Sus à la poupée [Event]

Sujet: Sus à la poupée [Event] Sam 20 Aoû 2022 - 13:16

Type de RP : Event
Date du RP : 20/08/2018
Participants: Porcelaine, Bradley Shepard, Diane C. Ashton, Lisbeth Zalachenko, Luke Fox / Next Batman, Tian Hong, Floyd Lawton / Deadshot
Trigger warning: /
Résumé: La GCPD a localisé "Buffalo Doll", la tueuse en série identifiée en tant que Clémence Sinclair. Elle s'en va pour l'arrêter.

Compte PNJ

Messages : 60 Date d'Inscription : 12/04/2021

Sus à la poupée

La nuit était tombée sur Gotham City. Le quartier était calme. Il faisait encore chaud, c'était un temps à prendre un verre dehors et profiter de la vie. C'était également ce soir-là que la GCPD décida de lancer son attaque contre Buffalo Doll. Ils avaient tout, un mandat, et sa localisation, obtenue par la sueur des fronts des policiers.

Comme elle était du genre à disparaître rapidement, qu'ils essaient de la choper au Moulin-Rouge ou ailleurs, jusqu'à totalement disparaître, la GCPD fut déterminée à tout faire pour essayer de mettre la main dessus discrètement. Ils avaient donc brouillé les pistes avant d'envoyer dans le quartier où Buffalo Doll se terrait les très prometteurs Officier Shepard, qui l'avait rencontrée et donc la connaissait et la très dangereuse chasseuse, l'Officier Ashton. Ceux-ci arrivaient via voiture banalisée dans le quartier, en communication avec la Commissaire Montoya restée au poste de police le plus proche, prête à intervenir.

Les ordres étaient les suivants : trouver Clémence Sinclair et l'arrêter.

Ils avaient dans leurs véhicules tout le matériel nécessaire. On savait qu'elle était capable de s'armer, alors ils l'étaient selon leurs plus grands désirs - merci la maire ! -. Les rapports n'étaient pas clairs quant à la nature des androïdes les entourant, c'est pourquoi il ne fallait prendre aucun risque.

La poupée, elle, se trouvait effectivement dans le quartier. A ses côtés, l'impitoyable Deadshot qu'elle avait appelé la veille pour la protéger. Elle savait, de sources diverses qu'il arrivaient bientôt et il était temps pour elle de justifier l'argent dépensé.

Chose qu'elle n'aurait pas voulu faire, faire appel à son ami de Chinatown avec qui elle avait démarré son affaire il y avait peu. Il fallait bien que l'argent rentre. Pour ce soir, la poupée avait fait ce qu'elle n'aurait peut-être jamais dû faire... faire appel à des amies pour faire diversion. Elle se terrait dans son terrier, se préparant à partir. L'étau se refermait sur elle, et sa prochaine destination serait loin, tant loin que le FBI lui-même ne mettrait pas la main dessus. Et non plus la CIA. Elle n'avait pas réussi à garder la couverture de Sinclair. Alors, elle se préparait à partir.

- Ils viendront ce soir. Je veux que vous fassiez le tour du périmètre pour vous assurer qu'elles soient à leur poste et vérifier les environs. Ensuite, vous m'escorterez en sécurité, quand nous en aurons terminé.

Il sera payé, s'il y parvient. Aussitôt la police arrivée sur place, le signal radio avec le central fut perdu. Pire encore, tout type de réseau. Ils utilisaient un jammer pour le bloquer, ce qui empêchera l'arrivée de renforts, et si vous perdiez davantage de temps à courir en demander, il serait trop tard. Il fallait rester discrets, et faire les choses rapidement.

Gotham City Rebirth

Pour lancer vos dés, postez le code qu'on vous donne sur ce lien :

=> https://legendsofgotham.forumactif.org/t5995-gcpd-vos-rands

Types de jet :
- Jet d'enquête : lorsque vous avez lancé le dé, prévenez-moi et je vous donnerai un indice, ou non, en fonction de votre résultat. Avec cet indice, vous pourrez rédiger votre post.
- Jet d'action : Vous n'avez rien à faire, postez normalement, votre résultat influera sur le post MJ qui indiquera la résolution de votre action.

La map des lieux :

La route a un léger blocage, des voitures y passent. Pas un passant, car il est tard. Il y a plusieurs immeubles (représentés par un seul) sur des dizaines d'étages, plutôt délabrés, remplis de réfugiés et de familles à très bas revenus. On sait qu'il y a également une usine (nord est), elle tourne encore, bien qu'elle soit à l'arrêt depuis des semaines. Il y également un entrepôt au sud-est de la carte qui contient un parking et de grands conteneurs.

Un parc qui contient un grand jardin dans lequel s'y perdre. Parfois, on se demande comment la municipalité fait pour entretenir ce jardin vu l'état du quartier. Les égouts permettent de relier les différents bâtiments discrètement, si vous voulez mettre les pieds dans le cambouis.

GCPD : Vous arrivez via la route, pour le moment vous n'êtes que 2. Montoya attend de vous que vous soyez discrets, toutefois, vous êtes libres de demander des renforts et partir en guerre totale si la situation le requiert. Vous savez que la criminelle se trouve dans le coin, mais vous n'avez pas d'idée d'où elle pourrait être. Libre à vous de le découvrir par tâtonnement, ou d'enquêter. Lancez un dé pour avoir une indication.

Code:

Lancer de [b]Bradley[/b] - Tour 1 - Jet d'enquête
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = acuité, 2 = soupçons, 3 = vous ne voyez rien

Code:

Lancer de [b]Diane[/b] - Tour 1 - Jet d'enquête
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = acuité, 2 = soupçons, 3 = vous ne voyez rien

Next Batman : Tu arrive sur place, comme tu le désires. Tout est calme dans le quartier, pour le moment. A toi de voir si tu veux te lier au GCPD, ou si tu veux visiter les bâtiments.

Code:

Lancer de [b]Next Batman[/b] - Tour 1 - Jet d'enquête
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = acuité, 2 = soupçons, 3 = vous ne voyez rien

Tian Hong : MP
Deadshot : MP

Lisbeth : Tu arrives par où tu as envie. En arrivant sur place, tu te rends compte qu'il n'y a pas de réseau, comme si celui-ci était jammé par quelque chose. Le signal radio est également interrompu sur la zone. Tu n'as pas plus d'indication où aller, mais tu devrais enquêter sur ce qui bloque le signal.

Code:

Lancer de [b]Lisbeth[/b] - Tour 1 - Jet d'enquête
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = réussite, 2 = mitigé, 3 = raté

A partir de là, vous êtes libres de faire ce que vous voulez. Ne perdez toutefois pas de vue votre objectif.

Si vous avez besoin d'indications, précisions, ou autre, n'hésitez pas à me contacter.

Le nombre de mots requis est de 300 minimum (règle du forum). Le maximum est à votre discrétion.

Deadline du Tour 1

Vous avez jusqu'à Dimanche 28 Août 2022 minuit pour poster.

Si vous ne postez pas à temps, essayez au moins de me dire quelle action vous faites histoire que je vous fonde dans le tour suivant. Dans tous les cas, je poursuivrai sur le prochain tour ceci afin de ne pas rallonger le RP.
Si vous estimez que vous ne seriez pas en mesure de poster (ou trop de tours sautés) de façon stable, MP qu'on discute de quoi faire.

Dès que tout le monde a posté, je m'attaquerai à la rédaction du tour suivant aussi vite que possible.

Amusez-vous bien !

Compte PNJ

Sus à la Poupée

Faire partie du GCPD est un avantage tactique majeur, Bruce a toujours été obligé de dissimuler du matériel espion dans toutes les installations de Wayne Enterprise confiés au commissariat, ce qui lui demandait des ressources et du temps, voire même, le mettait très en retard, puisqu'il était obligé de s'y connecter pour se tenir informé de la progression de la police sur certaines enquêtes un peu délicates. Pour ma part, j'ai opté pour l'efficacité première. J'ai tout simplement piraté le canal du 911 une fois, depuis ma radio de service, et j'ai demandé à Upsilon de créer un serveur fantôme autour de ce dernier afin d'y être connecté en permanence, m'alertant de tout ce qui se dit et de tout ce qui se trame autour des mouvements des forces de l'ordre en temps réel, puisque je peux l'utiliser librement durant la journée de par mon emploi, et la nuit puisque cette retransmission est intégrée à l'armure.

C'est donc ce soir qu'ils ont prévu de faire une descente pour essayer d'appréhender Porcelaine avant qu'elle ne disparaisse pour de bon. Après m'être habillé comme la situation l'exige, je me rends sur place en planant afin de ne pas alerter la criminelle, si elle avait entendu le Batcoptère de loin, elle aurait probablement mis les voiles instantanément, et c'aurait été de ma faute si elle nous était passée sous le nez. Ceci dit, je me suis tout de même servi de l'engin afin de m'éjecter depuis une haute altitude, afin d'avoir suffisamment de vitesse et de distance entre moi et le sol pour scanner entièrement la zone avant d'atterrir. De là où je me trouve, bien au dessus du pâté de maison, là où les agents de police ont signalé le périmètre d'investigation, que j'ai suivi à la lettre, je peux distinguer la Gotham River, qui sera immédiatement investie, puisque c'est une excellente échappatoire, elle sera donc surveillée et bouclée dans les plus brefs délais ; il y a des immeubles habités par des citoyens que la municipalité appelle grossièrement les "indésirables", ce que je ne cautionne en aucune façon ; un entrepôt désaffecté, ou en tout cas qui est sensé l'être, je vérifierai ça en temps voulu, puisqu'il peut faire une très bonne planque pour une fugitive ; mais ce qui retient mon attention en cet instant, c'est cette usine de métallurgie, qui semble toujours en activité malgré l'heure tardive, et qui est lourdement surveillée comme me l'indique mon opérateur.

- Multiples signatures thermiques détectées aux abords et à l'intérieur de l'usine, pièces d'armements, mais signes de constantes stables, probablement des agents de sécurité nocturnes. Rien de bien inquiétant en soit.
- J'aurai tendance à être d'accord avec toi mon petit cœur, mais le fait qu'ils soient aussi nombreux, équipés d'autres choses que d'armes de neutralisation, et que l'usine fonctionne toujours au milieu de la nuit me fait me poser des questions quant à son innocence dans cette affaire. Fais-moi un mapping 3D du bâtiment, je vais perdre en altitude incessamment.
- Ok alors, bon, configuration classique en soit, l'activité industrielle et l'emballage pour exportation au rez-de-chaussée, l'assemblage de mécanique de pointe et d'ingénierie au premier, et l'administration au 2ème et au 3ème. Tu as un accès par le toit, mais... Attends une petite seconde, voila ! Le système de surveillance est opérationnel, caméras, micros, senseurs thermiques et mouvements. Tu veux que je neutralise totalement le réseau électrique pour que tu puisses te balader librement ?
- Non, trop voyant, et puis il suffit qu'il y ait un relai secondaire relié avec une alarme qui déclencherait un protocole de quarantaine anti intrusion si le réseau principal est mis hors service. Avec une sommité pareille en terme de sécurité, je préfère tabler sur le pire en espérant le meilleur. Pirate plutôt le tout pour déclencher une image bouclée, tout en gardant l'horodateur en continu, et augmente aussi le thermostat à 35 degrés progressivement, comme ça les capteurs thermiques ne verront rien. Je me charge de passer à travers le reste, les capteurs de mouvements ne sont pas les plus difficiles à outrepasser, ils sont surtout là pour se combiner au reste des équipements.
- Illico Prrrrrrrestoooo ! TADAH ! C'est enclenché, tu peux te poser !

Et c'est ce que je fais, après avoir survolé les lieux, je choisis un endroit à l'abri des regards, derrière les cheminées d'évacuation des gaz, afin de ne pas me faire remarquer par les gardes en faction s'il y en a. Je calcule très rapidement leurs itinéraires de patrouille potentiel, et je m'engage par la porte de service de maintenance pour entrer dans le bâtiment. Les escaliers m'emmènent immédiatement vers l'étage de la direction de l'usine, là où les bureaux sont les mieux protégés et les plus difficiles d'accès en théorie, sauf si on passe par le dessus évidemment. Je reste d'une vigilance sans faille, afin de passer les diverses caméras et autres matériels. Je prends mon temps, mais me montre vif, afin de ne pas perdre une seconde de trop, ce qui accorderait de l'avance à mon adversaire. J'ai une chance de ne rien trouver, mais de toute façon, cette cible qui me semble la plus suspecte, même dans l'optique où je ne trouverai rien, mon enquête servira à sortir un élément intriguant des lieux à inspecter, et fera gagner un maximum de temps à mes collègues du GCPD. Eux seront immédiatement et irrémédiablement ralentis, puisque l'entreprise est gardée, afin de la perquisitionner, il leur faudra un mandat, délivrée par un juge, qui doit dormir à cette heure-ci, et l'obtention du dit document fera qu'ils interviendront trop tard pour arrêter Porcelaine.

J'arrive devant l'un des bureaux de la direction, il est protégé par une carte magnétique, je n'ai absolument aucune difficulté à contourner la sécurité grâce à mon intelligence artificielle évolutive, qui trouve rapidement une faille, et me permet de l'exploiter et rentrer. Je réitèrerai le procédé autant que cela est nécessaire, mais d'abord, commençons par le haut de la pyramide, là où je suis le plus susceptible de trouver des indices, ensuite, je parcourrai les étages inférieurs, à la recherche d'individus qui n'ont rien à faire ici.

Je fais le tour des lieux, tout en restant alerte face à ses fichues patrouilles de vigiles, restant toujours dans l'ombre, et au bout de plusieurs longues minutes de recherche, il me vient à l'esprit qu'il est fort probable que mes amis agents de police sont sûrement arrivés et se sont mit au travail maintenant. Il est temps que je les prévienne que je suis déjà sur les lieux, afin de coordonner nos efforts collectifs, et ainsi optimiser nos chances de réussite. Je m'infiltre donc anonymement sur le canal sécurisé de la radio fantôme, afin de ne pas être démasqué.

- GCPD en enquête "Sus à la poupée". Ici Batman. Je suis déjà sur les lieux, dans la fonderie des Narrows. Déclinez grades, matricules et positions. Nous allons travailler de concert ce soir. Terminé, à vous.

Dans l'attente d'une réponse de leur part, pour peu qu'ils me croient et qu'ils acceptent la collaboration, je continue mon investigation dans cette gigantesque infrastructure.

Arrivé en tant que passager dans le véhicule ( car pas adapté à la conduite en armure ) Braldey laissa le volant a sa partenaire Diane. ce soir était une grosse opération l'arestation d'une criminelle de haut vol, porcelaine. Une mauvaise dame que Bradley, avait rencontré sous son identité de sinclair et que déjà il avait soupconé sans rien pourvoir prouver sur le moment.

Il faut croire que l'histoire avait donné raison aux soupçons de Bradley ca raujourd'hui le gcpd étant en branle pas de combat pour la mettre hors d'état de nuire. après même si il l'arêtait Braldey esperait qu'elle soit emprisoné loin de Gotham. car bon faut bien le dire la prison de gotham au vu du nombre des evasion ... n'était pas la plus réputé pour garder els vilains à l'intérieur et on ne parmle pas de l'asile. Enfin ce n'est pas Bradley qui décidait et il devait bien se conformer aux ordres.

Bref arriver sur la zonne ou Porcelaine avait été repéré raldey n'avait il devait bien se l'avouer aucune idée de par ou commencer il y avait une usine metalurgique, un entrepots des imeubles une riveire une route et un parc, autant de cachette potentielle et d'échapatoire possible. Cependant lorsque Braldley tout de son armure revêtu sorti de la voiture. il enclencha ses scans de visière pour observer les alentours et justement il y avait un quelque chose de suspect qui se profilait et pas dan sel lieu auquel on porait penser de prime abord.

En effet au niveau du parc il y avait un nombre significatif de personen qui y entrait et en sortait alors que les les trotoirs alentours était vide ce n'était peut être rien mais cela valait le coup de voir de plus près d'autant le labyrinthe de haie au centre du parc qui pourait faire une excelente cachette.

tournant le casque vers Diane Bradley lui dit tout bas pour que elle seule l'entende.

