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 You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)

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MessageSujet: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyVen 20 Oct 2023 - 10:59






  • Type de RP :normal
  • Date du RP : 13/10/2019
  • Participants :  Azzurra Falcone - Hugo Strange
  • Trigger warning : Kidnapping, Torture psychologique, sexisme, langage cru, auto mutilation.
  • Résumé : Strange donne rendez-vous à Azzurra pour lui proposer, ou plutôt imposer, un marché.





You’re my Wonderwall (Ft.Azzurra Falcone)


Dans le noir des ruines Wonder City, les deux gros bras avançaient presque à tâtons avant que leur vision ne s’habitue. La poussière leur donnait envie de tousser, on pouvait sentir la rouille et l’odeur de l’utopie à jamais rêvée.



"C’était obligé la ruine toute pourrie ? J’ai pas fait mon rappel anti tétanique depuis mes 16 ans moi…
-C’est boule de billard qu’a dit. Ça fait plus théâtral je suppose.
-On attend qui déjà ?
-Azzurra Falcone. Il nous rabat les oreilles depuis trois heures.
-Haaan ouais, c’est vrai."

Il étaient posté là à attendre, que quelqu’un vienne. Mais en fait il attendait n’importe quoi qui puisse les libérer de l’ennui qui les assaillait. Le pire ennemi d’un criminel, après la police, et après Batman, et après leur boss, et après leur femme, c’était l’ennui car il vous ramollissait, vous rendait plus lent à réagir et ils le savaient.

"Tu l’as déjà vue, Falcone ?
-Ouais, une fois, à l’Iceberg. Elle est pas mal gaulée. Mais c’est y’a longtemps, maintenant elle fait autre chose je crois.
-Bah…une teupu restera toujours une teupu…
-Escort girl.
-Hein ?
-Elle était escort girl, pas teupu.
-Et c’est quoi la différence ?
-Y’en a une des deux qui fait le tapin et l’autre on l’appelle et elle rapplique pour faire joli quand tu vas quelque part, tu vois ?
-Mais tu la saute quand même après ?
-Bah ouais j’pense.
-Ouais bon, c’est une teupu de luxe quoi…"

L’un des deux hommes se mit à fumer et le silence devenait pesant. Le seul bruit était le son incertain de la vie au dessus et ils avaient l’impression de l’avoir quittée depuis longtemps.

"Qu’est-ce qu’il lui veut, en vrai ?
-Sais pas. Et franchement j’ai pas envie de savoir. Il prépare un sale coup avec le boss et sac-à-patates man. Un truc pas net.
-Quoi ? Un psychiatre dérangé qui voulait nous tuer et un autre psychiatre dérangé qui se branle sur des films d’horreur s’allient et ça fait un truc "pas net" ? Sans dec’ ?
-Fous toi de ma gueule si ça t’amuse mais mon frangin l’a eu comme psychiatre quand il était encore en exercice à Arkham, et t’as pas envie de le foutre en rogne.
-Le boss leur fait absolument pas confiance. Et si le boss leur fait pas confiance, moi non plus.
L’autre homme regarda son comparse avec circonspection.
"Genre on peut te faire confiance, après m’avoir envoyé en gardav’ ?
-Putain, j’tai déjà dit qu’on parlait plus de cette histoire !
-Ouais bah en attendant, Robin m’a bien démonté à cause de tes conneries.
-Pas ma faute si t’as la force d’une grand mère     arthritique !"

Les deux hommes étaient postés devant une porte, un vieux commerce poussiéreux, construit avec l’architecture de cette ville construite par Ra’s Al Ghul pour cacher ses sombres projets. Toute cette technologie avancée était seulement tirée de l’incroyable pouvoir du puit de Lazare. C’était pour cette raison que Strange avait choisi cet endroit. L’un des nombreux éléments qu’il n’avait pas révélé aux membres de son plan. Ils ne pouvaient voir le plan dans leur ensemble. Ce que Strange leur avait proposé n’était…qu’une sucette, une carotte au bout d’un bâton. Seulement, aucun d’eux ne réalisait à quel point le bâton était long. Donner rendez-vous à Falcone ici-bas n’avait rien d’anodin non plus. Il était dérangé dans  ses réflexions par un gémissement. La jeune femme attachée sur la table d’opération se réveillait et Hugo apprécia l’observation de son visage qui émergeait d’un profond sommeil et qui se trouvait défiguré par la terreur de la réalisation que le kidnapping n’était pas un cauchemar.
Elle l’a reconnu tout de suite avec son crâne chauve, ses lunettes rondes et son sourire malsain. Oh non, pas lui ! Pas Strange ! Mindy aurait voulu se mettre une claque tellement elle se trouvait idiote. Pourquoi j’ai pas écouté Azzurra ? Quelle conne ! Elle m’avait prévenu qu’il était dans les parages et qu’elle l’avait rencontré dans un bar. "Ne sort pas tard Mindy !", "Regarde derrière ton épaule, Mindy", "Change ta serrure, Mindy !" Et elle, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle sort en pleine nuit ! Le pire n’était pas de se retrouver entre les pattes de ce malade, ce qui était déjà critique, mais de savoir qu’il se servirait d’elle pour atteindre Azzurra.

"Bien réveillée mademoiselle ? Nous allons passer un peu de temps ensemble, temps que je vais mettre à contribution. Vous savez, au début je voulais vous lobotomiser, tester des produits chimiques sur vous mais en fait je me rend compte que j’avais l’esprit bien trop étriqué je l’admets. L’esprit humain est tellement magnifique et en même temps tellement fragile. Tout le monde a une tolérance différente aux attaques mentales et je dois avouer que vous n’avez pas à rougir en la matière. Serait-ce de la détermination ou une tête de mule à toute épreuve ? La ligne est extrêmement fine. Mais vous allez voir que ma nouvelle méthode fait des merveilles avec les fortes têtes. Puis-je vous montrer ?"


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Dernière édition par Hugo Strange le Mer 15 Nov 2023 - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyDim 22 Oct 2023 - 23:23

You're my Wonderwall
Super Azzu Sister sauve Princesse Mindy

Il fallut un certain temps à Mindy pour reprendre ses esprits. C'était un cauchemar d'Alouine, c'était cela ? Elle se mit à pester, terrorisée, alors que cette ombre qui avait été pour elle l'objet de 8 cauchemars dont 2 érotiques était face à elle. Elle comprit la situation, très perturbée au début. Au moins, il ne l'avait pas lobotomisée. Elle était tellement intelligente, si on la lobotomisait elle aurait eu une intelligence à peine supérieure à la moyenne, ce serait tellement handicapée. Elle saurait comment pensent les pauvres. En tout cas, Azzurra viendrait la sauver.... Azzurra.

- Zzuzzu ?

Ca lui revenait. Il lui avait mis un produit chimique bizarre qui avait contrecarré le sortilège de la sorcière.

- Vous m'avez mis quoi ?

Maintenant, elle visualisait, Azzurra. Son corps était une célébration de la féminité, une symphonie de courbes gourmandes et de formes douces. Ses courbes voluptueuses étaient un hommage à la diversité de la beauté féminine, spécifiquement celle de la matriarche pondeuse de colonie Zerg, avec une grâce naturelle qui la distinguait. Sa silhouette était comme une œuvre d'art en mouvement, évoquant la douceur et la sensualité. Son sourire, chaleureux et accueillant, illuminait son visage, faisant ressortir la beauté de ses traits. Sa peau avait une teinte ambrée, comme si elle avait capturé les rayons du soleil, les avaient mangé et la vitamine D avait permis de produire chez elle des hormones modifiant son corps afin de déchaîner les passions chez les filles et les hommes moins âgés. Sa démarche était gracieuse, son allure à la fois assurée et empreinte de douceur. Elle incarnait la confiance en soi et l'acceptation de son propre corps, mettant en avant sa beauté sans être définie par elle.

Elle comprenait maintenant pourquoi Azzurra. Et pourtant, tout cela avait ... disparu. Mais depuis quand ?

- C'est... cette femme ! La Rousse ! Elle m'a lancé un sortilège, je me souviens, à l'Université. Elle voulait me voler Azzurra ! Et elle m'a lancé un sortilège pour qu'elle puisse draguer Azzurra sans que je veuille l'espionner. C'est de la manipulation mentale. Je vous paie 1000$ pour que vous lobotomisiez la rousse ! Même 10'000$ !

Elle se mit à s'agiter alors que la poitrine d'Azzurra se matérialisait devant elle, lui donnant envie de se battre.

- Pas moi, l'AUTRE ROUSSE. ELLE S'APPELLE PROFESSEUR GREEN ET C'EST UNE PUTE. Oh. Je suis attachée. Mais comprenez que je suis énervée ! Vous allez me détacher, maintenant. Azzu a dit queuuuuuuuuuuuh elle vous tueeeeeraiiiiit si vous me faiteuh du maleuuuuh !

Elle fit plfplfplfpf avec sa langue et lui fronçait les sourcils.

- ALORS TU FAIS QUOI MAINTENANT ? Libérez-moi et pis après on va CHOPER LA SORCIERE PROFESSEUR GREEN ET ON VA LA METTRE ENCEINTE ET ON VA LA FORCER À AVORTER ET MANGER SON BÉBÉ ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA CA LUI APPRENDRA A ME VOLER AZZURRA CETTE PUTE SALOPE

---

L'Italienne retira son casque. Elle était devant la Wonder Tower, magnifique. Un bel endroit pour traîner. Mindy avait de nouveau été enlevée par Strange. Encore. Cette fois-ci, elle en avait marre. Elle voulait juste lui tirer une balle dans la tête, tant pis. Elle avait demandé à Bruce de l'aider. Bien sûr, il ne pourrait venir. Dr. Strange allait lui proposer un marché. Un micro caché lui permettrait d'écouter leur conversation, et d'intervenir si l'affaire devenait dangereuse. Azzurra lui avait tout raconté. Elle refusait d'être seule. Suivant le parcours donné, vêtue d'un blouson et d'un pantalon en cuir qui moulait bien, la brune descendit pour entrer dans Wonder City. Elle avait quelques gadgets cachés, rien de technologique qui pourrait la rattacher à Batman au cas où elle mourrait et ils fouilleraient son corps, mais de quoi se défendre... et tuer.

