prenait l'intégralité de mon temps, m'éloignant de jour en jour de ma femme et de mon fils. Quand je réussis enfin à mettre la main sur ce criminel, je me devais de le mettre derrière les barreaux. Mais comme tous les personnages un peu dangereux de Gotham, il ne se laissa nullement faire et je me dus de lui tirer deux balles dans le corps et de le laisser sans vie sur le bitume. Sans me rendre compte, que je laissais dans l'embarras son fils, qui reprit sa place en se taillant un masque de peau dans le visage de son défunt père. Je repose donc le dossier et me sert une nouvelle tasse de café. L'histoire me ronge encore aujourd'hui. Je n'avais pas vu le temps passer, et à travailler toute la nuit, on en oublie parfois de rentrer chez soi. C'est vers dix heures du matin que je pris conscience de la drôle de nuit blanche que je venais de passer, à ressortir de vieilles affaires merdiques. De vieilles affaires du passé que je me devais de classer pour de bon. Me servant un peu de café froid, je redispose la plaque nominatrice sur mon bureau quand l'on vient frapper à ma porte. Je demande d'entrer. C'est la secrétaire qui me souhaite le bonjour, et qui me dit qu'une des nouvelles recrues au GCPD venait pour un entretien. Je m'étire et je baille, assez fort, avant de secouer un peu.

"Quel nom vous dites ?"

Demandais-je, alors que la jeune femme me renseigne sur les états de service de celui que je devais accueillir. Elle me donne le dossier, que je survole assez vite. Il est à peine sorti de l'école. C'est encore un jeune poussin dans le milieu. Il faut dire que le GCPD commençait à reprendre du poil de la bête, et pour tout dire, cela me donnait une bonne espérance pour l'avenir. Son dossier, je le consulte, mastiquant un chewing-gum tout en lisant les grandes lignes. Bon, c'était une flic que l'on devait cadrer assez vite, pour éviter qu'il ne prenne les mauvaises décisions par la suite.

"Faites-le entrer, voulez-vous."

Je ne me lève pas, pas encore, j'attends que l'individu entre dans la pièce, et sans le regarder, je lui tend la main vers le siège en face de moi. On va pas mal discuter lui et moi. Et qu'importe ce qui en résultera à la fin. Bien, je laisse trainer un peu le silence et je regarde le dossier, tout en ne le regardant toujours pas. Impressionnant, certaines petites choses méritaient seulement d'être éclaircies, et à mon simple avis, il avait de quoi répondre. Je laisse trainer un peu le silence, faisant mine de regarder le dossier. J'attendais aussi de le voir lui, de l'observer un peu, histoire de voir si il avait une certaine attitude. Un bon flic doit déceler les gens de confiance, et pour le moment, il était un peu trop tôt pour parler de ça. Bon, en tout cas, j'en avais assez pour commencer cet entretien qui serait décisif pour ce jeune garçon. Toujours ce silence, alors que je fais mine de feuilleter le dossier, que je continue de survoler. J'aime bien mettre un peu la pression aux nouveaux, histoire de tester leurs réactions.

"Smith, c'est bien ça ?"

Dis-je d'une voix calme, aucun ton facile à discerner dans la voix. Juste un ton neutre, calme, et apaisé, tout en ne levant pas les yeux vers lui. Tout en faisant semblant de faire comme s'il n'était pas là. Habitude de vieux flic, j'aime bien emmerder un peu les nouveaux. Mon regard était rivé sur les lignes et le cursus du jeune garçon. La meilleure façon de connaitre quelqu'un, c'était de l'écouter parler. Pas de lire quelques dossiers écrits par des bureaucrates imbéciles. C'est à ce moment-là que mon regard croise celui du jeune homme.

"Bien, commençons simplement. Pouvez-vous me donner quelques informations sur les derniers mois que nous avons passé à Gotham ? Je veux savoir votre ressenti sur ces évènements avant que nous n'allions plus loin."

Je me tâte à chercher frénétiquement ma pipe, mais sans tabac, ça sera dur de calmer mes envies de fumer. Pensez-vous, quand on a un commissariat entier qui s'amuse à disperser mes réserves de tabac pour ensuite rire de vous quand vous ouvrez une de vos cachettes personnelles avec un petit papier sur lequel est écrit : "Perdu Commissaire !" Y'avait de quoi s'énerver c'est vrai, surtout que je n'arrivais pas à mettre la main sur les petits malins qui avaient découvert mes réserves. Dieu merci, il me reste celle de sous le matelas, au cas où, et j'espère bien que Barbara ne la découvre jamais, sinon, il me faudra songer à garder des bonbons dans le tiroir de mon bureau. Triste destin d'un homme privé de son tabac.

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G.C.P.D
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Charles Smith
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyDim 11 Fév 2024 - 18:39

Une voix de crécelle le sortit de sa stupeur.

-Il est prêt à vous recevoir.

