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 Rêvons-nous ?

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AnonymousInvité
MessageSujet: Rêvons-nous ?    Rêvons-nous ?  EmptyVen 19 Mar 2021 - 10:35

Sommes-nous celui qui rêve ? Ou ne sommes-nous que des morceaux de l'imagination de quelqu'un d'autre ? Les choses sont étonnantes, petites, mais terriblement saugrenues. Partons du point dans lequel nous ne sommes que des illusions d'un rêve. Est-ce que le rêve peut vraiment influer sur notre vie ? Est-ce que le rêve peut vraiment être une vie en dehors de la réalité ? C'est une excellente question philosophique, mais nous n'en saurons jamais rien. Les choses sont comme cela.
Rêvons-nous ?  D8wd

Dire que l'intelligence est le petit plus qui faisait un être vivant était vrai. Toute créature, humaine ou animale, était pourvue d'une intelligence normale qui lui permettait d'évoluer. Cependant, parfois, il existait des choses qui semblaient être plus idiotes que d'autres, prenons par exemple l'âne. On dit que cet animal est spécialement bête, idiot, or c'est un préjugé de la culture populaire. De l'autre côté, dire que Dumson et Deever Tweed étaient intelligents était faux, en plus d'être vrai. Méli-mélo à part, les cousins Deever étaient des abrutis finis, ça c'était certain, mais leur imbécilité compensait par la méchanceté et la cruauté dont ils pouvaient parfois développer. Ils étaient de vicieux bonhommes, idiots, mais dangereux, et sous-estimer ces deux obèses était une erreur.


Deever et Dumson se battaient comme des abrutis, devant le Hat Shop, rien de tel pour attirer l'attention sur le Chapelier Fou. Mais comme les membres de la police étaient trop bêtes, on ne pouvait pas risquer grand chose dans ce genre de délire judiciaire. Alors que nos deux obèses se battaient pour savoir qui a raison et qui a tort, un homme encapuchonné vint à eux et eut un langage des plus étranges pour nos deux jumeaux maléfiques. Se regardant l'un l'autre, Dee et Dum eurent des gestes identiques de salutations et d'accueil. Mais ils se concertèrent avant de lui ré-adresser la parole.


Dee - "Cher cousin, croyez-vous que cet homme nous parle ?"

Dum - "Je l'ignore cher cousin, sommes-nous nobles ?"

Dee - "Je me le demande humblement, cher cousin. Peut-être que l'on a déjà vu cet homme ?"

Dum - "Il parle comme un patient de l'asile."

Dee - "Peut-être que notre chef pourra l'aider ?"


Parlant d'une même voix, les deux jumeaux reprirent leur attention sur l'étranger vêtu de sa cape de moine. Les deux jumeaux parlèrent ensemble, d'une même voix. Comme si leurs pensées étaient en une et même voix, dans deux corps différents. Comme si les deux étaient habités par le même esprit. Tweedle Dee et Tweedle Dum, deux crétins, mais qui savaient s'y faire pour s'y retrouver.


Dee & Dum - "Nous travaillons pour le Chapelier Fou. Si vous désirez le voir, il suffit d'entrer dans sa boutique de chapeaux. N'ayez pas peur et affrontez un des plus grands criminels que cette ville ait jamais portée !"


En guise de bienvenue, les deux jumeaux se positionnèrent devant la porte de la boutique de Chapeaux de Jervis Tetch. L'intérieur était certes, vieux, poussiéreux, mais tous les chapeaux étaient sous cloche pour les préserver du temps et de la saleté. Jervis Tetch aimait tellement ses chapeaux qu'il le faisait savoir en apposant des étiquettes près d'eux pour indiquer où ils furent volés ou achetés. Tetch était très fier de son imposante collection qu'il gardait cachée dans la cave de la boutique.