L'endroit était putain de magnifique. Dans d'autres contextes, elle aurait adoré s'y perdre et s'y renseigner. C'était comme visiter la tour de Babel ! Et là, des souterrains qui semblaient être une sorte de parc d'attraction. Malgré l'inquiétude, l'endroit lui plaisait énormément. Elle avait qu'elle aurait dû interdire à Mindy de bosser là, Dr. Strange savait qu'elle travaillait là. Trop d'erreurs qu'elle ferait plus.

Son petit bout du nez sortit de l'obscurité. C'était Azzurra. Elle vit deux hommes, visiblement qui attendaient sa venue. Devant une échoppe. Super jolie échoppe.

- C'est... quoi cette ville ? demanda-t-elle. C'est... charmant. Allez chercher votre chef. S'il a touché à un seul cheveu de Mindy, je vais tous vous tuer.

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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyMar 24 Oct 2023 - 23:02

You’re my Wonderwall


"Putain, j’ai la berlue ou y’a une brunette en colère qui nous fonce droit dessus ?
-Ça doit être elle", dit l’autre homme en observant la figure dans l’obscurité.
Les traits de la femme se précisaient à mesure qu’elle était plus proche. Les traits fins de son visages étaient déformés par la colère et sa démarche témoignait d’une certaine violence et d’une détermination à toute épreuve. Elle avançait, sans ralentir malgré l’obscurité du souterrain là où les deux hommes eurent à avancer avec des lampes torches tant leurs yeux avaient du mal à s’y habituer.
"J’y ferai bien une fouille au corps à la demoiselle, pas toi ?
-Fais pas le con. Le doc a dit de pas la toucher, que ça serait "inconvenant". En plus, j’suis maqué j’te rappelle.
-Pff…t’es pas marrant.
-Fouilles-y juste les poches, qu’elle ait rien de dangereux sur elle. Moi je préviens le docteur."

Lorsqu’elle s’arrêta devant eux, l’un des quidam lui barra la route.

"Bah alors ma p’tite dame ? Faut pas être pressée comme ça. Écarte les bras", dit-il avant de tâter ses poches et s’en sortir un ticket de métro, un porte clé, 2 dollars et 8 cents.
"Ok c’est bon, rentre."

Le commerce devait être un magasin de poupées. Des restes de bras et de jambes pouvaient être aperçus dans quelques coins de la pièce et les quelques têtes désormais habitées par différents cafards et autres arachides. L’endroit était recouvert d’une épaisse couche de poussière qui se relevait au passage d’Azzurra.
Dans l’arrière boutique Strange enlevait ses gants noir et regarda attentivement Mindy qu’il détacha de la chaise dans laquelle elle était piégée. À cet instant, Azzurra entra. Strange sourit.

"Je suis heureux de vous voir et je suis sûr que votre amie l’est aussi. Nous avons discuté tous les deux et elle m’a bien signifié la confiance qu’elle avait en vous. Il y’a une dernière chose que j’aimerais vérifier si vous le permettez. Mindy, s’il vous plaît."

Dans un silence de mort, Mindy s’avança vers Azzurra, sans la regarder. Elle tremblait de tout son corps, munie d’un détecteur de métaux. Comme Strange l’avait deviné, le détecteur de métaux émettait un son strident reconnaissable.

"Je suis déçu mademoiselle Falcone, mais pas surpris. Je savais que vous viendriez armée. Malgré mes avertissements, vous n’avez pas obéi. Mindy, rappelez à Azzurra ce qui se passera si elle ne respecte pas les règles."
Mindy, sans ciller, avança vers Strange et s’empara du couteau qu’il lui tendait. Elle marqua en lettres rouges sur son bras "vilaine Azzurra" et plaça la lame du couteau juste sous sa gorge. Elle tremblait toujours comme une feuille et ses yeux étaient dans le vague. Aucun signe de douleur sur son visage.

"Ne vous inquiétez pas, dans quelques semaines, il n’y paraîtra plus. Mais si je lui demandait d’enfoncer le couteau plus loin, ça deviendrait gênant pour elle. Voici ma nouvelle méthode d’hypnose. Magnifique, n’est ce pas ? Rien d’irrémédiable, je vous rassure. Mais il me suffit d’un mot pour qu’elle se tranche la gorge ici et maintenant. Je suis très fier de cela, l’instinct de conservation est tellement dure à contourner. Mais avec les bonnes…méthodes et les leviers mentaux adaptés, l’on peut faire des merveilles comme vous pouvez le voir. Selon Schopenhauer, cet instinct n’est rien de plus ni de moins que la volonté elle-même. Aurais-je donc brisé la volonté de mademoiselle Mindy ? Malheureusement…" Strange tenta de caresser le menton de Mindy, comme on caresserait un chien mais elle détourna violemment le visage de sa main. "…certains réflexes subsistent. Vous ne trouvez pas cela ironique que je puisse l’obliger à se suicider mais pas la toucher ?"

Strange s’empara d’un verre à pied et d’une cuillère avec laquelle il frappa le verre dans un bruit clair. Mindy écarquilla ses yeux et tomba à genoux, tenant son bras ensanglanté avec douleur.
Cependant, Hugo devait s’assurer de quelque chose. Il tapa sur le verre à pied avec la cuillère une deuxième fois et Mindy se replaça dans sa position initiale avec le couteau sous sa gorge.

"Avant d’aller plus loin, dites-moi Mademoiselle Falcone, dites moi le secret de Bruce Wayne."




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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyVen 3 Nov 2023 - 21:44

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La brunette en colère était en colère. Et n'appréciait pas que ces gens là la touchent sans payer. Pardon, qu'ils la touchent tout court, parce qu'à présent il n'y avait qu'un seul prix qui l'achèterait, celui de la main ferme d'un daddy qui la prendrait comme sugar baby. Ou l'amour. L'amour, c'était bien aussi. Ils ne virent pas le micro planqué, tant mieux. Azzurra entrait dans l'authentique et ancien magasin de poupées, non sans trop s'attarder sur les lieux qui même si ils la charmaient par leur côté glauque, poétique et angoissant. Mindy était là... un peu bizarre. Azzurra déglutit, et fut surprise de le voir la détacher. Il l'aurait pas lobotomisée ? Celle-ci s'approcha et détecta le micro. Comment c'était possible ? Elle se serait trompé de modèle ? Il ne devait pas biper ? Honteuse, l'Italienne se tut, prête à agir. Mais Mindy fit quelque chose d'étrange qu'elle ne put prédire, s'entailler le bras.

- MINDY. NON.

Azzurra levait la main, "ES TU LOCO" non mais - Elle voulut agir, mais l'idée de la voir se trancher la gorge lui déplaisait fortement.

- C'est qu'une gamine, pourquoi vous la laissez pas tranquille à la fin ? Mindy reprends connaissance !

Cela ne fonctionnait pas vraiment. Il fallait ce tintement de verre. Les larmes de la brune lui montaient d'un coup alors qu'elle entendit Mindy gémir l'espace d'un instant. Pauvre gamine.

- MINDY. Réveille-toi. Il faut que tu te ressaisisse. Si tu le fais je... je me doucherai la porte ouverte !

Elle pouvait pas demander plus. Si elle lui donnait le doigt, elle lui arracherait le bras, Mindy était une vorace qui savait comment obtenir ce qu'elle voulait, et elle commençait toujours petit. Avoir donné des full stop dès le début permettait à Azzu de garder un semblant de contrôle. Là c'était la porte ouverte, et demain ce serait la douche ensemble, et après-demain ? Mais là, il s'agissait d'un cas de force majeure. Azzu devaiat jouer l'idiote à présent.

- Euh... Bruce Wayne. Il n'y a rien à dire sur lui... je pense.

Elle tremblait, mimant de ne pas avoir anticipé cette question comme elle l'avait entrainé. Elle baissa les yeux.

- C'est un homme très occupé. Il m'a prise sous son aile quand j'ai perdu mon travail parce qu'il avait besoin de quelqu'un comme moi pour aller à ses rendez-vous pas très importants que je peux gérer moi, il me forme. Donc je ne sais pas beaucoup des choses de lui, je suis un peu comme l'extension, le bout des doigts d'un de ses nombreux bras, je me contente de faire ce que il me dit.

Azzurra croisa les bras.

- J'ai pas changé, je suis juste un sourire sur mon corps quoique je fasse. Je ne sais rien faire d'autre. Laissez-la partir, elle a rien à faire là-dedans. C'est moi que vous voulez. Elle c'est une idiote qui a rien demandé à part me voir nue sous la douche.

Azzurra essayait de rouler ses R et donner des idées subliminales à Mindy pour voir si ça allait fonctionner.

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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyLun 6 Nov 2023 - 1:26

You're my Wonderwall


"Au contraire mademoiselle Falcone, elle a sa place ici tout comme vous. La servitude à laquelle vous vous étiez assujétie envers vos employeurs auparavant est la même que celle des Gothamites envers les sois disant "héros" et le mal qui ronge cette ville. Malgré votre vision limitée, vous devez le voir n’est-ce pas ? Cette ville sous-terraine où nous nous trouvons, elle avait été construite par Ra’s Al Ghul dans l’objectif qu’il s’est donné mais que Batman a maintes et maintes fois contrecarré : détruire Gotham, purifier le mal à la racine. Louable mais tellement étriqué d’esprit que ce plan. Pourquoi détruire le mal quand on peut l’utiliser. Dans le taoïsme, où n’importe quelle philosophie, il est admit qu’il doit exister un équilibre entre l’obscurité et la lumière, un juste milieu. C’est tellement lâche, un aveu de faiblesse si vous voulez mon avis. Il n’existe pas de mal et de bien, il n’y a que le bien commun. Pensez-vous que Batman, Robin, Spoiler, la Justice League, les Teen Titans se battent pour le bien commun ? Ils se battent pour une vision étriquée d’une justice depuis longtemps erronée. D’un autre côté, les gens comme le Joker ne reconnaissent aucune loi, aucune justice. À moins de les tuer, ils reviendront éternellement comme un cancer récidivant. Et Batman a dû le comprendre, et pourtant il s’est résigné à seulement les enfermer. C’est le cœur du problème : Batman est un chirurgien qui se sert d’un marteau. Tant d’intelligence, tant de puissance, d’habilité gâchées."
Falcone parlait bizarrement, comme si les mots qui sortaient de sa bouche étaient langoureux et lascifs. Essayait-elle de le séduire ? Non. Le bras de Mindy se détendait, elle commençait à résister à l’hypnose, les stimulis la faisaient sortir de son état second. Fort, très fort. Strange était pourtant sûr d’avoir suffisamment forcé sur la scopolamine. Était-ce la psilocybine qui faisait défaut ? Avait-il utilisé des leviers mentaux insuffisants. Pourtant, cette chère Mindy n’en manquait pas. Les traumatismes, les espoirs, les peurs étaient très efficaces. Il devait faire quelque chose avant de perdre le contrôle de la situation.