Enfin, du mouvement ! Il s’expulsa du banc rapidement, découvrant au même moment les fourmis dans ses jambes. Il manqua tout juste de trébucher comme un idiot avant de suivre la personne devant, tentant d’avoir l’air calme malgré ses jambes tremblantes. Il se laissa guider à travers les couloirs du QG, remarquant que l’endroit avait un air de labyrinthe. Le QG du LAPD était plutôt moderne dans son agencement, des étages quasiment identiques à tous les autres. Ici, on sentait que le bâtiment était ancien, agrandi au fil des années, rendant le tout très particulier à naviguer.
Au bout de quelques minutes, son guide l’abandonna, lui pointant un couloir. Continuant tout droit, il passa une porte pour finir face à face avec une… secrétaire ? Elle était déjà bien plus agréable que sa collègue de la réception. Elle semblait savoir pourquoi il était là, car elle se leva et alla toquer à une autre porte. Une porte presque comme les autres, presque, en dehors de la plaque en bronze trônant dessus.
“Commissaire Gordon.”
Le commissaire ? Charles pensait être accueilli par un capitaine ou un autre gradé, mais le commissaire ? C’était plutôt inhabituel. Était-ce là le signe d’un supérieur proche de ses hommes, ou d’un emmerdeur toujours sur le dos de ses hommes ? C’était trop tôt pour le dire.
La secrétaire l’invita à entrer et il s’avança. Une pièce plutôt modeste pour un commissaire. Une simple lampe, quelques cadres de photo, une petite plante dans un pot minuscule et la belle plaque indiquant son grade, le tout sur un simple bureau en bois. Classique. Il y avait aussi quelques armoires, une bibliothèque remplie de dossiers, une fenêtre donnant vue sur Gotham et un fauteuil en cuir plutôt rustique sur lequel trônait le commissaire.
La cinquantaine grisonnante, une moustache bien entretenue. Charles remarqua immédiatement son physique, loin d’avoir la bedaine du commissaire Williamson, le commissaire Gordon semblait être actif, déjà un bon point à ses yeux. Il y avait aussi les cernes du commissaire, encore une bonne chose.
Un flic sans cernes est un flic qui ne bosse pas. Une expression bien connue au LAPD.

-Charles Smith, commissaire.

Il confirma son nom avant de s'asseoir. Charles connaissait déjà la suite, il allait avoir droit a un petit interrogatoire, une sorte de test. Il en avait déjà fait l’expérience plusieurs fois, un truc de vieux flics. Il valait mieux s’y plier, après tout, mieux vaut ne pas contrarier les anciens.
Le commissaire prit son temps, examinant son dossier comme si c'était la chose la plus intéressante du monde, ne lui accordant aucune attention, laissant le silence s'alourdir. Technique classique de pression psychologique. Charles n'était pas fan, il préférait fixer son interlocuteur pour le pousser à dire le premier mot. Mais ce n'était pas lui l'interrogateur dans ce cas-là, alors il resta silencieux, assit correctement, regardant le commissaire, attendant qu'il s'exprime.
Après un long silence, le commissaire s’exprima enfin, lui demandant son avis sur des événements survenus avant l'arrivée de Charles. L'entretien commençait mal, il ne souhaitait pas avoir l'air ignorant devant le commissaire, mais il ne souhaitait pas lui mentir dès sa première rencontre non plus. Il opta donc pour l'honnêteté.

-Je ne sais pas grand-chose, Chef. Pour tout vous dire, je suis arrivé en ville avant-hier. Je n'ai pas fait attention aux nouvelles les mois derniers, j'étais focalisé sur une affaire…

Un défaut commun à beaucoup d’enquêteurs. Dans mon cas, l'affaire Allison Yi, la pauvre petite. Et cette raclure de Stevens, le monstre qui l’avait fait tant souffrir. Il n'avait pas vu les jours passés, en cherchant désespérément des traces de la petite pendant des semaines, avant de retrouver le cadavre. Après ça des semaines encore plus longues, cherchant le coupable avec frénésie. C'était encore tout frais, l'incident avec Stevens ne datait que de quelques jours seulement.

-J'ai tout de même vu l'état de la ville. Les ruines, les travaux.. Du terrorisme, si j'ai bien compris ?
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyMer 14 Fév 2024 - 10:54

GCPD : Law & Order
Just a cop in Gotham
U

ne sacrée merde, fiston."

Je prends ce ton légèrement déployé, alors que je referme son dossier avant de me lever. Je me dirige vers la fenêtre, observant la ville de Gotham City, qui était encore sous le choc après tout ce qui s'était passé. J'inspire, avant de chercher du regard quelque chose qui me permettrait de lui faire un bel exposé de tout ce qui était arrivé à Gotham City depuis tout ce temps. Mais excepté un vieux portrait de l'ancien commissaire corrompu de Gotham dans mon bureau, et quelques saloperies qui sont déglinguées et qui attendaient d'être nettoyées, je n'avais pas grand chose à lui montrer. Bon, c'est vrai, avoir un portrait de Gillian Loeb dans ce bureau n'était pas du meilleur gout possible, c'était même une insulte au bon gout et à l'honneur du GCPD. Mais il était là car il figurait en tant qu'ancien chef du GCPD, pour moi, il m'évoquait le tableau de la honte, de la traitrise. Ce portrait me rappelle sans arrêt, chaque jour, les erreurs à ne pas faire, à ne pas suivre. Car Gillian était une ordure, et je pensais même au fait que l'agent en face de moi pouvait avoir une espèce de sympathie pour l'ancien chef de la police. Peut-être qu'à première vue, il pourrait croire que c'était une manière pour lui, d'avoir une vue sur le passé du GCPD. Et quand des bleus s'en vont, on les auréole de drapeaux américains et on referme le trou où on les enterre. Puis, des nouveaux arrivent pour prendre leur place. Ainsi va la vie, ainsi va le changement. Le cycle éternel. Un renouveau en permanence, sauf pour de vieux éléphants comme moi.

"La ville est encore en état de choc. Explosions, meurtres, carnages, la ville a été attaqué par le Gant Noir ... Et dire que je pensais que ce serait le Joker qui ferait un coup pareil ... Pour tout dire, j'attends de mes agents qu'ils soient prêts à être sur le qui-vive. Je vous adjoins à l'équipe des agents de terrain. Vous rencontrerez Avril Goldstein, elle est aussi dans votre cas. Novice, mais qui semble avoir du répondant. Vous savez qu'en ce moment, on nettoie les rues. Malheureusement, de nombreux gangs ont été armé par un fournisseur encore inconnu de nos services. Si vous prenez votre poste à Gotham City, je veux que vous soyez prudent. Gotham City fut une zone de guerre, le calme semble être revenu, mais la tempête risque de nous emporter tous."

