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 You should always fear the Bats of Gotham [PV]

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MessageSujet: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyMer 13 Mar 2024 - 10:01




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : Janvier 2020
  • Participants: Bruce Wayne / Dick Grayson / Tim Drake
  • Trigger warning: Aucun
  • Résumé: Le retour des enfants prodiges.









The Dark Knight


23h47 - Westside.

Amanda Wells. Une jeune femme de l'élite de Gotham, même pas seize ans, retrouvée morte dans le canal de l'East Basin. Le corps fut retrouvé par un des pêcheurs qui s'imaginent qu'il y'a encore du poisson dans les eaux polluées de la ville. Le corps était dans un état encore assez frais, si on pouvait dire, mais le plus intéressant étaient les traces de piqûres sur les bras. Amanda était une junkie, une paumée qui compensait l'absence de son père et de sa mère en s'injectant des produits monstrueux dans le corps. Pendant que papa faisait le tour de la planète pour sa société, maman s'envoyait en l'air avec les hommes qu'elle embauchait dans sa propriété à Rio de Janeiro et la jeune fille était seule, dans le loft privé de son père, avec deux servantes qui l'accompagnaient pour le reste. Sa vie était un conte de fée, du moins, en apparence. Elle devait sentir la perte d'affection de ses parents, et elle passait ses journées à acheter des affaires, des bijoux et à sniffer la coke nécessaire pour se sentir heureuse dans un monde qui ne l'attendait pas et qui ne voulait pas d'elle. Elle aurait pu avoir sa chance du moins. Lorsque les hommes de Gordon la sortirent de l'eau, j'étais là. Présent. Je l'avais déjà rencontrée pendant une soirée de gala il y'a quelques années, elle n'avait que quatorze et elle était courtisée par une bande de trentenaires qui n'attendaient qu'une seule chose d'elle. Elle m'avait approchée mais n'avait pas eu le résultat escompté, le coup des "sugar daddy" ne passait clairement pas avec moi, pas avec quelqu'un de mon envergure, et ce genre de jeune fille était mentalement instable, elle aurait pu faire un séjour à Arkham dans les années à suivre, ce qui était un peu pessimiste de mon point de vue. Alors que j'observe les différentes contusions et les traces de seringues, je recueille un peu de son sang, histoire d'analyser. Le sang coagulé post-mortem n'est pas une bonne source d'indication, mais fautes de grives, il fallait faire avec. Alors que je quitte la scène du crime, après avoir salué Gordon d'un bref revers de la main, je parviens sur un toit voisin où je communique avec Tempérance, ma fidèle alliée dans la lutte contre le crime, qui avait pris la place d'Alfred, sans le remplacer. La victime avait presque l'âge de Tim quand on y pensait, c'était le plus effrayant, dans un sens. En quelque sorte, cela aurait pu arriver à Tim, il aurait très bien pu devenir un camé, un junkie, avant de finir dans une rue de Gotham City, la peau sur les os, le pouls inexistant, seul, près des poubelles. Cela pouvait aussi être Jason, si je ne l'avais pas pris sous mon aile, en manque, il serait devenu drogué, il aurait été un petit truand, et il aurait sûrement tué des gens pour de l'argent, afin de satisfaire ses besoins. Gotham était une ville monstrueuse qui ne laisse aucune chance à celui qui faute ou qui se laisse aller à ses pires pulsions, cela, je l'avais déjà remarqué à de nombreuses reprises. C'est aussi pourquoi Bruce Wayne faisait en sorte que la ville devienne meilleure, chaque jour après jour.


Alfred ?


Non. Cela reste statique sur les ondes. Je me suis trompé. Question d'habitude, malheureusement. Je ferme les yeux un instant, repensant à Alfred, puis, je me focalise sur la mission, sur ce que j'avais entre les mains. La voix de Tempérance reprend. Elle avait hésité à répondre, pendant un court moment, et elle devait sûrement se dire que je commençais à perdre la tête. Alfred était mort, pourquoi ne pouvais-je pas l'encaisser ? Pourquoi ne pouvais-je pas l'admettre ?


Tout va bien, Bruce ?



Faites-moi parvenir les relevés de ce que je vous transfère, Midnight.


Tempérance acquiesce et s'exécute. Ce que je vois me répugne, les cartels de drogues, les dealers, tout recommence, et pourtant, nous étions dans une optique de guerre des gangs qui allait survenir d'un moment à un autre. Tout allait éclater, il suffisait d'une simple étincelle, d'une simple guerre des gangs pour verser le sang dans ma ville. Mais tant que je serai là, je ferai en sorte que des hommes comme Bruce Wayne, ou encore même James Gordon puissent assurer la survie et la continuité de ma ville. En observant patiemment les relevés que Midnight m'envoie, j'observe avec un certain intérêt un des composés que je pouvais voir dans le relevé. C'était la drogue du Crocodile, une drogue des plus virulentes et des plus dommageables sur le corps humain, on pouvait même espérer une amputation des membres si la consommation était trop importante. Dans ma ville, il n'y avait qu'un lieu où je pouvais trouver ça. Westside. Alors que je fonce vers le quartier de Westside, je ne manque pas de repérer quelques dealers, facilement reconnaissables avec leurs sweaters et les capuches sur le crâne, pour ne pas être repéré physiquement. Je note qu'ils vendent un large éventail de drogue en observant de plus près ce qu'ils vendent à leurs clients, ainsi que la drogue du Crocodile, que certains junkies viennent prendre chez eux. Pas de doute, ils font partie du réseau de drogue dans ce coin de ma ville. Ils allaient la sentir passer celle-là. Ils entrent dans un immeuble, je les suis, et j'entre dans l'immeuble par une fenêtre qui donne sur l'escalier de l'immeuble, la rencontre est inévitable, et elle sera sanglante. Ils rient, ils montent les escaliers et je les attend déjà. Ils sont sur le même niveau d'escalier que moi, je les fixe. Ils ne bougent pas, les rires et les sourires laissent la place à de l'inquiétude, de la peur, j'aime ça. Ils sentent la peur, ils puent la peur. Tant mieux. J'aime mes proies effrayées.


La drogue du crocodile. Amanda Wells en a consommé et vous en vendez.



Mec, nous, on la vend, on les force pas à consommer tu sais.



Ouais, après tout, c'est pas de notre faute hein, par contre, on peut te filer le nom du mec qui nous a fourni la came, ça nous donne un pass hein ?



Un pass ? Ce sera déjà beau si vous arrivez à mâcher quand j'en aurais terminé avec vous.


La lueur de peur s'intensifia dans les yeux des individus. Jamais on aurait pu croire que dans un espace aussi étroit, si confiné, on puisse cogner quatre types comme ça. Ils ont mal, ils hurlent, tandis que je cogne, que je frappe ces quatre connards. Ils essaient de se défendre, mais ils sont patauds, lourds, et ils n'ont aucune maitrise de leurs actes. Ils vont souffrir, j'essaie quand même de me mesurer, mais c'était presque tentant de leur infliger une douleur aussi monstrueuse. Peut-être que je commençais à me laisser malmener par tout ce que je ressentais en moi, toutes les douleurs infligées dernièrement par les monstres que j'avais crée indirectement. Ils prenaient les coups et moi, je cassais les bras, je pulvérisais les doigts, je fracturais leurs mâchoires, je faisais en sorte qu'ils comprennent la douleur qu'ils devaient ressentir, la mort d'une gosse et rien d'autre, la mort d'une gamine innocente qui n'avait trouvé qu'un mauvais palliatif, conseillés par des gens avares et cupides. Les trois premiers étaient à terre, et le dernier me suppliait. J'aime quand ils commencent à me supplier.


P-p-p-pitié ! Me fait pas d'mal !



Un nom.



Il-il va me tuer et ...



Ce n'est rien comparé à ce que je te réserve.



Antonio Valenti, il crèche dans l'East End et ...



Merci.


Je fais craquer mes poings avant de l'envoyer dans les vapes ... Ils imploraient la pitié, en avaient-ils eu pour les victimes qu'ils faisaient pour de l'argent ? En avaient-ils ? Non. Alors il était temps de leur montrer que je n'étais pas intransigeant avec les pourritures dans leur genre. Si les cartels de drogue voulaient détruire les gens de la ville, alors je ferai en sorte qu'ils en paient le prix, et il sera élevé. Quelques minutes passent, et après le combat, ils sont tous les quatre rétamés, complètement brisés. Ils allaient mettre du temps pour sortir de l'hôpital, j'ai fait en sorte que les bras, les mains, et les doigts soient inopérants pendant de longs et douloureux mois de rééducation. Ils allaient en baver fortement et c'était ce qui comptait. Je contacte le GCPD afin qu'ils les récupèrent. Après l'interrogatoire d'un des derniers encore conscients, il me sort le nom d'un petit truand qui travaillait pour les Falcone à une époque. Manque de chance pour lui, je serais bientôt en visite auprès de lui. Son nom est gravé dans mon crâne, tout comme le seront mes poings dans son visage ... Inspirant légèrement, je quitte la scène avant de me diriger vers les entrailles de la ville.

_____________

01h14 - La Batcave.

La Batmobile fonce à travers le grand couloir souterrain qui mène à la Batcave. Elle s'arrête, cessant le vacarme puissant dont elle est capable, et aussitôt, le calme dans la cave. Tempérance était sûrement allée se coucher, je ne lui en veux pas. Il est tard, et elle avait aussi une grosse journée pour demain. C'était elle qui se chargeait du Manoir Wayne, elle qui aidait à gérer Wayne Entreprises avec Fox. Alors que tout s'était si mal passé ces derniers mois. Alors que je retire mon masque, je m'avance vers l'ordinateur central, recherchant quelques données supplémentaires pour la mission. Je n'aimais pas l'idée que de nouvelles drogues arrivaient à Gotham City, et déjà, quelques noms s'annonçaient dans mon esprit. Cobblepot en tête. Et même si le Pingouin faisait profil bas en ce moment, je n'avais pas escompté qu'il resterait inactif dans les prochaines semaines. C'est alors que Ronin apparut. Silencieux, il s'avançait, essayant de me faire croire qu'il pourra me surprendre.


Je suis le premier arrivé, je crois. Non ?



Je t'ai entendu au moment où tu as franchi le passage de l'horloge. Tu dois travailler sur ta capacité d'infiltration.


Il claqua des doigts, légèrement énervé de ne pas avoir réussit à me faire peur. Un peu de café sur une table dans un grand thermos. J'en prends une tasse, cela me fera du bien. Les autres n'étaient pas encore arrivés. J'avais convié un maximum d'alliés. Barbara, Tim, Dick, et même Damian. Je crois qu'après tout ce qui s'était passé, il était nécessaire que nous discutions tous ensemble. D'Alfred, et d'autres choses, en particulier. Même si je ne me l'avouerais jamais, Alfred me manquait. Et pendant un temps, j'avais songé à utiliser le Lazare pour le ramener à la vie. J'avais presque cédé ... J'avais presque songé à recontacter Talia, et même parler à Ra's. Mais je me refusais à me soumettre devant eux. Un homme peut admettre beaucoup de choses, mais je me refusais à vendre mon âme au Diable. Relevant les yeux, j'observe quelque chose qui arrive ... Dans les ombres, quelqu'un approchait ...




