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 Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr

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AnonymousInvité
MessageSujet: Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr    Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr  EmptyJeu 13 Jan 2022 - 0:26

Bonjour, après de longues discussions, des manques vis à vis de certains joueurs et peut être quelques regret, j'ai décidé de recréer mon compte de Anarky et demande la permission de reprendre mon aventure là où je l'ai laissé en suspens.

Lien de mon ancienne fiche : https://legendsofgotham.forumactif.org/t4649-car-notre-drapeau-rouge-et-noir-presentation-d-anarky

Je copie collerai tout a la suite dès que j'aurais accès à un pc.

Merci à vous.



logo



Nom & Prénom du Personnage : Lonnie Machin
Alias : Anarky

Nationalité : Américaine
Âge : 20 ans

Métier : Etudiant à la Gotham University
Groupe souhaité : Âmes errante

Votre but à Gotham City : Prendre le vieux monde de vitesse et m'éclairer au couleurs de l'incendie. Respirer du gaz et faire du bruit.

_______

Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Je pense qu'elle est pas mal maintenant.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ?
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ?

Liens éventuels de ton personnage : Ceux que j'ai laissé tantôt

Parle nous un peu de toi :

Comment nous as-tu trouvé ?

Mot de passe du règlement ? Validé par Nightwing

Veux-tu être Parrainé ? Non merci je serai mon propre parrain

Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Nous allons nous pencher uniquement sur la personne de Lonnie Machin. Car on ne décrit pas les symboles. Lonnie est un jeune homme dans la vingtaine de type caucasien. Des comme lui il y en a des dizaines, des centaines, des milliers. Pour tout dire il est assez commun en termes de faciès et d’attitude et de posture.

De longs cheveux blonds épousent des épaules et couronnent un visage à la mâchoire triangulaire ornée d’une barbe de trois jours couleur d’un champ de blé moissonné. Au milieu de cette couronne d’or capillaire deux lapis-lazuli sont logées dans l’écrin de nacre de ses yeux. Le reste de son corps se maintient correctement en forme par une pratique sportive des plus assidues.

En somme bien que beau garçon Lonnie arbore un style vestimentaire très sobre et passe partout. Sur des teintes sombres et des vêtements simples. Evitant au maximum les grandes marques du prêt à porter. Vieille veste militaire, t-shirt unis et sans motif, un jean et une paire de bottes, voici l’essentiel de sa garde-robe. Représentant ainsi parfaitement l’étudiant fauché qui lutte chaque jours pour mettre du beurre dans ses pâtes.

Si la psychée de Lonnie devait être comparée à une image ce serait celle du feu. Semblable au feu domestiqué de la cheminée, ou d’une bougie, il vit comme tout étudiant américain. Ne faisant guère de vagues et se montre sensiblement réservé et introverti. Il parle et pense à ses bourses qui lui permettent difficilement de manger à sa faim. A son boulot au Big Belly Burger qu’il exècre plus que tout. A son célibat qui lui pèse et au manque de temps libre pour décompresser. Quand on l’entend, quand on le voit, personne ne peut s’imaginer les revendications libertaires qui l’inspirent et le masque qu’il revêt. Il fait plus songer à une énième victime désabusée de la génération Y qui ne croit guère en des lendemains radieux et chantant.