Une légère allusion à certains moments qui peuvent se dérouler. J'avais suffisamment roulé ma bosse pour pouvoir annoncer ce genre de funeste prédiction. Pas que je n'avais plus foi dans mon boulot, mais le métier, une fois qu'il est bien entré, vous permet de faire certaines déductions pouvant être vérifiables par la suite. Même si certaines choses, certaines affaires, ou encore certains comportements pouvaient me paraitre salissants pour le GCPD, j'avais besoin d'hommes et de femmes prêts à remuer la merde avec leurs mains pour faire quelque chose, pour garantir à cette ville une chance de survie. C'est sûr, je n'aurai jamais l'aide des médias, encore moins de ces politiciens véreux et inutiles. Non, j'avais besoin de gens de convictions, tout comme Batman et Green Arrow. Au moins, je n'étais pas seul, et cela me soulageait dans mes tâches quotidiennes.

"J'ai besoin de votre confiance et de votre assistance, agent Smith. Comme pour chaque personne qui travaille dans ce bâtiment. J'ai besoin d'efficacité et d'intégrité. Si vous ne pouvez pas remplir ces deux critères, ce sera la porte et les journalistes à vos basques. Gotham City ne pardonne pas. Est-ce que vous pensez que je peux compter sur vous ?"

Ma dernière phrase est un test. Histoire de voir si il était prête à toutes les concessions pour arriver au sauvetage de Gotham City. Parfois, il fallait être dur, mais c'était ce qui faisait de moi le meilleur flic de la ville à ce niveau. La menace ? Non, c'était un triste état de fait. Les journalistes adoraient tirer sur Gordon et sur son poste au GCPD. Ils adoraient mettre des histoires de corruption, ou de flic qui tape sur des citoyens. C'était la presse à scandales dans toute sa splendeur, et à Gotham City, si on se fait prendre, on devient une bête noire. Des affaires pourries, j'en ai eu, du moins, les subir. Quand j'ai décidé de réintégrer Bullock et de lui rendre son honneur, la presse m'a attaqué. Quand je me suis chargé de Ramirez, on m'a attaqué. Mais je m'en foutais. Si quelqu'un veut m'aider à reprendre Gotham City, je ne cracherai pas sur son aide.

"Vous apprendrez à connaitre notre système. Avocats véreux, vices de procédures, les disparitions de preuves, et bien sûr, la loi facilement contournable. Nous avons un système de protection et juridique moyen. Mais c'est le seul qui soit valable et qui semble le plus proche de l'égalité que nous n'y serons jamais. On peut désapprouver les justiciers, mais s'ils n'étaient pas là pour aider, des ordures comme Maroni, ou comme Alberto Falcone seraient encore dehors, à tuer pour leurs petites guéguerres absurdes. Nous sommes dans cette ville, dans un imbroglio de problèmes administratifs. Il faut savoir endurer la défaite. Le reste est très politique. Si l'on frappe un voyou un peu trop fort, il sera libéré grâce à un avocat, et si on ne fait rien, l'administration nous tape dessus. D'un côté on a l'enclume, et de l'autre le marteau. Nous sommes juste au milieu. Si Batman peut taper sur un voyou, lui briser quelques côtes et lui faire avouer quelques petites choses, je préfère le dire direct, cela ne me cause aucun problème. Est-ce que vous vous sentez prêt aux déconvenues et aux amères défaites ?"

Alors que tout me semble presque dit, je retire mes lunettes avant de me masser le haut du nez, pas parce que ma rhétorique est nulle ou imbécile, non, c'est juste qu'après toutes ces années, le système vous cassait tellement du sucre sur le dos que l'on ne pouvait que constater le pénible et terrible bilan de notre belle société carcérale et juridique. Beaucoup de défaites, et si peu de victoires à notre actif au final. Voila qui ronge un homme.

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G.C.P.D
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Elmo Sonelli
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyLun 4 Mar 2024 - 7:11

Sur la table il y avait un paquet. "C’est pour toi, Elmo." La vieille femme lui adressa un sourire de tendresse. Avec affection il dénoua les plis de l’emballage de papier alimentaire. Le bruissement froissé dévoila un petit assortiment de pâtisseries surmonté de quatre scarpette parsemés d’éclats de sucre jaune et bleu. L’inquiétude surmonta, amère, la gourmandise devant les pâtisseries de la Saint-Hillaire. Légèrement interdit, il remercia sa mère sans lui signaler que le calendrier sur le mur de la cuisine marquait le 27 novembre et non le 13 janvier.

Le silence se prolongeait. Un regard aimant un peu perdu. Un flou dans les yeux. Un regard affectueux, interrogatif. Un éclat d’inquiétude. Il se demandait si la maladie lui faisait oublier les dates ou si elle se souvenait d’à quel point il aimait ces gâteaux maintenant qu’elle était encore là pour les faire. Une longueur saumâtre de pensées anxiogènes dans la douceur sucrée du glaçage.

Mêlé aux premières gorgées du café matinal la saveur le transporta au temps de sa jeunesse. Les matinées froides des hivers enfantins. Les éclats dorés du soleil couchant et son père sur le perron de la maison italienne où il avait fini ses jours mangeant les derniers biscuits annuels de son passage sur cette terre. Sa pensée divaguait entre images oniriques et mauvaises pensées.

Il vit le regard de sa mère posé sur son front. L’éclairage réduit de matin pas encore levé creusait les ombres d’un visage dont les années de labeur avaient enfoui dans les traits mêmes le courage tranquille et le mutisme. Il posa doucement sa main sur la main ridée.  

"On a peur de nos souvenirs."