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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyJeu 14 Mar 2024 - 17:48

Red Robin icone personnage You should always fear the Bats of Gotham FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
FT. Bruce Wayne
Il devait bien l’admettre, le programme de la soirée le rendait nerveux. Non pas qu’il soit vraiment inquiet à propos des raisons qui ont poussé son père adoptif à demander sa présence au Manoir… Il y a fort à parier que tout ça ait fort à voir avec la mission. Cette partie la, il avait plus que confiance en lui, plus que confiance en le fait de s’envelopper du persona de Red Robin lui permettrait de garder la tête froide et de gérer tout ce que Gotham pourrait lui lancer au visage.

Non, ce qui l’inquiétait, c’était plutôt qu’il n’avait pas encore revu Bruce depuis son retour en ville. Une part de lui était inquiet à l’idée de le retrouver dans le même état que celui dans lequel il s’était mis après le décès prématuré de Jason. A ce stade, il n’était pas certain de pouvoir encaisser le fait de jouer les béquilles émotionnelles. Pas après la dernière année qu’il venait de passer. Pas maintenant qu’il n’était plus Robin. Mais il sait aussi pertinemment que, si Bruce s’est à nouveau enfermé dans une spirale autodestructrice, Tim ne pourras pas s’empêcher de reprendre sa place, même si ça doit le détruire en chemin.

Même si se rapprocher de Bruce veut dire également s’exposer à de nouvelles tentatives d’assassinats de la part de Damian. Il ne peut espérer qu’une chose, c’est que le petit démon a pu évacuer son ressentis de façon plus saine depuis. Mais, bizarrement, il en doute.

Et puis, il y a l’incertitude. Toujours présente et étouffante. Il en est venu à la conclusion logique que sa présence est requise au Manoir ce soir pour des raisons liées à leur passe-temps nocturne, mais et si il s’était trompé ? Et si Bruce l’avait fait venir aujourd’hui pour une autre raison ? Peut-être avait-il déçu son père adoptif en ne se présentant pas tout de suite au Manoir lors de son retour à Gotham.

Il n’empêche que, quelques heures avant l’heure de leurs rendez-vous, il avant enfilé son costume de Red Robin et s’était mis en route pour une patrouille rapide. Il n’avait pas pour habitude de patrouiller si tôt, mais il n’est pas vraiment certain de ce que Batman attend de lui ce soir, donc il y a une chance pour qu’il n’ait pas d’autre opportunité aujourd’hui.

Il est suffisamment tôt que pour que sa patrouille soit calme, et le laisse frustré de ne pas avoir pu plus se dépenser. Les rues de Gotham City ne sont jamais totalement calmes, mais on est loin des situations dans lesquelles il la l’habitude de se lancer au creux de la nuit noire.

Il n’empêche que, après un coup d’œil à sa montre, le justicier enfourche sa moto et se met en route pour la Batcave. Au moins, sa courte patrouille lui offre une excuse parfaite pour se présenter en costume. Si il a raison, il sera déjà prêt. Si il a tords, et que le sujet de la conversation a à voir avec leurs identités civiles, il pourra toujours se cacher derrière le masque de Red Robin si il en ressent le besoin. Au pire, il doit rester des vêtements de rechange à lui au Manoir. Si Damian ne les a pas tous brûlé depuis le temps.

Il camoufle sa moto à l’écart, décidant de prendre l’approche discrète cette fois-ci. Ne fus ce que pour calmer ses nerfs. Après tout, Bruce n’est pas infaillible, Damian aurait très bien pu emprunter le téléphone de son père les quelques instants qu’il lui aurait fallu pour envoyer le sms et l’attirer dans un piège. La prudence est mère de sureté, et Tim est bien décidé à ce que sa bat-paranoïa ne le maintienne en vie encore de longues années, merci beaucoup.

C’est donc silencieux comme la mort que le jeune homme se faufile dans la Batcave. Il n’est cependant pas surpris lorsqu’il surprend le regard de son père adoptif sur lui. Cependant, une part de lui espérait pouvoir un jour prendre le Chevalier Noir par surprise, comme il l’avait fait lorsqu’il était enfant.

Bon ok, peut-être que espérer passer sous le radar de Batman alors qu’il se présente à un rendez-vous fixé par le protecteur de Gotham lui-même était un peu ambitieux. Et surtout, il osait espérer que Bruce avait arrêté de le sous-estimer depuis le temps.

C’est donc avec un soupir déçu au bord des lèvres que le jeune justicier s’avance, laissant la lumière artificielle de la grotte éclairer ses traits masqués. Un regard circulaire lui apprend que, hormis Batman et Robin, ils sont seuls. Il se demande vaguement si il est le seul a avoir été convié ou si d’autres sont en chemin, juste moins ponctuels. Le jeune homme force un demi sourire sur ses traits et hoche la tête en signe de salut.

« Bruce. Robin. » salue-t-il d’une voix plus tendue qu’il n’aurait voulue. Il se force à se détendre un peu. « Qu’est ce qu’il se passe ? »

Il préfère se contenter de rester sur un terrain professionnel pour l’instant. Au moins jusqu’à ce qu’il puisse prendre la mesure de la situation, et comprendre quelle place il est supposé occupé dans cette petite soirée en famille.





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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyVen 15 Mar 2024 - 17:42

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FT. Bruce Wayne
Tout avait commencé avec un simple sms. Un signe de vie, une lumière dans l’obscurité. Bruce avait initié le contact. Quelque chose d’assez rare – d’autant plus au vu des circonstances récentes et du deuil que porte toute la famille – que pour être noté, dument apprécié et pour créer une vague de paranoïa anxieuse chez Dick. Son père adoptif a toujours été doué pour générer des sentiments contraires et aujourd’hui ne fait honte à cette règle qui semble imbriquée dans l’ADN même de l’univers.

Et aussi vite cette lumière, cet espoir d’ouvrir un canal de communication apparu, aussi vite disparu-t-il alors que Bruce ne fit même pas semblant de lui offrir une réponse, le laissant simplement en vu. Vraiment, il faut que sa famille apprenne à arrêter de faire ça.

Après avoir déversé sa frustration lors d’un court échange avec son meilleur ami, Dick se sent maintenant plus à même de gérer cette soirée. Au vu de l’heure, il est fort à parier que l’invitation concerne plus une histoire de chauve-souris qu’un agréable repas de famille où ils pourraient prendre le temps de prendre des nouvelles de tout le monde.

Ainsi, alors qu’il parque sa voiture dans l’allée du Manoir Wayne, son costume épouse sa peau sous son sweater aux couleurs de Superman – une petite taquinerie qu’il sait agacer son père adoptif, après tout, Clark, avant d’être un ami avait été son superhéros préféré pendant longtemps, au grand damn de Bruce – et son jeans.

Alors qu’il sort du véhicule, il envoie un sourire charmant et plein d’une confiance qu’il n’est pas sûr de ressentir suite à cette invitation soudaine à sa femme. Barbara lève un sourcil, habituée aux mécanismes de protection du justicier mais ne commet pas l’imper de le mettre face à ses réelles émotions. Il y a bien longtemps qu’elle a appris qu’il y a peu de choses plus énergivore que de forcer l’une des chauve-souris de Gotham à parler d’émotions et de sentiments.

À la place, elle le rejoint près du coffre pour récupérer l’une des deux glacières qu’ils ont apportées. Suite au message de Bruce, Dick avait pris une journée maladie au boulot pour passer ladite journée aux fourneaux avec sa femme. Ensemble, ils avaient préparé des repas complets et équilibrés pour un peu plus d’une bonne semaine, en espérant que Bruce ne laisserait pas le tout pourrir au fond du frigo maintenant qu’Alfred n’est plus là pour lui rappeler de s’alimenter trois fois par jour.

Ils rentrent dans le Manoir comme s’il était toujours leur maison. En l’absence du majordome, les lieux leur paraissent à tous deux vide, presque sinistre. Ainsi, la bâtisse rappelle un peu à Dick ce qu’elle avait été pour lui lors de ses premières semaines à Gotham. Immense, vide, la solitude semblant suinter des murs comme si elle cherchait à venir étouffer le moindre sourire pouvant menacer de monter sur ses lèvres.

Alors le couple redouble d’effort pour remplir les murs de leurs paroles, taquineries, rires et sourires s’efforçant de remplir les lieux comme s’ils étaient en train de chasser le mauvais sort qui semble immobiliser le Manoir dans cette ambiance sombre et sinistre. Ils prennent la direction de la cuisine et, alors que Dick ouvre le frigo, il ne peut que constater qu’il avait eu le nez creux quand il avait décidé de s’assurer que, pour au moins une semaine, Bruce ai une alimentation correcte.

Les glacières sont déposées sur les plans de travail et, méticuleusement, les tupperware ainsi que de nombreux post-it contenant des informations quant à la durée de vie de chaque repas et de nombreux petits mots plus ou moins affectueux sont rangés dans le frigo pratiquement vide.

Ni Dick, ni Barbara ne commentent l’état de la cuisine, ni même du frigo. Comme pour se cacher de l’évidence, ils évitent soigneusement le sujet. Une fois les deux glacières vides, ils les placent à l’entrée de la cuisine, décidés à les récupérer plus tard. L’absence de vie dans le Manoir, tout aussi grand soit-il, est un signe évident en lui-même de l’endroit où Bruce les attend.

Ils prennent donc la direction de l’horloge pour descendre à la Batcave, leur conversation ne semblant pas s’arrêter pour faire preuve de la moindre forme de discrétion. Après tout, c’est un moyen comme un autre pour ne pas avoir à penser à la raison de leur présence ici ce soir.

« Dick, je t’ai déjà dit que non, je n’irais pas à la soirée karaoké que tu veux organiser avec tes collègues. Et on sait tous les deux que tu ne devrais pas faire ça. Tu as beaucoup de talents mais le chant n’en fait pas partie.
- Oooh, allez Babs ! Le but d’un karaoké, ce n’est pas de chanter juste mais de s’amuser !
- Ce sont aussi les collègues de mon père, Dick. Certains me connaissent depuis que je suis enfant. Et on a autre chose à faire de nos soirées.
- Justement, ça leur fera plaisir de… oh ! Je vois qu’on est les derniers arrivés. On en reparle plus tard, Babs. »

Il lance un clin d’œil complice à sa femme avant de rejoindre le reste de sa famille. Bruce, Tim et Damian. Mmh. C’est un rassemblement étrangement complet. Il y a forcément anguille sous roche. A ce stade, il devrait même plutôt dire baleine sous gravillon. D’une main il vient ébouriffer les cheveux de Damian, ne résistant pas à l’idée de taquiner son Robin.

« Salut Baby Bat. » chantonne-t-il avant de bondir à distance pour éviter un potentiel retour de lame, tout aussi adoucis à lui peut être devenu Damian depuis qu’il a été le Batman de son Robin « Heeey, Tim. » salue-t-il de deux doigts, n’ayant pas oublié la traitrise de son cadet de l’autre jour « Ça fait plaisir de te voir B. Comme promis, Babs et moi on a rempli ton frigo. Tu devrais en avoir pour un peu plus d’une semaine. »

Barbara passe derrière lui, allant à son tour souhaiter le bonjour à tout le monde dans la Batcave. Dick, quant à lui, se laisse tomber dans la chaise qui trône devant le bat-ordinateur. Tournant un moment sur lui-même, il s’arrête pour avoir tout le monde dans son champ de vision.