"il y a beaucoup de personne qui entre et sorte du parc, pour des troitoirs alentours aussi vide et un labyrinthe ferait une bonne cachette, c'est peut être rien mais je pense que ça vaut le coup d'alelr voir après tout il faut bien commencer quelque part et peut être que l'un des civils pourait nous dire quelque chose d'intéréssant de ce qu'il aurait vu ou entendut. "

armureire de Bradley Shepard : https://legendsofgotham.forumactif.org/t4700-rapport-du-sergent-bradley-findlay#110292

Enquête aux Narrows

Lisbeth avançait rapidement vers l'endroit où le mouchard qu'elle avait placé dans le téléphone de Clémence avait cessé d'émettre : un quartier pauvre des Narrows. La petite russe longea le grand parc situé à côté de la "Gotham River" sans l'avoir vraiment décidé. Sa partie "verte" orientait parfois inconsciemment ses choix depuis quelque temps déjà. En fait, depuis qu'un bras en bois avait poussé grâce aux bons soins de Poison Ivy.

Rangers rafistolaient au gros scotch, baggy sombre, sweat à capuche, Liz était l'un de ces fantômes qui hantaient les Narrows, prêt à tout pour de l'argent facile ou un peu de poudre. Avec son petit gabarit et un visage pâle comme un cul, encore juvénile, ornés de quelques piercings, la mutante pouvait ressembler à la cible idéale pour les marchands de morts.

La nuit était presque tombée et une bruine perlait sur les rues sales du quartier. Ces dernières étaient désertes et tous les habitants du quartier restaient terrés chez eux, attendant l'arrivé d'un soleil salvateur. La hackeuse baissa la tête, essayant de paraître la plus insignifiante possible, en traversant la rue, mains dans les poches de son pantalon. Elle avança à pas rapides vers l'entrée d'un haut immeuble insalubre, mais toujours occupés par les plus pauvres des Gothamites. Un homme, avec deux têtes de plus qu'elle, vêtu d'une doudoune rouge sans manche, apparut pour lui interdire le passage, bras croisés.

_ "Alors ma p'tite on s'est perdue ?" Lui lança-t-il d'une voix faussement amicale.

La petite russe, nullement intimidée, mais toujours sur ses gardes dans un lieu comme celui-là, lui répondit du tac à tac :

_"J'cherche c't'e blonde, tu l'as vue traîner ici ?" Demanda-t-elle avec son petit accent russe. Tout en parlant, elle tendit un portrait de Clémence et un billet de 50 dollars. L'homme hésita un instant, pensant certainement vendre un peu de drogue à la jeune femme et non à devoir répondre à des questions. Il se saisit de la photo et du billet. Il resta un instant à détailler le beau visage de la psychopathe cannibale.

_"On l'a vu passer par ici, avec tout un tas de mec chelous. Ta copine doit être sacrément dans la merde. Et si tu veux un conseil gratuit, t'es pas d'taille contre ces mecs-là. Lâche l'affaire." Fit-il sur un ton presque compatissant.

_"Ils l'ont embarqué où ?" Lança-t-elle sans montrer un quelconque intérêt pour les avertissements prononcés.

_"J'sait pas trop, on a vu que deux groupes... Un tourner autour des containers et un aller dans la vieille usine." finit-il par dire en montrant une direction avec son pouce, avant de refermer la porte du hall de l'immeuble au nez de Zala.

La mutante avait eu de la chance de pouvoir en apprendre autant en si peu de temps. Un coup de bol qu'elle voulait mettre à profit. Elle baissa la tête et contourna le bâtiment d'habitations à la recherche des containers. Elle avait maintenant une vague idée de ce qui c'était passé depuis qu'elle avait rencontré sa geôlière dans la reave party, une journée plus tôt [RP ICI] En voulant la conduire au commissariat, la Petite Souris s'était faite agressée par sbires encore fidèles à l'ancienne Porcelaine ou un truc aussi tordu que cela.

The gritch inspire by @elfyqchan - Never Utopia

Carnet de bord - Fiche de personnage - Smartphone Crypté
Sus à la poupée [Event] Hvmv

Sombre est l'avenue qu'il emprunte en cette heure tardive. Un bonnet sur la tête, un jean taille basse et un gilet de marin sur le dos, le docker avance. Ses pas précipités et sa grise mine trahissent son manque d'assurance. Tendu et sur ses gardes il n'a de cesse de balayer son environnement du regard avant de disparaitre dans l'une des nombreuses venelles qui s'offrait à lui. Dans l'ombre poussent et s'épanouissent les fleurs du mal. Et c’est toujours dans l'ombre que vont et viennent ceux qui marchent en marge de la loi. Tandis qu'il s'engouffre toujours plus loin dans l'avenue, le docker devenu voleur baisse sa garde. Ses méfaits drapés dans l’ombre, il pense être à l'abri, mais c'est là qu'il se trompe. Un vif feu contenu dans un baril attire son attention. Un homme recouvert d'un long manteau observe les flammes danser devant lui. Elles crépitent, mordent et dévorent tout ce sur quoi elles se posent et ne pensent qu'à une seule chose : échapper à ce baril pour bruler ce monde. Le voleur s’avance et ne prête que peu d’attention à ce clochard qui lui bloque à présent le passage. Le docker s'agite, s’excite en clamant au vieux débris de le laisser passer. L'homme n'entend pas obéir et tandis que le jeune loup court à toute vitesse contre lui, ses pas s'emmêlent dans un piège, celui d'une corde presque invisible dans cette nuit qui finit par se tendre pour pendre l'insolent par les pieds. La tête en bas, il s'agite à nouveau avant que la vision d'un poing arrivant à toute vitesse ne s'inscrive dans sa rétine et sa douleur. Il viendra ensuite rejoindre d'autres corps endoloris et comateux laissés sur les docks. Comme un présage, comme un message... Une ombre était arrivée à dans les Narrows ...

Et la nuit n'allait pas s’arrêter à ça. Une Ford enflammée déambulait en roue libre sur les docks. Une poignée d'hommes veillaient sur une cargaison précieusement contenue dans un container. Ces mêmes hommes jouaient jusqu'alors aux cartes, à la lumière de la lune blafarde qui était haute dans le ciel cette nuit-là. Impuissant, ils virent la voiture s'approcher et alors qu'ils se regardaient tous dans le blanc des yeux, ils réalisèrent au dernier moment que l’association du feu de cette voiture élancée n’allait pas du tout avec les matières inflammables présent dans le container qui explosa à l’impact. Les débris en flammes étaient partout, répandus sur le sol au même titre que ces hommes du gang des 111. Désorientés, vaincus, ils puisent toutefois dans l’énergie du désespoir pour se redresser. Perturbés, ils voient flou alors qu'une ombre s'approche. Rapide, elle percute l'un d'eux au niveau du torse avant qu’un coup de pied retord ne frappe comme une enclume sur le haut du crâne du pauvre docker. S'en suit ensuite un coup à la trachée sur une autre victime après avoir esquivé une manchette. L'ennemi observe ces flammes et ces hommes. Cette association de feu, de fumée et de sang le captive. C’est ainsi qu’il se sent en vie, dans ces moments, dans ces conflits, dans cette ville et ce quartier qu'il fera sien durant cette longue nuit.

Ce soir-là, il y'avait un rendez-vous, et l'homme qui s'était caché derrière ces habits modestes, n'était autre que Deadshot, alias Floyd Lawton, un repris de justice, un homme dangereux qui ne manquait jamais ses cibles. Récupérant au point d'ancrage son matériel, il abandonna ses frusques et pouvait maintenant s'exercer comme il le désirait. Il était maintenant dans sa peau. D'un geste, je sors alors une cigarette de ma poche. J'aimais planquer quelques affaires quand je commençais une mission, ça me permettait d'éviter d'être repéré bêtement par les flics de Gotham et surtout, ça me permettait d'éviter d'attirer l'attention. Planquer deux trois armes, quelques balles, une tenue dans un sac, c'était pas grand chose au final. Fumer une bonne clope, y'a rien de tel pour la santé. J'avais accepté le boulot de bosser pour Sinclair, un petit gagne-temps qui me permettrait sûrement de me relancer dans le jeu des alliances. Et puis, avec un peu de piston, elle pourrait me permettre de tabler sur plusieurs grands parrains de la mafia après. On a toujours besoin de fric, l'offre et la demande, vous comprenez bien. Bref, je me déshabille dans cette ruelle. Je récupère mes affaires, personne n'aurait touché à un vieux sac qui trainait dans les poubelles d'une allée sale.

Alors que je termine de m'habiller, je rejoins la position que l'on m'a indiquée. Que Sinclair m'a indiqué. Apparemment, il risquerait d'y avoir du grabuge ce soir, et ça ne serait pas joli joli. Mais j'avais accepté le chèque, et le paiement serait légitime. Je termine ma chique, j'enfile mon masque, et je me dirige, d'un pas réglé sur les aiguilles de ma montre, vers le lieu où l'on m'attend. Une fois là-bas, je me permets de revérifier mon matériel, je vérifie chaque balle, chaque déclencheur, et surtout, mes lunettes de visées. Fallait que ce soit impeccable. Les heures passent, et finalement, c'est là que les choses commencent à se préparer. Comme un relent de nuit de guerre dans le bordel. C'est alors que Sinclair parla, mais je ne l'écoutais pas. Le professionnel sait à quoi s'attendre. Si le FBI ou la CIA s'en mêlent, généralement, c'est que le commanditaire trempait dans des trucs sacrément louches, mais ça, ça ne me regarde pas. Sous mon masque, je règle le viseur relié à mon œil droit. D'une voix machinale, robotique, je réponds.

« Restez tranquille et surtout, ne montrez pas votre gueule. Tout va bien se passer. Et s'il y'a moyen de tuer Batman, ou de liquider quelques flics, ça me va. »

Je me sors un petit cigarillo, mais je me ravise, l'odeur de tabac, ça peut être un truc qui me plomberait. Pour ce qui était du nettoyage prochaine, je n'avais aucun ressentiment. Je n'aimais pas les flics. Et encore moins Batman. Mais faire un carton, ça allait devoir requérir à un peu de doigté et à de la technique. Je me prépare à effectuer un tour du bloc de l'immeuble, pour préparer quelques petits artifices. Quelques petits miroirs que j'allais poser de ci, de là. Histoire d'avoir ceux qui se planqueraient dans les angles morts. Si je dois tenir, alors autant faire de ce terrain, mon terrain de chasse. Ce soir, le chasseur allait chasser, et il comptait bien ramener quelques trophées. D'un pas décidé, je me dirige vers la sortie, en quête de quelques angles et de coins et autres recoins à couvrir, pour empêcher les mauvaises surprises. Sinclair en aurait pour son argent, ça, elle allait le voir.

Droit comme un i, les yeux fermés, les mains jointes dans son dos, le taïwanais senti l'âcre parfum du filtre de sa cigarette en train de se consumer sous nez. Entrouvrant les lèvres, un geste habile de langue envoya le mégot se retourner et se loger dans sa bouche. Au contact de sa salive, la braise mourut instantanément, n'émettant qu'un discret murmure.

Les lèvres refermées, le chinois mâcha le morceau de fibres et de cendres, machinalement. Dans son oreille, les informations fusaient. Le moindre élément était rapporté et décortiqué. Ordre avait été donné de continuellement rapporter les infos et tâche au Gùn était de dessiner mentalement la carte des lieux afin d'y entretenir la vie rapportée, les mouvements, les allées et venues, les sources de bruit, les interférences quelconques.

Qu'il aurait apprécié de juste profiter de la soirée en compagnie de sa tarée de poche, sa faiseuse de poisons et de potions miracles. Mais il devait bien l'admettre, ce qu'ils préparaient ce soir était autrement plus excitant que d'en parler. Cependant, les préliminaires se prolongeaient au delà du supportable et pour un homme d'action tel que lui, même un rail de morphine n'avait pas su entièrement l'apaiser.

Par son oreillette, il guettait le premier mouvement. Avoir obtenu de Porcelaine une fréquence de communication malgré la saturation n'avait pas été chose facile mais la perspective de voir les effectifs de la Triade rassemblés au même endroit avait su faire pencher la balance.

Crachant finalement au sol, le mégot en charpie roula sur le sol mais l'affreux goût de cendre et de particule de tabac brûlé ne quitta pas sa gorge. Il avait fait suffisamment patienter sa VIP mais détacha une main de son dos pour lever l'index dans sa direction, faire durer les choses, capter quelques secondes d'informations supplémentaires.

Ce n'est qu'à l'issue du rapport concernant un chien errant courant après les voitures que ses yeux en amandes s'ouvrirent et se braquèrent sur la traquée du jour.

« Nous partirons lorsque nous auront nos résultats. Ces efforts ne seront pas vains, miss Sinclair. Mes ambitions ne sauraient souffrir d'un tel coup d'arrêt, mais n'ayez crainte, elles sont sous bonne garde. »

Avec nonchalance, le gangster sortis son paquet de cigarette depuis la poche intérieure de sa veste, en tira une et se la colla au bec. Un briquet s'alluma devant lui, tenu par une main gantée de noir. Le masque du démon demeura tourné vers la flamme dansante jusqu'à ce que la première bouffée odorante n'émane des lèvres du big boss. Après quoi, la faible lueur fut coupée d'un vif claquement métallique, et à nouveau, le démon reporta son attention sur la poupée originelle, à l'identique de son acolyte se tenant de l'autre côté du grand patron.

Fiche - Carnet de Bord

Ces derniers jours avaient été mouvementés pour l’agent d’A.R.G.U.S. Entre l’enquête sur un nouveau tueur en série et, l’acquisition récente de capacités quelque peu au-dessus de la norme humaine… Voilà que Diane se retrouvait à présent à devoir arrêter le dit tueur en série accompagnée de l’officier Bradley. Ou plutôt, la dite tueuse en série. Et, si ses nouvelles capacités avaient de quoi la satisfaire, elle ne venaient pas uniquement avec des avantages. Ce soir serait le premier vrai test sur le terrain. Et bien évidemment il avait fallu qu’on la laisse piocher librement dans le nouvel armement du GCPD, que la marie soit bénie, librement. La tentation avait été forte de s’équiper plus que nécessaire mais Diane avait résisté, préférant utiliser une partie de son matériel personnel et ne choisissant de prendre qu'un fusil d'assaut. A la fois, aussi généreuse soit la maire, impossible d’équiper l’ensemble de la police avec des pistolets à six mille dollars.

“Si tu veux mon avis, tout ça sent l’embrouille.” Répondant à Bradley calmement, l’analyste comportemental chargeait avec soin chaque munition dans le chargeur de la M16 qu’elle avait pu emprunter au QG. Même si elle s’était abstenue de préciser qu’elle avait préféré prendre ses propres chargeur, dotés d’une capacité supérieure. “Notre proie est maligne, du genre à planifier.” Une fois chaque chargeur rempli elle passa le gilet tactique par-balle habituellement alloué au swat. “Mais t’as ton petit bijou de technologie absolument pas réglementaire et moi, plus d’un tour dans mon sac donc…” Difficile de louper le sourire qui se dessinait sur son visage, les instincts de chasseur commençant petit à petit à se réveiller.

“Voilà le plan Bradley, on va voir au niveau de ce parking puisque t’as repéré quelque chose.” Sortant du sac à dos qu’elle avait laissé dans la voiture, elle en sortit deux téléphones avec des kits mains libre fonctionnant par bluetooth, tendant l’un d’eux à son partenaire de ce soir, mettant l’autre à son oreille. “Ca sera bien plus pratique et discret qu’une radio pour communiquer.” Elle passa un bonnet noir sur la tête après avoir attaché ses cheveux en chignon, s’assurant ainsi de dissimuler le blanc de ses cheveux. “Vu la complexité de ton matos pour ce qui est de la discrétion je pars en éclaireur devant. Si Montoya veut qu’on entame notre approche discrètement, c'est la meilleure option à mon goût.” Elle appela Bradley sur le téléphone qu’elle venait de lui confier.