Leur sourire exprimait leur tendresse en silence. Il savait ce qu’elle pensait en ce moment et qu’elle l’aimait. Qu’elle perdait lentement la tête et ses souvenirs mais avait encore tout son cœur. Ils n’avaient pas les mots pour l’exprimer et peut-être qu’ils n’existaient pas sans qu’ils soient clair si étaient en cause l’expression, les mots ou eux. Les bruits familiers de la nuit se succédaient. Vrombissement de voitures, aboiement de chiens errants, ronflements de machines, claquements de portières, cris divers… Leur affection sans gestes ni mots dans le silence parasité de la ville planait. Elle mourrait, ou lui, sans que leur tendresse n’ait trouvé pour résister au temps d’autre aboutissement.

Il referma la porte derrière lui avant l’aube. Se demandant ce qui était le pire de la mémoire ou de la perdre. Il longea les silhouettes obscures des bâtiments riverains. Une brise presque douce avait suspendu la grisaille pluvieuse des derniers jours. Le calme avant la tempête. La rémission matinale avant le clap de fin. Les couleurs de sucre d’orge du soleil avant la nuit. Il se sentait mal à l’aise dans cette douceur crépusculaire qui lui rappelait ses pensées angoissées de tout à l’heure. Une mauvaise pensée lui restait en bouche avec les gâteaux de tout à l’heure : à son âge, il devait avoir déjà mangé plus de la moitié des scarpette auquel le temps lui donnait le droit. Au fur à mesure qu’il s’enfonçait dans les ruelles sombres, il dénombrait le nombre de gâteaux et d’années qui lui restait. Il se sentit futile et vieux. La remontée d’un profond sentiment de cafard.

L’arrivée dans la ruelle sombre aggrava considérablement son humeur maussade. Le gamin que l’on avait retrouvé ici était arrivé à son compte de scarpette de façon définitive. A sa maigreur et sa fin, il n’avait pas dû en voir beaucoup au cours de sa vie. Le corps avait été enlevé mais les photographies lui restaient en tête. Le sang sur le visage. Les lèvres violacées. Les griffures sur les bras d’une dernière et vaine résistance. Les mains blanche étendue le long du corps en signe de reddition. Comme des colombes. Plumes blanches et cœur arrêté. Tirés par les chasseur. Le linceul des abandonnés.

Enjambant une rigole d’eau sale et constellée de mégots il alluma lui-même une cigarette. Le jour n’était pas encore levé mais l’éclairage des rues et des enseignes suffisant pour y voir clair. Gotham ne dormait jamais. Longtemps il analysa la scène. Les alentours. Il se promena dans le quartier. Les ruelles adjacentes. L’endroit était loin d’être désert. Mendiants, SDF et junkies parsemaient des lieux plutôt mal fréquentés mais fréquentés. Des ouvriers revenant tard ou partant tôt pour l’usine. Des serveuses ou des femmes de ménage aux horaires nocturnes ou morcelés. Une population précaire habitant déjà un quartier pourri par la misère et la violence, contrainte de cumuler les emplois pour s’y payer un loyer et donc d’y rentrer aux heures où ils y étaient le plus exposés. Des lumières riveraines allumées dans l’obscurité. Beaucoup de monde tout de même. Un peu trop pour que personne n’ait vu déposer un corps. A moins d’avoir affaire à des habitués. Ou que personne n’ose parler.

La matinée était déjà avancée lorsque l’inspecteur Sonelli arriva au commissariat. L’heure de prendre son service était dépassée depuis longtemps lorsqu’il en poussa la porte. Il analysait une scène de crime depuis des heures avant qu’elle ne sonne. Le protocole aurait voulu certes qu’il pointe au commissariat avant de repartir vers les lieux des faits et peut être même accompagnés de quelques agents. Mais Sonelli se foutait des circulaires du procureur.

Il chercha April dans les locaux sans la trouver. Il avait lu le rapport qu’elle avait rédigé mais voulait entendre des détails supplémentaires de vive voix. Et aussi savoir qui était cet inspecteur Jones mentionné dans les pages. Plus solitaire que sociable il connaissait d’ordinaire au moins de nom ses collègues pourtant. Ne la trouvant pas et agacé de parcourir le commissariat dans cette recherche vaine, il frappa à la porte de Gordon et entra en lui posant la question.

Dans la pièce se trouvait un homme plutôt jeune, plutôt moyen d’allure et de taille, aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Il le détailla longtemps. Peu porté sur le travail en équipe ni sur les potins de bureaux, l’inspecteur avait entendu la nouvelle du transfert de cette nouvelle recrue. Muté de la côte Ouest à Gotham. Il pouvait y avoir beaucoup d’explications mais de loin cela ressemblait à s’y méprendre à une mise au placard. Un peu comme l’avait été Gordon en son temps. Peut être bien pour les mêmes raisons. Très plausible. Il lui tendit la main.

"Inspecteur Smith ? Bienvenue à Gotham, jeune homme. "
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G.C.P.D
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Charles Smith
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyMer 13 Mar 2024 - 16:44

Charles resta immobile, fixé sur sa chaise, le regard perdu pendant que le commissaire lui expliqua la situation. Comment une ville pouvait-elle tomber aussi bas ? On aurait pu croire à une description de zone de guerre, pas à une grande ville américaine. L'armée semblerait plus adéquate pour une situation pareille, d'ailleurs pourquoi n'était-elle pas intervenue ? La décision du commissaire de rencontrer les nouveaux ne semble finalement pas si étrange. Il doit s'en doute vouloir juger lui-même ses recrus, voir s'il peut leur faire confiance et s'ils feront le poids face à la ville.

J’ai fait mes armes dans les rues de Los Angeles, je suis familier avec les guerres de gangs, tueurs en série, voleurs et tout le reste. Mais je comprends que je dois me préparer à pire ici.