Mais comme toute flamme domestique se cache le cœur hardant de l’incendie. Toute flamme se doit d’être surveiller pour ne pas prendre le risque d’en perdre le contrôle. Et tel est le véritable tempérament de Lonnie Machin. Il est l’étincelle de la révolution. Dans ses paroles ronfle le brasier qui met le feu aux poudres et fait bouillonner le sang. Une passion vindicative l’anime pour mobiliser les foules et pratiquer la propagande par le fait, que ses prédécesseurs un siècle plus tôt avaient entamé à la fin du XIXeme siècle. Caché sous cette carapace de monsieur tout le monde Lonnie revêt le masque qui affiche son vraie visage, celui de l’anarchisme. Il croit fermement en la mort du vieux monde et l’avènement d’un nouveau. Il éprouve une haine viscérale envers l’autorité et les criminels à la fois victimes et complices de ce système agonisant. Cette rancœur empoisonnée crée ainsi une détermination sans faille pour arriver à ses fins. Bien qu’il ne songe pas à gagner face à ce géant aux pieds d’argile, il compte bien l’affronter de toutes ses forces pour ébranler le monde et éveiller les consciences. Si lui, petit étudiant Gothamite peut le faire. Tout le monde peut se dresser et faire pareil.
Lonnie Machin est née et a grandi dans la misère putrescente des Narrows. Zone de non-droit où la violence et l’abandon étaient son seul horizon. Bien que fils d’un père inconnu sa mère s’est sans cesse battue, corps et âme, pour offrir à son enfant le meilleur qu’il était possible. Son fils ne devait pas terminer comme tous les enfants des Narrows et grossir les rangs de la mafia ou des criminels de Gotham City. Par des bourses, des programmes d’éducations, des pieds et des mains, le jeune Lonnie put alors être scolarisé dans des écoles privées, comme la Gotham Academy, et découvrir ainsi l’enfer de la ségrégation sociale. Cette frontière, ce plafond de verre, était destinés à l’arrêter. Toutefois les professeurs imbus de leur statut avaient toutefois décelés en ce jeune garçon tous les facteurs d’un future prodigue, un véritable petit génie. Le seul bémol était son aversion totale envers l’autorité.

Bien sûr ils avaient tentés de le dresser, le mettre au pas, mais rien y faisait. Plus le corps enseignant, puis disciplinaire insistait et plus il se montrait revêche et indomptable. Le seul qui avait réussi à le canaliser était le professeur Ardwin qui avait fait découvrir au jeune Lonnie toute l’étendue et l’infinité créative de l’informatique, l’électronique et la robotique. Ce dernier avait créé une intelligence artificielle du nom de Serena, en hommage à sa fille disparue quelques années plus tôt dans un tragique accident, dont il gardait jalousement le secret. Très vite, le jeune garçon s’était pris de passion pour cette I.A en devenir. Travaillant d’arrache-pied avec le professeur délaissant bien des cours pour se consacrer uniquement à son amélioration.

Malheureusement les années passaient et l’âge avec lui. Devant quitter la Gotham Academy pour la Gotham University Lonnie ne pouvait se résoudre à quitter Serena, surtout en si bon chemin. Le professeur Ardwin et lui étaient entrés en dissension suite à l’évocation des lois d’Isaac Azimov sur la robotique, qu’ils avaient étendu aux intelligences artificielles. Alors que l’un préconisait son emploi strict, l’adolescent n’était pas sur la même longueur d’ondes. Ce dernier refusait en bloc et désirait offrir à Serena le libre arbitre de tous ses choix et décisions. De fait, il effectua l’irréparable et vola le fruit de toute une vie à son maître pour poursuivre les travaux de son côté, selon ses convictions. C’était d’ailleurs lors de ses années d’université, à améliorer encore et toujours plus Serena que Lonnie découvrait les idéaux Libertaires et l’Anarchisme comme courant de pensée et d’action. Jeunesse folle et incendiaire il lisait et découvrait le marxisme, les essais et textes d’augustes penseurs comme Bakhunine, Ravachol et bien d’autres. Participant à des manifestations en intégrant les cortèges de tête et perdant son identité en devenant temporairement, le temps d’un affrontement, black bloc.

Toutefois, ce jeune homme ne désirait pas en rester là. Il fallait faire plus pour ébranler le vieux monde corrompu et putrescent. Prenant exemple sur ces complices du système que pouvaient être les justiciers Lonnie s’était alors décidé d’être le créateur d’un nouveau symbole pour les pensées Libertaires : Anarky. Louise Michel avait donné aux anarchistes le drapeau noir. Lonnie Machin offrait un masque d’un blanc laiteux, sans aucun trait. Un symbole que tous pouvaient revêtir à loisir afin de semer le désordre et pratiquer une forme d’Anarchie, certes primitive, mais désormais inévitable compte tenu de la violence qu’exerçait la société : la propagande par le fait. Celle des bombes, des tags et des casses.