Faisait-elle preuve de paranoïa en agissant ainsi? Probablement. Mais si elle ne faisait pas erreur sur sa proie, celle ci était capable de réfléchir efficacement. Ironiquement, le fait qu'ils ne soient que deux et non toute une équipe d'intervention était peut-être même un atout. Si on mettait de côté tous les facteurs inconnus possibles et imaginables l’ancienne membre des forces spéciales n’était pas du genre à faire confiance à un facteur inconnu. C’était même plutôt l’inverse. “On maintient l’appel tant qu’on a pas capturé notre proie et, on n’indique pas notre position à moins d’être en mauvaise posture. Ou si ça dégénère et que c’est nécessaire.” Elle vérifia une dernières fois les trois chargeur de la m16 ainsi que les deux chargeur de son pistolet, s’assurant que le gilet tactique lui était bien fermé, son couteau de combat était bien accroché à son avant bras gauche.

"Début d'opération.” La franc-tireuse se mit alors en marche dans la direction que son équipier lui avait indiqué, restant toujours dans l’ombre, progressant de couvert en couvert en veillant à rester aussi discrète que possible.

Messages : 60 Date d'Inscription : 12/04/2021

Sus à la poupée

- Tour 2 -

Les communications avaient été coupées. Le Commissaire Montoya, les bras croisés, prit une grande inspiration avant de déclarer :

- Ca m'a tout l'air d'être un guet-appens. Envoyez-moi une unité pour rejoindre les deux Officiers sur place, dites à la SWAT de se tenir prêts. Dites leur de trouver absolument ce qui bloque les communications, sinon, nous ne pourrons pas quadriller correctement la zone.

Le Sergent à ses côtés accepta l'ordre et dépêcha une unité. Six Officiers, séparés dans deux véhicules, un partant du nord et un du sud, chargé de retracer le brouilleur pour l'éliminer. Ils n'auraient pas plus de connexion avec les troupes sur le terrain à partir de là.

Les Officiers Shepard et Ashton se rendaient dans les jardins. Au milieu des haies, des voies se firent entendre et ils finirent rapidement par tomber sur une scène un peu étrange. Des drogués, des camés, de tout âge se tenaient au centre d'un parc. Ils erraient, bizarrement. Leurs yeux semblaient briller dans le noir, comme des chats, mais ils ne semblaient pas faire attention aux policiers qui se trouvaient là. Autour de la fontaine centrale étaient érigés des poubelles enflammées qui amenaient une lumière sinistre à la scène. Et au milieu de la fontaine, sur sa statue, une silhouette s'éleva. Une silhouette encapuchonnée. Celle-ci, d'un pas gracieux en descendit et s'approcha, les mains doucement relevées des deux protagonistes. Un sourire, mais un regard vide. Ses phalanges semblaient découpées, et son visage était très grossièrement détaillé sous ce capuchon. Un pantin, avec une voix semblable à celle de Sinclair, mais comme retranscrite.

- Bonsoir. Il vaut mieux pas que vous perdiez votre temps ici. Je ne suis pas celle que vous recherchez.

Elle dirigea ses doigts vers son cou pour y présenter un collier.

- Elle va partir. Mais elle ne veut pas partir. Je peux vous aider à trouver Athénaïs... mais pour ça, vous devez me promettre de ne pas lui faire du mal. Elle n'est pas une criminelle. Clémence Sinclair n'était pas une criminelle. La criminelle c'était Porcelaine. Si vous mettez la main sur Athénaïs, vous mettrez la main sur Porcelaine. Mais si vous faites du mal à Athénaïs, alors Porcelaine vous fera du mal. Vous comprenez ?

La poupée pencha la tête sur le côté.

- Promettez-moi.

Lisbeth, de son côté parvint à entrer là où se trouvaient les containers. Utilisant sa magie de petite souris, y pénétrer sans se faire repérer ne fut pas bien difficile, et elle parvint par localiser un conteneur fermé à clé qu'elle parvint à ouvrir sans trop de mal. A l'intérieur, une installation radio s'y trouvait, avec effectivement le brouilleur radio relié à une antenne, non loin, déguisé en panneau publicitaire. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour désactiver le brouilleur. Les communications radio furent donc rétablies, ce qui déplut fortement à la poupée qui en obtint très rapidement l'information. Elle communiqua alors à Deadshot :

- Quelqu'un a désactivé mon petit brouilleur, cœur. Je ne sais pas à quel point les dégâts sont importants, mais allez voir sur place et emmenez un technicien. Merci.

Les deux voitures de police arrivèrent alors. Une rejoint par le nord, quitta le véhicule banalisé et discrètement s'approcha.

Ici Officier Williamson à Central. Les communications sont rétablies. Il n'y a pas de grabuge pour le moment, nous venons en aide à Shepard et Ashton.

Compris, unité de la SWAT prête au déploiement. J'attends votre signal en cas de danger, terminé.

Du sud, un autre véhicule arrivait, pris de court car son objectif fut accompli avant même de mettre pied à terre. Ils s'approchèrent alors des entrepôts d'où semblait venir la perturbation du signal, prêts à agir.

Batman était resté discret. Il y avait des gardes sur tous les étages, pour beaucoup des Asiatiques. En s'enfonçant plus loin dans le dédale, il se rendait compte qu'il y avait en effet pas mal de gardes armés. Certains discutaient entre eux, scrutant par la fenêtre.

- Des véhicules dans le quartier... c'est des flics, tu crois pas ? Ils sont partis dans les jardins.

- Elle attend quoi pour se barrer ? Y a peu d'issues dans cette usine, s'ils la coincent ici elle est foutue et nous avec.

- Elle veut les piéger. C'est une artiste, tu peux pas comprendre. En tout cas, moi je comprends pas, et toi bah comme t'es plus con que moi... impossible que tu comprennes. Tout est sous contrôle.

- Te fous pas de ma gueule, mec. A part ça, t'as pensé quoi des Indestructibles 2 ?

En scrutant les alentours, oui, tout laissait à penser qu'il fallait peut-être encore redescendre dans les ateliers...

La poupée, elle, se voulait anxieuse. Elle avait surveillé ces policiers, et pourtant, quelqu'un d'autre avait coupé ses connexions. Elle appela alors d'autres alliés :

- Vous auriez quelques hommes à envoyer au jardin ? J'ai cru comprendre qu'on embêtait ma sœur...

Gotham City Rebirth

Pour lancer vos dés, postez le code qu'on vous donne sur ce lien :

=> https://legendsofgotham.forumactif.org/t5995-gcpd-vos-rands

Types de jet :
- Jet d'enquête : lorsque vous avez lancé le dé, prévenez-moi et je vous donnerai un indice, ou non, en fonction de votre résultat. Avec cet indice, vous pourrez rédiger votre post.
- Jet d'action : Vous n'avez rien à faire, postez normalement, votre résultat influera sur le post MJ qui indiquera la résolution de votre action.

La map des lieux :

---

Les communications ont repris ! La GCPD peut de nouveau communiquer.

GCPD : Pour le moment, votre position n'est soupçonnée que par quelques gardes dans l'usine. L'Officier Williamson et deux hommes vous rejoignent bientôt, ils seront avec vous à la fin de votre tour. Avec le retour des radios, vous pourrez également coordonner les trois policiers se trouvant près de l'entrepôts à containers... ils n'attendent que vos ordres. Vous avez face à vous une poupée à l'effigie de Clémence Sinclair qui ne semble pas menaçante... mais les personnes autour de vous n'ont pas l'air "normales".

Pour les lancers de dés, le premier d'entre vous qui lance le dé lancera le premier code, le second le deuxième code.

Code:

Lancer de [b]Premier flic à poster[/b] - Tour 2 - Jet d'action
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = votre réponse convaincra la poupée. Celle-ci vous donnera des indices sur la suite. (MP moi)
2 = alors que la poupée s'apprête à parler... son collier la décapite. (MP moi)
3 = les camés autour de vous vous attaqueront comme des bêtes sauvages. Ils ont des couteaux, bonne chance.

Code:

Lancer de [b]Deuxième flic à poster[/b] - Tour 2 - Jet d'action
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = chance (MP moi), 2 = mitigé (MP moi), 3 = pas de chance (MP moi)

Next Batman : Tu n'as pas été encore vu pour le moment, avec tes indices tu peux comprendre qu'il y a Porcelaine dans l'usine. Mais où ? MP moi quand tu as lancé le dé.

Code:

Lancer de [b]Next Batman[/b] - Tour 2 - Jet d'enquête
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = acuité, 2 = soupçons et peu de chance, 3 = vraiment pas de chance

Tian Hong : MP
Deadshot : MP

Lisbeth : Grâce à ton intuition, tu as pu désarmer le brouilleur, félicitations. Tu n'as pas plus d'indications sur la suite où aller. Des flics t'attendent, sinon, tu peux profiter des communications pour faire du repérage réseau... mais attention... tu n'es pas passée inaperçu.

Note : les dangers qui s'offriront à toi pour ce post dépend du choix d'autres joueurs, restons en contact pour se coordonner afin de savoir exactement quels danger tu vas rencontrer !

Code:

Lancer de [b]Lisbeth[/b] - Tour 2 - Jet d'enquête
Mon résultat : [rand]3[/rand]
1 = chance (MP moi) 2 = mitigé (MP moi), 3 = pas de chance (MP moi)

Deadline du Tour 2

Vous avez jusqu'à Mercredi 7 Septembre 2022 minuit pour poster.

Je vous remercie d'avoir tenu les deadlines pour le moment.

Si vous n'avez pas assez de contenu, si vous avez des questions, des idées ambitieuses, ou quoique ce soit qui vous empêcherait de faire ce que vous désirez faire, n'hésitez pas à me contacter afin de mettre ça au clair.

Si vous ne postez pas à temps, essayez au moins de me dire quelle action vous faites histoire que je vous fonde dans le tour suivant. Dans tous les cas, je poursuivrai sur le prochain tour ceci afin de ne pas rallonger le RP.
Si vous estimez que vous ne seriez pas en mesure de poster (ou trop de tours sautés) de façon stable, MP qu'on discute de quoi faire.

Dès que tout le monde a posté, je m'attaquerai à la rédaction du tour suivant aussi vite que possible.

Amusez-vous bien !

ps.- pardonnez pour les noms des dés qui font plus aucun sens comparé à ce que j'avais pensé au début

Compte PNJ

De toute ma vie je ne me rappelle pas avoir eu un aussi gros mal de crâne à mon réveil, même après une cuite ça n'a jamais été aussi douloureux. Cela faisait deux jours que je dormais depuis mon embauche pour Sinclair. En attendant, je prends la température, et j'essaie de déterminer ce qui peut être ou non une menace tangible pour l'opération de ce soir. Toujours rien, j'étais sorti du bâtiment pour voir un peu de quoi il en retournait dans ce trou, mais rien de rien. Pas l'ombre d'un de ces connards en collants qui trainaient dans la ville. Je cherche dans les différents recoins de la zone, ce que je peux guetter, en attendant de trouver un bon coin pour faire le boulot pour lequel je suis payé. Furtivement, je me déplace vers deux trois coins pas loin de l'usine, mais je m'arrête. Y'avait jamais rien dans ce genre de lieu pourris. Néanmoins, je repère du mouvement. Une bagnole pas loin. Dans mon oreillette, j'entends tout un tas de bordel qui me tient informé. Y'a du mouvement. Un sacré bordel qui s'annonce. On me parle de la présence d'une jeune fille, quelqu'un qui connaissait madame Sinclair. J'en avais entendu parlé, et surtout, j'avais eu deux trois signalements biens distincts. Une punk à chien, le genre qui la joue gothique mais qui passe une énième demeurée de cette génération de détraqués. Peut-être qu'elle était intelligente, ouais, mais pour moi, les gosses d'aujourd'hui, c'est vraiment devenu une génération de tapettes. Concernant la gamine, elle faisait partie du genre à se trancher les veines par les soirs de pleine lune tout en chantant du Baudelaire sur les tombes. Le genre de cas d'école qui n'avait pas eu beaucoup d'affection de papa et de maman. Mais pour en revenir à tout autre chose, je savais qu'elle avait un gros point fort. Une hackeuse, de ce que je savais. Hmmm, pourquoi on m'en parle ? Elle avait quoi de particulier ? Et surtout, je devais faire quoi ? L'abattre ? Camouflé dans les poubelles, je regarde tout autour de moi avant de prendre la parole.

« Je fais quoi moi ? Je dois la buter ? Ou je la laisse dans son coin ? Faudrait penser à me dire qui je dois buter. »

Mais y'a du bordel. Y'a quelque chose qui sort de la voiture. Trois flics en couverture. Et ça se voyait super bien. Trois connards en bleu qui se la jouaient en infiltrés. Les flics, faut avoir le bon radar pour leur coller une balle dans le crâne. Tout était dans la gestuelle. Le flic est de base un robot à la con qui apprend et qui répète comme un putain de perroquet, ce qu'on lui apprend. Et quand je vois ces trois manches à balais dans le cul qui sortent de la bagnole, bille en tête, avec l'envie de montrer qui c'est qui joue comme le shérif dans le bordel, je les renifle. Je sens que ces trois-là, c'est du bordel sur patte. Ouais, ça se sentait que c'étaient des poulets, le genre à se fondre dans la masse, et surtout, à paraitre biens calmes avant de faire refermer le piège. Quelque chose sentait mauvais, et c'était le truc qui me mettait en alerte.

« Sinclair ? On a des invités indésirables qui semblent préparer quelque chose. Je suis sûr que ce sont des flics. Est-ce que je les abats ? Quels sont mes ordres, poupée ? »

C'était trop flagrant, voir trois connards qui se pointent comme ça. Ou bien c'étaient vraiment des flics ? Ou bien c'était une bande de connards qui préparait un sale coup, le soir même où la grande opération était lancée. Je n'aime pas les coïncidences, c'était le genre de truc qui me répugnait. Je les tiens dans le viseur de mon casque, mais je ne les perds pas de vue. Je dégaine mon fusil de sniper. Embusqué dans les poubelles, j'attends l'ordre de tirer. Une balle c'est une balle, et je la facture si besoin est. C'est alors que l'évidence me vient à l'esprit. Tandis que mon arme ne quitte pas le premier poulet de la bande, je réfléchis à ce qui se passait. Bon, en temps normal, je suis pas payé pour réfléchir, mais quand quelque chose sentait mauvais, je me devais de le dire.

« Hey, y'a quelqu'un ? Je sens qu'il y'a quelque chose qui se trame. Y'a un coup fourré, et j'aime pas ça. »

Quand je suis pas dans le bon mood, je comprends que quelque chose peut très vite mal se terminer, et je le sens venir. Quelque chose pue. Je suis pas à l'aise. Ce contrat avec Sinclair semblait puer. Y'avait combien de coups fourrés dans ce genre de cas ? Bon, au moins, ça avait moins de gueule et d'emmerdes que de bosser avec le Pingouin. Mais je voulais quand même pas risquer de me retrouver au trou, à Blackgate. Hey, je reviens à peine, c'est pas pour me faire choper, et finir la gueule en sang dans le trottoir. Sinclair avait intérêt à assurer son coup, sinon, elle ira se faire foutre, et elle se démerdera avec les flics si ça finit en eau de boudin. Mais bon Dieu de merde ? Elle trafiquait dans quoi ? C'est pas dans mes préprogatives de demander ce que faisait mon employeur, par contre, si ça implique un tas d'autres cibles potentielles, y'avait rien de bon qui pouvait en émaner. Fallait que je sois patient, en attendant de recevoir mes ordres ... Vraiment patient. Quand on bosse pour une jolie dame, faut savoir inonder les rues de sang pour la séduire, non ?

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Ven 2 Sep 2022 - 9:21

S'échapper

Lisbeth avait pénétré dans cet étrange parking pour container. L'ambiance y était lugubre et presque poisseuse tant la crasse et la saleté étaient présentes. Elle chercha quelques dizaines de minutes inspectant les containers les uns après les autres à la lumière de son téléphone portable, c'est lors de sa troisième tentative qu'elle finie par trouver une piste solide. La mutante fit sauter par la pensée un cadenas tout neuf et ouvrit les lourdes portes de la caisse métallique. Le souffle court, animé par un mélange d'adrénaline et de curiosité elle entra à pas de loup. Elle mit à jour une installation électronique occupant une petite partie du lieu. Visiblement, une sorte d'émetteur à ondes courtes ou un brouilleur, elle ne savait pas trop. Mais une chose était certaine : il n'avait rien à faire ici, et elle aurait parié sa réserve de vodka qu'il était liée d'une façon ou d'une autre à Sinclair. La petite brune coupa le signal.