Il n'y avait pas vraiment d'autres choix possibles, Charles ne pouvait pas en concevoir d'autres. Cette ville deviendrait son terrain de chasse, il y ferait le ménage à sa manière, suffisamment pour montrer sa valeur auprès de la hiérarchie et retrouver ses galons.
Le commissaire semblait vouloir dire quelque chose, mais il fut interrompu par quelqu'un frappant à la porte de son bureau. La personne n'attendit même pas l'aval du commissaire pour entrer, vraisemblablement une connaissance proche.
Encore un vieux flic. Rasé de prêt, signe de rigueur chez les anciens qui se contentent souvent d'un rasage approximatif un jour sur deux. Il avait aussi le regard perçant malgré ses yeux sombres, aucun détail ne semblait lui échapper, signe typique de l'enquêteur aguerri. Le nouveau venu finit par briser le silence dû à son entrée soudaine.

Inspecteur Smith?

L'espace d'un instant, les yeux de Charles semblèrent encore plus glaciaux. Inspecteur Smith, il n'y avait plus d'inspecteur Smith. Il aurait pu se passer de cette claque en plein visage. Il manqua de foudroyer du regard l'inconnu, mais se rattrapa. Il se leva et lui sera la main poliment.

Officier Smith, juste Officier.

Il manqua d'ajouter “pour le moment.”
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyMar 19 Mar 2024 - 18:49

GCPD : Law & Order
Just a cop in Gotham
La jeune garde. Désireux de faire leurs preuves, de montrer qu'ils peuvent faire le travail, et par-dessus tout, montrer qu'ils sont la relève, la loi de demain. Les vieux comme moi, on était sur la pente descendante, ce qui est normal après tout. Les vieux devaient s'incliner, c'était la logique telle des hommes. Le jeune s'épanouit, et le vieux dépérit. Et c'est ce qui arrive le plus souvent, le sentiment en est encore plus fort quand on sait qu'on marie sa propre fille. Une vie qui passe, seuls restent les souvenirs : doux, amers, nostalgiques, difficiles. La vie est dure, mais rien ne vaut la vie. Les hommes ont toujours besoin de se sentir appréciés, de voir que leurs efforts peuvent payer. Être un policier, ce n'est pas simplement de porter un badge, ou encore même de se servir d'une arme. C'était d'être et de faire respecter la loi. Qu'importe l'origine, la différenciation des hommes. Nous sommes tous égaux devant la loi, mais cela, c'est surtout les paroles qu'aurait un avocat ou un maitre des lois. Non, nous, nous ne sommes que le bras armé de la loi, nous sommes là pour agir, et pour permettre à ceux qui ont besoin d'aide, qui ont besoin d'être sauvés, d'avoir quelque chose en quoi se raccrocher, ce pourquoi des organismes comme le GCPD agissait, combattait, et bien sûr organisait une défense notable de cette ville. Gotham City n'avait jamais été une ville facile, je le savais, et plus que tout, je l'avais vue sombrer. Des petites frappes aux caïds, des monstres aux ordures qui peuplent nos rues, nos allées, il fallait faire le travail, toujours. C'était ce pourquoi on avait décidé de porter ce badge. Faire le putain de boulot car nous pouvions le faire, alors que d'autres ne le pouvaient pas. Une vocation, encore plus, une raison de vivre. Mon paquet de clopes se terminait, et y'a rien de pire que de voir un paquet de cigarettes devenir vide. Cherchant dans mon pantalon, je me tiens prêt à continuer ce petit entretien qui nous unissait. J'essaie de ne pas paraitre ailleurs, mais que voulez-vous ? Quand on est accroc à quelque chose, faut savoir tenir le coup, et essayer de rester concentrer. Mais où était donc ce foutu paquet de clopes ? C'est un monde quand même ! Le gamin parle, tandis que Sonelli se présente lui aussi.

"Ah oui, Inspecteur Sonelli, vous pouvez entrer. Je vous présente Charles Smith, il vient de Los Angeles. Il ne nous ramène pas le soleil, mais ses compétences."

Je l'avais convoqué celui-là ? Bonne question, je ne me rappelle plus trop bien mais peut-être que mademoiselle Goldstein me l'avait répété ? Ah oui, maintenant je me rappelle, j'avais quelque chose à lui dire concernant son implication sur le terrain, dans notre organisation policière. J'ai comme un doute quant à cette question qui me titillait, je devais l'avouer. J'avais tenté une première impression avec une légère remarque d'humour. Une légère boutade, dirons-nous. Los Angeles, la ville des vandales et des cartels de drogues. Faut dire que cet arrivage de nouveaux était toujours de bonne augure, ça ne nous permettrait peut-être pas de regagner plusieurs quartiers, mais ça nous permettrait d'assurer notre présence dans les rues, et de montrer qu'on est toujours là, bien présents. Il me parle de ces rumeurs qui le suivent. J'en ai entendu parlé. Oui. C'était mon rôle de me renseigner. On ne devient pas un bon commissaire si on ne prend pas le temps de voir quels hommes travaillent pour vous.

"Vous verrez, Smith. Gotham a son charme, mais reste plus énergique que Los Angeles."

Droit au but le gamin. C'est bien, au moins, on ne perdrait pas notre temps en blabla stupide. Continuons donc à discuter, de la meilleure des façons qui soit : D'homme à homme. Ce n'était pas simplement un entretien d'arrivée, mais aussi de bien mettre les points sur les i dans ce métier qui pouvait sembler assez ingrat. Sonelli, quant à lui, semblait légèrement aux fraises et il semblait peut-être hagard du fait que je l'avais convoqué lui aussi ? Peut-être. Il aurait son tour pour parler. On est pas des bêtes après tout. Mais je me devais de donner le ton de la conversation. Pour que ce soit bien clair, pour les deux.

"J'avais un rappel pour vous, Sonelli et ça s'adresse aussi à la jeunesse. Je serais clair. Officiellement et aux yeux du public, nous ne travaillons plus avec les justiciers. Officieusement, c'est à vous de voir. Mais rappelez-vous que les justiciers masqués doivent être appréhendés. Si vous y arrivez bien sûr. Pour ma part, je passerais bien les menottes à Batman, mais la vieillesse me rattrape. Je passerais donc mon tour sur ce coup-là.