« Cela me peine mais j’imagine que tu ne nous as pas invité pour un charmant diné de famille ? Même si je pense que, sincèrement, ça ne nous ferait pas du mal de temps en temps. »



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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptySam 16 Mar 2024 - 10:51





The Dark Knight


Alors que les fichiers des derniers drames se produisant à Gotham City se chargeaient sur le Bat-ordinateur, Tim se manifesta enfin le premier et ne me salua pas d'une manière cordiale, plus formelle qu'autre chose. Je remarque une légère lassitude dans ses traits. Sa première remarque ne me touchait pas. Pour dire vrai, une phrase telle que "qu'est-ce qui se passe", dans une ville comme Gotham, ce n'était qu'une banalité de plus. Batman ne devait pas éprouver la fatigue physique, ni même morale. Batman se devait toujours d'être alerte, toujours sur la brèche, sans faillir. Oui, j'étais fatigué, mais cela ne devait pas me distraire, pas plus que tout. Gotham City avait changé, et Batman devait faire de même dans une époque qui le contraignait à évoluer dans une monde sans cesse en changement. Bon ou mauvais. La Cour des Hiboux m'avait apprit une chose néanmoins, je n'étais pas invulnérable, mais qu'importe, je me relevais sans cesse, toujours, prêt, et combatif. La garde meurt, mais elle ne se rend pas, jamais. Pendant un instant, dans la pénombre, j'avais cru voir la démarche de Jason ... Jason, tué par le pire de mes ennemis, le Joker, fidèle à lui-même, maniaque et dangereux, un des monstres les plus dangereux que cette ville m'avait offert. J'attendis un léger moment avant de prendre la parole. Devant le chaos ambiant, j'aurais aimé que Tim soit vraiment là, qu'il soit près de moi, et il avait déserté pendant quelques semaines, me laissant seul, face à une horde de monstres. Le combat est plus dur à supporter quand nous sommes seuls face au désastre. Bien sûr, Dick était là, lui aussi, en compagnie de Barbara. Mais Dick était comme mon fils, et j'avais espéré, pendant un temps, qu'il m'assisterait, comme il le faisait toujours jadis. Regardant dans sa direction, j'avais ce regard qui en disait long, un regard bref mais pénétrant.


Il faudra sûrement. Je dirais à Tempérance de nous préparer quelque chose la prochaine fois.


L'idée même d'un grand diner n'aurait plus la même signification pour moi. Malgré les tentatives d'humour de Dick, malgré l’opiniâtrement de Tim, même avec la mort d'Alfred, ce-dernier n'avait pas quitté les esprits. Tempérance s'était proposée pour m'aider et m'assister après la mort d'Alfred. Bien entendu, les choses ne seront pas faciles, pour personne d'ailleurs. Autant que moi que pour les autres, mais Dick avait l'air de bien prendre les choses. Tim aussi. Tim était un bon soldat. Un bon gosse qui avait toujours à cœur les intérêts pour le bien commun. Il était certainement le plus en vue pour être le futur Batman si je venais à tomber. Cette pensée m'avait déjà traversé l'esprit. Enfin, il serait presque au même niveau que Dick, tous deux seraient d'excellents Batman, j'en étais certain. L'être humain s'interroge souvent sur sa fin, comment se déroulera-t'elle ? Sera-t'elle violente ? Douce ? Pleine de regrets ? Je n'avais pas ce scrupule, si Batman devait mourir, il mourrait. Tout était prévu, quelqu'un de confiance reprendrait la cape et ce serait surement Dick. Lui seul avait l'expérience, la force, et le courage nécessaire pour endosser un tel rôle. Dick Grayson était le vrai fils spirituel du Batman. Et même si je ne le montrais jamais, j'étais fier de ce qu'il était devenu, contrairement à moi, il avait réussit à concilier une vie normale avec une vie plus sombre tout en l'illuminant. Batman appartenait aux ténèbres, Nightwing, lui, apportait une espèce d'espérance et de joie de vivre à mes côtés. Il était différent, et c'était de ça dont j'avais besoin au final. De quelqu'un qui me retienne un peu à la vie, qui me rappelle chaque jour, qu'il y'a du bon dans cette vie, et que l'on doit se battre pour. Quant à Tim, lui, était plus réservé, il ressemblait plus à mon caractère sombre et solitaire. Je sais qu'il serait lui aussi un bon Batman, mais il deviendrait plus sombre, trop irréfléchi, mais intelligent, et il pourrait même m'égaler en tant que plus grand détective du monde, s'il se calme parfaitement. Je suis sûr de mon fait, mes deux Robin ne m'ont jamais déçu. Mon regard s'attarda néanmoins sur Barbara Gordon, pendant un léger instant de perte dans mon esprit. Dans le calme de la cave, je repris, d'une voix grave.


Merci d'être venus. Je voulais vous parler d'Alfred.


Un moment de compassion, de confidentialité, rare, très très rare, venant du Batman, mais ces chers enfants en avaient besoin visiblement. Le moment de la déprime pouvait être néfaste, surtout quand on combattait le crime. Ce genre de période était courant, il y'en avait, et des mauvaises en terme de degrés. Je n'aimais pas prendre des pincettes mais cela le concernait un peu lui aussi. Je me devais de garder Tim près de moi, il était Robin, et simplement Robin pour moi. Damian était un peu trop nerveux, un peu trop ... Instable, et pour le moment, il n'avait pas fait ses preuves. Quant à Ronin, présent aussi ce soir-là, dans la cave, il était encore trop jeune pour vraiment prétendre être un Robin. Je serai intraitable sur le sujet. Quant à Tim, il restait mon partenaire, et le temps que Damian mûrisse, Tim sera en âge de me quitter. Je le voyais déjà venir ... Il viendra me dire qu'il veut travailler en solo, qu'il veut faire comme Dick, prendre son indépendance, il trouvera sûrement un nouveau costume, et me dira qu'il va aller ailleurs. Ils s'en vont tous un jour malheureusement ... Mais c'est la vie. Quoique cette supposition soit déjà établie depuis le temps.


J'ai retourné le problème sens dessus-dessous depuis qu'il est parti, et j'ai besoin de prendre conseil auprès de vous. Pendant un moment ...


Je laisse mes doutes s'établirent, je laisse mes pensées se focaliser sur ce que je sais, sur ce que je peux faire. Sans cesse je continuerais la lutte, sans cesse, je croiserai le fer avec des criminels, et pour quelle finalité au fond ? Que serait ma récompense ? Me sentirais-je vraiment apaisé par mon auto-destruction ? Non, ce que je faisais offrait à la ville une lueur d'espoir, elle offrait à cette cité un possible avenir. C'était ça la véritable question. Pouvons-nous avoir un avenir ? Pouvons-nous avoir des enfants dans une ville rongée par le mal. Si nous y croyons, alors oui, cela peut-être une possibilité. Gotham City méritait qu'on se batte pour elle, tout comme le firent mes parents, Martha et Thomas Wayne. Il fallait se battre, se relever quand on encaisse un coup dur, et montrer les dents, ne jamais s'arrêter, jamais. Sans cesse continuer la lutte, et c'était comme cela que les guerres étaient gagnées. Mais maintenant, les graines du doute étaient semées dans mon esprit, depuis longtemps.


Je songe à utiliser un puits de Lazare pour ramener Alfred à la vie. Et j'ai besoin de vos avis.


Les mots étaient dits et aucun retour en arrière n'était possible. Cette affirmation même signifiait que j'envisageais de vendre mon âme au démon pour de bon. De faire en sorte qu'Alfred revienne parmi nous. De tout faire pour que notre famille soit réunie à nouveau ...




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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyVen 22 Mar 2024 - 16:08

Red Robin icone personnage You should always fear the Bats of Gotham FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
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L’entrée de Dick et Barbara dans la Batcave est suffisante pour faire monter le tensiomètre de Tim. Depuis leur dernière confrontation, il avait pris grand soin d’éviter son grand frère au mieux de ses capacités. Une partie de lui avait espéré pouvoir rester à distance un peu plus longtemps. La bonne nouvelle, c’est que le premier Robin avait probablement encore assez conscience des convenances que pour tenter d’avoir une conversation à cœur ouvert avec lui devant le reste de leur famille.

Le jeune justicier laisse sa tension s’installer dans ses épaules alors qu’il répond à la salutation de Dick d’un bref hochement de tête. Agacé, il laisse ses bras se croiser sur sa poitrine, bien qu’il offre un faible sourire à Babs en guise de salut. Il a beau soupçonner qu’elle ait aidé son mari durant la débâcle de l’autre soir, il est également conscient que s’attirer les foudres d’Oracle n’en valait pas la peine.

Il se force donc à ignorer la suite de son qui ne semble jamais vouloir tarir des lèvres de son aîné pour concentrer son attention sur la raison de leur présence ici. Red Robin s’autorise à laisser son regard courir sur son père adoptif, cataloguant possibles blessures, cernes, traits tirés et tout autre indice qui pourrait l’éclairer sur l’état de la santé mentale de son mentor.

Ce qu’il voit ne lui plait pas vraiment, et le jeune homme grince des dents. Le Batman était né du deuil de deux parents, pourquoi au juste est ce que Tim avait-il ne fut ce qu’entretenu l’espoir que Bruce ne gère mieux le décès d’une autre figure parentale ? Il espérait juste que le Chevalier Noir ne s’enfermerait pas à nouveau dans une spirale autodestructrice.

« Merci d'être venus. Je voulais vous parler d'Alfred. J'ai retourné le problème sens dessus-dessous depuis qu'il est parti, et j'ai besoin de prendre conseil auprès de vous. Pendant un moment... Je songe à utiliser un puits de Lazare pour ramener Alfred à la vie. Et j'ai besoin de vos avis. »

Pour un peu, il en serait persuadé que son cœur s’est arrêté de battre pendant l’espace d’une seconde. Red Robin prend une longue inspiration sifflante, comme si il venait d’être poignardé. Il s’était attendu à ce que l’état mental de son père d’adoption ne soit pas au beau fixe, mais de là à vouloir utiliser les puits… Il ne peut pas s’empêcher de couler un regard rapide à son frère.

Il fut un temps où il avait lui-même emprunté ce chemin de pensé. Ou il avait espéré pouvoir utiliser les puits de Lazare pour ramener son père, Kon, Bart, même Steph lorsqu’il l’avait cru morte. Il avait pensé que les eaux du puits pourraient l’aider dans ses efforts de clonage, pour ramener Kon. C’était Dick qui lui avait fait comprendre à quel point c’était une mauvaise idée. A quel point c’était une pente glissante.

Mais est ce que Dick serait toujours du même avis maintenant que la personne a ramené était Alfred lui-même ? Il était simple de se montrer moralement droit et juste lorsqu’on n’avait pas vraiment de jeton dans la balance.

Le regard de Tim se fiche à nouveau sur Batman, dur comme de l’acier. Il songe un instant à retirer son masque pour lui permettre de bien observer son expression, mais son mentor est plus qu’habituer à lire son langage corporel. Il doit déjà avoir catalogué son choc et sa colère, doit probablement déjà connaître les mots qu’il s’apprête à faire claquer dans l’air.

« Est-ce que c’est une plaisanterie Bruce ? » Gronde-t-il, laissant ses bras se décroiser pour venir pendre à ses côtés, les poings serrés. « Toi plus que quiconque sait que le prix à payer est trop élevé. »

D’aucuns argueraient qu’une partie de son âme n’était pas cher payé pour obtenir une seconde chance au jeu de la vie, mais quand Tim regardait ce que le puit avait fait à Jason, il ne pouvait que se féliciter de ne pas avoir cédé à la tentation par le passé.  