Lisbeth allait ressortir quand des bruits de pas et des lumières illuminèrent l'entrepôt à ciel ouvert. Des policiers à les entendre se donner des ordres. Ils seraient sur elle dans quelques secondes, elle devait agir. Se cacher... L'endroit ne s'y prêtait pas... Courir... Elle se prendrait une décharge de taser ou pire encore s'ils étaient chauds... La Petite Souris opta pour la défense, usant de son don elle verrouilla les portes du container. Zala commençait à ressentir le contre-coup de l'utilisation de son pouvoir à de si brefs intervalles : une migraine était en train de lui enserrer la tête. Tout en se massant les tempes pour diminuer la douleur, elle imagina son prochain coup. L'usine était certainement là où elle se cachait... Et avec elle son dossier médical. La dernière des preuves qu'elle voulait cacher aux yeux du monde.

Des bruits sourds heurtèrent la porte et des bruits de voix étouffées lui promirent de la protéger si elle sortait. Liz alla se placer au fond du container et usa encore de sa télékinésie pour se ménager une sortie en déchirant les plaques d'acier. La mutante en cracha du sang pour l'effort fourni, mais finie par se faufiler et s'éloigna à grandes enjambées du parking, laissant le GCPD sur place. La fameuse usine se profilait dans la nuit.

The gritch inspire by @elfyqchan - Never Utopia

Carnet de bord - Fiche de personnage - Smartphone Crypté
Sus à la poupée [Event] Hvmv

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Sam 3 Sep 2022 - 15:54

Sus à la Poupée

- Papa, je suis enfin rentré dans le système, et j'ai trouvé un truc intéressant. Les machines ont été reprogrammées depuis quelques jours, elles fonctionnent différemment, et à d'autres fins, mais je n'arrive pas à rentrer dans le cœur des schémas, je continue de m'infiltrer, mais ça prendra plus de temps.
- Mmh... Je pense avoir une idée, à vérifier cependant, mais je crois que Porcelaine a arrangé les appareils pour se concevoir de nouvelles poupées, si ça se trouve, il y en a des dizaines, des centaines de nouveaux modèles pour couvrir sa fuite. Je vais essayer de les saboter, nous verrons leur réaction.

Je continue de descendre les étages les uns après les autres, posant pièges et mines, ainsi que senseurs discrets pour avoir les mouvements de troupes en temps réel sur la carte 3D que me propose Upsilon à l'écran. J'arrive au niveau du rez-de-chaussée, là où la plupart des grosses bécanes se trouvent, ainsi que le gros des gardes armés. J'ai une idée !

J'évolue dans ce labyrinthe obscur, ou chaque caisse, chaque pièce de métal, chaque centimètre peut trahir ma présence, et je vais devoir faire le ménage si je veux être tranquille lors de l'intervention de mes collègues du GCPD... Il y a un duo d'hommes devant moi, qui parlent justement de la suspecte. Je les écoute attentivement, ils me confirment qu'elle se trouve ici ! Puis leur discussion dérive sur des inepties, je prends mon élan pour les massacrer quand soudain.

- PAPA ATTENDS ! Il vient de se passer un truc !
- Je t'écoute.
- L'armure vient de prendre une bombe d'ondes hertziennes, si je fais une comparaison avec les données précédentes, et quand je navigue sur les canaux internet depuis ton costume, je remarque qu'en réalité, les communications étaient saturées, brouillées, ce qui veut dire que ce n'est pas de la mauvaise volonté si les flics t'ont pas répondu, c'est juste qu'ils ne t'ont pas entendu. Je relance l'appel que tu as formulé tout à l'heure. En boucle, jusqu'à ce qu'on ait un retour témoin. Bouge pas.
- Vite !
- GCPD en enquête "Sus à la poupée". Ici Batman. Je suis déjà sur les lieux, dans la fonderie des Narrows. Déclinez grades, matricules et positions. Nous allons travailler de concert ce soir. Terminé, à vous. Je répète...

Je suis sûr que la situation va évoluer vite maintenant, mais cela m'a permis de réfléchir, et je vais plutôt opter pour un bon vieux traquenard classique à l'ancienne ! Je me déplace vers l'un des engin en travail, qui modélise quelque chose, ce doit être une sorte d'imprimante 3D... Je place un batarang dans les engrenages, qui va finir par se loger entre deux rouages, et bloquer totalement la machine. Cela fait un bruit tonitruant qui alerte immédiatement les deux imbéciles devant moi. Ils se séparent pour rechercher l'origine de la panne, ce qui m'accorder un créneau idéal pour les mettre hors d'état de nuire.

Le premier prend simplement un grand coup de coude dans l'arrière du crâne, je le ligote et le bâillonne immédiatement, avant de le larguer dans une caisse pleine de paille de protection, pour l'isoler, et insonoriser sa cage de fortune. Je contourne pour rejoindre le second, qui commence à demander à haute voix au premier s'il voit l'origine du problème, je ne peux pas le prendre de dos, j'interviens donc de face, avec un direct dans le foie pour lui couper la respiration et l'empêcher de crier, un second coup bien placé dans la gorge pour qu'il se recroqueville et cherche son air, puis enfin, en attrapant ses cheveux, un coup de genou dans le visage pour qu'il perde connaissance. Je reproduis le procédé de neutralisation, et le place dans un autre conteneur.

Je progresse, et obtiens une conviction en observant mon entourage, c'est la mafia chinoise qui a été embauchée ici pour protéger la criminelle, tout en réorganisant l'usine sans que personne n'y voit que du feu, elle a employé les grands moyens. Je dois donc m'attendre à tout ou presque si je continue de descendre. Je scanne les environs, peut-être doit-il y avoir un sous-sol ici dans lequel elle se terre, lorsque je l'aurai trouvé, je condamnerai toutes les issues, et je passerai à l'action.

Je reste en faction dans les ténèbres, attendant patiemment une réponse des agents de police qui sont avec moi, et je scrute chaque petit mouvements afin de déterminer la localisation exacte de ma cible, ou des indices s'ils m'en procurent.

En quelques minutes, c'est enfin là devant mes yeux, une trappe d'accès dissimulée, empruntée par d'autres gros bras, ils sont trop loin et je ne peux pas entendre ce qu'ils se disent, je dois impérativement descendre là-dedans, mais j'aurai probablement beaucoup de difficultés à ne pas être vu... Je regarde à gauche, à droite, il y a encore bien d'autres machines que je peux mettre en arrêt forcé, le temps de défaire l'amas de testostérone qui se dresse entre moi et ma cible. Je ne dois impérativement pas susciter l'attention, que faire ?

Je réfléchis longuement, et finalement, je ne vois pas d'autres options que de créer une diversion sonore pour me faufiler derrière eux, devant l'une des caisses de matériaux : métaux et autres ingrédients à la fabrication de ce que j'ai dors et déjà compris comme celle de clones pour la fugitive, je dépose un tout petit explosif, de quoi faire sauter un cadenas tout au plus, dans l'une d'entre elles, je me rapproche aussi près que possible de la fameuse trappe par la suite, tout en restant bien à l'abri des regards des vigiles, puis, je déclenche la détonation. Puisque j'ai enfermé l'explosif dans un caisson, la résonnance a été atténuée, donc assez peu menaçante, faisant penser à un parpaing qui se fracasse contre le sol, tout en restant invisible à ceux qui ne chercheraient qu'en surface.

Ca ne rate pas, une bonne partie des gorilles partent chacun de leur coté pour enquêter, ce qui ne laisse que deux obstacles devant moi. Mais ils sont dos à dos, et le bruit que va engendrer l'ouverture sera équivoque, je vais être obligé de les assommer avant toute chose, sans oublier le potentiel retour des équipes partis en investigation. Me glissant au dessus d'eux grâce à mon grappin, je me laisse ensuite descendre lentement, la tête vers le bas à la façon d'une chauve-souris endormie, jusqu'à leur hauteur... Et je leur fracasse le crâne l'un contre l'autre, tout en agrippant fermement leurs mitraillettes pour qu'elles ne tombent pas dans un bruit tonitruant, leur corps, eux, s'effondrent d'un seul coup, mais sont tout de même moins bruyants. Très rapidement, encore une fois, je les disperse après les avoir totalement ficelés dans des caissons.

Enfin... Je soulève la trappe, et m'engouffre dans les fondations de l'usine.

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Dim 4 Sep 2022 - 14:41

Sans le moindre tremblement, le Gùn tira sur sa cigarette avant de la saisir entre ses doigts pour la faire quitter ses lèvres. La demande de la poupée s'avérait légitime, laisser l'appât être pris sans hameçonner les deux badges qui avaient mordus aurait été d'une grande stupidité. Pour des raisons qui ne regardaient que le chef de Triade, la disposition de ses forces lui étaient demeurées mystérieuses. Il avait seulement demandé les sauf conduits pour rejoindre les différentes zones de conflits à venir et il avait mandaté ses deux meilleurs combattants à leur tête, les deux seules personnes qu'il estimait capable de ressortir sain et sauf d'un combat à arme réel, sans avoir besoin de l'artifice dont il avait équipé les soldats.

« 战士。部署在花园里。仅限非致命武力。»

Son regard plongea dans le lointain, entre la cloison à quelques mètres devant lui et le plafond dont la peinture s'écaillait et était déjà tombée en petites plaques qui s'étaient incrustées dans le sol. Alea jacta est comme disait les antiques latins. Il aurait aimé avoir l'occasion de déviser avec le Romain de l'accélération des choses ces derniers mois, avoir un avis extérieur au district mais aussi expérimenté que Yamashita, mais il n'aurait pas pu parler du projet qui devait aboutir ce soir, alors à quoi bon ?

Ramenant la clope devant ses lèvres, son élégant mandarin résonna dans la salle, ou ce qui paraissait être d'élégants mots, puisqu'en réalité, privé d'école depuis sa petite enfance, il s'exprimait de manière très commune et argotique. Plus personne ne le lui faisait remarquer à présent mais il n'avais jamais oublié le mépris avec lequel on l'avait observé monter les échelons tout en étant dénué de la plus élémentaire des éducations.

« 刺客。处于戒备状态。将您的监视集中在干扰器的位置。除了我的订单，不要清算尴尬。»

Après quoi, la braise attisée par son aspiration fit briller ses yeux noirs d'une lueur incandescente. Maintenant, c'était entre les mains de ses lieutenants. Tant de risques avaient été pris au cours de cette première année à Gotham, ce soir, il était hors de question qu'il s'expose en première ligne, hors de question que l'avenir de la Triade se joue aux dés.

D'un geste ample et stylisé, l'homme au chapeau avait envoyé ses six hommes se disperser après avoir rangés leurs pistolets pour leur préférer nunchakus, gùn et fouets. Il n'en avait pas attendu moins de la part de son élève. Cette menace ingénue s'était mortellement préparée mais ils n'avaient pas le droit de profiter de la surprise et, en même temps, faire pleuvoir le plomb, c'était amoral, indigne d'eux. Tian Hong était un lynx enragé, c'est vrai, il s'était domestiqué par l'anesthésie constante, possible, mais il n'en restait pas moins un homme capable d'honneur et de respect, car sans quoi, à quoi bon faire la différence entre les Triades et les simples gangs ?

Ramenant ses mains dans les manches de son kimono, le Guerrier sorti de l'ombre et suivi l'un des trois binômes. Si il avait de la chance, il ne serait qu'observateur, sinon, il mettrait la main à la pâte, la pâte ici devant être des gueules d'officiers de police. Ses mouvements étaient rapides, inaudibles, seul les pans libres de sa tenue, pour ainsi dire cérémonielle tant elle serait peu pratique au combat, trahissait son passage par un bruissement de tissu.

Subrepticement, ils allaient profiter de la diversion causées par les clochards et le cinéma de la poupée pour se poster aux trois issues de la petite place et contraindre les agents à l'immobilité. Pour les besoins de la mission, le Guerrier dû mettre à l'épreuve non son corps mais son esprit et se rappeller l'époque lointaine où il avait commencé à se battre pour les Triades, en Australie. Que l'Anglais était une langue immonde, elle manquait de poésie, de sonorité, comment lançais t-on des phrases mystérieusement cool dans ce langage de pouilleux ?

« Navré. Ceci être un cul-de-sac. Déposez… vos armes. Eloignez vous de poupée. Aucun mal ne se- ra fait, vous, avez ma parole. »

La diction était incertaine mais le ton assuré. L'homme au kimono noir et au chapeau de paille sombre demeurait derrière deux de ses hommes, élégamment masqués pour paraitre démons ou fantôme, comme les quatre aux autres issues, comme ceux qui accompagnaient le Gùn depuis sa base opérationnelle. Sa promesse s'était accompagnée d'une noble mais courte révérence de la tête seule et sa main droite posée sur son cœur, si un individu dans ce genre pouvait en avoir un.

L'offre avait été faites aux agents Shepard et Ashton. Il leur appartenait de l'accepter et se rendre ou souiller leur honneur, leur badge et leur avenir en leur tirant dessus alors qu'ils avaient tous leurs main en évidence, vides ou armées chichement, par le bois ou le cuir, sans lames ni feu. Enfin, ils pouvaient faire le choix que le Guerrier désirait secrètement d'eux, se mettre à armes égales et livrer bataille.

Il aurait préféré traiter tout ce bordel depuis un toit. Il l'avait demandé cent fois au Gùn. Pourquoi n'avait-il pas voulu revoir sa copie ? Pourquoi désirait-il tant l'enfermer après lui avoir permis d'être si bien armé ?

L'Assassin se triturait les méninges en silence. Seul son regard terriblement froid transparaissait de son poncho noir de jais. Ce regard, il était braqué sur la poupée, non, LES poupées. Autour de lui, les piètres soldats qui lui avait assigné faisaient de leur mieux pour quadriller visuellement l'entrepôt, ou ses alentours en tout cas puisqu'ils n'allaient pas se balader à l'extérieur pour s'exposer à la vue des badauds.

Chef d'orchestre, l'Assassin ne l'avait jamais été. Il agissait en solitaire et préparait lui-même ses plans, millimétré par sa fine connaissance de ses aptitudes physiques et des faiblesses typiquement humaines de ses adversaires. Cette nuit, il était amoindri, plus spectateur qu'acteur, et la chose générait en lui une profonde frustration qu'il rongeait depuis déjà plusieurs heures.

La soif de sang le tenaillait depuis des semaines. Trop de remous dans la cité, le Gùn lui avait interdit de sortir tuer qui que ce soit. La Chinatown désunie lui avait offert quelques mémorables et sanglantes missions, aisément étouffées par la quasi-absence policière. A présent, plus d'adversaires, plus d'influents à influencer et il était bien trop fier pour juste entrer dans un appartement de Chinatown et égorger une famille innocente, ça, c'était ce que ces gueux de tueurs en série faisaient, viser des proies désarmées et affaiblies, et il valait mieux que ça.

L'action commençait enfin et il était paralysé sur une tâche sans intérêt. Le Guerrier, lui, allait pouvoir s'amuser, ou en fait non, il n'allait pas l'envier de cela non plus. A quoi bon avoir un AS50 pour finalement attendre que l'ennemi vienne au contact ?! Devait-il juste regarder la racaille à ses côtés se faire démolir par le GCPD ? Ou un vigilante ? Hors de question !

D'un geste vif, il glissa sa main sous sa capuche et ôta son oreillette avant de désactiver ses communications. Si il ne pouvait pas entendre les ordres, alors ce ne serait pas de l'insubordination, il aurait seulement mal interprété ses instructions, il s'en était déjà tiré ainsi et il n'escomptait pas que la soufflante lui coûte autre chose que de devoir baisser les yeux en silence.