"Mindy, montrez à Azzurra où est votre loyauté. Tranchez vous la gorge. Plus de douleur, plus de déception, tentant pas vrai ? Allez-y, vous savez que vous en avez envie."
Il vit le bras se tendre mais la lame, elle, ne bougeait pas. Mindy, désormais, respirait fort et, comme si il en allait d’un effort surhumain, elle lâchait le couteau et tomba à genoux comme déséquilibrée ou ivre.
"Impressionnant. "Me voir nue sous la douche", quelle phrase étrange au premier abord. Tout ça pour stimuler le pauvre esprit de Mindy avec une honteuse lubricité. Il est vrai que ces sentiments sont très forts. Je pensais que vous me parliez, à moins que vous souhaitiez que je vous imagine sous la douche, ce dont je doute."


Il n’en avait pas envie à vrai dire, mais ne pouvait se garder de visualiser la peau nue, les gouttes d’eau ruisselantes et la chaleur qu’il n’est possible de ressentir que dans une salle de bain. Il voyait les mains mousseuses passant sur la peau douce et ferme, par le passé touchée par bien des mains. Il imaginait à quoi ressemblait le lisse visage sous l’eau et la buée, au naturel, sans artifice. Strange se surprenait lui même à avoir de telles pensées. Il avait renoncé aux plaisirs de la chair depuis bien longtemps. Il trouvait que cela lui avait bien servi, en attestait les différentes tentatives de Poison Ivy de le séduire sans succès. Cependant, et il devait se l’avouer, il n’était pas complètement indifférent au charme de Falcone. Ceux de Ivy ou Catwoman, en plus d’être d’un vulgaire, avaient ce petit quelque chose d’artificiel, ce qui n’a pas empêché le bon Bruce de succomber au latex de Kyle même pendant les heures de travail. Il y avait eu des rumeurs sur les toits de Gotham . On entendait parfois le bruit du cuir qui se dézipait ou du kevlar désenfilé et posé à terre, tout ces bruits qui se perdaient dans ceux de la ville. La chauve-souris et le chat noir, dansant aux claire de lune dans la chaleur de la nuit. Strange sourit à la pensée que même le Batman succombait au cuir moulant et à la poitrine avantageuse de la mairesse.
Falcone avait un charme tout particulier, qui semblait tellement naturel, tout chez elle était un délice pour les yeux du quidam moyen ou le multimillionnaire en quête de trophée. Il se souvenait d’une époque où l’on croisait souvent un PDG ou un héritier avec à son bras cette mystérieuse Cara Mia qui faisait tourner toutes les têtes. Et Mindy ne faisait apparemment pas exception, elle était complètement sous le pouvoir du charisme de la jeune femme, quelque chose qui lui était impossible de défaire, il s’en rendait compte maintenant.

"Vous souvenez-vous ce que je vous avait demandé au Pink Elephant ? Quel glaçon êtes-vous ? J’ose espérer que vous avez une réponse, auquel cas je vous plains…reprenez votre jouet si vous le souhaitez mais…"
Il injecta un somnifère à Mindy.
"…elle devra attendre. C’est vous que je veux, elle n’était qu’un appât et une distraction, vous l’avez sûrement compris. Laissons-la avec la pensée de votre corps nu, d’accord ? Je peux au moins lui laisser cela. Elle n’est pas endormie, mais elle ne nous embêtera pas, et surtout elle n’entendra pas ce que nous allons nous dire. En fait, je suis venu, en pariant sur le fait que vous auriez un micro, pour vous parler de mon plan. Je suis venu trahir mes collaborateurs."


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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyVen 10 Nov 2023 - 0:05

You're my Wonderwall
Super Azzu Sister sauve Princesse Mindy

"Votre vision limitée". Toujours à l'attaquer comme ça. L'Italienne plissait les yeux, sur ses gardes, non sans mettre ses sens en ébullition pour être prête à mettre ses réflexes à l'action en cas de coup bas. Comme un méchant de film, le Dr. se mit à parler du bien, et du mal. Il ne comprenait rien, mais Azzurra était un peu trop impressionnée pour le contredire. Elle trouverait forcément ce qu'elle aurait dû répondre sous sa douche, mais là, rien d'intéressant lui venait. Par contre, Mindy semblait bien répondre à ses promesses de... la voir sous sa douche. Cette gamine avait de sérieux troubles, et pour une fois c'était tout à son honneur. Elle s'apprêta à bondir quand Mindy s'apprêtait à se trancher la gorge mais il y avait quelque chose. Elle ne le ferait pas.

- Vous- vous lui avez demandé de se tuer ? VOUS ÊTES CINGLÉ. MINDY SERAIT MORTE, JE VOUS AURAIS CREVÉ AUSSI.

Elle se jeta sur Mindy après qu'il l'eut endormie, dégagea son couteau et la serra dans ses bras pour s'assurer qu'elle aille bien, attrapant ensuite son bras pour bander sa plaie avec quelques léger kit de premier soin qu'elle avait avec elle dans son sac. Il fallait toujours un peu de quoi soigner les petits bobos quand Mindy était impliquée quelque part car elle était casse-cou en plus d'être une idiote finie.

- Tout va bien. On va rentrer.

Le Dr. Strange parla alors de trahit ses collaborateurs. Azzurra reposa doucement Mindy et se releva alors, droite, son visage qui cachait une certaine peine dans l'obscurité. Pauvre gamine. Il faudrait faire quelque chose pour la protéger, mais quoi. Elle ne pourrait pas lui coller au cul tout le temps, ce serait trop compliqué, surtout pour sa vie privée. Et son travail auprès de Bruce Wayne. Ses grands yeux bruns se perdaient dans le regard de cinglé du Docteur et c'était avec son air de proie agressive qu'elle répondait.

- C'est... somnifère ? Je suis prête à écouter vous. Visiblement vous savez comment me faire jouer à vos petits jeux. Mais je veux que plus jamais vous de toucher à Mindy. Si vous voulez me parler, vous avez qu'à venir me voir. La prochaine fois que vous touchez un seul de ses cheveux, je vous tuerai. Vous comprenez ? Vous pouvez la prendre en otage comme vous voulez, je vous tuerai. Si vous êtes les deux morts ce sera pareil pour moi. J'écoute. Et n'envisagez pas non plus de m'insulter. Je suis très énervée.

"Je suis très énervée", elle s'en voulait presque d'avoir un niveau de colère tellement intense qu'elle terminait avec une expression de sa haine aussi intense. Elle avait un peu peur, mais la peur n'était pas tant à cause de lui. Elle avait peur de la situation, s'il lui demandait quelque chose d'inacceptable, elle savait qu'il avait tout planifié pour qu'elle ne soit qu'en mesure d'accepter. Azzurra était en position de faiblesse, et ça, elle détestait. Elle ne voulait plus jamais ressentir ça. Elle fomentait déjà moulte plans pour lui faire payer tout ça. C'était pas maintenant, c'était pas demain, mais ça allait arriver. Se voulant menaçante, elle ne put s'empêcher de laisser ses yeux s'embrumer de larmes de haine.

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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyVen 10 Nov 2023 - 23:58

You’re my Wonderwall (feat Azzurra Falcone)


À l’arrière, il observait les lampadaires passer à grande vitesse, seuls lumières dans une nuit sans lune, avec les néons des rares commerces encore ouverts à une heure pareille. Bercé par le ronronnement du moteur, il en oublierait presque le regard lourd du conducteur. Il était très grand, très imposant. Du haut de ses 37 ans, on observait déjà les signes de la vieillesse avec ses quelques cheveux gris qui rayonnaient pendant une fraction de seconde au passage d’un lampadaire et une calvitie naissante au dessus d’un front ridé par la vieillesse, ou était-ce à cause de son expression dure. L’homme était vêtu entièrement de noir, le même noir que ses yeux qui se détachaient de longues secondes de la route pour observer son fils sur la banquette arrière. Celui-ci était également habillé en noir. Ses yeux étaient dans le vague et il dessinait des formes sur la buée de la vitre à sa gauche. L’enfant, qui n’avait pas plus de trois ans, n’avait pas pleuré depuis la mort de sa mère.

"Fils, tu es un enfant, mais je suis sûr que tu as parfaitement compris. Tu es un enfant intelligent. Je veux que tu retiennes ce jour où l’on a enterré ta mère. Voilà ce que fait la faiblesse. Ta mère était faible. Elle n’a pas eu la force de l’empêcher de la violer avant de mourir, voilà ce que la faiblesse nous retire, notre honneur. Tu dois être fort, Hugo, ou tu ne vaudras pas mieux qu’elle."
L’enfant ouvrit enfin la bouche.
"M-m-mama
-Ne prononce plus jamais ce mot. Elle n’existe plus, il ne reste que nous. Je vais mourrir moi aussi, un jour. Je ne veux pas que tu t’apitoies mais que tu fasses ce que nous sommes destinés à faire : que tu rendes le monde meilleur. Tu es mon fils et par conséquent tu es spécial. Les gens inférieurs à nous, les traîne-misère, les plus idiots que nous, tu dois les aider même si il ne le veulent pas, même si ils te haïssent pour ça. C’est pour ça que je suis docteur et que tu le seras aussi.
-Mama !
-Prononce ce mot encore une fois, et je t’abandonnerais sur le côté du chemin. Je n’ai pas de temps à perdre avec toi si tu est faible comme elle !"
Hugo, sentant la colère avec laquelle son père venait de lui parler, se tût. Plus jamais il ne prononça le mot "Maman".