« Je ne pensais pas avoir besoin de le répéter mais le puit change les gens Bruce. Regarde ce qu’il a fait à Jason ! Est-ce que tu peux me regarder dans les yeux et me dire que tu pense vraiment que c’est ce qu’Alfred voudrait ? »

Une part de Red Robin a conscience que cette réaction est due au statut de figure parentale qu’occupait le majordome, que sa perte a dû être dévastatrice pour son père adoptif. Mais cette réaction était-elle due au fait que le dernier décès à l’avoir ébranlé de la sorte avait été contre carré par un puit de Lazare lui-même ? Bien que Jason et Bruce soient toujours en froid, si pas en conflit ouvert, au moins le cœur de Red Hood battait-il a nouveau. Est-ce que cette simple démonstration de la fragilité du caractère immuable de la mort avait suffit à pousser le Chevalier Noir jusqu’aux extrêmes ? Est-ce qu’il tiendrait le même discours si c’était Tim qui était actuellement enterré au cimetière de Gotham ? Et si ça avait été Dick ? Ou Damian ?

« Histoire de mettre les choses au clair tout de suite. Si je viens à mourir avant vous tous ici présent, je vous interdis d’utiliser un puit de Lazare pour me ramener, puisqu’apparemment on est disposé à s’en servir de la sorte maintenant. » gronde-t-il.




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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyVen 22 Mar 2024 - 18:10

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« Merci d'être venus. Je voulais vous parler d'Alfred. »

Là où Dick s’était vautré dans une position improbable que seule sa souplesse hors norme lui permettait de trouver confortable, les mots lui font l’effet d’une décharge électrique. Immédiatement, il se redresse, bien plus alerte. Il s’était bien douté que Bruce ne les avait pas invités à le retrouver au Manoir, dans la Batcave juste pour des banalités. Pas alors qu’il est clairement en train de se battre contre son deuil.

Et si le sujet d’Alfred lui avait effleuré l’esprit plus d’une fois avant de se rendre sur place, il n’avait osé s’avancer trop sur le sujet. Il avait préféré croire que son père adoptif avait une mission un peu trop difficile à gérer seul et qu’il comptait sur l’aide du Batclan – oui, Dick continuera de l’appeler comme cela, n’en déplaise à Bruce ‘je travaille seul’ Wayne – pour régler tout cela rapidement.

Bruce a toujours eu du mal à gérer la perte d’être chers. S’il avait été capable de gérer cela comme n’importe quel être humain, il n’aurait pas été se battre contre le crime déguisé en chauve-souris… et aucun d’entre eux ne seraient probablement là aujourd’hui. Bruce aurait sans doute été voir un psychiatre – un honnête, pour le coup, dieu sait qu’il est dangereux de trouver un psychiatre à Gotham – et serait passé au-dessus de son traumatisme.

Mais non. La chauve-souris qui terrifie tellement Gotham a le cœur fragile. Dick l’a toujours suspecté de tenir les gens à distance par peur de ce qu’il pourrait faire s’il venait à s’attacher et à perdre les personnes qui lui sont proches.

La mort de Jason n’était qu’un autre exemple cruel de ce la manière désastreuse qu’à le Chevalier Noir de s’enfermer dans un pattern autodestructeur lors de la perte d’êtres chers. Tout cela, les enfants Wayne le savent. Parce que Bruce, tout aussi difficilement accessible émotionnellement parlant soit-il, reste leur père.

Qu’il désire parler avec eux d’Alfred si tôt après son décès, ça n’est pas bon signe.

« J'ai retourné le problème sens dessus-dessous depuis qu'il est parti, et j'ai besoin de prendre conseil auprès de vous. Pendant un moment... Je songe à utiliser un puits de Lazare pour ramener Alfred à la vie. Et j'ai besoin de vos avis. »

Il aurait dû le voir venir. Pourquoi, par tous les diables, il ne l’a pas vu venir ? Partagé entre l’exaspération envers lui-même d’être surpris par la volonté de son père et une colère sourde qu’il ose ne serait-ce que sous-entendre vouloir faire subir ça à Alfred. Tim et maintenant Bruce. Est-ce qu’il doit vraiment toujours se positionner en garde-fou vis-à-vis de sa famille ?

Il sent le regard de Tim sur lui mais ne le lui rend pas. Il sait pourquoi les yeux de son petit frère se sont posés sur lui. Il a une bonne idée du schéma de pensé actuel du Red Robin, bien que, parfois, il reste persuadé que personne ne pourra jamais réellement comprendre la manière dont son cadet réfléchit.

Dick se pince l’arête du nez, sourcils froncés et un long soupire filant entre ses lèvres entrouvertes. La dernière chose dont il a envie, c’est de devoir se battre avec Bruce sur le sujet. Mais si leur père les a fait venir pour leur demander leur avis sur la question, ils ne vont pas se priver pour la lui donner.

« Est-ce que c’est une plaisanterie Bruce ? Toi plus que quiconque sait que le prix à payer est trop élevé. »

L’ainé des Wayne ne peut s’empêcher de sentir une pointe de fierté grandir en lui. Convaincre Tim qu’utiliser le puit de Lazare était une mauvaise idée lui avait couté beaucoup d’énergie, cela l’avait dévasté de voir son petit frère dans un tel état émotionnel. Mais le voir aujourd’hui droit et confiant sur le sujet, cela fait bomber légèrement le torse de fierté de Dick.

« Je ne pensais pas avoir besoin de le répéter mais le puit change les gens Bruce. Regarde ce qu’il a fait à Jason ! Est-ce que tu peux me regarder dans les yeux et me dire que tu penses vraiment que c’est ce qu’Alfred voudrait ? »

Pour le coup, Tim lui arrache littéralement les mots de la bouche. Mais Nightwing laisse le rouge gorge s’exprimer. Il est rare que Tim verbalise ouvertement ce genre de choses et il compte bien le laisser faire plutôt que de lui couper la parole.

« Histoire de mettre les choses au clair tout de suite. Si je viens à mourir avant vous tous ici présent, je vous interdis d’utiliser un puit de Lazare pour me ramener, puisqu’apparemment on est disposé à s’en servir de la sorte maintenant.
- Pareil pour moi. Laissez-moi dans mon cercueil, merci bien. » reprend-il, d’une voix cependant plus douce que celle de son cadet.

Il s’efforce de détendre les muscles de ses épaules et de son dos avant de se relever souplement. Il s’approche de Bruce et vient poser une main sur son épaule. Une main qu’il espère être capable de transmettre toute l’inquiétude et la douceur qu’il a pour lui.

« B, je suis désolé mais je suis d’accord avec Timmy. Alfred me manque tous les jours. Il était, lui aussi, comme un père pour moi. Mais on ne peut pas lui faire une chose pareille. Le puit est dangereux. Jason serait sans doute le mieux placé d’entre nous pour en parler mais, en son absence, je vais le dire ; on ne peut pas mourir et revenir indemne. Et on ne peut pas utiliser le puit de Lazare comme d’une carte magique pour ramener les morts. En quoi est-ce que cela nous rendrait mieux que ceux qui en abusent déjà ? Si on ramène Alfred, on doit aussi ramener toutes les personnes qui meurent tous les jours à Gotham d’une attaque quelconque. Où est la limite, Bruce ? Où est-ce qu’on s’arrête ? »

Son regard tombe au sol et il serre un peu plus fort l’épaule de son père avant de la lâcher. Ses mains viennent directement trouver refuge dans la poche ventrale de son hoodie alors que Dick essaye de ravaler la tristesse d’un deuil encore bien trop frais.

« Je sais que l’idée semble belle et tentante. Mais au lieu de penser au vide qu’il a laissé et à notre chagrin, il faut penser à ce qu’il aurait voulu, lui. Et je ne vois aucun scénario où Alfred serait d’accord avec un plan pareil. »



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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyVen 22 Mar 2024 - 23:19





The Dark Knight


Si j'avais appris quelque chose durant mes longues années à combattre le crime à Gotham City, c'était qu'il ne fallait jamais désespérer de la jeunesse actuelle et des futures générations. Même si Dick, Barbara, ou encore Tim et Jason représentaient l'avenir de cette ville, la génération suivante semblait elle aussi prometteuse, en témoignent mes deux fils adoptifs qui étaient là, pour me conseiller. Pour m'aider. Pour m'épauler. La situation n'avait pas été rose tous les jours, et pour tout dire, concilier la mort d'Alfred avait été dure, mais il fallait aussi rajouter que j'en étais particulièrement responsable. Je n'avais pas réussi à le sauver de Simon Hurt. J'avais échoué, et je l'avais abandonné. Alfred, plus qu'un majordome, mon père. Un père dont j'ai eu besoin après un terrible drame et qui ne m'avait jamais abandonné. C'est comme si l'enfant qui était en moi retrouvait à nouveau la plus cruelle et la plus froide des solitudes. La mine basse, le regard droit sur le sol. Je ne peux pas exprimer ce que je ressens au fond de moi, je me l'interdis. Mais le seul goût amer de cette défaite rendait la chose abominable. Elle me détruisait intérieurement. Elle me dévorait ... Je dois noyer ce chagrin. Je dois l'enfouir au plus profond de moi. Le visage à découvert, j'essaie de ne pas rendre les choses plus difficiles qu'elles ne le sont. Et même si l'abysse était en train de me scruter, je commençais à sentir les tentacules froides du vide en moi, je commençais à sentir ces sentiments de colère qui m'enveloppaient, jour après jour. Mais Tim et Dick avaient les mots justes, les mots que j'avais besoin d'entendre. C'est un Bruce Wayne dévasté qui se tient devant eux, et pour tout dire, je n'avais plus beaucoup le goût aux affaires ces derniers temps. Je passais mon temps à fracasser des os et à faire le plus de mal possible, sans me retenir, parfois. Relevant la tête, observant les personnes présentes ici-bas. J'articule ces quelques mots, la mine grave. Je savais que je pourrais toujours compter sur eux. Le calme revenu, prenant un peu de temps pour ressasser tout ça, je profite du silence, pendant un très court moment. Les chauves-souris sont de sortie et sont surement en train de chasser à l'extérieur, depuis que le peu de lumière a été coupé, je me doute bien qu'elles doivent profiter de la cave et reprendre le territoire qu'elles avaient perdu quand je suis arrivé.


J'avais besoin d'entendre cela. Merci.


Je remets le masque mon visage. Cette idée d'utiliser les puits de Lazare ... Alfred ne l'aurait jamais désiré. Ils avaient raison. Est-ce que je commençais à perdre la tête ? Commençais-je à perdre mes repères ? Quelque chose m'intriguait. Un changement brutal, oui. Mais à ce point ? Alors que je laissais ces obscures pensées mourir dans un coin, c'est un Bruce Wayne qui disparaissait et un Batman qui réapparut. C'était toujours comme ça. Batman effaçait Bruce Wayne, il l'empêchait de vivre pleinement, et de ressentir pleinement les choses qu'il devrait éprouver. Mais Batman n'est pas un sentimental. Seule importait la mission, cette promesse que j'avais faite sur la tombe de mes parents, et que j'avais renouvelé sur la tombe d'Alfred. Me retournant, j'accède aux dossiers téléchargés. J'avais réussi à récupérer de nombreuses données via quelques micros biens placés, et quelques rumeurs grappillées par Matches Malone, mon double dans les rues de Gotham City, afin de recouper au mieux. Concentre-toi sur la mission, oublie Alfred. Concentre-toi sur ce que tu sais, et ce que tu dois leur dire.


La pègre se concentre à nouveau. La fin de cette époque de terreur que nous avons vécu a laissé un vide. Un vide dangereux et déjà, certains rats sont en train de préparer le terrain. Cobblepot en tête, il semble qu'il n'a pas dirigé sa défaite face à Strange. Il risque d'être très dangereux.