« 留在原地并按照枪支的指示进行操作。我会占据更好的位置。不要告诉任何人，否则… »

Le ton menaçant sembla faire frissonner les hommes aux masques de démons. Il étaient huit gaillards bien armés, et pourtant, l'espace de quelques secondes, ils avaient eu l'air réduits à une bande de cochons coincés avec un boucher et son couteau.

L'Assassin se retourna mécaniquement vers les poupées et, serrant sa main droite sur la sangle de son fusil de précision de presque quinze kilos, un sacré poids sur son corp souple et élancé, son index gauche se plaça devant tour de cou pare-lame qui lui masquait le bas de visage, les gratifiant d'un doux "Shhht" avant de prendre la poudre d'escampette. Il lui faudrait probablement plusieurs minutes pour atteindre la position qu'il désirait, il était bien chargé, et pas juste d'un lourd fusil de sniper, et point aussi athlétique que son homologue artiste martial. Mais, dès lors, non seulement les poupées seraient protégées, mais en plus, le franc-tireur temporaire pourrait faire ce qu'il fait de mieux, chasser d'autres prédateurs.

Fiche - Carnet de Bord

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Mer 7 Sep 2022 - 19:14

Alors que Bradley et Dianne se dirigeait vers le parc. Dianne ouvrant la marche et bradley dan sson armure lourde sur ses talons Gausc14 en mains chargé et prêt a faire feu si nécéssaire. Bradley était nerveux comme a chaque fois qu'il se toruvait sur el terain face aux ennemis. Quel soldat n ele serait pas, après tout il avait diférent théatre d'oppération avec les amrins et l'US army, ce n'était pas son bateme du feu.

Mais se soir c'était diférent les ennemis n'était pas humains dan stou les sens du termes d'ailleurs. et puis l'athmosphère de Gotham était plus angoissante et efrayante que le pire quartier de rio de janeiro, ou le fin fond de l'irak lors des batailles. c'était à la fois invisible et subtille comme si chaque objets ou mur vous disait que vous n'étaiez pas chez vous, et encore moins en sécurité.

Quoi qu'il en soit la première intuition de Bradley se toruva fructuesue puisque Diane et lui purent découvrir près de la fontaine au milieu du parc, Sinclair en personne ... ou presque, puisque les scaner de la visière de Braldey lui dirent tout d esuite qu'il s'agissait d'une copie syntétique, et non d'une humaine hors leur enemie a capturer était bien une humaine (du point de vu corporel seulement, parce que niveau personalité ... ).

S'approchant d ela copie près de la fontaine Braldey GaussC14 en main et visant le orse de la poupé pour lui faire croire qu'il croyait que c'était la vraie. lui dit simplement de son ton martial de soldat.

"Mains en l'airt et pas d'entourloupe, dite nous tout de vos projet porcelaine eton en tiendra compte pendant la porcédure"

la poupé sembla sourire au binome du GCPD, avant de répondre,

" Shepard, mon beau et bête mr muscle, je ne suis pas clémence Sinclair mais l'une de ses merveilleuse création de poupé. votre combat mérite une chance alors écoutez bien, Sinclairt n'est pas dans l'usine d'armement mais cette dernière contient un armement pour attaquer Gotham et ainsi couvrir sa fuite. "

dirt la poupé avant de brusquement se taire et bradley san ssavoir pourquoi savait qu'elle ne dirait plus jamais rien, mais il avait de fort précieuse information certe partielle mais d'une grande importance stratégique.

San savoir le temps de réfléchir davantage voilà que parut à leur encontre un guerrier d'art martiaux non armé vétu d'un kimono digne des méchant de Jackie Chan. il fut un temps ou Bradley eut été tenté de rire mais son expérience militaire et la gotham lui avait apprit a se méfier de tout. et dan sun combat il valait toujours mieux surestimer son ennemi que l'inverse c'est qui faisant la diéfrence entre un reotur à la maison ave cla famile et un drapeau plié en triangle que recevrait votre famille.

Le nouveau venuleur parla en mauvais anglais, leur demandant de déponse rels armes et de s'éloigner de la poupé.

laissant Dianne répondre ne premier, braldey coupa tout sortie de parole de sa part de son armure si bien que même si il avait crié personne ne l'aurait entendu autour de lui,MAIS pas surla fréquence radio de la GCPD car usant de son comlink il leur comuniqua aux membre du gcpd dan sle coin.

" ici Shepard on est dans le parc près d ela fontaine probablement cerné âr de sennemi venez discretmeent les neutraliser et nous rejoindre. autre chose porcelaine n'est PAS dan sl'usine d'armement ni dans le parc, cependant l'usine d'amrement contine un armement prêt a attaquer gotham pour couvrir sa fuite envoyer tout de meêm une partie de nos effectif ver sl'usine leur faisant croire qu'on croie qu'elel est la bas mais enréalité désamorcer les armes. shepard terminé "

Puis une fois son appel fait Bradley rebrancha normalement les sortie sonore d el'armure et continuant de regarder de facon neutre dan ssa posture le nouveau venu il lui dit très calmement et sans aucne émotion dans la voix.

"qu'est ce qui vous fait penser allons vous obeir, et optempérer comme ça "

lui dit Braldey jouant la montre pour gagner du temps en attendant els refort. et le déploiemen tdes autres.

armureire de Bradley Shepard : https://legendsofgotham.forumactif.org/t4700-rapport-du-sergent-bradley-findlay#110292

Messages : 60 Date d'Inscription : 12/04/2021

Sus à la poupée

- Tour 3 -

Un bruit. La poupée avait eu l'information que quelqu'un s'était mis à assommer ses gardes et à entrer là où elle était, dans les fondations de l'usine. L'endroit était bien illuminé, on aurait presque dit le quartier général d'un grand méchant. Il y avait quelques ouvriers et ingénieurs vêtus avec des blouses grises, ainsi que discutant avec eux, la poupée. Elle n'avait pas besoin de vêtement de sécurité, étant particulièrement synthétique, et ses cheveux rouges attiraient particulièrement l'attention. Dans les fondations, de grands containers s'ouvraient, ouverts par des ouvriers. Cet endroit ressemblait à un atelier de finition géant, et de nombreuses poupées Sinclair toutes pareilles mais différentes dans leurs habillements se tenaient sur des tables, contre des murs, ou sur des tapis roulants qui les amenaient à une destination inconnue. La poupée tourna la tête vers les gargouilles situées en hauteur, car selon la légende c'était là qu'il se cachait à chaque fois.

- Batman. Ainsi nous nous retrouvons !

Elle s'approcha de la lumière, qu'il la voit bien.

- Je suis désolée, mais Monsieur Scarface est un absent de la partie, ce soir. Il ne m'a même pas dédommagée pour le nez cassé. Un homme ingrat.

Des poupées se mirent à sortir alors des containeurs. Celles qui trainaient ça et là, sans être forcément terminées d'assemblées se levaient alors, du mieux qu'elles pouvaient, laissant un spectacle bien glauque. Elle fit signe aux employés terrorisé d'évacuer. Il n'était pas l'heure de manger et elle n'était pas une psychopathe, alors ils n'avaient pas de raisons de devenir des dommages collatéraux. Pour l'instant. La poupée ne reconnut pas ce Batman et ignorait qu'il s'agissait d'un différent que celui qui l'avait mis KO d'un coup de poing la dernière fois.

- Il a été absent de ma vie bien trop longtemps. Quelle tristesse de perdre l'homme aimé. Une odieuse trahison. Vous avez terrorisé mes nuits. Là encore, vous arrivez trop tôt. Mes poupées vont envahir le quartier et je disparaîtrai.

Cachée où elle était, entourée de ses mercenaires, Athénaïs, ou plutôt Clémence Sinclair commençait à perdre en énergie. Elles étaient trop. A cet instant précis, des containers situés dans l'entrepôt dehors jaillissent quelques poupées, préparées ici depuis des semaines. La jeune femme sortit une seringue contenant un cocktail qu'elle avait préparé à partir de choses commandées à Ace Chemicals grâce à l'aide de Lisbeth et se donna un coup de boost. Son emprise mentale s'étendit alors sur les poupées qui alors, se trainant parterre, commencèrent à gagner en vivacité. Elle déclara à Deadshot :

- Tirez pour tuer je vous prie. Batman se trouve dans l'usine, s'il la détruit je ne pourrai pas emmener du renfort. J'ai ce qu'il me faut, je dégage.

Elle mit alors son chapeau et rejoint ses camarades, passant inaperçu avec eux, puis ajouta à tous ces complices :

- Les appâts sont lâchés et envahissent le quartier. Faites ce qu'il faut pour que je puisse partir tranquillement.

Ca allait être un bain de sang. Les poupées se mirent alors à courir vers les policiers désœuvrés, armés de ce qu'il fallait pour commencer une douce barbarie : hachettes, couteaux, pas de flingues car c'était interdit par le point X. de la charte. A peine les deux policiers eurent le temps de leur ordonner de s'arrêter, de dégainer et de tirer que très vite ils furent transformés en viande hachée.

Au poste du GCPD, c'était le branle-bas de combat. L'information fut très vite relayée et Montoya envoya des renforts. Plusieurs voitures de police arrivaient pour encercler le quartier. Clémence, calmement, prit l'ascenseur avec quelques hommes pour descendre.

Lisbeth, arrivant alors près de l'usine vit les poupées s'attaquer aux policiers et courir sur les trottoirs, non sans s'attaquer aux différents passants. Les sirènes de police se firent entendre au loin. Des poupées sortirent de l'usine, croisèrent le regard de Lisbeth mais ne l'attaquèrent pas. Clémence ne voulait pas lui faire de mal. Une des poupées arriva en marchant, une qui avait le visage façonné en un sourire et une hache sur l'épaule et Clémence parla à travers elle.

- Lisbeth. Ca va être un bain de sang, nous sommes légion. Dites-leur d'attendre sans présenter de danger ne serait-ce que une petite demi-heure, et ils ne mourront pas. Je ne veux faire de mal à personne. Sinon, je devrai continuer à faire le chaos. S'il te plaît. Il faut que je parte d'ici. Je ne te veux pas de mal, je te dois tout. Les pouvoirs... et la drogue pour les maintenir. Tout ça c'est grâce à toi. Mais tu dois m'aider à ce que ce ne soit pas utilisé à mauvais escient.

A l'intérieur de l'usine, une explosion contrôlée. Les fondations avaient été fermées par les débris d'une explosion pour coincer Batman à l'intérieur, avec la poupée et celles qui étaient encore en cours de finition. A l'étage supérieur, de containeurs sortaient des poupées toutes prêtes. Clémence envoya le message à Deadshot :

- J'ai enfermé Batman au sous-sol de l'usine avec mes poupées. Je ne doute pas qu'il en ressorte bientôt. C'est celui qui m'effraie le plus. En attendant, visez l'homme en armure. Quant à moi, je suis entourée de mercenaires, je vais sortir de l'immeuble et me rendre au point d'évacuation... essayez de couvrir ma fuite, que personne ne s'approche de moi. Evacuez quand je serai en sécurité... et je vous recontacterai très vite pour la prime. Ca vous va ?

Les renforts s'approchaient, et Diane restée en retrait s'en alla prêter main forte à quelques collègues arrivés qui se faisaient assaillir par des poupées. Montoya entra dans un véhicule et rejoint, non sans avoir prévenu la SWAT que les choses allaient devenir de pire en pire.

A l'extérieur de l'immeuble traversant le jardin, un groupe de mercenaires entourant la poupée Sinclair de près profitèrent du chaos pour... l'escorter.

Gotham City Rebirth

Pour lancer vos dés, postez le code qu'on vous donne sur ce lien :

=> https://legendsofgotham.forumactif.org/t5995-gcpd-vos-rands

La map des lieux :

---

Informations générales

Une explosion est venue de l'usine. Il n'y a pas d'incendie visible. Les sirènes de la police arrivent au loin (vous pouvez jouer leur arrivée dans vos posts !). Des poupées sont sorties de l'usine et de l'entrepôt qui contenait les containers, c'est une véritable invasion de zombies ; et elles s'attaquent avec des armes blanches à tout ce qui bouge. Silencieuses, on les entend arriver par le bruit de frappements frénétiques métalliques. Les deux policiers qui étaient à l'est ont été transformés en steak tartare : dommage pour Porcelaine qu'il ne soit pas l'heure de manger.

GCPD :

Diane est en retrait, elle aide les policiers (tant que pas de réponses, je la prendrai pas en compte) à chasser les poupées cinglées.

Bradley, tu apprends que Batman est coincé dans l'usine suite à l'explosion. Tu as toujours le Guerrier et ses hommes devant toi et des cris se font entendre dans le quartier, visiblement c'est la purge ethnique poupée contre humanité.

Diane, si tu es de retour, tu peux également lancer un dé et agir comme Bradley !

Tu devrais te sortir de cette situation rapidement ; en tant que seul PJ GCPD, tu peux également avec les informations que tu as coordonner les renforts qui arrivent sur place afin d'agir là où tu ne peux pas ! Je te laisse donc les gérer via communications radio.

Viens en MP pour me dire ce que tu vas faire, puis lance le dé, et ensuite on déterminera ce qu'il va se passer !

Code:: Lancer de [b]GCPD[/b] - Tour 3
Mon résultat : [rand]5[/rand]
1 = réussite critique
2 = réussite
3 = mitigé
4 = raté
5 = échec critique

Next Batman :

Tu es coincé dans les fondements de l'usine avec la poupée, la seule issue visible. Elle n'est pas armée, mais les poupées alentours ont des ustensiles et surtout, sont en nombre. Tu n'as probablement plus rien à faire ici, mais tu dois sortir, ou ce que tu as envie. Dehors, c'est le grabuge. Tu reçois la communication comme quoi la vraie Clémence Sinclair était dans l'immeuble, mais tu n'as pas plus d'informations. Viens en MP pour me dire ce que tu vas faire, puis lance le dé, et ensuite on déterminera ce qu'il va se passer !

Code:: Lancer de [b]Next Batman[/b] - Tour 3
Mon résultat : [rand]5[/rand]
1 = réussite critique
2 = réussite
3 = mitigé
4 = raté
5 = échec critique

Tian Hong : MP

Deadshot :

Les poupées ont envahi le quartier. Tu vois Clémence Sinclair sortir de l'immeuble entourée d'hommes vêtus de vêtements traditionnels, ainsi que des voitures de police arriver. Tu sais que Batman se trouve dans les fondations de l'usine et tu t'attends à ce qu'il sorte bientôt. Tu as tout le loisir de tirer sur ce que tu as envie, ton résultat aux dés déterminera les réussites des actions (on s'entend tu tires très bien mais pour que ce soit intéressant gameplay parlant) ! Si tu as des questions ou des projets hésite pas à me MP !

Code:: Lancer de [b]Deadshot[/b] - Tour 3
Mon résultat : [rand]5[/rand]
1 = réussite critique
2 = réussite
3 = mitigé
4 = raté
5 = échec critique

Lisbeth :

Tu es près de l'usine, tu as vu les deux policiers se faire démembrer et la poupée Sinclair devant toi te demande de l'aider. Tu sais que Batman est enterré dans les fondations, peu de chances qu'il en meurt mais s'il y reste coincé trop longtemps, il ne pourra pas aider. Sinon, tu sais que Clémence est en train de fuir. Tu la vois au loin, près des immeubles, entourée de guerriers asiatiques.

Fais ce que tu veux !

Code:: Lancer de [b]Lisbeth[/b] - Tour 3
Mon résultat : [rand]5[/rand]
1 = réussite critique
2 = réussite
3 = mitigé
4 = raté
5 = échec critique

Deadline du Tour 3

Vous avez jusqu'à Vendredi 23 Septembre 2022 minuit pour poster.

Merci d'être encore avec nous pour cet événement, j'espère qu'il vous plaît ! Si vous avez des questions, quelque chose pas clair, si vous ne savez pas quoi faire ou avez besoin d'un coup de pouce venez me voir et on en parlera. N'hésitez pas à communiquer entre vous pour mieux clarifier vos interactions.

Je pense qu'on arrive bientôt au bout, d'ici 1-2 tours ça devrait être bon !