"Maman." Lorsque Strange prononça ce mot, il lui faisait presque mal à la bouche. Pourquoi maintenant, pourquoi ici ? Pourquoi ce souvenir lointain de la dernière fois que Strange père avait parlé de sa mère devant son fils ? Strange se rappelle alors qu’il se trouve toujours devant Azzurra. Il ne devait pas perdre sa contenance. Et pourtant. Maintenant que ses souvenirs jaillissaient et qu’il pouvait observer les traits d’Azzurra pendant plus longtemps qu’au Pink Elephant, une réalisation l’ébranla sur place. Ces traits fins, cette voix, cette aura lui rappellent sa mère. Il n’avait jamais gardé de photos d’elle et pourtant observer ce visage provoquait en lui un étrange sentiment de nostalgie et il avait l’impression qu’on lui enfonçait un pieux dans le cœur, comme à un vampire. Était-ce parce qu’il en était un ? Non. Il était fort, la seule chose utile que son père lui ait inculqué dans sa misérable vie. De toute les femmes de cette maudite ville, il fallait que ce soit elle, l’objet de sa vengeance et son billet pour Bruce Wayne. Non. Ma mère est morte il y a plusieurs décennies, violée et étranglée par un patient. Ma mère ne ressemble pas à Falcone. Falcone lui ressemble. Voilà ce que Strange se répétait intérieurement.
"Je vais vous montrer quelque chose, mais il va falloir vous boucher les oreilles. Messieurs, entrez !"


"(Ah bah enfin je commençais à me les cailler). Oui m’sieur, il vous faut quelque chose ?"
Les hommes de main regardèrent avec circonspection Strange enfiler des bouchons d’oreille et appuyer sur un petit bouton posé sur une table. Soudain, les deux hommes commencèrent à se battre violemment sans raison apparente. Strange appuya sur un autre bouton et ils se mirent à pleurer à chaude larmes. Strange appuya une fois de plus et il rirent aux éclats. Ce petit jeu dura quelques secondes avant que Strange fasse ressortir les hommes troublés hors de la pièce.

"Amusant n’est-ce pas ?" Strange ne la regardait pas dans les yeux en lui parlant. "Ceci est une petite démonstration d’Ourboros, une machine de Waynetech. Monsieur Wayne sait très bien de quoi il s’agit et qu’elle peut faire bien d’autres choses. Ceci n’est qu’une version miniature de ma construction, bien moins efficace que la vraie, j’en ai peur. Vous savez, il est des machines comme Ouroboros que monsieur Wayne construit sous le coude, et pas toujours pour en faire profiter le contribuable. Il construit des choses pour un…homme que nous connaissons tous les deux, et cette machine en fait partie. Voilà donc ce que je veux : en échange de Mindy et de mon silence concernant les petits services que Wayne rend à cet homme, je voudrais que vous lui transmettiez un message de ma part. Oh ! Et j’ai failli oublier : ce que j’ai injecté à Mindy n’était pas seulement un petit somnifère mais aussi un poison à effet lent. Elle devrait normalement faire une attaque dans 3…2…1 !…

Strange observa un instant d’horreur puis de frustration. Il ne se passait rien ! Mindy n’aurait tout de même pas absorbé un antipoison avant le kidnapping ? Il lui a pourtant fait une prise de sang personnellement pour vérifier ! À moins qu’on lui aurait donné ? Mais il ne l’a pourtant pas quittée des yeux sauf…aaah. Bien joué. Il concentra à nouveau son attention sur Azzurra.

Pour être plus précis, elle ne lui rappelait pas sa mère à proprement parler, mais elle dégageait quelque chose de similaire qui le ramenait à sa petite enfance, un sentiment, une présence. Celle de la seule personne lui ayant jamais témoigné de l’amour dans ce monde. Et les seules choses auxquelles il avait déjà témoigné de l’amour étaient ces machines qu’il avait fabriquées pour sonder l’esprit humain. Strange s’était demandé adolescent déjà pourquoi il éprouvait plus de sentiments envers des objets qu’envers son propre père on ses camarades féminines qui avaient déjà tentées des approches mais toujours échouées, se retrouvant devant une porte en bois brute, fermée à tout et à n’importe qui. C’était en tout cas comme cela qu’il aimait s’imaginer. Et dans les rares cas où il acceptait, pour l’expérience de la chose, elle fuyaient en apprenant à le connaître. Côtoyer la supériorité incarnée, ça n’est pas pour tout le monde. Bien sûr, il avait déjà eut des relations mais seulement dans l’aspect le plus animal et utilitaire, jamais dans l’amour. Un esprit sain dans un corps sain, évacuer les toxines. Mais il a abandonné les plaisirs charnels à un moment donné qu’il ne saurait se remémorer. Un peu avant la construction d’Arkham City peut être. Il ignorait les femmes les plus ravissantes de Gotham et de Métropolis. Et pourtant, Azzurra Falcone. Elle avait ce petit truc en plus que Strange ne pouvait concevoir mais qui ne le laissait pas indifférent comme les autres femmes. Il devait en savoir plus ou cela le rendrait fou. Enfin, plus que maintenant.

"Et moi qui avait l’intention de trahir, il semblerait que l’on m’ait trahi en premier, quel ironie ! Tel que vous me voyez miss Falcone, je suis nu. Figurativement, bien entendu. Je suis sans défense. Et de toute manière, il ne sert plus à rien de vous parler de manière à espérer que Wayne m’entende puisque Ouroboros a grillé votre micro."
Strange s’asseyait sur une chaise, il avait l’impression d’avoir pris 5 ans en quelques secondes.
"Je vais vous proposer quelque chose. Deux choix que vous êtes libre de refuser mais je m’en vais faire confiance à votre jugement. Vous pouvez prendre la pauvre Mindy et partir, sans que je fasse quoi que ce soit. Ou alors vous pouvez rester. Laisser mes hommes la ramener à l’hôpital le plus proche, ce qu’ils feront si ils craignent la mort, et vous pouvez rester discuter ici. Avec moi. Sans micro, sans armes, sans violence. Tu peux rester, et essayer de me faire confiance, Azzurra."


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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyDim 12 Nov 2023 - 19:13

You're my Wonderwall
Super Azzu Sister sauve Princesse Mindy

Maman ? Heh, c'était fini l'époque CARA MIA où des vieux messieurs l'appelaient MAMAN. Enfin. Il était complètement zinzin cet homme. Le regard sombre de la brune ne put que s'assombrir davantage alors qu'elle tentait de comprendre où était cette mascarade. Il fit venir ces deux hommes, et avec un... son, il parvint à les contrôler. C'était terrifiant. Peut-être moins viscéral que lobotomiser à distance mais avec des dégâts tout à fait destructeurs. Puis, après cela, il déclara que Mindy allait mourir... ce qui n'arriva pas. C'était du bluff ?

- Vous savez qui est cette fille ? Son père est un des hommes les plus riches de la ville, peut-être même du pays. Si vous tuez Mindy, vous imaginez même pas ce qu'il vous fera. Vous avez d'autres façon de m'attaquer, mais même pas seulement pour moi, aussi pour vous. Vous avez aucune raison que Mindy soit morte. pestait-elle entre ses dents.

Wayne Tech travaillait sur une telle machine ? Elle n'y croyait pas ses oreilles. Lucius Fox, elle avait été à ses côtés ces derniers mois. Il n'avait jamais parlé d'une telle machine. Il mentait, c'était du bluff. Azzurra retirait son blouson, dévoilant un pull fin et tout doux au-dessous qui moulait bien son buste généreux, et le posa sur une chaise. S'il fallait cogner, elle était prête. Visiblement, il parlait d'avoir été trahi. Azzurra se tourna vers les deux hommes et leur donna un numéro.

- Vous notez. Maintenant.

Ils notèrent.

- Vous sortez Mindy d'ici et vous appelez ce numéro. Quelqu'un viendra la chercher. J'ai pas confiance en vous. Et vous vous barrez.

Ils obéirent devant la... MAMAN AZZURRA. La jeune femme s'assied sur la chaise et croisa les jambes, sans perdre du regard et se maintenant à sa portée.

- Tentez d'appuyer ce bouton et je m'assure que votre mâchoire se retrouve au niveau du nez avant que votre main bouge. Je vous vois, je vous ressens, et même très bien. Vous serez gentil, et je serai gentille. Je n'ai aucune confiance en vous. C'est une faveur si je suis encore là. Alors on va parler entre adultes. Vous dite que votre Ouroboros est fabriqué par Wayne Tech. Ils m'ont rien dit. Pourquoi ils me le cacheraient, et pourquoi ils font quelque chose comme ça ? Je veux tout savoir, et vous allez tout me dire. S'il vous plaît.

Ses yeux plongés dans ceux du Dr, Azzurra essayait d'être la plus méchante possible. Avec ces réflexes, elle le tenait en joue, il le verrait agir avant même que son cerveau transmette l'information à ses membres. Il jouerait au con elle ne donnerait pas de coups de semonce, elle réduirait son visage en charpie. Elle aurait dû le faire, d'ailleurs. Cependant, Wayne Corp et affiliés, elle travaillait pour eux, pour le bien de la ville et des gens. S'ils faisaient des chose comme ça, en qui elle pourrait avoir confiance. Il bluffait. Elle en était sûre. Presque sûre.

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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyLun 13 Nov 2023 - 23:18

You’re my Wonderwall


Elle voulait des preuves. Elle se sentait concernée. Strange essayait encore de savoir si sa réponse était celle qu’elle voulait entendre.
"Avant tout, je sais que Batman et Bruce Wayne sont la même personne. Et je sais que vous le savez. Je sais aussi que vous travaillez avec Batman en tant que vigilante. J’avais des soupçons mais vu votre confiance en vos capacités de pouvoir vaincre un homme de trois têtes de plus que vous, j’en suis désormais sûr. Voilà, histoire de ne pas avoir à s’embarrasser de phrases à double sens."

Il observait les réactions de la jeune femme. Voilà ce qu’il cherchait : la colère, la vengeance, l’instabilité. Ce sont les instants les plus révélateurs de nos vies. Elle avait posé son blouson dans un coin et était assise en face de lui, sûrement prête à lui décocher un coup au moindre mouvement brusque. Vu qu’elle avait été sûrement entraînée par Batman lui-même, ses années d’entraînement ne suffiraient peut-être pas et se faire rétamer par une jeune fille serait passablement ridicule sinon humiliant. Vu la configuration de la pièce, leur accoutrement, les statistiques les séparant, il estimait ses chances de victoire à 48% dans l’éventualité d’une confrontation directe.

"Ouroboros est…beaucoup de choses, et rien à la fois. C’est une arme chimique, un dispositif d’hypnose, une bombe sale, un véhicule de destruction, un vaisseau. Vous me suivez ?"