Une rumeur qui se transforme toujours en vérité, et vice versa, les rumeurs qui sont basées sur des vrais faits. D'après les dernières données que j'avais reçu de quelques indicateurs et de quelques voyous tabassés en guise de surveillants dans le métro, j'étais sur d'une chose, le trafic de drogues se relançait et avait explosé, et derrière tout ça, se trouvait Cobblepot, je connaissais sa patte et son goût pour les affaires de ce genre, même s'il était plutôt quelqu'un de touche à tout. Le dernier braquage orchestré par le Pingouin fut accompli par quelques uns de ses larbins du Lounge, un casier épais oui, mais pas intouchables. Ces trois-là avaient fait Blackgate, ils avaient connu le rude environnement de la prison, et là où une malheureuse savonnette tombée vous emmène dans un univers de douleur et de soumission. Ces trois lascars ne seraient pas difficile à retrouver si je voulais couper la tête de l'organisation de Cobblepot après m'être chargé de leur patron, en fonction des voitures volées, des rumeurs ajoutées et bien entendu, du marché du silence qui peut se délier si on pose les bonnes questions aux bons truands. Le problème avec Cobblepot, c'est qu'il est assez intelligent pour brouiller les pistes et ne pas être mêlé à tout ça. Avec tous les criminels qui briguent la main-mise sur la pègre de la ville, il allait y'avoir du sang qui coule dans les caniveaux de Gotham ... Mais comme on dit à Gotham City, coupez une tête de l'hydre, et une autre repoussera. Je n'étais pas au meilleur de ma forme, ni au meilleur de mes aptitudes en ce moment, mais je reviendrai, encore plus sombre, plus fort, encore plus combatif, oui, j'essayais de me persuader moi-même souvent.


Avant que je vous fasse part de mes dernières informations, j'aimerais savoir si je peux toujours compter sur vous. Si je peux avoir votre soutien. Ou bien si vous préférez travailler dans votre coin.


Tim, Dick et Barbara avaient grandit, et ils avaient quitté le nid familial dirons-nous. Malheureusement, les temps de crises reviennent aussi vite que des tiques sur un chien et j'avais besoin d'eux ... J'avais besoin de me sentir vivant quelque part, alors que tout mon monde était en train de suffoquer. Que laisserais-je derrière moi ? Un manoir vide, un héritage qui ne serait jamais repris, de vieux souvenirs qui finiraient dans une grotte ... Voila ce que je deviendrais. Voila mon héritage, et un jour, quand on découvrirait la cave, on en ferait un musée à la gloire de Batman : Navrant. Je n'étais pas quelqu'un de social. J'étais en quelque sorte une espèce de gros ours asocial dans un costume de chauve-souris, et cela, tous le savaient dans ceux qui me côtoyaient. Je ne suis pas quelqu'un pour conseiller, pour donner des directives, je suis là pour servir la loi et faire en sorte que la justice triomphe. Rien de plus, rien de moins. Batman se devait d'être un surhomme, là où Clark, lui, ne pourrait jamais être un humain et comprendre mon point de vue. Le Batman avait encore quelques alliés en ville, mais malgré les menaces qui continuaient à s'intensifier, je me devais de les prévenir de ce que j'avais accompli, pendant leurs absences respectives. Maintenant, je devais faire très attention à ce qui allait se passer. Ce pourquoi j'avais demandé à Dick, Tim et à Barbara de rester en alerte, et de minimiser leurs actions dans la ville. Il fallait être attentif, oui. Maintenant, ils devaient revenir sur le devant de la scène, et montrer que nous sommes toujours bien là.




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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyLun 25 Mar 2024 - 21:35

Red Robin icone personnage You should always fear the Bats of Gotham FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
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La colère était une émotion que Tim avait appris à gérer depuis longtemps maintenant. Ça avait commencé très jeune. Quand on fréquente semi-régulièrement des galas dès le plus jeune âge, on apprend vite à garder son tempérament sous cloche. Il avait reçu un rappel de vaccin plus tard, lorsqu’il s’était imposé au coté d’un Batman gonflé de chagrin, de colère et de rage. Ces expériences avaient apprises au justicier a conserver une poigne de fer sur sa propre colère, à l’encapsuler solidement quelque part au fond de lui jusqu’au moment de pouvoir mettre en marche sa vengeance.

Le souci ici, c’est que la plupart des personnes présentes évoquaient en lui un sentiment de colère plus ou moins violent, pour des raisons plus ou moins importantes. Il en voulait toujours à Dick pour la façon dont il l’a traité quand Bruce avait disparu, il lui en voulait toujours pour la façon dont leur dernière discussion s’était déroulée. Il en voulait à Damian, de ne pas être dans les parages au moment où son père avait besoin de lui. De lui avoir repris Robin, juste pour qu’il ne doive à nouveau en endosser la responsabilité morale et émotionnelle quand les choses devenaient compliquées. Et il en voulait à Bruce également. De manière complètement soudaine et presque inattendue.

Red Robin se rends soudainement compte qu’il est en colère contre son mentor, contre le fait qu’il se laisse à nouveau glisser dans la violence et le deuil, comme si tout le chemin parcouru depuis Jason, comme si tout le travail effectué n’avait servi à rien. Il lui en veut aussi de le forcer dans la position de la personne raisonnable en mentionnant les puits de Lazare, de le forcer à vocaliser à quel point l’idée est mauvaise. Comme si il ne lui arrivait pas lui-même encore de jouer avec l’idée de temps à autre dans sa tête.

Mais bien sûr, il ne pouvait pas laisser Batman ramener le majordome par ce biais. Donnez-lui n’importe quelle autre solution, et il sera probablement parmi les premiers à étudier le dossier, mais pas ça. Et s’il veut espérer convaincre Bruce, il faut absolument qu’il présente un front commun avec son frère.

Génial.

C’est donc avec les poings toujours serrés et les dents qui grincent qu’il observe Dick adopter une posture plus douce que la sienne. Et il à beau être en colère contre ce crétin, il lui est reconnaissant pour ça. Il ne pense pas être capable de répliquer l’optimisme insouciant de ses treize ans dans son état émotionnel actuel.

« J'avais besoin d'entendre cela. Merci. »

L’aveu souffle Tim comme s’il avait reçu un coup de poignard. Pour un peu, la surprise l’en aurait fait chanceler. Il s’était attendu à un long et difficile combat pour convaincre leur père adoptif d’abandonner son idée. S’en était presque trop facile. Le justicier plisse des yeux, suspicieux à cette concession brutale et rapide. Peut-être que Bruce n’était pas aussi loin qu’il ne le laissait penser. Peut-être avait-il eu assez de recul pour se rendre compte des signes et les avaient appelés en sachant pertinemment qu’ils calmeraient le jeu.

C’est ça, et Tim s’appelle Wonder Woman.

L’idée même que Batman puisse être aussi rapidement convaincu de la non validité d’une de ses idées avait quelque chose de profondément louche. Déjà, pour commencer, Red Robin gérait généralement son deuil à peu près aussi bien que son mentor, et c’était un fait connu. En y réfléchissant bien, Bruce avait probablement pensé qu’il serait de son coté sur ce sujet, et qu’ils n’auraient qu’à convaincre Dick et Barbara du bienfondé de ce plan. Donc soit le Chevalier Noir avait appris à prendre du recul sur sa situation et à demander de l’aide, soit il avait parié sur les similarités entre eux deux pour trouver en lui un allié et avait mal calculé son coup.

Il n’en faut pas plus que pour que le troisième Robin ne se promette de garder un œil attentif sur Bruce – et sur la tombe d’Alfred.

« La pègre se concentre à nouveau. La fin de cette époque de terreur que nous avons vécue a laissé un vide. Un vide dangereux et déjà, certains rats sont en train de préparer le terrain. Cobblepot en tête, il semble qu'il n'a pas dirigé sa défaite face à Strange. Il risque d'être très dangereux. »

Le changement de conversation semble tout aussi brutal au jeune justicier, bien qu’il ne soit pas plus surpris que ça. Batman, tout comme Red Robin, avaient la fâcheuse tendance à utiliser leur travail comme armure, quand ils voulaient éviter de gérer une situation ou une conversation trop émotionnelle. Tim ne lui jetterait certainement pas la première pierre, ça ferait de lui un hypocrite, mais il n’en relâcherait pour autant pas sa vigilance.

« Avant que je vous fasse part de mes dernières informations, j'aimerais savoir si je peux toujours compter sur vous. Si je peux avoir votre soutien. Ou bien si vous préférez travailler dans votre coin. »

Cette dernière partie sonne presque comme à appel à l’aide aux oreilles de Tim. Ou en tout cas ce qui peut s’en rapprocher le plus lorsque les mots sortent de la bouche de Bruce Wayne. Et Tim sait tout de suite que, malgré son propre état relativement instable, malgré tout ce qu’il rumine, malgré sa propre colère, malgré son propre deuil et son épuisement, il ne peut tout simplement pas ne pas répondre à l’appel. Mais il sait aussi que se jeter à nouveau dans l’obscurité qui enveloppe Batman, se parer de la violence qui berce ses nuits, servir de garde-fou à l’autodestruction et à la folie le détruirait plus que certainement. Un part de lui espère que cette fois ci il ne sera pas seul à porter ce fardeau, parce qu’il ne pourra certainement pas l’encaisser comme à l’époque sans se briser au passage.

« J’ai ma propre base d’opération et mes propres routes de patrouilles, mais je ne vais nulle part. J’ai mes affaires sur lesquelles je travaille, mais tu peux compter sur moi Bruce. » son ton est toujours sec, déformé par la colère, mais les mots, eux, sont honnête. « Cobblepot est peut-être dangereux, mais ça fait longtemps que tu n’as pas eu autant d’alliés à Gotham également. » Un sourire vicieux étire les traits du jeune homme « Il n’a aucune idée de ce qui s’apprête à lui tomber dessus. »

Et dans le pire des cas, si les choses dégénèrent, il pourrait toujours demander un coup de main à Jason. Tim n’est pas vraiment certain que leur relation soit suffisamment solide que pour ce genre de services, mais Red Hood semblait vraiment vouloir faire amande honorable pour ce qu’il s’était passé entre eux, et tant qu’il parvenait à garder l’anti-héro loin de Batman, il ne voyait pas vraiment comment les choses pourraient mal tourner.





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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyMar 26 Mar 2024 - 14:55

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« J'avais besoin d'entendre cela. Merci. »

Dick relève la tête, ravalant de peu un sursaut, comme si ces mots lui avaient fait l’effet d’une décharge. Il était prêt à se retrouver dans le même genre de situation qu’à la mort de Jason, à la différence qu’il est aujourd’hui adulte et qu’il ne fera plus l’erreur de partir en claquant la porte. Mais il s’étant néanmoins attendu à ce que la conversation escalade jusqu’aux cris. Il s’était préparé à encaisser la fureur sombre du deuil de son père quand lui et Tim se sont ouvertement opposés à son idée.

Il ne sait pas s’il doit être fier de Bruce ou inquiet. Il échange un regard avec Barbara qui hoche légèrement la tête, répondant déjà à sa demande silencieuse. Qu’il peut l’aimer, cette femme. Pas besoin de plus d’un regard échangé pour que la promesse d’aller cribler la tombe d’Alfred de senseurs en tous genre se fasse. Il aime à penser que son père voulait juste réellement se faire dire que son idée n’était pas bonne mais la paranoïa est depuis longtemps une vieille amie de toutes les chauve-souris de Gotham.