Si vous ne postez pas à temps, essayez au moins de me dire quelle action vous faites histoire que je vous fonde dans le tour suivant. Dans tous les cas, je poursuivrai sur le prochain tour ceci afin de ne pas rallonger le RP.
Si vous estimez que vous ne seriez pas en mesure de poster (ou trop de tours sautés) de façon stable, MP qu'on discute de quoi faire.

Dès que tout le monde a posté, je m'attaquerai à la rédaction du tour suivant aussi vite que possible.

Amusez-vous bien !

Compte PNJ

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Mar 20 Sep 2022 - 23:39

Alors que Bradley était entre deux eaux Dianne en retrait il se tretrouvait seul devan tle guerrier asiatique a la jackie dans se parc ayant lancé son appel à la radia pour le gcpd. sans savoir si il serait entendu ou non. les lieux ou pouvait se trouver l'ennemie se précisiait néenmoins et au vu de ce qu'il entendait sur le clan audio du gcpd dan sson comlink des pupes tueuse c'était déployé à l'usine comme autoure des conteneur ne laissant donc ... qu'une seule possibilité a porcelaine les imeuble et un seul itinéraire de fuite possible ... les jardins ou il se trouvait .

voilà qui rebattait les cartes MAIS Bradley était quasi seul pour le moment et même si il ne craignait pas la dèche e tels coups avec son gaussC14, cela lui prendrait du temps de se défaires de ses ennemis autour surtout qu'il devait y en avoir d'autre qu'il ne voyait pas autour du jardin.

Bradley usa de nouveau de sa ruse de couper le son venant de l'interieur du casque pour l'exterieur et lança à la radio du gcpd l'appel suivant.

"L'ennemie va fuir les imeuble et passer par els jardins ... rammener vous le splus discretemetn possible vers les jardins et dès que vous la verrez faites tout absolument tout votre possible pour l'arréter "

Puis alors que Bradley allait remmetre les sosn a la normale et retenter une dernière fois avant de bouger de raison le jackie chan devant lui. ses scans lui indiquèrent la présence d'un membre de la suicide squad dans les parages a moins de 200 m de lui. une nouvelel inatendue mais dont il pouvait tirez avantage. Bradley espérait juste que se ne soit pas Kite Man (il était gentil et attachant dans son genre mais soyont honête il n'était pas "l'homme" de la situation pour ce cas ci.)

laçant son appel sur le fréquence d ela suicide squad braldeu laça le message suivant d'un ton qu'il voulait martial mais qui sonnait déséspéré

" ici agent Gundam alias Braldey Shepard je suis dan sles jardins près de la rivière de gotham et demande a tou membre de la suicide squad présent dans la zone de tirez a vue sur porcelaine alias Sinclair pour la blesser et la neutraliser.elle va se direigez ver sles jardins pour fuir il ne faut a AUCUN PRIX qu'elle s'échappe, son arestation est d'une importance capitale aux vue des crimes monstrueux et ingoble je répete faite tout ce que vous pouver pour arrêter d'urgence porcelaine. etant sous mon identité GCPD je ne pourait vous aidez mais ferait en sorte que vous vous en sortiez. "

Cela fait et rebasculant le son en normal pour les gens de l'exterieur. braldey vit arriver près du jardin un autre groupe de guerrier avec au milieu de ceux cis POrcelaine leur ennemie.

à cet instant comme sur les chamsp de bataille des guerres auquel il participat Braldey se précipita bousculant fortement le samurai en face de lui et lui donnant au passage un coup de crosse de son fusil dan sla jambes avec l'espoir qu'il reste sur place bloqué un momen (sans pour autant être fatal ).

Bradley mit en joue san ssomation le groupe de guerrier entourant porcelaine et tira un raffale de cartouche dans leur jambes pour les clouer sur place au calibre GaussC14.

Puis une foit fait Braldey san saucune considération pour les guerrier fauché par sa raflae et les écrasant de se sbotes pour certains au passage se précipita façon quarterbrack sur porcelaine pour la paquer au sol et lui passer les menotes. Braldey étant bien décidé a la traiter san ségard comem une terible ennemie a la hauteru de ses crimes contre l'humantité dont elle avait fait preuve.

Braldey lança tout de mêem a porcelaine la phrase consacré.

"POrcelaine vous êtes en état d'arestation pour vos crimes. vous avez le droite de garder le silence tout ce que vous direz poura etre retenue contre vous et en cas de resitance je susi autoriser arecourir à la force."

armureire de Bradley Shepard : https://legendsofgotham.forumactif.org/t4700-rapport-du-sergent-bradley-findlay#110292

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Mer 21 Sep 2022 - 10:19

Sur ordre de miss Sinclair, lui-même bien conscient de l'envenimement de la situation, le Gùn lança appel général sur la fréquence de la Triade afin de rappeler à lui l'intégralité de ses hommes. Porcelaine pourrait bien penser qu'il désirait former un mur protecteur entre elle et les forces du "bien", la réalité était autre mais non moins noble, il n'avait pas l'intention de laisser ses hommes sur le carreau.

Cependant, un grain de sable se coinça dans l'engrenage. Point de réponse de l'Assassin, aussi, alors que Clémence enfilait son déguisement de la Triade, cagoulée et masquée à l'identique de ses hommes de main, les mots de mandarin fusèrent, secs :

« 凶手在哪里？ [Ou est l'assassin ?]

- 在屋顶上，枪。我们应该去找他吗？ [Sur le toit, Gùn. Devons nous aller le chercher ?] Lui répondit la voix soumise et craintive d'un soldat.

Expiant à la fois devant Porcelaine et dans son oreillette un juron venu du coeur mais que seuls les sinophones comprendront, Tian se repris en une seconde, scandant :

- 让他在他的狗屎，加入我们外面！» [Laissez le dans sa merde et rejoignez nous dehors !]

Et les voilà partis dans ce qui semblait être un mouvement uniforme. Les deux larbins du leader de Chinatown avaient ostensiblement dégainés leurs pétoires et le talonnait sans la moindre hésitation, laissant le loisir à leur VIP de suivre le mouvement à sa manière, et le taïwanais l'espérait, en imitant convenablement leurs manières, sans quoi, il serait possible, pas aisé, mais possible de déceler l'anomalie.

Descendant l'immeuble à une allure respectable sans pour autant courir, pas assez fou pour prendre l'ascenseur dans une telle situation, de puissantes détonations retentirent au dessus de leurs tête. Quelque chose de lourd répandait le chaos, et Tian le savait pour avoir observé les essayages de cette arme, l'Assassin était à l'œuvre. Ne restait qu'à espérer que son insubordination n'ait pas muée en une frénésie meurtrière. Jamais il ne s'en prendraient à eux, non, mais il n'était pas encore temps, il ne le serait jamais vraiment en fait, d'être estampillés "tueurs de flics".

Mais, égal à lui-même, le chinois continua de dévaler l'escalier avec agilité, dégainant son propre sig-sauer pour parer à une éventuelle rencontre fortuite. Il valait mieux tueur de flic que gangster mort, ou peu ou prou la même chose si il finissait derrière les barreaux, après des années, des décennies d'une attente mortifère. Ils parvinrent sans trop de mal à s'extraire du bâtiment, ne rencontrant pas âme qui vive si ce n'est les pleurs et les cris venus des appartements sur leur chemin.

Non-loin, silencieux mais attentif à la radio, trois bateaux attendaient, deux canots bien motorisé et un hors-bord sans aucun doute capable de rivaliser avec des intercepteurs de la police. C'était leur signal pour approcher de la berge, à l'Ouest des jardins, mais un appel soudain changea leurs plans.

« 一个巨人将从南方的花园中出来！提取二！» [Un colosse va sortir des jardins par l'Ouest ! Extraction deux !]

Rassemblés avec les quatre hommes de l'Assassin qui avait finalement cessé de faire pleuvoir le calibre .50, Tian leur fit signe de s'arrêter, puis pointa la rue en face, plus loin sur leur droite afin de contourner les jardins. Les navires, eux, restaient sur leur ralenti, complètement inaudibles dans le chaos orchestré par les poupées dans la rue, ils allaient se rendre doucement jusqu'au ponton au Est des jardins et attendre l'arrivée du patron, qui leur donnerait les instructions le moment venu.

En attendant, tant qu'ils n'auraient pas à croiser un bleu assez fou pour essayer d'attraper le leader des Triades locales, ses six hommes et une fugitive bien plus difficile à distinguer maintenant qu'elle se fondait dans la masse des hommes de mains, ils se contenteraient de faire leur chemin avec discrétion. Oui, Tian était assez bon pour épargner autant que possible ceux qui cherchaient à leur nuire, mais de toute façon, ils risquaient fort de tous périr des mains des poupées, alors pourquoi se causer des ennuis. D'autant que malgré les premiers renforts mis en charpies, aucune autre voiture n'était arrivée… on pouvait même voir les lueurs rouges et bleues briller au loin…

Ne laissant pas le temps à l'exosquelette de méditer sa réponse, son absence poussa seulement le Guerrier à lancer l'ordre à ses hommes. D'un même mouvement, tous soulevèrent légèrement leurs masques et ingérèrent une pilule avant d'avancer prudemment vers le flic. Les premières secondes se passèrent admirablement bien, tous faisaient preuve de discernement, de vigilance, et ensuite, tout se péta la gueule.

Presque simultanément, les six hommes commencèrent à ahaner comme des pur-sang, puis ce fut la bave qui ne parvint plus à être retenu par leurs bouches, s'écoulant de leurs mentons, ce qui ajoutait au côté cauchemardesque des masques qu'ils arboraient. Et enfin, ce que Tao ne voulait pas, ils se mirent à hurler et se lancèrent dans trois combats différents.

Le premier fut clairement le plus ridicule. Motivés par un sentiment de toute puissance insuffisamment apaisé par certains inhibiteurs, deux des six hommes se jetèrent sur Bradley, tapant fort, si fort qu'ils en brisèrent leurs armes sur son armure au lieu de profiter de sa relative passivité pour frapper les points sensibles et le clouer au sol, lui et la tonne d'acier qui caractérisait la couardise des gens de son espèce.

Le second n'aurait pas manqué de faire rire un œil extérieur, puisque les deux hommes qui s'étaient éloignés de quelque pas du Guerrier avaient d'abord tenter de se renverser l'un l'autre sans y parvenir, puis avaient posés les yeux sur leur chef. La ruade fut glorieuse, leurs cris étaient puissants et mémorables, à n'en pas douter, on aurait chanté des chansons sur leur courage si ils avaient fait ça il y a trois mille ans… Pour eux, le dernier souvenir de ce combat serait le reflet de la lueur des lampadaires sur le tri-bâton qui heurta leurs tempes avec tant de force qu'ils s'écroulèrent sans demander leur reste.

C'est sur ces quelques secondes d'apparente accalmie que le Guerrier lança quelques mots de son mandarin natal, peut-être une punch-line perso, peut-être autre chose, qui peut le savoir ? En tout cas, l'enchaînement de détonations depuis le toit de l'immeuble n'aurait pas manqué de donner du retentissement à sa pose.

Enfin, le troisième spectacle était le plus alarmant puisque les deux larrons s'étaient jetés sur les clodos et commençaient à les terroriser en les battant heureusement avec ce qu'il faut d'inexpérience pour ne pas parvenir à les tuer à la chaîne. Non, ils battaient l'air dans la mêlée de ces pauvres hommes et femmes cherchant à fuir la douleur, mais heureusement pas la mort. Le spectacle demeura néanmoins intolérable aux yeux du Guerrier qui se lança sur eux dans rien d'autres qu'un bruissement de tissu.

Adroit et précis, il ôta son couvre-chef et l'envoya voler au visage de l'un des déshonorable combattant. Sur leurs côtés, les deux crétins continuaient d'essayer de battre l'armure en vain sans voir que ce que Tao voyait. Le type parlait dans son scaphandre, ne bougeant toujours pas, insensible aux coups portés sur les parties les plus évidentes et solide de l'armure. Eh bien qu'il cause donc pendant qu'un combattant de la Triade allait faire son job à sa place.

L'attention du duo attirée à lui, le visage découvert, oreillette discrète dans l'oreille, son regard brûlant menaça les deux cogneurs de clochard qui hésitèrent une demi-seconde avant d'avancer sur lui, en garde, prudents. Eux purent comprendre ce qu'il s'était passé avant de s'écrouler à leur tour, leurs armes envoyées paître dans les fourrés avant de ramasser double dose dans leurs visages masqués. Du reste, les pauvres bougres, pantois devant cette scène surréaliste, ne restèrent pas pour applaudir le Guerrier mais décampèrent comme une meute de rat, de peur d'être les suivants sans doute.

Toujours vigilant, le maître de kung-fu esquiva sans peine l'énorme masse qu'on entendait et sentait bouger à plusieurs mètres de distance, les deux berserk qui s'étaient fait saigner les poings sur l'acier n'eurent pas cette chance, balayés presque comme un dommage collatéral. Le Guerrier n'en perdit pas son sang-froid pour autant, scandant dans l'air, à l'adresse de son oreillette, tout en allant ramasser sa médiocre coiffe traditionnelle :

« 一个巨人将从南方的花园中出来！提取二！» [Un colosse va sortir des jardins par l'Ouest ! Extraction deux !]

Ironiquement, il se voyait déjà devoir livrer un combat sans doute perdu d'avance contre le flic. Mais non, il n'était pas un assez gros poisson pour lui, et il avait oublié que les petits poissons servaient les gros. Le pauvre ne trouverait rien à l'issue des jardins, le Guerrier, en revanche, trouverait bien le temps de ranimer ses drogués pour les mener à l'issue Est, au point d'extraction secondaire.

Encore heureux que la dose de drogue fut faible, qui sait si il n'aurait pas été contraint de les mettre réellement K.O. ou les tuer, faute de pouvoir les temporiser pendant des heures ? Il était réellement bienheureux que ces tests en situation réelle se soient déroulés avec prudence, hélas, ce ne seraient que de maigres résultats pour améliorer la formule.

Enfonçant la dernière porte, l'Assassin émergea sur le toit de l'immeuble. Déjà, il se sentait le ventre léger, comme un effet placebo de la délivrance qui l'attendait, et sautilla presque jusqu'au rebord nord-est pour se délester de son énorme fusil et le caler sur son bipied. Dans le même temps, il s'offrit le meilleur panorama possible pour un sociopathe dans son genre.

Alors que les poupées envahissaient mécaniquement les rues, les hurlements résonnaient partout où elles se glissaient, certaines personnes, dont des bleus, avaient été rapidement pris à parti et taillés en pièces dans une mise en scène que n'aurait pas renié le chinois, l'œil dans la lunette, un sourire carnassier sur ses lèvres fines et parfaites.

D'un mouvement puissant, presque difficile pour sa musculature plus menue que celle de son acolyte dans le jardin, il arma son fusil et se mit en quête d'une cible de choix. Rien de bien folichon, surtout sans oreillette pour profiter des informations des autres, mais, finalement, Gotham lui apporta son aide.

Les sirènes de police provoquaient sans doute un écho perceptible jusqu'à eux, mais pas autant que la panique généralisée dans les environs, les familles hurlant à leurs fenêtres pour avoir de l'aide, les cris des badauds en bas qui se faisaient découper en petits morceaux, les coups de feux des flics qui se défendent en vain… en revanche, les gyrophares, l'Assassin n'allait pas les louper.

Prenant confortablement position sur son bord de toit, il visa la route dans le lointain. Ils étaient au bord de la Gotham River, aussi le chemin le plus court était une route plutôt bien droite, le moindre détour aurait été un affreux temps perdu, quelques précieuses secondes qui pourraient coûter la vie de quelqu'un… Lee patienta durant ces précieuses secondes qu'ils ne voulaient pas perdre.

Et lorsque l'intégralité des véhicules de police furent joliment alignés sur la route, il commença à tirer. Pas sur les pilotes, non, ce n'était pas trop pervers, ni déshonorant, non, c'était trop facile. Tour à tour, le calibre .50 perça de part en part un, puis deux, trois, plus encore, bien trop de véhicules du GCPD calèrent, firent une embardée ou ralentirent en douceur, à plusieurs centaines de mètres de l'immeuble. Alors oui, effectivement, quelques balles furent perdues et il bien possible qu'une voiture soit passée à travers sa pluie de plomb pour se placer à couvert.