Strange, avec précaution, s’empara d’une attachée case. Dans cette attachée case se trouvait un Glock 17, un lanceur de fléchettes anesthésiantes et une seringue de fentanyl, entre autre. Il sortit de l’attaché case une grosse chemise dont il sortit onze dossiers top secrets, c’est en tout cas ce que dit le mot en rouge dessus.

"Ces dossiers, que j’ai pu me procurer, sont tous issus des archives de Wayntech. Et tous s’appellent Ouroboros. Dans la mythologie nordique, Ouroboros symbolise la fin et le début de toute chose. Il symbolise un renouveau. C’est exactement ce qu’est Ouroboros. Un renouveau. Voyez-vous, l’on raconte que les patrons des différents leurres cachent le véritable Ouroboros, dans les pages de ces mêmes dossiers. Et que le créateur de ce projet n’était autre que Solomon Wayne. Mais de celui-ci on racontait que c’était un savant fou. Visionnaire, mais avec un esprit malade. À sa mort, l’on a retrouvé les plan de cette machine ou de cette invention, qui devait être si horrible, si inhumaine qu’on ne voulut plus en entendre parler. Mais les Wayne sont humains et cette invention, malgré sa nature soit disante inhumaine, était révolutionnaire et pourrait, aujourd’hui encore, bouleverser le monde. Et, mieux que de le cacher dans un serveur, ou sur une clé usb, ou au fond d’un coffre, l’on a créé des leurres baptisés comme l’invention elle-même : Ouroboros. Wayne Ent. attend le bon moment pour la ressortir, et je souhaite leur couper l’herbe sous le pied.
J’ai dit à des collaborateurs qu’Ouroboros était une machine qui détruisait les atomes, et ça l’est. Je vous ai montré qu’Ouroboros était une machine capable de contrôler le cerveau avec des combinaisons d’ultrasons que l’ouïe ne perçoit pas, mais l’esprit lui si. Et c’est le cas. Ouroboros est beaucoup de choses. Mais ne fait sûrement pas partie de l’agenda de bienfaiteur de notre bon monsieur Wayne.
Wayne a dû vous convaincre que sa cause était bonne n’est-ce pas ? En vous battant à ses côtés, vous pensez faire partie de quelque chose. Peut-être même que vous pourriez mourir pour sa cause. Moi, je n’ai jamais prétendu que ma cause était bonne, mais elle est juste. Soigner le monde, l’objectif de tout docteur. C’est vrai ! Je ne me bats pas pour l’argent, ou la gloire, ou bien même l’honneur. Je me bats pour ce qui me semble juste. Bruce Wayne se bat-il pour ce qui est juste, ou pour une vendetta personnelle contre les criminels qu’il haït ?
Laissez-moi vous raconter une histoire, d’avant mon exil. Je me trouvais tout en haut de la tour Wonder. Batman était après moi et je l’observais se frayer un chemin à travers mes gardes Tyger pourtant entraînés. Si vous aviez vu la violence de ses coups, les cris de douleur, les os qui se brisent, les hommes tomber comme des poupées de chiffon. Ces gardes Tyger n’étaient pas des criminels pourtant. Non. Ils étaient entre lui et son objectif. C’est tout ce qui différencie un allié d’un ennemi, croyez-moi. Vous saviez qu’il avait un plan pour neutraliser chacun des héros de la terre si jamais le besoin s’en faisait sentir ? Vous êtes son alliée car vous allez dans la même direction que lui, mais pour combien de temps ? Après tout, ses relations avec le GCPD ont toujours été tumultueuses et Batman n’est pas étranger à l’envoi de quelque représentant des forces de l’ordre à l’hôpital parce qu’ils lui barraient le chemin.
Donc, à la seconde où il aura besoin d’Ouroboros, car ne vous y trompez pas il connaît son existence, les leurres ne seront pas un problème. Je suppose qu’il vous a parlé de la fois où il a dû casser le bras d’une prostituée pour pouvoir l’arrêter ? La pauvre fille avait tué des clients, mais cela ne faisait aucune différence au yeux du Justicier. Ou quand il a frappé presque à mort un homme devant son fils ? Ou mit un policier dans le coma ? Ou poussé violemment un soigneur qui ne voulait pas le laisser voir le Joker ? Ou brisé les côtes d’un Edward Nygma sans défense pour le faire parler ? Cela m’étonnerait fort. Je sais que Batman vous a couvert lorsque vous avez attaqué un millionnaire libidineux. Vous avez dû le trouver bien grand à ce moment n’est-ce pas ? Et si je vous disais que cet homme que vous aviez agressé était un actionnaire majeur de Wayne Enterprise qui voulait se retirer mais que, dans son lit d’hôpital, il ne pouvait pas se retirer et que l’entreprise serait bien avantagée par cette situation, je suppose que vous ne me croiriez pas ? Je ne suis qu’un menteur après tout."


Si seulement elle pouvait voire ce qu’était Bruce Wayne, un croisé sans religion et sans bornes. Batman était entre les mauvaises mains, entre celles d’un homme avec le cul entre deux chaises, allant trop loin dans sa croisade au mépris des lois et de sa "justice" ou n’osant pas aller au bout de ses actions, se cachant derrière sa règle d’or.
Strange regarda autour de lui. Il trouvait qu’il avait fait un bon boulot de déblayage de la pièce. Le bois, en relativement bon état n’était rien comparé au métal vert comme dans un égout. Il observa une poupée à ses pieds. Elle avait une petite robe bleue à fleurs jaunes, et sa petite tête blonde avait des longs cheveux bien implantés. Il regarda Azzurra, assise d’une manière à mi chemin entre attentive et relâchée. Strange s’amusa du contraste entre la poussière qui emplissait la pièce et le haut rose qu’elle arborait. Il s’attarda sur ce haut qui, outre le fait d’être très moulant traduisait une intéressante dichotomie entre la tenue utilitaire qu’imposerait la situation et la tenue avec laquelle Azzurra était venue, comme toujours la mettant en valeur. Le blouson, quant à lui, semblait relativement lourd et cela le faisait penser à ce chevalier des légendes qui portait une armure très lourde pour s’entraîner en permanence. Strange, toujours troublé par les souvenirs de sa mère, se laissa presque aller à un soupir de fatigue.

"Vous me rappelez quelqu’un que j’ai connu. Quelqu’un qui est mort. Et je ne souhaite pas cela pour vous. Je ne crois pas m’être excusé pour les  menaces que j’ai vociféré lors de notre dernière rencontre, j’ai eu un moment de…d’emportement. Mais je devais vous faire comprendre mon émotion. Bien que je ressente toujours une forte émotion au souvenir de votre tromperie, ma rancoeur à votre encontre se dissipe peu à peu. Et pour revenir sur l’…sur les incidents avec Mindy, elle faisait un cas d’étude très intéressant et sa disparition en face de mes soins m’a poussé à essayer ma nouvelle méthode sur elle."

Et puis le voilà. L’instant de faiblesse tant redouté par le père d’Hugo.

"J’ai fait un rêve il y’a longtemps, mais il est resté gravé dans mon esprit. Dans ce rêve, je dînais avec Bruce Wayne. Nous parlions, et j’y repense avec un léger dégoût, comme des amis. Et puis, de but en blanc, il me révéla qu’il ne voulait plus être Batman. Je me rendis compte que le masque était posé sur la table. Wayne s’empara du masque et me le colla sur la tête, avant de m’asphyxier avec. Quel rêve étrange, non ? Moi qui ai dédié ma vie à comprendre le cerveau humain, je ne puis comprendre mon propre rêve.
Il y a ces fois, rares, ou je me réveille le matin et où, pendant quelques secondes, je ne sais plus pourquoi je me suis levé. Je sais, c’est idiot. Lorsque j’étais enfant, mon père m’a convié dans le salon. Il avait une corde et un tabouret. Il plaça le tabouret au milieu d’une poutre apparente et accrocha la corde à celle-ci. Il fît un noeud coulant et me plaça sur le tabouret, plaça ce même noeud coulant autour de mon cou. D’un coup sec, il retira le tabouret de sous mes pieds et je me trouvais dans le vide. Je me souviens du sentiment de la corde qui faisait pression sur mes artères et sur mon petit cou d’enfant. Mon père regarda pendant que, à mon grand étonnement, j’hésitasse quelques secondes avant de me débattre. Incapable de dégager ma tête, je défaisais frénétiquement le noeud. Comme vous pouvez sûrement le deviner, j’ai réussi à le défaire. Mon père me dit alors : "Si un jour l’idée de prendre ta propre vie traverse ton esprit , repense à ce moment et à cette sensation". Je n’ai jamais eu une pensée suicidaire."


Hugo revoyait cet instant dans le salon, aussi bien que n’importe quel souvenir qui impliquait son géniteur.

"À votre tour Azzurra. Parlez-moi de vous. Que voulez-vous en cette vie ? Qu’est-ce qui vous apporte du bonheur ?"

Cet instant de faiblesse durait trop longtemps à son goût, mais il était étonnamment agréable.



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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyDim 19 Nov 2023 - 22:44

You're my Wonderwall
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Dr. Strange déclarait que Batman et Bruce Wayne étaient la même personne. Comment le savait-il ? Savait-il qu'elle était Robin ? Probablement. Comment réagir face à ça ? Jouer le jeu ? Ou admettre ? Il avait l'air si sûr de lui.

- Peut-être que je bluffe. De toute façon vous savez bien que je sais me battre.

Elle n'en dit pas plus, les yeux plissés, toujours prête à frapper. S'il ne posait pas plus de question, elle ne dirait rien. Elle ne démentirait pas, mais ne lui dirait pas qu'il a raison non plus. Elle n'était qu'une simple employée de Wayne Corp. Visiblement Bruce Wayne lui cachait qu'il fabriquait des armes à l'éthique douteuse, il pourrait très bien être Batman. Le Professeur lui parla d'Ouroboros, le serpent qui se mord la queue. Il disait que Wayne n'aurait pas détruit les plans d'un tel projet ? Cela se pourrait. Azzurra devait en savoir plus, mais comment ? Bruce Wayne n'utiliserait jamais une telle arme, c'est impossible.