Et quand il reporte son attention sur Bruce, c’est pour constater que le Batman l’a à nouveau avalé. Il retient une grimace. Il avait porté la cape par le passé. Il avait senti le Batman lentement étouffer ses sourires, sa joie de vivre. Il avait senti le poids lourd de la Mission sur ses épaules et son cœur. Lui qui a toujours été le petit rayon de soleil du Manoir Wayne s’était fait avalé par les ténèbres que le titre représente.

C’est Damian, à ses côtés, qui l’avait empêché de totalement se perdre sous cette cape. A cette époque, ils avaient tous deux étés des piliers dans la stabilité de l’autre, se tirant vers le haut à bout de bras, s’efforçant de ne pas succomber aux ténèbres que la disparition de Bruce avait laissées derrière lui.

Voir le Batman avaler son père, après cette expérience, ça a toujours laissé un gout amer dans la gorge de Dick. Sans doute est-il le seul de la fratrie à réellement comprendre ce que représente réellement l’entité qu’a créé Bruce et à quel point il en coute de se l’approprier. Et si l’ainé des Wayne à son mot à dire dans l’histoire, il s’assurera pour que cela reste ainsi le plus longtemps possible.

« La pègre se concentre à nouveau. La fin de cette époque de terreur que nous avons vécue a laissé un vide. Un vide dangereux et déjà, certains rats sont en train de préparer le terrain. Cobblepot en tête, il semble qu'il n'a pas dirigé sa défaite face à Strange. Il risque d'être très dangereux. »

Dick s’adosse à l’un des murs de la cave. Il y croise les bras et lance un regard à Tim. Il sait bien qu’il a merdé avec son petit frère, et ce plus d’une fois. Mais si ce dernier ne décidait pas de simplement disparaitre une fois la conversation avec Bruce terminée, il comptait bien lui mettre la main dessus pour qu’ils puissent s’organiser tous les trois pour surveiller la tombe d’Alfred. Mieux vaut jouer la prudence et se tromper que de laisser leur père faire n’importe quoi sous le poids de la perte.

« Avant que je vous fasse part de mes dernières informations, j'aimerais savoir si je peux toujours compter sur vous. Si je peux avoir votre soutien. Ou bien si vous préférez travailler dans votre coin. »

Il reporte son regard sur son mentor et un léger sourire monte malgré tout à ses lèvres. Même s’il agit dans l’ombre, Dick a toujours été une créature de lumière, d’amour et de sourires. Certes, il a ses propres soucis, principalement vis-à-vis de la colère mais rien qui ne soit pas relativement sous contrôle, depuis le temps. Et même si la tension dans la pièce est toujours palpable suite au sujet précédent, on peut toujours compter sur lui pour tenter d’alléger l’ambiance.

« J’ai ma propre base d’opération et mes propres routes de patrouilles, mais je ne vais nulle part. J’ai mes affaires sur lesquelles je travaille, mais tu peux compter sur moi Bruce. Cobblepot est peut-être dangereux, mais ça fait longtemps que tu n’as pas eu autant d’alliés à Gotham également. Il n’a aucune idée de ce qui s’apprête à lui tomber dessus. »

Le sourire de Nightwing se fait aussi un peu plus vicieux, l’un de ceux qu’il lançait à ses ennemis lorsqu’il était encore Robin. Pour peut, il pourrait même se laisser aller à l’un de ces ricanements qui étaient plus que connus par les Titans à l’époque.

« Compte sur moi aussi. Après tout, je suis à Gotham et pas à Blüd, non ? Je patrouille aussi solo pour le moment. » dont une fois avec Jason mais ce n’est pas comme s’il allait donner cette information à son père et son frère. Il compte bien essayer de récupérer un semblant de stabilité avec son petit frère avant de le jeter dans la fosse aux lions « J’ai mes propres affaires en cours, mais si tu as besoin, tu n’as qu’à appeler. Je suis sûr que Barbara pourra remettre en place nos anciens canaux de conversation en un clin d’œil. Ma femme est géniale comme ça. ~ » ne peut-il s’empêcher de terminer en chantonnant légèrement les louages de son épouse.

Il se détache du mur et s’approche à nouveau de son père. Cette fois ci, il pousse jusqu’à passer un bras autour de ses épaules, s’y suspendant légèrement, un sourire canaille aux lèvres.

« Je propose aussi qu’on se retrouve tous pour manger ensemble tous les vendredis au Manoir. Ça te fera du bien de voir un peu de vie dans ces vieux murs. »

Un moment, il s’est demandé s’il devait imposer à Bruce le fait qu’il vienne retourner vivre au Manoir, juste pour être sûr de pouvoir garder un œil sur lui. Mais tout aussi habitué Dick puisse-t-il être du sacrifice de sa personne, Barbara lui avait vite fait comprendre qu’elle ne le laisserait pas faire. Elle a toujours su lire en lui mieux que personne et elle a bien compris que le décès d’Alfred l’affecte bien plus qu’il n’accepte de le laisser paraitre autour de lui. Après tout, il a tant à faire pour contrôler les retombées d’une telle perte vis-à-vis de sa famille. C’est à peine s’il a eu le temps de se pencher sur son propre deuil, avec tout ça.



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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyVen 29 Mar 2024 - 18:15





The Dark Knight



On fera ça.


Dis-je sans l'air de vraiment y croire. Les réunions de famille n'avaient jamais été très simples dans notre famille si particulière. Ils avaient tous les deux raisons, et pourtant, je pouvais même déjà les suspecter qu'ils me croient capable d'agir dans leur dos. Ils le croiront, c'était une évidence. Après tout, j'avais souvent été décevant à ce niveau-là. Mais j'attendrais de voir comment je pourrais tenir le coup. En attendant, il y'avait du travail. Gotham City ne devait pas tomber. Strange tenait une part importante des réseaux de Gotham City sous surveillance, et j'avais une espèce d'idée qui me permettrait d'avoir de nombreuses informations, tout en gardant une surveillance sur lui. Et s'il tentait de m'attraper, je lui avais promis que je détruirais son projet, morceau par morceau. En ce qui concerne les mafias, il faudra que je règle ces histoires. Beaucoup de mauvais signes apparaissent, et ne sont clairement pas "bons" pour moi. Les règlements de comptes énigmatiques n'étaient pas ma tasse de thé, mais je me devais d'être là pour mes pupilles, malgré le crime, malgré la fatigue, malgré l'épuisement que je subissais. Et j'étais un martyre de Gotham City. Sans cesse je continuerais la lutte, sans cesse, je croiserai le fer avec des criminels, et pour quelle finalité au fond ? Que serait ma récompense ? Me sentirais-je vraiment apaisé par mon auto-destruction ? Non, ce que je faisais offrait à la ville une lueur d'espoir, elle offrait à cette cité un possible avenir. C'était ça la véritable question. Pouvons-nous avoir un avenir ? Pouvons-nous avoir des enfants dans une ville rongée par le mal. Si nous y croyons, alors oui, cela peut-être une possibilité. Gotham City méritait qu'on se batte pour elle, tout comme le firent mes parents, Martha et Thomas Wayne. Il fallait se battre, se relever quand on encaisse un coup dur, et montrer les dents, ne jamais s'arrêter, jamais. Sans cesse continuer la lutte, et c'était comme cela que les guerres étaient gagnées. Dans les esprits. Le plan de la bataille se mettait doucement en marche, pour tout dire, j'étais plutôt satisfait des derniers efforts, et même si de nombreuses batailles ont été perdu, la guerre, elle, prenait un tour des plus intéressants.


Je ne suis pas parfait. Je ne suis pas le meilleur des pères. Mais j'ai essayé. J'ai essayé de faire en sorte que vous ayez une vie normale. Si vous souhaitez tout abandonner, je ne vous en voudrais pas. Ce que je veux, c'est que vous soyez heureux.


Comment définir le crime à Gotham City ? Comment lui donner une suite logique ? Voyez la chose comme ceci. Le crime à Gotham, c'est une hydre, composée de plusieurs têtes, à chaque fois qu'on en coupe une, une autre repousse automatiquement. Tout est conditionné, tout est renouvelé, sans cesse. Voila pourquoi je ne m'attendais pas à une véritable fin pour les atrocités commises à Gotham City, mais tant que Batman serait là, je pourrais sans cesse, continuer à combattre, et empêcher que des innocents soient tués. Y compris mes fils d'adoption. Même le Batman peut avoir ses moments. J'ai toujours joué l'indifférence, mais à un moment, quand quelqu'un que j'essaie d'apprécier, de recueillir et d'aimer, je me renferme, comme toujours. C'était comme ça, je n'avais plus la mentalité à pouvoir éprouver des sentiments. Parfois, dans de rares moments oui, mais c'était bref. Ma voix est lourde, plus lourde. La souffrance que le Joker m'avait occasionnée ce jour-là, lors de la mort de Jason, la perte d'un jeune garçon, d'un gosse qui ne voulait que retrouver sa mère, ce jour-là, une croix s'était formée dans mon âme, marqué à vif, et à jamais. D'un air plutôt sérieux, j'essaie de ne pas prendre en compte ce que j'avais lu sur certains nouveaux justiciers auto-proclamés.


Il y'a de nouveaux justiciers en ville. Je ne m'attend pas à ce qu'ils raccrochent la cape. Ils veulent se battre pour leur ville, très bien. Mais ils devront suivre mes règles s'ils veulent voir cette ville se sortir des ténèbres. Pour ce qui est de la jeunesse, je me rappelle d'un jeune garçon rempli de colère que rien n'aurait pu arrêté. L'important est de poser la limite entre ce que je tolère et ce qui devient insupportable.


Rester froid, rester neutre, comme toujours. Dick l'avait toujours compris, mais pas Tim. Une petite référence à la boule de colère que Tim Drake fut après la mort de son père, l'envie de vengeance et de meurtres vis à vis de Boomerang l'avait poussé à se battre et même à fuguer pour essayer de le retrouver dans les rues sordides de la ville. Malheureusement, je n'arriva pas à temps, Boomerang fut tué par Jack Drake avant de mourir. Même si cela m'ennuyait de prendre de nouvelles vies sur mon dos, ainsi que la possibilité de porter le poids de leurs cadavres sur mon âme, je ne pouvais décemment pas les laisser errer dans la ville. Je ne pouvais pas laisser Tim seul, brisé par Boomerang. Que se passerait-il si l'un de mes enfants tombait sur Harvey Dent ? Ou sur le Joker ? Ou encore sur le Chapelier Fou ? Que se passerait-il si j'arrivais trop tard ? Je ne pouvais pas prendre le risque de voir un nouveau cas comme Jason Todd. Vraiment pas. Il devait apprendre à se contrôler et à battre l'ennemi qui était en lui. Ce n'était pas seulement une histoire de gentils et de méchants, mais aussi une histoire d'apprendre à se contrôler, à peser les actions et à se détacher des émotions. Tout peut-être faussé, tout peut-être cassé si jamais on avait de la famille prise en otage. Comme par cette froide journée où Alfred avait été tué par le Gant Noir ... J'aurais pu succombé à la folie, et au meurtre gratuit, mais j'ai tenu. Du moins, je le crois ... Alors que je scrute d'un regard les dernières news répertoriées par le satellite sur mon poignet, je me charge de surveiller les lieux les plus importants pour plus tard. De nombreux criminels avaient été appréhendés par le GCPD, mais les plus gros poissons restaient toujours en dehors de ma portée. L'avenir de mes jeunes élèves était pour ainsi dire prévu, ils savaient à quoi s'attendre, ils savaient ce que je voulais. L'ambiance est légèrement pesante dans la cave, mais qu'importe.