Un petit sourire, à travers ma moustache, tandis que je découvre enfin une cigarette sous l'ordinateur. Un peu de nicotine ne me fera pas de mal, enfin ... Si mais vous savez, c'est pas la nicotine qui allait me tuer. Enfin, pas dans ce genre de métier. J'ai plus de chances de finir troué comme un gruyère que de mourir dans un lit d'hosto à cause du cancer. J'allume ma cigarette, tandis que j'entrouvre un peu ma fenêtre. Dehors, le bruit si habituel du trafic routier, de la vie qui se défile sous nos yeux. De cette ville qui grouille, qui grouille et qui nous emmène dans une descente aux enfers dès que la nuit commence à tomber. Je tourne mon regard vers les deux hommes, surtout vers le nouveau : Smith, qui avait quand même peu parlé.

"Je me moque de votre passé. C'est à ce moment bien précis que vous entrez dans mon service. Ou vous faites votre boulot, ou je vous vire à coup de pied dans le cul. Vos histoires ne m'intéressent pas. Seuls comptent vos gestes, à partir de maintenant. Je me fais comprendre, messieurs ?"

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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyLun 1 Avr 2024 - 18:05

- Officier Smith, juste Officier.

Un haussement de sourcil. Un regard d’enquêteur traverse le nouveau venu. Le sourire fugitif, interrogatif est il réalité ou un effet d’ombre ? Un haussement d’épaules. Sibyllin.

- Oui, je l’ai entendu dire.

C’était la décision de la hiérarchie, il ne l’ignorait pas. Pour autant cela ne le passionnait pas. Une autre question l’intéressait. Dégradé en plus de muté. Ce n’était pas là chose commune. Se voyaient plus souvent passer des promotions de grades. Promotions de papier dans le vide des tréfonds de la campagne ou dans l’enlisement de boue des coins les plus craignos. Gotham c’était cela, alors s’il y avait autre chose, c’était qu’il y avait davantage. Soit il avait commis une très grosse bavure, soit il avait dérangé de très gros intérêts. La question se posait, Sonelli ne la posa pas. Il regardait. Retienait. Attendait d’en savoir plus avant d’arrêter son jugement.

Changeant le cours de la conversion, brusque virage, survint soudain les nouvelles consignes de Gordon. De nouveaux ordres, une nouvelle politique. Une nouvelle annonce. Toujours le même sujet, toujours le même débat. Imprévisibles et attendus comme la pluie des giboulés.

- Elle vient d’où, cette fois, la consigne ? La mairie ? Le proc’ ?

La question était posée sans grande curiosité, plutôt avec un détachement complice. L’ironie née de l’habitude. Controverses et revirements. Une question qui avait tant de fois enflammé le débat public et dont lui se tenait loin, mal à l’aise et prudent. La question le dérangeait comme les vêtements mouillés collent à la peau même lorsqu’une certaine forme de soleil a remplacé l’averse. Sonelli n’ignorait pas qu’on ne la lui posait pas et savait reconnaître les ordres avec le même calme que pour les éviter.

Il n’était pas supposé se poser tant de questions. Il n’était pas supposé regarder jusqu’aux ambivalences de la réalité. Il n’était pas attendu qu’ils soient grand-chose d’autre que le bras armé de l’ordre et de ceux qui les donnaient. Il n’était qu’un petit policier d’une gigantesque mégalopole un peu sordide régie par des institutions claniques, homogènes au-delà des compétitions d’égo et où seule la corruption allait plus vite que ne séchait le sang sur le bitume des rues. Il était attendu des exécutants obéissants et dans les clous, des Hommes sans ambiguïtés qui ne regarderaient pas trop à travers les œillères. Lui aimait derrière son scepticisme à rêver d’un mode où les petits pouvaient n’être pas écrasés et où même les puissants payaient pour leurs fautes. Dans le fond, il se savait un ingénu.

Un regard de connivence s’échangea entre Sonelli et Gordon. L’incitation discrète du commissaire n’avait pas échappé au vieil inspecteur. Ne pas travailler en collaboration avec les superhéros. De manière officielle. Les arrêter si l’on y parvenait. Mais ne pas mettre trop de zèle à y parvenir. Tous deux se reconnaissaient dans le fond, dans leurs manières différentes de se ressembler.

Il n’était pas bien difficile de deviner l’inquiétude qui se cachait derrière les fameux discours de motivation si chers à Gordon et la lassitude d’une impuissance prête à soutenir l’inconnu aux objectifs difficiles à cerner pour retenir un peu plus le barrage. Le bateau prenait l’eau.  

Qui donc faisait encore pression pour se débarrasser d’un enquêteur que son irrégularité rendait moins muselable qu’une institution qui se savait vérolée ? C’était là peut être le sens de sa remarque. Il n’était pas sûr pour autant non plus de vouloir approuver le passe-droit que le Batman dans les faits s’accordait bien des fois. Aucune bonne solution, pas grand-chose espérer. Les questions ne laissaient que l’impression amère d’être quoique l’on fasse utiliser. Le brouillard où il se sentait si bien d’ordinaire, dissimulé quelque part entre les ombres, ne le protégeait plus. C’était celui d’un magma d’intérêts et de copinages. Inconsistant, boueux. Un marécage. Le pouvait-on fouiller sans se couvrir aussi de boue ? A la fin, seule demeurait l’impression que l’injustice serait quoiqu’il arrive, toujours la moins flouée.