Sans lui couper la parole, elle restait de marbre, alors qu'il parlait de cet incident sur la Wonder Tower. Comment le Batman avait brisé des os. Bruce Wayne lui avait donné pour consigne de ne jamais tué. Azzurra ne préférait pas y penser, mais fondamentalement, elle se demandait pas si elle avait déjà donné la mort. Sa force, elle ne la contrôlait pas. Les coups qu'on lui donnait, elle les rendait. Elle concentrait la haine qu'on avait contre elle et la rendait.

- Un plan pour maîtriser tous les héros de la terre ? ... il a raison. C'est seulement en ayant un maximum de contrôle qu'on peut espérer mener à bien nos objectifs. C'est ce qu'on ferait tous si on avait le pouvoir. C'est pas pour autant que on l'utiliserais à mauvais... scient- escient ?

Il parla du bras d'une prostituée. Elle avait tué des clients. C'était une criminelle. Azzurra aussi, elle aurait préféré arrêter tout, de nombreuses fois, pour tuer. Pour ne pas vivre ça une minute de plus. Elle ne l'avait pas fait. Azzurra n'était pas convaincue. Bruce Wayne avait ses faiblesses, peut-être était il un peu un... lunatique. Mais il faisait les choses pour le bien de tout. Ce Strange était un maître des mots. Azzurra se sentait presque être une méchante. Il reparla de Mindy. Azzurra ne semblait pas vouloir tolérer autre chose à son égard. Presque un peu de pitié pour lui cependant lorsqu'il parla de son père qui avait essayé de le buter. Puis, il voulut la laisser parler.

Elle aurait voulu se confier à lui, comme à un psychiatre. De nombreuses personnes l'ont fait avant elle, bien qu'elle imaginât qu'il les réparait plus avec des médicaments lourds ou mécaniquement avec un pic  à glace.

- C'est pour ça que vous êtes cinglé et aussi sombre. Votre père était un malade et il vous a traumatisé. Et du coup vous êtes devenu un malade aussi. Le cycle se répète, c'est toujours comme ça.

Lâcha l'Italienne sèchement.

- J'ai vécu en Italie toute ma vie. Mon père a toujours vécu dans l'ombre de Carmine Falcone. Toujours à genoux à lui dire qu'il ferait n'importe quoi pour... monter en responsabilités dans la mafia. Un homme qui était médiocre. Mes frères sont des gangsters, mais pas des gangsters qui braquent des banques, des idiots voleurs de vélos qui se prennent pour El Chapo. Et moi j'étais juste idiote derrière eux. C'est à cause de eux que je me suis retrouvée à Gotham et que... je suis devenue Cara Mia pour payer une dette de vie à un cartel mexicain. Je voulais les aider pour pas que on leur fasse du mal, parce que je croyais à la famiglia. Quand j'ai été sauvée, mes parents m'ont dit : "Tu as déshonoré la famille, reste en Amérique, putana, ne reviens plus en Italie". Ils savent pas ce que j'ai fait pour que le cartel les tue pas.

Pour le coup, elle était plutôt énervée. Fallait que ça sorte. Elle ne raconterait pas ça en détail à Mindy, et elle n'osait le mentionner devant Bruce Wayne aussi clairement. Elle espérait voir de la pitié dans son regard, et craignait d'y voir du dégout. Il était la seule figure paternelle en qui elle avait confiance. Azzurra préférerait vivre dans le déni que de le perdre lui aussi. Sans plus relâcher son attention, elle poursuivit :

- Euh... oui. J'ai sauvé la vie de Carmine Falcone de celui qui se prenait pour un empereur romain. Quand il m'a reconnue, il a félicité mon père et là... l'honneur était revenu. Il m'a appelée pour me dire que je devais partager l'argent - comme si j'avais reçu de l'argent - et qu'il voulait venir aux Etats-Unis pour venir auprès de Carmine Falcone maintenant que j'avais rendu la famille fière en sauvant le Don. Evidemment, non. Je ne veux plus avoir à faire avec ceci. Combien de temps je vais être utilisée ? Personne ne s'intéresse à moi. Je ne suis que un outil.

Sa voix tremblait un peu, et elle passa son bras rapidement sur ses yeux pour essuyer l'humidité qui en venait.

- Même pour Bruce Wayne, je suis comme une garde du corps parce que je sais me battre. Même Mindy, elle me voit pas comme je suis, juste peut-être une source de désir qui la motive à aller dans la vie. Il y avait juste un homme qui m'aimait pour qui je suis, Alfred Pennyworth et il est mort. Et vous aussi, j'imagine que vous voulez que je devienne votre outil. Je suis toujours Cara Mia après tout, c'est ça qui me fait peur. On donne l'argent et j'utilise mon corps. Peut-être dois-je l'accepter si je suis d'accord avec ce qu'on fera de mon corps, et que je pense que c'est bien pour aider les gens ? Je n'ai rien qui m'apporte le bonheur, alors je n'ai rien de mieux.

C'était vrai, elle avait beau chercher.

- Tutto ciò che ho è la rabbia. Je n'ai que la colère. Lorsque je fais mon travail bien, et que je vois les gens être heureux, alors... soffro meno. C'est tout. Auprès de Bruce Wayne, j'ai confiance. Vous, j'ai pas confiance. Et si je dois tuer Superman parce qu'il devient dangereux pour les gens honnêtes, je serai contente que Bruce Wayne ait prévu quelque chose contre lui. Bruce Wayne me donne le pouvoir de faire le bien.

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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyMer 22 Nov 2023 - 0:32

You’re my Wonderwall


Le pouvoir. Azzurra parlait de pouvoir comme quelque chose d’inestimable, quelque chose de précieux. Wayne lui donnait le pouvoir. Tout le monde veut le pouvoir. Son attrait est supérieur à tout autre.

"Le pouvoir. Bien sûr qu’il peut vous donner du pouvoir. Il est né avec des milliards en poche. Le pouvoir, Bruce l’a toujours eu. Mais vous ma chère, vous n’avez pas vécu dans le luxe. Cette panique à l’idée de ne rien laisser derrière soi. Bruce s’en fiche lui. Il laisse derrière lui un héritage, des héros, une entreprise, des inventions. Batman. Mais vous, que laissez vous ? À part une bonne soirée dans la mémoire de quelques millionnaires ? Bruce Wayne vous manipule avec l’illusion de vous permettre de laisser quelque chose derrière vous. Bruce Wayne n’est pas votre ami, ma chère. Il n’est l’ami de personne. Les arts martiaux par exemple ont été créés par les plus faibles, pour les plus faibles. Pour pouvoir combattre les forts. En apprenant un art martial, l’on devient fort. Mais quel est l’interêt si l’on est déjà fort ? C’est une question que Bruce ne s’est jamais posée car il a toujours été fort. Par par sa force mais par son influence, sa richesse. Devenir fort pour devenir fort est une preuve flagrante de mégalomanie."

Strange leva les yeux au ciel. Quelle est cette obsession des héros avec le "bien" ? Leur vision du bien est tronquée. Azzurra a la vision du bien d’une femme qui profite d’une vie confortable, pistonnée par son mentor qui la mène du bout du nez.

"Et Mindy ? Profite-elle du bien que vous faites ? Cela commence à faire beaucoup de kidnapping à cause de quelqu’un qui fait le bien, vous ne trouvez pas ? Cela la tuera un jour…mais bon. Je suppose que la vision de votre corps mouillé lui fait supporter les pires atrocités. Je pense même que c’est cela qui la faisait tenir lorsque je l’ai internée. Si seulement vous pouviez les entendre…ses cris de douleur. Lorsqu’une aiguille pénètre une moelle épinière, la sensation du métal qui perce l’os est…fabuleuse. À mesure que les insultes fusaient de sa bouche, l’envie me prenait de découper sa petite tête pour sortir son minuscule cerveau et pouvoir l’étudier. Mais malheureusement, je ne suis pas hédoniste mais un homme de science. Me débarrasser aussi rapidement d’un cobaye serait…difficilement professionnel."

Strange regarda sa montre. Il prenait un peu de retard, contrairement à son habitude. Mais il voulait jouer encore un peu.

"Avez-vous déjà simulé un orgasme, miss Falcone ? Je ne veux pas être indiscret, je vous assure. Mais voyez vous, j’ai cette histoire que je me plais à raconter.
J’avais une patiente. Une jeune femme ravissante et intelligente, de bonne conversation. Particulièrement cultivée, un esprit intéressant et je m’y connais. Mais extrêmement instable, cette femme. Malgré le fait qu’elle était dans l’aile réservée aux femmes, elle tombait souvent enceinte, de manière inexplicable. Elle ne voulait jamais avorter. Et, étonnamment, lorsqu’on lui parlait de son nouveau né, qui lui avait été bien entendu enlevé, elle disait ne pas avoir connaissance d’avoir déjà donné la vie. Elle avait eu 4 enfant entre les murs de l’asile lorsque je décidais de faire une expérience : je ramenais un enfant de dix ans, qui était le premier qu’elle avait eu, hors de ces murs. Elle avait tué le père à coup de ciseaux. Je lui disais que c’était bien son fils. Elle faisait mine de ne pas me croire et pourtant, on pouvait voir le trouble dans ses yeux. Nous avons dû bien vite les séparer car, soudainement prise d’un accès de folie furieuse, elle voulut lui briser le cou. Elle resta en position fœtale dans un coin de sa cellule pendant 1 semaine !
Après avoir fait ma petite enquête, j’ai découvert qu’elle accompagnait régulièrement des gardes dans des coins non surveillés pour y avoir des relations sexuelles. Et j’ai été surpris d’apprendre, après plusieurs tests pour voir si elle était ou non nymphomane, que la demoiselle était frigide. Mais pourquoi diable une femme frigide s’adonnerait à des ébats réguliers ? Elle ne pût pas me répondre et accusa les gardes de viols de groupe. Un beau jour, lors d’un énième accouchement, elle mourut en couche. J’étais dépité. Non pas que son sort m’importe de quelque manière que ce soit, mais parce que je n’ai jamais eu le fin mot de l’histoire. Voilà ma plus grande peur : les mystères sans réponses."
Simuler un orgasme est bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Simuler des expressions faciales, contracter les bons muscles. Saviez-vous vous que certains des meilleurs acteurs du monde moderne sont d’excellents simulateurs ? Il circule d’incroyable histoires sur Basil Karlo…il est de retour en ville d’ailleurs ! Faites attention cependant, il pourrait être n’importe laquelle de vos connaissances…Et Cara Mia, avait-elle l’habitude de simuler des orgasmes ? Je suppose. Il a été prouvé que la richesse et le manque d’exercice augmente l’impuissance. Saviez-vous qu’à une époque, il y avait une étape de la théorie de conversion qui consistait à obliger le sujet homosexuel à se masturber devant des images du sexe opposé pour le "soigner" de sa "maladie" ? C’est complètement absurde ! Il existe des méthodes bien plus efficaces…"