Du reste, si tous les véhicules n'avaient pas été immobilisés, les renforts supplémentaires avaient été stoppés bien en arrière du champs de gyrophares stoppés au bord de la route, et aucun de ces courageux membre des forces de l'ordre ne serait définitivement assez fou pour s'aventurer à pied dans une rue couverte par un forcené avec un fusil à lunette. En tout cas, l'Assassin compta là-dessus et plia très vite bagage. Trottinant entre les bouches d'aérations et autres saloperies ornant les toits d'immeubles, il ouvrit son poncho pour en récupérer du gros cordage qu'il pris une longue minute à nouer avec adresse à la structure même du bâtiment.

Ceci fait, la longue corde fut lancée sans ménagement par dessus le bord Est de l'immeuble, la faisant descendre jusqu'au sol et attirant l'attention des poupées en contrebas. Pas le moins du monde alarmé, le sniper enfila une paire de gants épais, serra convenablement la sangle de son lourd fusil dans son dos et enroula la corde autour de ses hanches et d'un bras. Descendre en rappel était un peu risqué, faisant surtout de lui une cible facile si il était repéré par un ennemi, mais lui ferrait gagner de précieuses minutes de descente d'escalier qui lui feraient fatalement rater l'extraction.

Son job était fait, en tout cas, il n'avait pas été inutile, et cela lui avait finalement suffit. Maintenant, il espérait seulement pouvoir rentrer autrement qu'en crapahutant dans le quartier, voir pire, en traversant la Gotham River à la nage en abandonnant son beau fusil flambant neuf derrière lui.

Fiche - Carnet de Bord

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Mer 21 Sep 2022 - 13:52

Contre-coup

Lisbeth était en train de grimper difficilement sur des caisses en bois branlantes pour tenter de franchir le grillage qui entourait l'usine abandonnée. C'est à ce moment perçu des dizaines de pantins tous à l'effigie de Clémence sortir de l'usine en plusieurs grappes, telle une armées de zombies. Ce spectacle affreux et grotesque l'absorba totalement et la hackeuse ne termina jamais de grimper par-dessus l'obstacle. C'est une fois la vague de poupées, toutes armées de lames plus ou moins longues, tarie qu'une l'explosion sourde retentie dans les entrailles de la terre. Des gerbes de poussière noirâtre surgirent de chaque soupirail de l'usine. Des lézardes apparurent sur les murs des bâtisses qui composaient le complexe industriel. Tout cela indiquait que les sous-sols s'étaient effondrés. La jeune russe espérait que personne n'était coincé en dessous. Enterré vivant était l'un de ses pires cauchemars.

Elle descendit des caisses en bois, puisqu'il n'y avait plus rien à fouiller dans l'usine effondrée. Se retrouvant sur le trottoir, les bras ballants, choisissant avec soin sa prochaine action. Elle devait trouver la rousse avant qu'elle ne déguerpisse. Elle venait probablement de faire sauter son QG. C'est donc qu'elle n'était plus dedans. C'est en scrutant les alentours que la chance lui sourit enfin, elle repéra un groupe compact d'individus portant des habits plutôt chics pour le quartier, semblant quitter les lieux vers les jardins. La mutante décida de les rattraper, elle aviserait après. Clémence avait encore son dossier psy, pas moyen qu'elle s'échappe encore avec. Liz se mit en courir avec ses petites jambes en direction de l'angle de l'un des bâtiments résidentiels. Elle hurla le nom d'Athénaïs aussi fort qu'elle pu pour voir si l'une des silhouettes se retournerait : ce fut le cas. Se faisait-elle kidnapper ?

Avant qu'elle n'ait pu l'atteindre, une de ces fichues poupées mécaniques lui barra le passage. Sur son visage plat, un sourire avait été dessiné, sa main de plastique tenait fermement une hache qui aurait pu trancher Lisbeth en deux d'un coup. Visiblement, le modèle pouvait parler, où alors le message était-il préenregistré ? Dans tous les cas, le mannequin lui transmit les informations suivantes imitant à la perfection la voix de la meneuse de revue :

- "Lisbeth. Ca va être un bain de sang, nous sommes légion. Dites-leur d'attendre sans présenter de danger ne serait-ce que une petite demi-heure, et ils ne mourront pas. Je ne veux faire de mal à personne. Sinon, je devrai continuer à faire le chaos. S'il te plaît. Il faut que je parte d'ici. Je ne te veux pas de mal, je te dois tout. Les pouvoirs... et la drogue pour les maintenir. Tout ça c'est grâce à toi. Mais tu dois m'aider à ce que ce ne soit pas utilisé à mauvais escient."

La Petite Souris ne comprit pas la signification de toutes les paroles. En quoi elle était à l'origine de ces pouvoirs ? De quels pouvoirs parlait-elle ? Liz n'avait aucun contrôle sur la police, alors les faire patienter 30 minutes le temps qu'elle s'échappe : impossible. La drogue qu'elle lui avait injectée servait à lui maintenir les pouvoirs ?! Elle s'était donc faite manipuler depuis le début !? Il n'y avait jamais eu de personnalité "gentille" enfouie sous ce doux visage. La colère submergea Liz qui lâcha un peu de son pouvoir sur le mannequin qui se disloqua sous l'impact de la rafale psychique.

_ "A BON ESCIENT ! T'ES EN TRAIN DE TUER TOUT LE MONDE !" Ragea-t-elle tout en se remettant à poursuivre le groupe qu'elle avait en visuel. Les poupées tournaient toutes leurs visages sans âme dans la direction de la Petite Souris, la regardant passer sans intervenir, parfois avec des cadavres encore chauds à leurs pieds.

Lisbeth fonça tête baissée vers la maîtresse de poupée qui n'était plus qu'à une vingtaine de mètres, bousculant avec son pouvoir tout ce qui pouvait la gêner. Le groupe contourna les jardins. Elle était furieuse de s'être fait ainsi trahir, manipuler. Comment avait pu-t-elle être si naïve. Le contrecoup de cette débauche de pouvoir allait la mettre KO un sacré moment. Mais pour le moment, Liz s'en fichait, elle courait. Elle alla user encore de son pouvoir pour déraciner les haies et couper en ligne droite à travers le labyrinthe végétal. Même si cela allait l'épuiser, c'était son plan pour leur couper la route !

La folle réalité brisa cette idée : en plein milieu de la route se dressait une demi-douzaine hommes titubants autour d'un légèrement plus imposant, où était-ce sa tenue et son chapeau qui le rendait plus visible ? Elle ne saurait le dire. Elle voulait pénétrer dans les jardins pour poursuivre sa cible, mais plus moyen avec ceux qui lui barraient la route. Elle s'arrêta un court instant pour les jauger, pas une grosse menace selon ses critères, des ivrognes et un mec avec un bâton cassé. Elle ne comprit pas ce qu'ils se dirent, mais trop tard pour eux, elle était déjà au contact.

La Petite Souris ne perdit pas son temps et tricha tout de go. Utilisant sa petite taille, elle frappa le premier au foie, vielle habitude de boxeuse. Mais elle y ajouta un peu de son pouvoir. L'homme décolla du sol de quelques centimètres et retomba lourdement inconscient. La jeune combattante avait dépassé ses limites, au lieu de continuer son attaque, elle dut reprendre son souffle et ses appuis. Sa vision un instant fut troublée par la fatigue, et l'homme au bâton était déjà sur elle. Protégeant sa tempe d'un méchant coup de bâton en levant son bras, l'arme percuta à la fois son avant-bras et son biceps et y laissa un sillon sanglant. La vive douleur arracha un cri à la petite brune. Elle s'avança d'un pas rapide pour frapper de son bras valide, mais il anticipa : son poing faucha le vide avec vélocité et elle prit un second coup de bâton, à la fois sec et violent, qui lui cassa le poignet. Elle poussa son second cri de douleur. Des larmes lui montèrent aux yeux, un revers de main rageur, elle les chassa de son visage. Mais s'aperçut bien vite que c'était des larmes ensanglantées. Le même liquide rouge était en train de couler de son nez et de ses oreilles, et la migraine tembourinait dans sa tête.

Consciente qu'elle forçait trop sur son don, elle voulu tout de même en finir avec son adversaire, mais avant de pouvoir puiser à nouveau dans son pouvoir, une douleur froide se diffusa dans son cou puis dans son épaule. Bientôt, la nuit se fit plus noire et le sol se déroba sous ses pieds, les étoiles perdirent de leurs intensités. La guêpe fut happée dans un abysse sans fond.

The gritch inspire by @elfyqchan - Never Utopia

Carnet de bord - Fiche de personnage - Smartphone Crypté
Sus à la poupée [Event] Hvmv

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Mer 21 Sep 2022 - 16:24

Sus à la Poupée

Me voila face à l'une des nombreuses poupées de Sinclair, celle-ci semble tout juste plus aboutie que les autres, tout ça pour ça... Je ne suis pas particulièrement satisfait de ce que je trouve en bas de cette usine réaffectée, mais je trouverai au moins une consolation en arrêtant la production de répliques, et en diminuant donc fortement le potentiel de création d'une armée robotisée de la cible. Ce qui en soit déjà, n'est pas tout perdu. L'ambiance est lugubre, et un nombre monumental de marionnettes inachevées se révèlent à moi, alors qu'en plus de cela, la maîtresse des lieux me fait savoir que Bruce s'est déjà occupé de son cas il y a peu de temps.

C'est parfait donc, l'illusion continue de prendre pour les adversaires du chevalier noir, et je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. Je continue de m'avance vers elle en silence alors qu'elle m'explique que Scarface ne sera pas de la partie, tant pis, c'est vraiment dommage, j'aurai beaucoup aimé de faire d'une pierre deux coups, c'est ma plus grande spécialité.

Durant son petit monologue inintéressant puisqu'il ne m'apprend rien de plus que ce que je ne sais déjà concernant son plan, à savoir déverser un tsunami de répliques pour qu'on ne puisse pas trouver l'originale, ce qui était d'un prévisible pitoyable, je pianote très discrètement sur mon avant-bras pour préparer la solution de pacification, et je donne mes instructions à ma copilote.

- Diagnostic des grenades électrochocs ?
- 3, et opérationnelles à 100%
- Parfait. IEM ?
- Mettra l'armure HS pendant presque une minute, tu seras coincé à l'intérieur.
- Pas tout à fait, ça reste une combinaison viable, même si je ne pourrais plus utiliser toutes ses fonctionnalités.

Je fais le geste, bien qu'il n'ait aucun sens, de resserrer mes gants, et je regarde intensément dans les yeux de Porcelaine. Avant d'analyser la pièce et éventuellement trouver des pièges tendus à notre intention avant de tomber dedans lamentablement. Puis, lorsque je m'assure que tout est clair...

- Dis bonne nuit...

Je lance deux de mes grenades électrochocs. Les arcs électriques frappent de part et d'autres de la pièce, infligeant de lourds dégâts aux minions qui se dressent entre moi et ma cible. La plupart sont déjà inefficientes, ce qui ne m'opposera qu'une très maigre résistance, je n'imaginais pas qu'elle serait si mal protégée étant donné le nombre de soldats armés jusqu'au dents aux étages supérieurs.

Je m'élance dans le combat pour détruire les machines qui ont été épargnées par les frappes statiques, elles ne me touchent même pas, et j'avance, coup de poing après coup de poing vers la maîtresse en ces lieux. Le temps de les massacrer une à une, certaines reprennent de la contenance et essaient de me prendre dans le dos. Je songe à employer l'IEM, mais je n'ai même aucune garantie qu'elles fonctionnent à l'électricité, ce serait donc me mettre en danger bêtement et ne même pas m'assurer d'une victoire plus facile. Cependant, je dois aussi considérer que les ténèbres sont mes meilleures alliées, et que je suis actuellement en grave sous nombre.

J'approche, j'approche encore de mon ennemie du soir, j'y suis presque, jusqu'à ce que tous mes membres soient saisis fermement par les laquais désincarnés. Je n'ai plus d'autre choix... Je suis totalement immobilisé, incapable de bouger. Cela donne l'illusion à la Poupée qu'elle a pris l'avantage, jusqu'à ce que je la regarde avant de rétorquer.

- Qui a éteint la lumière ?

Elle regarde instinctivement, tous comme l'intégralité des mannequins vers les lampes qui éclairent la pièce timidement. Et puis, l'Impulsion Electro-Magnétique de mon armure se déclenche.

Je prends un coup, l'armure réagit assez mal à son arrêt forcé, mais j'ai l'impression que ce changement brusque de décor m'a donné suffisamment de leste au niveau de leur emprise pour bouger de nouveau. Je suis en mode manuel, ce qui me rendra nettement plus lent et moins fort, mais pour des marionnettes, c'est amplement suffisant. Je continue alors ma route, alors que tout le monde est aveugle, ne me laissant repéré que par les bruits de métal fracassé qui s'écrase au sol.

Les lumières de mon armure reviennent finalement comme l'avait prédit Upsilon, au bout d'une interminable minute, quand elle redémarre les systèmes, et que mes yeux produisent suffisamment d'éclairage pour que mon adversaire, que je tiens maintenant dans mes mains, puisse me voir la tenir en respect.

- Je ne vais pas prendre la peine de t'interroger, tu n'es qu'un fragment de celle que je cherche et je sais que tu ne me donneras aucune réponse viable. Mais si tu es reliée d'une manière ou d'une autre à sa conscience, je veux que tu saches que je viens te chercher, que tout le quartier est cerné par la police en état d'alerte maximum, transmets ça pour moi tu veux ?

TU. ES. FOUTUE !

Et je ponctue ma phrase en plongeant mon bras gauche dans son torse, tout en arrachant sa tête avec la main droite. Puis, je l'écrase de ma botte, afin de ne laisser aucune trace. J'espère que Sinclair sera suffisamment affaiblie de ce que je viens de faire pour que le GCPD prenne le relais, mais si la Triade est ici pour la couvrir, ils seront probablement en difficulté, je dois aller leur prêter main forte.

De manière assez prévisible, bien que j'aurai dû le voir grâce au mapping 3D fait avant d'entrer, je suis enseveli sous les décombres de l'usine car les fondations ont été explosées par des charges concentrées sur les points de colonne les plus fragiles.

Le sous-sol est suffisamment solide pour que l'effondrement des murs et du plafond ne m'atteignent pas, cela dit, je suis totalement coincé, je ne vais pouvoir sortir que d'une seule manière, et de ce fait, je peux dire adieu au coté discret de mon approche.

- J'arrive avec le Knightmare Patroller !
- C'est trop long comme nom ma puce, je te l'ai déjà dit !
- Hey, moi j'avais proposé que tu sois le "Knightmare", mais tu m'as fait tout un laïus comme quoi il fallait que tu restes attaché à la "BAT" familly, et tu as opté pour "Mécha-Bat" parce que la Batwing c'était déjà le nom de l'avion de Bruce, et que tu voulais plus porter le costume d'un fou ou d'un mort...
- "Mécha-Bat" implique que je ne suis pas un être humain, en réalité, c'est toi, la "Mécha-Bat", ce qui fait qu'aux yeux de nos ennemis, tu n'as pas de point faible d'ordre émotionnel. Ce qui te rend d'autant plus dangereuse, et si quelqu'un essaie simplement de t'éteindre, il aura une sacrée surprise quand il découvrira que l'armure bouge toujours même lorsqu'elle est inactive.
- Et on l'appelle comment alors le Tankoptère, monsieur le génie des noms ?
- On l'appellera un autre jour, j'entends que tu es là, tire pour me libérer, fissa.

Et en effet, la Knightmare Patroller, puisqu'il faut temporairement l'appeler ainsi, survole la zone, et je croise les doigts pour que cela foute les jetons à nos camarades du crime ici présent de voir ce monstre, cette machine de guerre présente au dessus du champ de bataille. Un missile est tiré, qui, malgré les secousses de l'onde de choc, m'offre une ouverture et me permet de m'extirper de ma tombe, dans laquelle j'étais enterré vivant.