Plutôt que demander si à défaut de continuer travailler avec les justiciers ils étaient toujours supposés travailler pour la justice, il se contenta de la seule réponse qui lui offrait un court morceau de certitude. En même temps qu’un petit morceau de résistance passive aux marasme des copinages et des magouilles :

- J’arrête ceux qui commettent des crimes. Peu importe leur masque.
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Charles Smith
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyMer 24 Avr 2024 - 20:35

Il y avait ce sentiment désagréable, le sentiment d'être pris dans une conversation sans en connaître le contexte. Le sentiment d'être témoin d'un conflit invisible. Les deux hommes se fixaient du regard, en pleine discussion silencieuse parfois interrompue par des phrases cachant des piques et des sous-entendus.
Charles n'en avait rien à faire, clairement, il aurait voulu être ailleurs. Les vestiaires par exemple, pour enfiler un uniforme et commencer à travailler. Chaque commissariat avait ses problèmes et ses conflits, mais à ce moment précis, Charles se préoccupait plutôt de son problème à lui.
Le conflit des deux anciens ne le concernait pas, d'autant plus que leur conversation portait sur le problème des “justiciers” masqués de Gotham.
Charles en avait entendu parler dans le passé, des civils voulant faire justice eux-mêmes en enfilant des gants et un masque. Le phénomène était parti du fameux Batman, le plus célèbre d'entre eux, le symbole du mouvement même.
Charles avait eu affaire à des prétendants par le passé, il gardait le souvenir d'un jeune homme fougueux s'étant clairement inspiré de l'homme chauve-souris de Gotham. Le garçon avait voulu donner une bonne leçon aux gangs de Los Angeles en les attaquants pendant la nuit en portant un “costume”.
On retrouva son crâne dans un désert voisin quelques jours plus tard.
C'était l'une des raisons pour laquelle Charles n'appréciait pas les “justiciers”, le mot même lui faisait rouler des yeux. Le fait que des policiers choisissent de s'en approcher, allant parfois jusqu'à accepter leur aide, était une idée dérangeante pour Charles.
Mais il n'était pas là pour discuter de son opinion à ce sujet, il n'était d'ailleurs pas là pour discuter tout court. Il décida d'agir.

-je ne vais pas vous faire de faux discours, Chef, je vais travailler et vous me jugerez sur mes résultats.

Un peu brusque, au risque de paraître impoli, mais Charles voulais sortir de ce bureau. Il en profita aussi pour offrir une échappatoire à l'autre inspecteur.

-Je suis prêt à commencer dès maintenant. Je n'ai pas encore pu découvrir l'intégralité du commissariat, est-ce que quelqu'un pourrait me guider afin de prendre mes marques ?
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyJeu 25 Avr 2024 - 13:50

Lisbeth l'avait cherché de toutes les façons possibles sans jamais la retrouver. Elle s'était résolue à lâcher ses écrans et son clavier pour aller dans les rues de Gotham. Elle avait fait les soupes populaires, les cliniques clandestines et tous les squattes où elles avaient l'habitude de traîner. Mais là non plus, personne n'avait rien vu, ni rien entendu. Elle avait retourné le problème dans tous les sens, et c'était résolu à aller se confier au commissaire. La petite hackeuse n'aimait pas la police en général, mais elle l'avait aidé en le prévenant d'un contrat sur sa tête et avait joué son avocate le temps de son procès. Même si après ils ne s'étaient pas revus, la punk avait continué les indics pour certains des inspecteurs les aidant à appréhender certains hommes violents et espérait qu'il se souviendrait d'elle au point de l'aider un peu. Elle ne demandait pas grand-chose, juste une piste pour continuer ses investigations.

Elle gara sa moto devant le commissariat, bien retapé depuis l'assaut du Gant Noir. Casque à la main, perfecto sur le dos et rangers rafistolées à grands coups de scotch, la Petite Souris se glissa hors de la file d'attente dédiée à la population Gothamite pour bifurquer vers les couloirs réservés aux agents du GCPD. Elle tira une petite carte en plastique blanche, format carte de crédit, et la passa sur le badge. Ce dernier bipa et son voyant passa au vert. La porte se déverrouilla et Lisbeth s'engouffra dans le couloir. La jeune femme marcha résolument en direction du bureau du commissaire, se fiant à sa mémoire photographique et aux plans qu'elle avait mémorisé quelques mois auparavant.

Le moustachu était là où il devait être entouré de 2 hommes, tous plus grand qu'elle. La mutante remarqua que l'un d'entre eux n'était pas armé, la fameuse petite bosse au niveau de la veste pouvait parfois en dire long. L'ancienne pensionnaire d'Arkham n'aimait pas parler aux gens, préférant le ronronnement de son ordinateur aux règles sociales. Mais si elle ne lui tombait pas dessus tout de suite, il allait encore jouer les filles de l'air et disparaître dans une réunion et serait hors d'atteinte. C'est donc avec la mine basse, ses cheveux noirs en pétards et le regard déterminé que Liz se glissa de biais dans le cercle que formaient les 3 hommes.

_ "Heum..." Dit-elle en guise de salut "j'ai b'soin d'un coup d'main..." Fit-elle avec son petit accent russe en regardant tour à tour le commissaire puis les deux autres hommes.
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MessageSujet: Re: Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre]   Pendant ce temps là, au QG [GCPD, libre] EmptyVen 26 Avr 2024 - 11:38

GCPD : Law & Order
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"Du conseil municipal, vous voyez le genre."