On obligeait les étudiants en psychologie à passer tout un chapitre sur le rôle de la sexualité dans la psychologie, sujet qui ennuyait Hugo au plus haut point. Les effets de la société, les conséquences d’une vie sans aucunes relations amoureuses ou sexuelles ou, au contraire, une vie remplie de conquêtes. Les dégâts psychologiques de la prostitution subie, l’influence des actes pédophiles sur le développement de l’enfant. Azzurra ne présentait presque aucun symptôme de son passé en tant que Cara Mia. Était-ce volontaire ? Elle n’avait pourtant pas le profil d’une nymphomane. La plupart de ses connaissances dans la haute société en parlant d’elle avait précisées son "application" dans la tâche qui lui incombait. Une légère lubricité ? Ou alors…un TDI ? Comme un mécanisme d’adaptation ? Ou simplement l’amour du travail bien fait. Cette phase semblait révolue mais l’était elle vraiment.
Sa mère le regardait maintenant dans les yeux avec un regard courroucé. Strange détourna le regard quelques instants avant de se maudire intérieurement. Idiot ! Détourner le regard est un signe de soumission !

"Je n’ai pas abordé ce sujet, qui me désintéresse au plus haut point, pour rien ou pour le simple plaisir de détendre l’atmosphère. Je voulais vous signifier que je suis bien conscient de votre talent d’actrice, dont vous avez d’ailleurs déjà fait preuve à mes dépends. Et je suis conscient que vous êtes trop irradiée par le syndrome du sauveur dont souffre notre ami pour pouvoir vous ramener à la raison donc votre entêtement ne me chagrine pas tant que ça au delà de la pitié que j’éprouverai pour vous lorsque viendra la réalisation que vous couriez après un mirage."

Imaginer Azzurra s’acquitter de basses besognes ne suffisait pas à le dégoûter de sa ressemblance avec sa génitrice. Il fallait qu’il le voit de ses propres yeux pour se rendre compte de l’étendue de sa flétrissure.

"Je vais vous proposer un marché extrêmement simple. Pour mon bon plaisir et, j’espère, le votre aussi. Je  consent à laisser Mindy tranquille si, en échange…vous vouliez bien me montrer Cara Mia."

Il espérait qu’elle ne prenne pas la proposition au pied de la lettre et croit qu’il lui fasse un chantage contre une quelconque faveur. Non. Hugo voulait voir le personnage, la légende italienne des hautes sphères, avec cette gestuelle lascive qu’on lui prêtait mais que Hugo n’avait jamais pu observer de prêt, étant trop peu lubrique pour avoir ce genre de passe temps qui consiste à exploiter des corps vidés de toute contenance. Il voulait la voir de près.
Pour la science.


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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyJeu 23 Nov 2023 - 19:11

You're my Wonderwall
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Il y avait des gentils petits et des gens grands. Bruce Wayne était un grand. Hugo Strange potentiellement un moyen. Azzurra une petite. Sa vie ne dépendait que de la gentillesse des grands, de leur bon vouloir, comme la vie de centaines d'orphelins, de milliers de femmes démunies à Gotham City. Il y avait bien longtemps que la brune s'était résignée à rester à sa place. Elle n'aurait pas pu mieux rêver que de se retrouver auprès de ce croque-mort à vivre dans un manoir et faire le bien autour d'elle. Ne pas devoir se prostituer pour ne pas mourir de faim. Se sentir protégée.

- ... ce n'est pas la faute de Mindy ni la mienne si vous êtes un taré. Je crois que notre part de responsabilité là-dedans s'en tient au fait que je ne vous ai toujours pas tué, ou qu'elle ne vous a toujours pas fait faire enfermer pour ce que vous faites.

Sa main tremblait. Son regard perçait. Azzurra était à deux doigts de l'attaquer mais il la décontenança avec une question sur un sujet dont elle ne voulait entendre parler, encore moins dans ces conditions. Elle joignit ses mains, prête à essayer de comprendre où il allait en venir avec sa nouvelle histoire. Une femme frigide qui couchait à gauche et à droite. Fallait-il répondre ? Sérieusement ? Sarcastiquement ? Ou le laisser parler tout seul car après tout c'est pas comme si il attendait une réponse de sa part. Azzurra détendit ses épaules.

- Vous connaissez la réponse. Que vous l'entendiez ou non ne sera au bénéfice de personne.

Azzurra n'était pas frigide. Cara Mia était une actrice. Extraordinaire, fière de ses prestations en tout cas. C'était parce qu'elle mettait cœur dans ce qu'elle faisait qu'on la traitait mieux que les autres. Et elle avait commencé à supporter la suite. Il y avait une raison à pourquoi elle n'avait pas arrêté après avoir été libérée. Pourquoi elle n'en était pas sortie aussi traumatisée. Azzurra était quelqu'un de solide parce que même si elle n'avait rien, elle croyait en des choses et elle avait pleinement accepté sa condition d'objet... de gardienne de ceux qu'elle estimait être dignes d'être sauvés. Mindy était une de ces personnes. Un sourire nerveux et inattendu vint transpercer son visage. Il voulait voir Cara Mia.

Cara Mia avait disparu derrière les rideaux de cette chambre aux couleurs chatoyantes. Ses roucoulements s'étaient tus. Le brouhaha de l'Italie avait laissé place au silence. Il ne restait plus que Azzurra Falcone, cette femme au visage fatigué et aux jointures rougies par la violence qu'elle faisait déferler sur ses cibles, à peine maquillée, aux cheveux en bataille car mal coiffés après avoir retiré son casque de motarde. Allait-elle faire ce qu'elle avait fait sans rouspéter encore une fois de plus, pour sauver Mindy ?

Mindy le méritait-elle seulement ?

Cet homme le dégoutait au plus haut point. Des hommes dégoutants, elle en avait vu passer. Mais celui-ci, elle n'avait pas lu ce qu'il aurait pu faire derrière ses traits porcins. Elle commençait à comprendre ses pensées, elle avait vu ce qu'il pouvait faire. Une faiblesse. Peut-être une porte de sortie.

- Venez.

Elle le guida jusqu'à une sorte de fauteuil qu'elle avait vu dans la petite maisonnette toute jolie qu'elle n'avait pas eu l'occasion de voir de plus près. Elle s'assied et lui ordonna d'une voix douce et maternelle.

- Couche-toi là et pose ta tête sur mes cuisses, mon chéri. Elles sont moelleuses rien que pour toi.

Personne ne pouvait refuser cela. Avec tout l'amour dont elle était capable de simuler, d'une main ferme pour montrer qu'il n'avait pas le choix que d'obéir, elle lui caressait la joue d'une main chaude. Si elle avait eu des cheveux, elle aurait caressé les cheveux. Elle enserrait sa tête contre sa poitrine et ensuite se redressait pour le laisser se reposer sur ses cuisse fournies.

- Je sais qu'il y a des choses que tu n'as pas eues. Des choses que il t'échappe. Des questions que tu as toujours eu et que tu n'as jamais pu poser parce que la personne qui avait la réponse n'était pas là pour te la donner. Cara Mia est là. Et tant que tu es gentil, elle va être là. Mais si tu échappes à ses mains chaleureuses, si tu fais le mauvais garçon, elle partira. Une deuxième fois. Les mains d'Azzurra sont comme l'étau. C'est comme l'histoire de Pinocchio. Il mio bambino.

Sa voix susurrante essayait de le calmer. Derrière le masque de Cara Mia se dissimulait la haine.

- Cara Mia te donne une seconde chance. Mais ce sera la dernière. Laisse-toi faire et laisse-toi porter. Tu n'es pas en danger. Tu es en sécurité auprès de Cara Mia. Elle t'écoute.

Cara Mia savait décrypter l'esprit des hommes. Qu'ils soient pauvres, riches, jeunes, vieux. Tous fonctionnaient d'une façon similaire. Tout ce qui lui ont fait subir, elle savait le traiter. Ce qui la faisait tenir c'était le contrôle. Elle savait lire dans les hommes et leur donner ce que leur cœur désirait. Qu'elle soit à genoux, ou avec son pied sur leurs parties, il y avait quelque chose qu'elle appréciait qu'ils lui confient avec de la thune, et ils le faisaient tous : le contrôle.

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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyLun 27 Nov 2023 - 12:57

You're my Wonderwall


Hugo n’aimait pas le noir. Il était synonyme d’obscurantisme, d’ignorance. Et le pantalon d’Azzurra était noir. Un noir accueillant, un noir confortable mais un noir tout de même. Il la laissait lui parler comme à un enfant, comme si elle le connaissait. Après tout, il était difficile de s’attendre à plus de sa part après lui avoir raconté des histoires misérabilistes sur la violence de Strange senior. Un ramassis de mensonges. La violence parentale est très efficace pour produire une réaction chez l’interlocuteur. Montrer de fausses faiblesses pour qu’elle pense qu’il est possible de rentrer dans la tête du professeur. Qu’elle pense prendre l’ascendant. Elle lui parlait comme si elle le connaissait. Elle pensait avoir trouvée une entrée. Ou une sortie. Comme si il était facile à manipuler comme ses anciens clients. D’une certaine manière, c’est ce qu’il lui avait demandé, de faire comme si il était un client, on ne peut pas s’attendre à ce qu’un chien fasse plus que de ramener la balle.
"Il y a des choses que tu n’as pas eues". Strange n’a pas eu forcément ce qu’un enfant aurait désiré mais il a eu ce qui était nécessaire pour qu’il puisse accomplir sa destinée. Il a la connaissance, l’intelligence, le pouvoir dont il a besoin pour accomplir ses desseins. Il s’empara d’un minuteur et en tourna le chrono. Pas plus de cinq minutes, se jura Hugo avant de s’avancer vers la brune assise sur le fauteuil qui se trouvait dans un étonnant bon état. Il envoya également un message à l’aide de son téléphone.
Elle sentait comme une eau de toilette dont il connaissait l’odeur mais qu’il n’arrivait pas à identifier. L’odeur était subtile cependant, elle s’évanouissait dans l’odeur de moisissure et de poussière. Il enleva un peu de poussière de sa chemise avant de s’installer. Elle n’avait pas menti, ces cuisses étaient très confortables, même si elles étaient enveloppées de noir. En levant les yeux, il pouvait voir le plafond sombre, dépourvu d’une quelconque source de lumière. Mais une partie de sa vision était obstruée par une forme rose qui était la poitrine moulée dans ce vêtement qui jurait tellement avec l’ambiance, comme un refus de se plier à la morosité de l’environnement. Il pouvait sentir la haine sous l’épaisse couche de douceur et de maternité. Strange se disait que la force dont Azzurra faisait preuve pour ne pas enrouler ses délicates mains autour de son cou était honorable et risible à la fois. Ces mains étaient douces et non pas calleuses comme il s’y attendait. Elles étaient légèrement froides dans un premier temps mais se réchauffèrent au bout d’un moment. Hugo sentait une main sur sa poitrine. Un fin tissu séparait cette main de la peau de son torse dans lequel elle pourrait facilement enfoncer un poignard si l’envie lui prenait, Hugo s’en fit la réflexion. Il se demandait si elle allait tenter quoi que ce soit de violent ou de tendancieux. Après tout, il était vulnérable. Si elle voulait l’étrangler ou le planter, elle pourrait le tenter. Quant à réussir en revanche…De toute manière, il avait couvert ses arrières.