J'ai de fortes suspicions que les Maroni, les Falcone, les Zucco et bien d'autres de nos anciens ennemis décident de revenir dans le jeu. Cobblepot en tête, comme je l'ai dis, mais lui, c'est différent. Il a toujours été différent. Mais il y'a autre chose.


Je tente ce subtil moment d'humour. Moi-même je ne riais pas, je ne riais presque jamais, mais parfois, un peu d'humour pour décontracter ces moments pesants, cela pouvait aider. C'était à ce moment-là qu'entrait l'aspect Bruce Wayne, un dévergondé de la haute société dans laquelle tout se passe toujours très bien et dans laquelle, on avait la chance de pouvoir avoir des capitaux financiers pendant un bon moment, malgré ce qui s'était passé avec Wayne Entreprises et la scission des partenaires financiers.


Luthor prépare un sale coup. Et la reconstruction de Gotham City est du pain béni pour lui. Je veux que vous m'aidiez à surveiller l'asile. Certains pensionnaires ne sont toujours pas enfermés et je pense que Lex risque de les contacter. Quant au Joker ... Je n'ai rien. Comme s'il avait complètement disparu.





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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyDim 31 Mar 2024 - 21:15

Red Robin icone personnage You should always fear the Bats of Gotham FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
FT. Bruce Wayne
Tim écoute son grand frère instaurer des diners familiaux comme si la tâche était aussi facile que ça. Aussi simple que de lancer quelques paroles en l’air et soumettre d’un seul coup toutes les chauves-souris de Gotham à un planning précis. Le genre de chose dont seul Dick Grayson était capable. Il avait la vague pulsion de ne pas venir, juste pour se montrer contraire, mais il savait aussi que ces réunions feraient un bien fou à leur famille fracturée. Il faudrait juste qu’il prenne garde à se tenir à l’écart de Damian.

« Je ne suis pas parfait. Je ne suis pas le meilleur des pères. Mais j'ai essayé. J'ai essayé de faire en sorte que vous ayez une vie normale. Si vous souhaitez tout abandonner, je ne vous en voudrais pas. Ce que je veux, c'est que vous soyez heureux. »

Red Robin serre à nouveau les poings, agacé par le commentaire. Une part de lui se demande ce qui au juste dans son discours à pu faire penser à son mentor qu’il souhaite abandonner. Il a trop donné, trop perdu que pour s’arrêter maintenant. Les quelques mois qu’il a passé sans sa cape, quand son père avait appris pour Robin, avaient figurés parmi les pires de sa vie.

« Bruce, est ce que tu te souviens de comment j’ai gagné ma place dans cette famille ? » Demande-t-il, tendu. Il était, après tout, le seul Wayne à s’être fait une place à coup de chantage et de harcèlement moral. Même Batman n’avait pas réussi à l’empêcher d’enfiler le costume de Robin. « Même si je voulais abandonner, ranger la cape au placard, à ce stade je ne pense même pas que je sache encore comment vivre comme un civil. La vie de justicier n’est pas toujours facile ni heureuse, mais c’est celle que j’ai choisie. »

Peut-être son ton était-il un peu plus sec que nécessaire, mais Tim, déjà énervé, s’était mis sur la défensive immédiatement. La dernière fois que sa place au sein de l’équipe avait été remise en cause, il s’était retrouvé à se vider de son sang au beau milieu d’un désert. Excusez-le de se montrer un peu sensible vis-à-vis du sujet.

Il s’était battu pour sa place dans cette famille, dans cette équipe. Et peut-être que ses choix n’avaient pas toujours été en adéquations avec le compas moral de Batman, mais il avait fait ce qui devait être fait. Parfois il n’y avait juste pas de bonnes solutions, juste une mauvaise solution, et une solution encore pire.

« Il y'a de nouveaux justiciers en ville. Je ne m’attends pas à ce qu'ils raccrochent la cape. Ils veulent se battre pour leur ville, très bien. Mais ils devront suivre mes règles s'ils veulent voir cette ville se sortir des ténèbres. Pour ce qui est de la jeunesse, je me rappelle d'un jeune garçon rempli de colère que rien n'aurait pu arrêter. L'important est de poser la limite entre ce que je tolère et ce qui devient insupportable. »

Tim trésaille. Il ne peut juste pas s’empêcher. Le ton froid et calculé de son mentor le frappe en plein cœur alors qu’il lui renvoie en pleine tête son comportement suite au décès de son père. Derrière son masque, il cligne des yeux plusieurs fois pour tenter de se recentrer, pour tenter de renflouer la colère qui devient de plus en plus dure à gérer. Il chasse de son esprit la moue déçue de Bruce que ces souvenirs évoquent en lui, tente d’éviter de la surimposer à l’air neutre que son père adoptif arbore en cet instant.

Le jeune justicier se force à rallonger sa respiration, de manière aussi discrète que possible. Une respiration lente impose un ralentissement du rythme cardiaque, devrait l’aider à se concentrer sur la conversation. Il aurait le temps de hurler plus tard. Peut-être qu’il était occupé à lui trouver des excuses, mais son mentor n’était pas au mieux de sa forme, peut-être n’avait-il pas fait exprès de lui rappeler à quel point il pouvait le décevoir. Il décide de lui offrir le bénéfice du doute. Il resserre cependant ses bras un peu plus sur sa poitrine et fais un demi pas en arrière, laissant les ombres rassurantes de la Batcave épouser sa silhouette.

Il prend garde d’éviter de croiser le regard de chaque personne présente dans la pièce.

« J'ai de fortes suspicions que les Maroni, les Falcone, les Zucco et bien d'autres de nos anciens ennemis décident de revenir dans le jeu. Cobblepot en tête, comme je l'ai dis, mais lui, c'est différent. Il a toujours été différent. Mais il y'a autre chose. Luthor prépare un sale coup. Et la reconstruction de Gotham City est du pain béni pour lui. Je veux que vous m'aidiez à surveiller l'asile. Certains pensionnaires ne sont toujours pas enfermés et je pense que Lex risque de les contacter. Quant au Joker ... Je n'ai rien. Comme s'il avait complètement disparu. »

Il est reconnaissant à propos du changement de sujet. Parler boulot lui permet de se murer à nouveau dans l’identité de Red Robin, de remettre ses barrières mentales en place, d’enterrer ses émotions au plus profond de lui-même. Même sa colère, jusqu’à un certain point.

« Je garderais l’œil ouvert lors de mes patrouilles, et j’incorporerais l’asile dans mes routes également. Entre Dick, Babs et moi, on devrait pouvoir un œil sur les lieux à peu près tous les soirs sans trop de problèmes. Vu qu’il s’agit de Lex, est ce qu’on a reçus des informations de la part de Superman ? Généralement, il a toujours un peu une idée de ce que Lex à derrière la tête. » Demande-t-il.

Pour ce qui était de l’absence totale du Joker des radars, ça avait de quoi inquiéter. Le prince du crime n’était pas du genre à se la jouer discrète. Ça ne pouvait rien augurer de bon. Etonnement, Tim avait du mal à imaginer que le clown puisse avoir décider de prendre sa retraite. Ça voulait juste dire qu’il était en train de préparer quelque chose de gros. Et avec le retour de Jason en ville, il avait un très mauvais présentiment.





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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyLun 1 Avr 2024 - 17:32

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« On fera ça. »

Dick s’était attendu à recevoir comme seule réponse un « Hum », un « Hn » ou tout autre grondement que Bruce peut faire plutôt que d’aligner quelques mots. Mais non. Il a gratifié sa proposition lancée en l’air d’une vraie réponse. Trois mots. Il a eu droit à trois mots complets. Et c’est suffisant pour que l’ainé des Wayne irradie de joie. Son sourire canaille se fait plus sincère et il serre un peu plus fort les épaules de son père, à deux doigts de sauter dans ses bras.

« Parfait ! Je m’occupe de tenir tout le monde au courant du coup ! »

La seule raison qui maintient ses pieds au sol, c’est le fait de ne pas forcer son père dans l’un des câlins tentaculaires dont Dick a le secret. Alors il le relâche et retourne, tout pétillant, auprès de Barbara qui accueille sa bonne humeur d’un sourire tendre, bien qu’elle roule des yeux au ciel.

« Je ne suis pas parfait. Je ne suis pas le meilleur des pères. Mais j'ai essayé. J'ai essayé de faire en sorte que vous ayez une vie normale. Si vous souhaitez tout abandonner, je ne vous en voudrais pas. Ce que je veux, c'est que vous soyez heureux. »

Sans doute est-ce la soudaine bonne humeur de Dick qui lui arrache un très léger rire à ces paroles. Il n’est pas moqueur, pas du tout. Juste amusé de la situation, pour le coup. Après tout, Dick a toujours suspecté que Bruce avait autant eu besoin d’eux qu’eux de lui. Sinon il n’aurait pas continué à adopter tous les orphelins au background tragique qu’il a croisé sur sa route pour en faire des Robins ou d’autres justiciers. Et l’ainé a toujours aimé taquiner son père sur son potentiel syndrome du nid vide.

« Bruce, est ce que tu te souviens de comment j’ai gagné ma place dans cette famille ? Même si je voulais abandonner, ranger la cape au placard, à ce stade je ne pense même pas que je sache encore comment vivre comme un civil. La vie de justicier n’est pas toujours facile ni heureuse, mais c’est celle que j’ai choisie.
- Ce n’est pas comme si aucun d’entre nous ne t’avais jamais laissé le choix non plus, B. Sans toi, j’aurais été tué pour avoir tenté de me venger de Zucco. Tu m’as appris à canaliser et contenir ma colère. Tu m’as donné un but quand tout était noir autour de moi. Jason ne t’a pas donné beaucoup de choix non plus… Pareil pour tous les autres. On a tous fait le choix de cette vie il y a longtemps. Et je ne pense pas que le moindre d’entre nous regrette… même pas Jay, quoi qu’il en dise aujourd’hui. »

Tout le monde sait que le sujet de Jason est plus ou moins tabou au manoir depuis des années. Mais après sa petite escapade avec Red Hood, l’autre jour, Dick est plein d’espoir que, bientôt, peut-être, l’eau puisse enfin couler sous le pont et qu’il puisse à nouveau réintégrer la famille. Vraiment, il faut qu’il arrête avec son utopisme débordant… mais il a toujours été une créature d’espoir.

« Il y'a de nouveaux justiciers en ville. Je ne m’attends pas à ce qu'ils raccrochent la cape. Ils veulent se battre pour leur ville, très bien. Mais ils devront suivre mes règles s'ils veulent voir cette ville se sortir des ténèbres. Pour ce qui est de la jeunesse, je me rappelle d'un jeune garçon rempli de colère que rien n'aurait pu arrêter. L'important est de poser la limite entre ce que je tolère et ce qui devient insupportable. »

La remarque est évidemment dirigée vers Tim et Dick voit son petit frère se tendre à ces mots. Alors il laisse couler un sourire amusé hors de ses lèvres, essayant de désamorcer la situation avec légèreté. Définitivement, à grandir dans cette famille, il aurait pu devenir démineur de profession… Cela fait cependant étrangement partie de son arsenal de compétences… Quelque part, cela fait sens.

« S’il te plait, B. On était tous en colère quand tu nous as pris sous ton aile. Je voulais tuer l’assassin de mes parents avec tellement de véhémence que je t’ai forcé à créer Robin. Jay a toujours été l’incarnation de la rage incarnée, avant ou après le puit. Tim s’est jeté dans la gueule du loup pour essayer d’être ton compas moral et Dami… eh bien… dois-je vraiment parler de Dami ? Tu sais combien de temps il m’a fallu pour lui faire comprendre que ça ne se faisait pas de poignarder les gens parce qu’on n’appréciait pas la manière dont ils nous regardaient ? Trop longtemps, Bruce. Beaucoup trop longtemps. »

Ok, il grossit un peu le trait pour Damian… mais à peine. Sincèrement, devenir Robin passait de toute évidence par une étape de colère difficile à canaliser à un moment où un autre. Mais, tout ce qu’il espère c’est que son ton amusé et léger désamorce un peu la tension qui s’est installée dans la cave.