Un léger regard, droit dans les yeux de Sonelli, pour qu'il comprenne bien dans quelle merde on nous foutait, encore. Foutue administration. Toujours les mêmes merdiers dans les roues. Toujours les mêmes crétins en costard cravate qui donnent les ordres mais qui sont parfaitement incompétents en terme de quoi que ce soit. Lassitude d'un vieux flic aux prises avec toutes ces conneries. La réponse me parut tellement évidente. Sonelli sait parler, il sait se démarquer et il réfléchit. Concernant le nouvel arrivant, avec de la chance et un peu d'expérience dans le domaine, on pourrait le faire muter au MCU, la Major Crime Unit, s'il s'en montrait digne. Je remue un peu la lèvre supérieure, ma dernière phrase évoquait un problème bien pénible à Gotham City : Le laxisme et la défense des voyous. Nous étions dans un état de droits, et non de devoirs malheureusement. Notre société passe avant toute chose le personnel avant le bien commun, ce qui est pourtant utile à beaucoup l'emporte sur les désirs du petit nombre, ou d'un seul. Je ne m'attache pas à ce qui se passe pour le moment mais je continue de réfléchir. L'important, c'était de garantir la sécurité des concitoyens de Gotham City, et de faire ce que nous pouvions avec les maigres moyens que nous avions à notre portée.

"Vous pouvez lui faire faire le tour du bâtiment, Sonelli ? J'ai quelques soucis à régler en terme d'affaires."

Le gamin semblait en vouloir. Et pour tout dire, rares étaient les recrues qui se retrouvaient dans nos locaux les premiers jours. Pour la blague, on s'amusait avec certains collègues à mettre des panneaux, en jeu de piste, ça leur permettait au moins de ne pas se perdre dans les toilettes du GCPD. Mais les plaisanteries les plus courtes, sont parfois les meilleures, et alors que je regarde les prochaines dates, j'ai tendance à oublier qu'on avait beaucoup de personnel, et peu de gens qui étaient disponibles. Il fallait que je cale une réunion. J'étais déjà pris par mon travail, beaucoup trop de travail, et je ne comptais plus les heures, une barbe mal taillée, des cernes sous les yeux, il y'avait longtemps que je n'avais pas pris un peu de bon temps pour m'amuser. Il était loin ce temps-là déjà ... Et j'avais encore tellement de papiers administratifs à gérer. Tellement ... La pensée lugubre de passer ma journée dessus était assez démoralisante.

"Faites passer le mot, Sonelli. J'organise une réunion mardi prochain. Je crois qu'avec tout ce qui se passe, le GCPD a besoin d'une direction claire, et j'aimerais que vous soyez là pour m'épauler."

Une force de caractère. Montoya semblait être aux abonnées absentes, et Bullock devait être en train de cuver son alcool quelque part, dans un rade pourri de la ville. En attendant, j'avais besoin de gaillards prêts à montrer les crocs. Mais pourtant, les choses au GCPD n'étaient pas au plus beau fixe. D'accord, les recrues et les agents se faisaient de plus en plus nombreux. On encaissait beaucoup de nouvelles arrivées, mais ce n'était pas suffisant, ce n'était jamais suffisant. Combien de camarades avions-nous perdu ces dernières années ? Combien de cadavres trainions-nous derrière notre sillage ? Combien de gens biens sont morts pour rien, pour contenir cette folie qui perdure année après année, devenant toxique, comme le cancer ? Aujourd'hui, je n'avais pas le temps de me diriger vers les bureaux, j'avais du travail, beaucoup de travail et au vu de ce qui m'attendait, j'avais besoin d'une bonne vieille cigarette, que je sors de mon étuis. Celle-là, Barbara ne me la prendrait pas. Je préférais déjà la commencer avant qu'elle n'arrive, comme ça, le mal était fait, et je n'aurais pas à culpabiliser par la suite. La réunion allait être nécessaire, et je comptais bien sur la présence des meilleurs éléments du GCPD pour cette réunion, on avait besoin d'eux. L'idée même de passer Sonelli au grade supérieur effleura mon esprit. J'avais besoin d'experts, de vieux loups qui ont encore des crocs pour réorganiser notre institution. C'est alors qu'une jeune femme entra dans la pièce, je n'avais pas eu le temps de bien regarder son visage, mais c'est dans ce genre de moment qu'on se rend compte que son propre bureau est aussi peuplé qu'un régiment de cafards dans un frigo mal entretenu.

"Aidez-là, elle a besoin d'aide."

Dis-je de ma voix grave et légèrement remontée. Une voix un peu précieuse, enfin, c'est pas le mot. Une voix grave, d'homme, de vieux sage qui veille sur ce qui se passe dans le GCPD. Mes mains étaient moites et mon vis-a-vis prenait encore plus de plaisir au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient et que le doute continuait de me ronger l'intérieur. J'avais rejoins les formidables rangs du bien, afin de faire renaître la justice dans ce monde tombant en ruines et de lutter contre les criminels de la pire espèce. Mais en général, la malchance, cette putain ivrogne et avide de pouvoir et de foutre le bordel dans tout les recoins pourris me tenait à la gorge. Heureusement que j'avais eu une bonne aide en la personne du Batman. Sans lui, Dieu sait ce qui ce serait passé ... En attendant, on oublie les problèmes de criminalité, là, je me rendais compte que la paisibilité de mon bureau devenait aussi calme qu'un hall de gare à deux minutes du départ du train. Inspirant légèrement, je tends une main vers la jeune femme.

"Je suis trop vieux pour ce genre de trucs."

Porter des charges lourdes, c'est plus du tout de mon ressort. D'un geste de lassitude, je jette un paquet de clopes vide dans la poubelle à côté de mon bureau, frustré de ne pas avoir de cigarettes sous la main pour encaisser la nouvelle. Lassitude ou habitude ? On en voyait de bonnes dans cette ville, mais alors celle-là, c'était la première fois qu'on me la faisait. Je vais me taper combien de crises cardiaques avant la fin de la journée ? Bon, j'en ai pas eu mais ça fait quand même son petit effet. Faut vraiment que je me calme sur la cigarette, ça va pas là. La crise cardiaque n'est pas encore là, mais ça avait quelque chose dans l'air qui aurait pû m'achever. Je sors un mouchoir de ma poche avant de m'éponger le front. Faut que je garde mon calme, je dois faire attention au palpitant. Ce genre de trucs, c'était plus de mon âge

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