Dés que je me remets debout, je fais signe à Upsilon de rester éloigné de la zone tout en la surveillant pour localiser la fugitive, je ne veux pas qu'on puisse abattre cette merveille de technologie, mais maintenant qu'elle est sur place, je ne veux pas ne pas m'en servir non plus, ça serait gâcher des ressources inutilement. Mon regard balaye toute l'étendue devant moi, alors que je me tiens sur les décombres de l'usine, et alors que je cherche ma cible, je tombe d'abord sur un petit morceau de bonne femme en train d'être attaquée par ce qui ne m'a pas l'air d'être un criminel de haut vol.

J'utilise mon grappin pour prendre de l'élan et de l'altitude, et je fais un plongeon en boulet de canon dans le dos de l'agresseur fortement alcoolisé, alors qu'il était prêt à swinguer son arme de fortune sur le crâne de la malheureuse.

Le résultat d'une telle attaque éclair ne se fait pas attendre, au vol, j'attrape la nuque de l'homme, et avec la force véloce, je l'envoie écraser son visage contre le gravier. Une attaque surprise, d'un homme amoindri, et un tel impact, il n'est pas prêt de se relever. Je tiens toujours le corps évanoui du délinquant, quand je dirige mon regard vers cette jeune femme qui semble elle aussi perdre conscience petit à petit, aux multiples tatouages et piercings... Je m'interroge, que fait-elle ici ? Une Junkie ? Une sans-abri ? Pourquoi se tenir dans cet endroit alors que c'est la guerre des mannequins meurtriers ? Son visage ne passe pas inaperçu, et dans le feu de l'action, j'ai peur qu'elle ne se fasse remarquer et qu'il lui arrive un malheur.

Sus à la poupée [Event] Mbja

- Ne restez pas là, reprenez vos esprits et allez vous réfugier en lieu sûr rapidement.

Après m'être assuré de la neutralisation de l'homme, je me redresse et essaie de trouver le point le plus chaud autour de moi, là où se tiennent les officiers de police, et, ou, la criminelle en fuite. Et ce que j'observe, ne me dit rien qui vaille. J'entends des coups de feu depuis les hauteurs, et aucun renfort du GCPD n'a l'air de se rendre sur les lieux, c'est l'hécatombe du coté de la justice, je vais devoir intervenir pour faire pencher la balance en notre faveur et très vite !

J'aide tout de même la Gothico-Punk à se relever, elle ne tient pas sur ses jambes, ça va faire de moi une cible facile pour un sniper et me retenir, m'empêchant d'aller donner un coup de pouce, mais je ne peux pas la laisser là, sans défense et en proie au carnage... Fait chier.

- Je dois vous laisser, j'ai du travail. Ca va aller. Cachez-vous.

Je pars en courant vers Bradley, que je reconnais de loin grâce à son armure colossale, je pianote sur mon avant bras pour lancer la procédure de vibrations sur les batarangs fixés à mon gantelet, et je m'apprête à les lancer avec force sur les individus qui l'encerclent, je n'ai pas encore trouvé Sinclair...

A choisir entre la stopper, ou laisser mes collègues mourir sous le feu de l'ennemi, le choix est vite fait...

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event] Sam 24 Sep 2022 - 18:42

Au plus profond des entrailles de Gotham City. Il y a un Enfer où les héros et les gens vertueux goûtent à la souffrance et à la débauche. Cette zone appelée Narrows est sous l'influence étroite de la mafia, connu pour être sous le contrôle de la famille Falcone qui est tristement célèbre pour le grand public. Mais derrière et pour les vrais citadins, il y a une autre organisation connue pour son extrême violence. Personne ne les connaît, ni qui ils sont, car ils ont la particularité de tous porter des masques. Leur chef un connu sous le nom de Black Mask, qui est un personnage énigmatique dans le milieu des affaires et même pour ses partenaires. Une chose est sûre, c'est qu'il rapporte beaucoup d'argent et qu'il propose des jeux plus ou moins hors du commun. Mais ça, c'est dans les grandes lignes, et même si aujourd'hui, Black Mask était plus mort que le cadavre de la saga Star Wars, il faut bien dire qu'il y'avait toujours de nouveaux gugusses pour foutre le bordel dans cette ville. Et ce soir, j'en bossais pour une. Sinclair. Tout ce tintouin pour une goguenarde petite larbine de Scarface, dans un patelin de merde comme Gotham. On se fait de l'argent avec ce qu'on peut, pas avec ce que l'on mérite, j'ai envie de dire. Je me fume un petit cigare, ça tient chaud, pendant que je reluque un peu le merdier qui s'annonce. Et ça commence sérieusement à me sortir par les trous de nez tout ce genre de cirque stupide. Toujours les mêmes manies, les mêmes conneries, les mêmes rituels de criminels qui s'agitent pour au final, pas faire grand chose. Quelle bande de branques. Tocards en prime de ça. Pourquoi je bossais pour ce genre de guignols déjà ? Ah ouais, l'argent, c'est vrai. Il ne fallut pas longtemps avant que les premiers cris ne retentissent. Les premiers de nombreux, dans une nuit qui s'annonçait déjà comme l'une des plus sanglantes de l'histoire pourtant déjà bien fournie de la cité de Gotham. Mais moi, je suis en poste, et je me sens prêt à fendre l'armure, prêt à mettre un peu de piment dans cette foutue opération qui ressemblait plus au Vietnam qu'à autre chose.

« Sinclair, je vous préviens. Je m'habille pas comme un con si je bosse pour vous. »

Je me dis ça pour moi-même, mais intérieurement, ça changeait pas tellement des autres tordus pour lesquels je bossais assez fréquemment. Gotham manquait de brûler, et pourtant, le Chevalier Noir n'arpentait pas les rues de sa ville, pourfendant de sa véhémence les criminels qui mettaient à sac certains quartiers. Pas cette fois. Je scrutais ... Quelque chose clochait, et quelques langues s'étaient déliées par son talent si particulier lorsqu'il s'agissait de faire parler des gens réputés peu bavards. Forcément, il est plutôt facile de se taire durant un interrogatoire de police. Les droits font que les gens peuvent garder le silence – et bien souvent, ils sont encouragés à le faire par la pléthore d'avocats véreux qu'on pouvait trouver ici à Gotham. Seulement face au Batman, les criminels avaient tendance à vite parler, la plupart préférant garder leurs dents parfaitement chaussées dans leurs mandibules. Et c'est ce qui risquait de se passer. Quelqu'un parlerait. En attendant, je positionne mon fusil, et grâce aux petits miroirs réfléchissants que j'avais disposé dans les ruelles, j'avais une vue multiple, qui me permettait de mieux voir qui je pouvais prendre comme cible. Et le résultat ne me déçoit pas ... Une belle cible se manifeste. Le Batman était parfaitement ancré dans mon système de vue. Mais je ne tire pas, non. Je savoure ce moment pleinement, de la chasse. Je me tiens sur mes gardes, prêt à dégainer mon arme en cas de danger. Une fois la nuit tombée, le quartier devient très dangereux, grouillant de criminels en tout genre, de ceux qui rackettent pour survivre à ceux qui tuent pour le plaisir. L’insécurité n’a jamais été aussi forte ici et même si j'avais la gâchette facile, je pouvais être facilement distrait par quelque chose d'autre. Mais en ce moment bien précis, c'était Batman qui m'intriguait. Il était vaillant, puissant, comme si les années n'avaient pas émoussées son art de combattre. Bien. La proie en devient donc des plus salivantes, des plus appréciables à chasser. Batman avait toujours été un rival, un danger pour mes opérations, mais en dehors de ça ... Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Je me méfie de lui, comme de tous ceux qui arrivent ici à vrai dire. Dans cette ville, n’importe qui peut être mal intentionné, mais celui qui a l’air le plus innocent. Si une leçon à vite retenir quand on veut survivre plus d’une journée dans cet enfer urbain. Et je l’applique pour tous le monde, sans exception, même Sinclair y a eu le droit au début. Il agissait tellement vite, avec une dextérité à n'en pas douter. Alors que je changeais d'angle, tout en regardant dans les différents recoins, pour voir où il en était, j'estimais que ses prochaines actions étaient calculées au millimètres près. Il venait de casser la gueule à pas mal de types, et il se défendait plutôt bien ... Mais à un moment, le jeu doit se terminer. Alors que je suis parfaitement calé, ma vision thermique le voit, il fait une cible tellement idéale ... Et pendant un instant ...

BANG.

Le tir est parti, net, précis. J'estime qu'il l'a touché de manière parfaite. Il l'avait prise, il avait pris ce coup de la meilleure des façons possibles. Je sais que je l'avais eu. Il ne s'y attendais pas, et je savais qu'il l'avait prise ! Je crois que je viens de comprendre ce qui vient de ce passer. Ce soir, je viens de mettre un terme à la légende, et je viens de devenir la légende qui vient d'abattre le Batman. J'en étais certain. Je ne peux que montrer ma joie, alors que les évènements autour de la soirée m’indiffèrent totalement, la mort du Batman. Je l'avais touché, j'en étais certain !

« Je t'ai eu, j'en suis sûr ! Je t'ai eu ! »

Messages : 60 Date d'Inscription : 12/04/2021

Sus à la poupée

- Conclusion -

Le véhicule de Montoya arrivait dans le quartier à toute allure. Les choses allaient mal, très mal, les poupées sauvages étaient sanguinaires et les communications étaient coupées. La SWAT se dépêchait sur place mais les hélicoptères peinaient à atterrir car ils avaient de l'armement anti-air.

- Dios mío, mais ils ont des armes de guerre.

Montoya était frigorifiée. Elle avait échoué, tout bonnement échouée. Ce qui devait être une descente chez une serial killer s'était vite transformée en guerre ouverte entre des mafieux des triades, des poupées sociopathes et quoi d'autre encore. Elle n'avait rien vu venir. Elle avait anticipé des androïdes, mais selon les témoins, il s'agissait de poupées... de simples poupées animées par une force magique. Une méta-humaine. Pourquoi ne pas l'avoir soupçonné ! Elle qui avait passé tant de nuits à lire son passé... elle travaillait dans une entreprise qui fabriquait des androïdes... échoué. Le véhicule fit un tête à queue avant de percuter un mur. Rien de grave. Montoya ouvrit la portière et se cacha derrière, avant d'être accueillie par une floppée de tirs qui fusaient autour d'elle. La débandade se poursuivait, ils étaient assaillis de tirs et elle ne pouvait atteindre de cible visible avec des flingues.

- Merde ! Merde !

Elle appela la SWAT, avant de désigner les toits alentours, d'où venaient les tirs. Au loin, le combat se poursuivait. Impossible d'avancer.

La poupée contrôlée par l'Artiste fut détruite et Batman extirpé du bâtiment. Porcelaine la sentit et faiblit, manquant de trébucher et de tomber. Ainsi... l'Artiste était morte ? C'était impossible. La drogue affluait dans son cerveau malade et tout un hémisphère semblait imploser, pulser. En passant la main sur son visage, elle constata qu'elle saignait. Un des guerriers l'entourant la prit par le bras et la fit avancer en direction des docks.

L'homme de fer en sortait, il était assailli par de nombreux guerriers mais se battait avec férocité. Il serait bien trop lent pour les atteindre. Depuis la ville, les voitures de police approchaient, très lentement. Les issues imaginées par Porcelaine, les égouts et la ville seraient peu sûrs. D'où ils étaient, les hors-bords seraient une issue potable. Ils seraient à découverts, mais ainsi désorganisés, il leur restait un peu de temps.

Un hélicoptère, puis deux - celui du Batman ! - commençait à survoler la zone. Les poupées redoublaient de férocité et l'hélicoptère de la SWAT essuyait des tirs. A continuer comme ça, ils prendraient leur retraite. Batman était dehors, lui aussi et plus que remonté, il venait d'aider Lisbeth qui avait été neutralisée par un des hommes des triades avant de reprendre son envol. Et là un bruit. Un tir, puissant, celui qu'elle adorait, celui du fusil d'assaut de Deadshot. Tout le monde s'arrêta pour voir le Batman s'effondrer. Etait-il mort ?

- Les hors-bords, vite. C'est notre chance.

L'hélicoptère de la police, touché, alla se poser d'urgence un peu plus loin. Les hommes de la SWAT qui étaient parvenus à s'exposer dans la rue se mirent à tirer et détruire les poupées unes à unes. Chaque poupée était une poignée de dollars évaporée, et sous le feu nourri, elles n'étaient plus que du verre cassé. Le groupe d'assassins masqués s'étaient dispersés sur trois hors-bords, un qui allait remonter le fleuve, un qui allait partir dans l'autre sens et un qui allait simplement la traverser. Alors que Clémence, vêtue comme un des guerriers masqués regardait la scène se rapetisser au loin, son sang bouillonnant en elle, vidée de ses dernières énergies, elle communiqua aux soldats drogués des Triades et à Deadshot :

- C'est terminé. Mission accomplie. Je ne veux plus AUCUN MORT OU BLESSÉ supplémentaire. Emmenez Lisbeth, la petite punk avant que la police la trouve, elle est un témoin que je dois garder en vie et sous ma protection. Laissez le Batman, laissez l'homme en armure. Un coup de plus et j'annule votre prime. Dispersez-vous.

Sauf Deadshot, évidemment. Lui, il aurait toutes les gratifications nécessaires et Clémence reprendra contact avec lui très rapidement. Pas question de se le mettre sur le dos.

L'instant d'après, l'accalmie. Les poupées encore vivantes jusque là, rampantes et grouillantes tombèrent et se brisaient, pour celles fabriquées en matériaux moins solides. Ne restait plus que la dernière poupée - celle qu'ils avaient escortés jusqu'aux docks - sur un des bateaux. Clémence sur un autre. Terrorisée.

Les alliés de Porcelaine se dispersaient, laissant derrière eux un champ de ruines. Les policiers arrivaient enfin sur place, avec les ambulances, pour récupérer les blessés et les morts. Un échec. Une terrible erreur. Là, c'en était trop.

- Merde... merde !

Si Gordon avait été là... ils auraient réussi. Elle avait terriblement échoué. Pas les idées claires. Un bain de sang, des images qu'on n'oublierait pas. Elle s'évertua à faire s'éloigner les journalistes.

Et elle jura que tôt ou tard, ils paieraient.

Gotham City Rebirth

Conclusion

Tout d'abord, merci d'avoir joué et tenu le rythme !

C'était mon premier "event".

J'ai décidé donc de l'arrêter ici compte tenu des personnages absents/KO et de la situation qui ne créait pas d'opportunités supplémentaires qui auraient amélioré le RP à mon sens, en plus de le rallonger ce qui augmenterait la lassitude et casserait le rythme (ce qui est plutôt violent dans le cadre d'un event).

Toutefois, il n'est évidemment pas exclu que la traque de Porcelaine se poursuive ! J'écrirai par ailleurs un rapport complet de l'affaire sur le topic approprié (beaucoup de paperasse) afin de clarifier la situation créer des pistes pour la suite :

https://legendsofgotham.forumactif.org/t5788-enquete-n17-151-buffalo-doll

Si vous voulez donner vos avis sur l'enquête et l'event :

https://legendsofgotham.forumactif.org/t6059-avis-buffalo-doll-sus-a-la-poupee

Récompenses

° Tous les joueurs ayant participé à l'event reçoivent 200 RP pour leur implication dans l'event ainsi que dans l'enquête.
° Tous les joueurs recevront un BADGE qui s'affichera dans son profil, fait par Dick Grayson !

Faire un event est très difficile, mais la clé de voûte, le pilier central d'un event qui se termine et qui raconte une histoire correcte est d'avoir des joueurs qui répondent dans les temps et prennent l'initiative, et vous l'avez tous fait. Je vous remercie infiniment pour cela.

Compte PNJ

Sujet: Re: Sus à la poupée [Event]

» Poupée et poupée (ft Scarface)
» Qui veut jouer à la poupée ?
» Un rp avec une jolie poupée ...
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» Un peu de chaire, un peu de ficelle, voila la belle poupée ...

Sus à la poupée [Event]

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