"Si je ne vous renvoie pas un message dans cinq minutes, rappliquez."

Hugo était en même temps en pleine réflexion et sur le qui vive, tandis qu’il sentait les mains sur lui. Note pour plus tard : envoyer cette chemise à la blanchisserie et prendre une douche, l’on ne sait pas où ces mains ont pu traîner.
Cara Mia parlait au professeur d’une voix doucereuse comme comme une mère qui voudrait endormir son enfant ou un homme qui voudrait attirer des enfants avec des bonbons, au choix. La comparaison semblait amusante pour la situation, et bigrement adaptée. Elle cherchait à l’endormir, au sens figuré du terme. Elle voulait quelque chose, quelque chose de plus que d’assurer la sécurité de son amie. Mais quoi ? "Faites très attention, jeune fille" pensa Strange, "n’essayez pas de jouer à la plus fine, car vous allez perdre."


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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyMar 5 Déc 2023 - 0:54

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Cinq minutes. L'habitude, probablement. Elle le voyait bien payer pour 5 minutes et dire "vous êtes sûr ?" ce à quoi il répondait "oui les 3 minutes en trop c'est pour pourboire". Soit. Il se tut, se contentant d'apprécier en cogitant comme le cinglé qu'il était, incapable de se détendre. Azzurra se tut alors. Peut-être se demandait-il quand elle allait la tuer ?

Azzurra n'aurait pas besoin de ruser la douceur pour le détruire. Elle était une louve dégénérée, elle attaquait si elle devait attaquer quitte à en mourir, mais n'était pas du genre à jouer de ses généreux atours pour obtenir ce qu'elle voulait, bien qu'ils aidaient. Elle restait donc calme.

- Vous êtes nerveux. Un louveteau battu et terrorisé. C'est ce que je ressens chez vous. Vulnérable, mais armé. C'est peut-être comme ça que vous avez été construit.

L'Italienne plissa des yeux.

- Je ne suis pas celle qui pourra vous aider. Je suis une proie, vous un prédateur. Votre intelligence est votre arme, moi... je ne suis pas la plus maligne. Je suis juste quelqu'un de gentil, et je sais bien faire à manger. Et je m'attache aux gens facilement, même s'ils s'en fichent de moi. Et parfois, je vais cogner au service de petits cons ingrats. C'est comme, ça, c'est ma nature. Je ne sais pas c'est quoi votre nature, Professeur.

Tout en le serrant contre elle, elle ajouta.

- Nous ne coucherons pas ensemble. Vous aviez l'opportunité. Je me souviens d'où je vous connais. Vous ne l'aviez pas saisie. J'aurais accepté, parce que j'ai un petit quelque chose pour les hommes plus âgés, intelligents, qui ont l'air abusifs. Mais quand j'en ai la preuve, mon instinct de proie se réveille et je dois les fuir. C'est pour mon bien, mais aussi le vôtre. C'est aussi la raison à pourquoi je ne veux pas de Mindy. Je sais d'où vient l'influence que j'ai sur elle. Je suis une image. Quelque chose qu'elle ne pourra pas posséder. Un objet inaccessible, et plus je suis inaccessible plus elle le veut. C'est une enfant gâtée. Je ne peux pas lui donner ça. Résister est la preuve que je peux être plus que je pense être, que je suis peut-être. Peut-être vous aussi, vous pouvez être plus.

Après avoir terminé, elle se releva. Le temps s'était bientôt écoulé. La jeune femme saisit son veston qu'elle avait pris avec pour ne pas l'oublier et le remit tranquillement, puis réajusta ses lunettes sur le nez.

- Je crois que ce sera notre dernière séance. Je ne veux plus vous revoir. Approchez-vous, vous ou vos hommes à 100 mètres de Mindy ou de moi-même et la police scientifique ramassera vos restes à la pince à épiler. C'est un cadeau que je vous fait. S'il y a une prochaine séance, je n'aurai aucune pitié. Aujourd'hui est un jour béni pour vous présentement, car sous le soleil craintif de ce jour, vous n'êtes pas ma cible. Ceci pourra changer. Vous avez plus à perdre que moi. Gardez ça en tête le jour où le glas de la perdition sonnera pour annoncer la venue du limier romain, qui au terme d'une infatigable course rayera votre existence de la sphère terrestre. Adieu, Professeur, Adieu. Rêvez de moi.

Les  hommes arrivaient. Azzurra fit un geste à Strange pour lui dire "à jamais", avant de tracer sa route sans se reoturner.


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MessageSujet: Re: You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone)   You’re my Wonderwall (Ft. Azzurra Falcone) EmptyJeu 7 Déc 2023 - 23:56

you’re my wonderwall


"Avant que vous ne partiez, Miss Falcone, je tiens à vous dire que je ne peux pas être plus, ni moins, car je suis ce que je suis censé être. Je sais qui je suis. Et je sais aussi que si vous êtes encore vivante, c’est parce que je le veux bien. Sachez que j’ai toujours un coup d’avance, quoi que vous pensiez. Je vais me tenir à l’écart de votre amie mais si j’ai besoin de vous…sachez que vous ne me verrez pas venir. J’attends notre prochaine rencontre avec impatience."

Elle bouscula les hommes qui la regardèrent avec des expressions courroucées. Il rentrèrent dans la pièce, même si certains étaient trop corpulents et à l’étroit parmi ces meubles poussiéreux.

"Vous avez bien fouillé ?
- Oui monsieur. Rien chez elle. On a tout retourné. Pas de plan.
- Je vois…vous avez vraiment fouillé partout, vous en êtes certains ?

L’un des hommes, avec le crâne rasé et qui jouait avec un couteau papillon s’avança, un sourire désagréable au coin des lèvres.

"Ouaip ! On a même fouillé dans les tiroirs à sous-vêtements !" dit-il en s’esclaffant.

Quelques criminels ricanèrent mais le premier gars, qui était juste à côté et qui avait été interrompu frappa l’homme à l’arrière de la tête, comme on ferait à un petit frère énervant.
Strange souffla du nez. Pourquoi être entouré d’idiots de la sorte ? Était-ce un genre de purgatoire ? Une punition divine ? Azzurra allait avoir une petite surprise en rentrant chez elle. Strange soupçonnait que Wayne lui fasse assez confiance pour lui confier une partie du plan d’Ouroboros qui serait caché chez elle, mais c’était une supposition idiote. Bruce ne faisait confiance à personne, et puis elle est bien trop naïve et benêtte pour lui confier telle tâche.
Hugo articula un mot assez menaçant pour faire déguerpir les malandrins sur le champ.

"Dehors."


Cette séance ne s’était pas passée comme elle aurait dû. Mindy devait mourir, pour briser Azzurra. Mais elle vit. Strange n’avait fait que des actions qui s’étaient éloignées de son plan initial. Observer Falcone changer d’humeur comme de chemise était fascinant mais…Strange n’arrivait pas à savoir pourquoi il l’avait faite venir, pour quel objectif ? Pas juste pour la menacer. Sa mémoire lui jouait encore des tours. Pourquoi l’avoir faite venir et parler de la sorte ? Strange se massa les tempes. Ses pertes de mémoire étaient de plus en plus fréquentes, elles parasitaient son esprit. Une fois, Strange a dû réfléchir pendant deux minutes avant de se souvenir de l’identité de Batman. C’était…c’était…c’est…
C’est…
Réfléchis, Hugo !…
Bruce Wayne ! Batman est Bruce Wayne. Et Strange se souvint d’un coup de pourquoi il avait fait venir Azzurra. L’enregistrement ! Il voulait enregistrer la voix d’Azzurra pour entrer plus facilement dans Wayne Enterprise ! Le dictaphone qu’il avait dans sa poche intérieure droite le lui confirmait. Enfin ! La clé pour rentrer dans Wayne Enterprise. Puisque Ivy s’était dégonflée, il fallait procéder autrement. Les hommes toquèrent à la porte du magasin de poupée qui s’ouvrait sur la mine renfrognée du professeur. Il sentait ses neurones fondre et sa patience diminuer en leur présence. L’un des hommes lui tendit un mouchoir usagé.

"Qu’est-ce que ?…
- Ben, vous nous avez demandé de vous ramener de l’ADN. C’est de l’ADN.
- Oui…oui, je sais !

Encore quelque chose qu’il avait oublié ?

"Et vous n’avez rien trouvé de plus…hygiénique ?
- On aurait pu lui chouraver sa brosse à dent ou une chaussette, mais on s’est dit que ce serait trop cruel.
-…Vous avez fait…du plutôt bon travail comparé à votre quotien intellectuel qui doit indubitablement être inversement proportionnel à votre gabarit.
- J’ai pas trop compris…c’est un compliment ou pas, du coup ?
- Du vent !


Entre ces pignoufs prêtés par le Pingouin et ses pertes de mémoire, Hugo avait du mal à choisir ce qui lui faisait le plus mal au crâne.


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