Tout en poursuivant les améliorations de Serena et partant à la recherche d’un corps afin de parfaire et terminer son apprentissage, Lonnie faisait régner à sa manière le chaos social dans la ville tentaculaire. Des patrons véreux aux représentants de l’autorité il usait des armes modernes et anciennes pour transmettre ses idées et défier l’ordre civil. Comme Spoiler qui n’hésitait guère à dénoncer les faits de certains criminels Anarky rendait en lumière chaque scandale des élites Gothamites. Tous les moyens étaient bons pour faire payer au système ses dérives assassines. Poser une bombe, hacker des comptes en banque et des panneaux géant afin de cracher des slogans révolutionnaire et mettre sous le feu des projecteurs les porcs qui se pensaient à l’abri des regards.

Malheureusement les jours heureux et les réussites n’allaient qu’un temps. Ce n’était que peu de temps après avoir mis en route Serena. Si peu de temps après lui avoir trouvé un corps capable d’accueillir cette perfection informatique, plus humaine que l’humaine, qu’Anarky fut contraint de s’évanouir dans la nature. En effet, c’était dans une rame de métro désaffectée, oubliée dans les entrailles de la cité, qu’il livrait sa guerre informatique et entretenait Serena. Une organisation de sécurité privée avait fini par remonter la piste de l’Anarky et était déterminée à le liquider une bonne fois pour toute. Détruisant la totalité de son installation, abandonnant Serena et lui offrant ainsi le libre arbitre tant désiré il devenait simple Lonnie Machin. Les mois passaient à vivre le plus normalement possible, la peur au ventre, ce n’était qu’à la mort de Bruce Wayne qu’il s’est décidé de reprendre du service. Le Roi est mort, vive le Roi, et il fallait profiter de ce désordre ambiant pour réveiller de nouveau les consciences. Redonner à la lutte sociale la fougue et la force. Anarky était de retour.

Hackerman : Lonnie est excellent quand il s'agit de bidouiller un ordinateur. Offrez lui une connexion direct, la moindre porte d'entrée, et il parviendra à véroler et espionner se qu'il désire. Bien évidemment, des technologies comme celles utilisées par la Wayne, la Batfam, la Queen-corp et Lex-Corp lui demanderont beaucoup plus de temps voir de véritablement infiltrer les lieux. Donc autant dire que hacker ces gros poissons lui demandera de commettre son propre suicide.

Emeutier : Pour résister aux forces de l'ordre il faut avoir un bon cardio et savoir se défendre. Lonnie sait bien se battre sans toutefois exceller. En Anarky il préconise des bâtons électriques. Idéals pour garder l'ennemi à distance, ne pas tuer, et s'en défaire rapidement.

Mike Gyver : Le bricolage et le bidouillage c'est son rayon. Il n'également jamais une Blue Bird, qu'on se l'entende. Mais réussir à faire des petits robots munis de caméra. Ou des drones customisés et autres gadgets de bric et de broc il peut faire. Malheureusement sa première planque étant détruite il ne pourra rien construire de transcendant ni même entretenir réellement Serena Ardwin en cas de gros dégâts, du moins pour le moment.

On a pas de visage pas de nom. Ni genre, ni âge, ni religion : Concrètement, en dehors de quelques rares personnages. Avec qui je veux être clairement d'accord sur ce fait. Il est extremement difficile de relier Lonnie Machin a Anarky. Il est tout à fait possible qu'alors qu'il agit à Amusement Mile, au même moment un autre "Anarky" met le bazar en plein coeur de Gotham Central.

Premier mai 2017.