« Mais, oui, on pourra aller flanquer la frousse de leur vie aux nouveaux justiciers du coin pour leur rappeler les règles pour ne pas apparaitre sous nos radars. Ça ne peut être qu’être fun de surgir hors des ombres. Je me demande combien je pourrais en faire crier de surprise. Celui qui en fait sursauter le plus, Tim ? » continue-t-il, son sourire canaille aux lèvres. Après tout, les enfants Wayne ont toujours été compétitifs entre eux.

Et aussi rapidement que le moment était installé, la conversation change à nouveau, quittant le personnel pour revenir au professionnel.

« J'ai de fortes suspicions que les Maroni, les Falcone, les Zucco et bien d'autres de nos anciens ennemis décident de revenir dans le jeu. Cobblepot en tête, comme je l'ai dit, mais lui, c'est différent. Il a toujours été différent. Mais il y'a autre chose. Luthor prépare un sale coup. Et la reconstruction de Gotham City est du pain béni pour lui. Je veux que vous m'aidiez à surveiller l'asile. Certains pensionnaires ne sont toujours pas enfermés et je pense que Lex risque de les contacter. Quant au Joker ... Je n'ai rien. Comme s'il avait complètement disparu.
- Je garderais l’œil ouvert lors de mes patrouilles, et j’incorporerais l’asile dans mes routes également. Entre Dick, Babs et moi, on devrait pouvoir un œil sur les lieux à peu près tous les soirs sans trop de problèmes. Vu qu’il s’agit de Lex, est ce qu’on a reçus des informations de la part de Superman ? Généralement, il a toujours un peu une idée de ce que Lex a derrière la tête.
- On devrait pouvoir arranger ça, oui. Et Tim a raison, ça vaudrait la peine de contacter Superman ou, à la rigueur, Jon. » tout pour ne pas avoir à prononcer ‘Superboy’ devant Tim. « Il pourra au moins nous pointer dans une direction probable d’où fouiller. Sinon j’imagine qu’on va pouvoir commencer par tenter d’hacker LexCorp pour aller fouiner dans leurs dossiers secrets… voire carrément la Maison Blanche. »

Ok, il sonne un peu plus excité qu’il ne le devrait à l’idée de pénétrer illégalement dans le système informatique du Président des USA. Mais il a toujours aimé un bon challenge et, clairement, ceci en est un. Il se rend bien compte que c’est forcément Tim ou Barbara qui s’en occuperont, ce sont eux les génies de l’informatique de la famille, après tout, même si tout le monde s’y défend plutôt bien. Mais l’idée lui fait se dresser les poils tellement cela semble être une manière fun de passer une après-midi.

« Et pour Joker… Je vais être forcé d’être celui à pointer l’éléphant au milieu de la pièce, n’est-ce pas ? » reprend-il, clairement moins excité. « Jason est de retour en ville. Je veux dire, on a tous vu son petit numéro au gala avec Talia. Ew ew ew, si je peux me permettre d'ailleur. Mais je n’ai aucune idée d’où il en est dans la gestion de son trauma regardant Joker. Je peux essayer de garder un œil sur lui mais je doute que Red Hood apprécie mon geste. Mais si cela peut nous éviter un drame… »

Parce que, au vu d’où en est Jason, au vu de leur précédente conversation, il n’est pas sûr qu’il puisse juste se contenter de ramener le clown a Arkham comme si de rien n’était. Non, il essayera forcément de le tuer…. Et ce probablement de manière particulièrement violente. Et Dick n’a aucune envie d’être forcé dans une situation où il devrait protéger le prince du crime de Gotham.



Nightwing
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MessageSujet: Re: You should always fear the Bats of Gotham [PV]   You should always fear the Bats of Gotham [PV] EmptyDim 7 Avr 2024 - 16:57





The Dark Knight


Gotham City avait changé, et Batman devait faire de même dans une époque qui le contraignait à évoluer dans une monde sans cesse en changement. Bon ou mauvais. Cette année difficile m'avait apprit une chose néanmoins, je n'étais pas invulnérable, mais qu'importe, je me relevais sans cesse, toujours, prêt, et combatif. La garde meurt, mais elle ne se rend pas, jamais. Les fichiers apparaissaient maintenant sur l'écran géant de l'ordinateur, et cette fois, c'étaient des visages bien célèbres que l'on pouvait reconnaitre. En premier, on avait le Joker, fidèle à lui-même sur la photo, un des monstres les plus dangereux que cette ville m'avait offert. Plusieurs petits panneaux indiquaient les criminels en ascension ou en problème, mais essentiellement, c'était surtout ceux qui faisaient parler un peu trop d'eux. Le Joker, Oswald Cobblepot, Killer Croc, Red Hood, et d'autres monstres. Black Mask y figurait, ainsi que le Sphinx, tous jouaient un rôle dangereux, et monstrueux dans cette année des plus sanguinolentes. J'observe patiemment les portraits qui défilaient alors que Dick et Tim m'assurent de leur soutien, ils sont prêts. Ils l'ont toujours été. Relevant le masque sur mon visage, j'avais encore quelques prérogatives dont je devais les informer. De nombreux criminels avaient été appréhendés, mais les plus gros poissons restaient toujours en dehors de ma portée.


Le Joker, je m'en charge. S'il surgit, vous me le laissez. Il est bien trop dangereux pour vous. Vous êtes d'excellents éléments, mais vous le connaissez ... Vous savez ce dont il est capable. Pour ce qui est de Luthor, si on doit pirater le réseau de la maison blanche, nous le ferons.


Je fais rarement des compliments, pour tout dire, Batman ne donne que très peu de compliments, même à ses plus proches alliés, cependant, cela peut arriver. Le ton est donné, il fallait le reconnaître et ne pas cracher dans la soupe quand on vous la mettait sous le nez. Dick se laissait influencer, je savais que Barbara et lui avaient partagé certaines choses, c'était normal dirons-nous, mais il ne devait pas se laisser influencer, il ne le devait en aucun cas, et pour tout dire, il devait apprendre à mieux gérer la subtile limite entre la vie costumée et la vie derrière le masque. Il va falloir qu'il s'endurcisse. Les sentiments sont peut-être ce qu'il y'a de plus beau sur cette Terre, mais avec l'âge, on se rend compte qu'ils deviennent des faiblesses pour nous, et nos ennemis le savent. C'est pour ça que j'interdisais à mes enfants d'entretenir des relations lorsque l'on portait le costume. Quand on endosse le masque et la cape, on se doit d'être neutre, irréprochable et totalement en dehors des sentiments. Après, il faut quand même marquer une frontière entre la vie avec le costume et la vie sans. Un regard légèrement compatissant vers Dick et Barbara, presque empreint d'humanité. Non, le Batman ne devait pas avoir de sentiments, le Batman se devait d'être impartial. Les mots me viennent, difficilement.


Jason. Oui. Jason.


J'essaie de ne pas en dire plus, mes mots sont lourds et m'évoquent un échec cuisant à chaque fois que je repense au jeune homme que j'avais recueilli. Il m'avait failli. Je commençais à perdre pied dans le monde humain, je n'arrivais plus à m’émouvoir pour quoique ce soit, le monde me parait gris, fade, et ce genre de nouvelles ne me redonne clairement pas confiance en cette ville. Gotham City me marchait dessus. Est-ce le prix à porter pour être un Wayne et vouloir changer la face de cette ville. Non, cette ville me pissait dessus, et c'était ce que je ressentais désormais. Mon besoin de changer cette ville avait changé, maintenant, il était mû par la déception et par l'aversion. Je ne savais pas comment, non, je ne savais plus quoi faire pour rendre à cette ville sa gloire d'antan. La pensée de Jason Todd assombrissait tout, comme à cette habitude pesante qu'il avait à vouloir me provoquer, en permanence.


S'il se met en travers de notre route, il faudra le contenir. Il est dangereux. Et son retour avec Talia al Ghul ne présuppose pas de bonnes nouvelles pour le futur. La porte lui est toujours ouverte ici, mais vous savez très bien qu'il ne fera jamais amende honorable.


Gotham savait vous tester, elle savait vous poussez jusqu'aux limites, et parfois ... Elle vous faisait faire des choses horribles. Même si la tentation était souvent puissante, même si elle était monstrueusement abjecte, insidieuse, elle vous testait et éprouvait les fidèles. J'en étais venu à une conclusion presque biblique de la chose. Gotham fut crée pour éprouver les fidèles, pour montrer que l'Homme peut être maitre de son destin, qu'il peut choisir aisément entre le bien et le mal, et qu'il peut encore faire la part des choses, et savoir dire "Non" quand il se devait de l'être. Mais la ville est suffisamment vicieuse pour vous faire pencher du mauvais côté. Et Jason avait failli. Bien trop souvent. Un jour, mon père m'avait expliqué qu'en ce monde, il existait plusieurs types d'hommes. Ceux qui étaient bons et vertueux, qui faisaient le bien autour d'eux et qui vouaient leur vie au bien, dans l'idée de plaire à un quelconque dieu qui veillerait sur eux tout au long de leurs vies. D'autres qui essayaient d'appliquer les préceptes religieux à la lettre, et qui n'hésitaient pas à faire le mal dans le seul but de satisfaire un dieu qui n'a jamais accepté de cautionner les horreurs que l'on peut faire. Au seul nom de Dieu, beaucoup ont tué m'avait-il dit, et pour tout dire, l'histoire ne s'est jamais autant répété qu'à notre époque. Les extrêmes détruisent au nom de leurs dieux, dans le seul but d'épancher leurs soifs de sang et dans l'idée d'instaurer une idée mortifère à l'ensemble de cette planète. Et Jason Todd avait embrassé des idéaux dangereux, néfastes, dans la seule idée de me faire le plus de mal possible. Le bat-ordinateur s'arrête sur un visage, celui du nouveau procureur de la ville.


Le nouveau procureur. C'est un pourri. Un ancien de la bande à Falcone. Je veux qu'il soit sous surveillance.


Encore une mauvaise nouvelle pour bon nombre d'entre nous. Je pouvais tenir face à tout cela, je pouvais encore encaisser, bien que la fatigue physique commençait à me rattraper, je pouvais encaisser les mauvais coups et les horreurs, le mental tenait toujours, malgré ce que l'on pouvait dire sur moi. Je tenais toujours, toujours là, prêt à encaisser les coups et à les refiler aux ordures qui n'hésiteraient pas à me mettre à terre. Oui, je tenais bon, même si parfois, le moral flanchait péniblement. Ces jeux m'ennuient, tout comme cette guerre perpétuelle à Gotham City, mais pourtant, j'étais là, toujours à lutter. Et ce soir, je ferais une nouvelle fois la croisade contre ceux qui veulent détruire ma ville. Encore, et encore. Pour toujours. Regardant mes fils, j'attends leurs réactions. La nuit se fait vieille et l'aube ne tarderait pas. En terme de conclusion, j'avais envie d'être plus bienveillant envers eux, mais tout ce que je pouvais leur donner, c'était un conseil qu'ils n'appliqueront sûrement jamais.


Soyez prudent. C'est tout ce que je vous demande.





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