Un spectre hantait les rues de Gotham City. Dans les rues de Gotham Central à l'ombre des réverbères et entre les racines des grattes ciel un groupe s'était formé comme spontanément. Tous vêtus de noir et revêtant un masque blanc dénué de traits ils avançaient dans les rues sans rencontre de réelle résistance.

Puis soudain les barres de fer, les cocktails enflammés et les bombes de peintures jaillissaient. Avec la vélocité de l'éclair un premier brisait la vitrine d'une boîte de management d'entreprise. Cette dernière hurlait derechef le cris strident de son alarme. Les distributeurs étaient repeints de noir de la caméra à l'écran. Certains dessinaient des "A" rougeoyant et cerclés et des slogans allant du légendaire "ni dieu ni maître" aux plus terrifiants et annonciateurs "vive le son de l'explosion".

Anarky était parmi eux. Caché dans la masse perdant son identité même pour n'être qu'un atome dans ce magma en ébullition. Les sirènes de la police se faisaient entre et l'heure du repli s'annonçait dans quelques minutes. Caché derrière un véhicule, son ordinateur portable sur les genoux il tâchait de hacker en boucle les différentes entreprises alentours. Pénétrer les bases de données pour avoir accès aux panneaux lumineux, aux écrans et aux immenses panneaux publicitaires. A la manière d'un limier, il humait l'air et percevait la fragrance poivrés des lacrymogènes mêlée à celle de véhicules en proie aux flammes. La police était déjà là pour faire du maintien de l'ordre et réprimer cette émeute spontanée. Sa vidéo était chargée, ainsi que la bande son. Il appuyait sur entrée et soudainement tout les écrans de la rue affichait de la neige. C'était le signal pour filer.

Avec la même rapidité ceux qui avaient décidé de tout casser et de se castagner avec les autorités prenaient la poudre d'escampette avec autant de vélocité que des rats quittant un navire qui sombrait. filant dans les rues, disparaissant dans les bouches de métro, tous courraient et fuyaient pour retomber dans l'anonymat d'une vie sans histoire. Des poubelles prenaient feu ici et là pour accueillir les masques de la contestation. Ces visages découvert étaient invisible dans la masse populaire. Lonnie montait dans un métro, alors que son sourire s'étirait en entendant le message se réverbérer dans un écho ampli de larcènes.

Il avait choisi une citation de Proudhon pour ce soir. Bien qu'il n'appréciait guère cet homme pour ces idées très sexistes, et sa posture de proto-anarchiste un peu envahissant, certains de ses mots perduraient à faire écho dans le monde contemporain. C'était triste à ce dire ceci que la société de la seconde moitié du dix neuvième siècle n'était que le prélude aux société sécuritaires d'aujourd'hui. Ainsi d'innombrables voix d'hommes et de femmes. Des timbres calmes, outrés, ou enragés, disaient à l'unisson la même chose. A chaque mot une personne différente. A chaque mot on sentait toute la colère d'un peuple endormit qui n'aspirait qu'à se réveiller.

«Être gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre, ni la science, ni la vertu »



© A-Lice | Never-Utopia


Dernière édition par Lonnie Machin aka Anarky le Jeu 13 Jan 2022 - 17:47, édité 1 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr    Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr  EmptyJeu 13 Jan 2022 - 14:28

Bon come back o/
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MessageSujet: Re: Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr    Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr  EmptyJeu 13 Jan 2022 - 14:41

Bon retour, Lonnie
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Rebienvenue Lonnie,
manque la réponse au règlement et c'est tout bon
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MessageSujet: Re: Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr    Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr  EmptyJeu 13 Jan 2022 - 17:47

Dick R. Grayson/Nightwing a écrit:
Rebienvenue Lonnie,
manque la réponse au règlement et c'est tout bon

Done
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+1 validé.



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MessageSujet: Re: Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr    Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr  EmptyJeu 13 Jan 2022 - 18:08

Seconde validation, bon jeu !
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MessageSujet: Re: Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr    Car tant que nous nous révoltons, la liberté ne saura périr  Empty

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