En observant les écrans des caméras dans sa boutique, Jervis était en train de continuer à améliorer ses puces de contrôle mental dans son laboratoire dans l'arrière-boutique. Un invité impromptu pour le thé ? C'était ... de plus t'en plus curieux. Surtout si les cousins Tweedle l'avait bien accueillit. Jetant sa vieille blouse de scientifique blanche ternie par la crasse et les tâches, Tetch enfila son manteau vert avant de sortir d'une flèche dans la boutique pour accueillir le nouvel invité.


"Bienvenue au Hat Shop ! Que désirez-vous ? Chapeau melon ? Chapeau mou ? Chapeau feutre ? Nous avons des chapeaux, des milliers de chapeaux, des chapeaux magnifiques et seul Jervis Tetch peut vous trouver le chapeau de votre rêve. Rappelez-vous, les chapeaux ne tuent pas, les gens si ! Telle est la devise de notre boutique !"


Il éclata d'un petit rire. Tandis que dans la réalité bien profonde, il était encore à l'asile d'Arkham. En train de boire le thé dans les jardins Arkham. Mad Hatter était en plein délire personnel, il se rêvait déjà dehors, il se rêvait déjà en dehors de l'asile, prêt à sévir, prêt à contre-attaquer contre les justiciers qui l'ont placé dans cet horrible établissement de soins. Oh que oui ! Jervis était malheureusement encore dans ce lieu de tortures pour tous. Et le Chapelier ne tarderait pas à sortir. Non. Pour le moment, il devait penser à sortir de cet endroit, mais ce thé était drôlement délicieux. Thé-rriblement délicieux mes petits amis. Le thé était chaud, agréable, coulant dans la gorge avec une précision nette, afin de tomber dans l'estomac avec délice. Les jardins de l'asile étaient calme. Il était 18h00 à Arkham, le soleil commençait à se coucher, et l'on voyait, derrière les grandes verrières, le soleil qui commençait à se baisser. Un moment de calme, agréable, que Jervis appréciait tout particulièrement.

[/center]

"Reprenez donc du thé, monsieur Lapin."


Dit-il en versant du thé imaginaire dans la tasse en face de sa peluche lapin. Mais la réalité avait frappé le Chapelier. Adieu sa boutique et les Dum-Dum, il était de retour au pays du cauchemar, de retour dans un endroit aussi sale et aussi miteux que l'asile d'Arkham ... Mad Hatter se souvenait des moments horribles qu'il avait passé dans cet enfer, à contempler bêtement les murs, en attendant une possible sortie de l'asile. C'était un lieu infect, horrible, et où l'on était perçu comme un monstre en permanence. Oh bien sûr, Jervis Tetch était vaguement conscient de sa nature perverse et horrible, mais il s'estimait être un génie incompris en matière de criminalité et de science. Prenant le thé, avec sa peluche monsieur Lapin, il ne s'attendait pas à ce que cette soirée soit sa dernière à Arkham ...
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Rêvons-nous ?    Rêvons-nous ?  EmptyLun 22 Mar 2021 - 0:08

Le Gotham Gazette, quel formidable accompagnement avec le café matinal. Le lieu idéal pour se tenir informé de toutes les perversions et les malveillances d'actualités sur la métropole, dans cette antichambre du vice et de la corruption. De page en page, de titre en titre, Scarface défilait le quotidien comme un journal de petites annonces, s'arrêtant ci et là sur un article susceptible d'enrichir son planning.

"Les nouvelles sont bonnes à Gotham aujourd'hui Monsieur Scarface ?"

Le pantin avala oniriquement une dernière gorgée de café et prit une grande inspiration avant de répondre nerveusement à son perturbant laquais, systématiquement collé à sa chemise.

"Hey Guignol...Tu vois pas que je suis en train de lire là ? T'en sauras plus quand j'aurais envie que tu en saches plus, et j'aurais envie que tu en saches plus quand tu me laisseras lire tranquillement mon journal...EN FERMANT TA GUEULE ! Et pendant que t'es là, va me servir un autre café !"
- Bien Monsieur Scarface.

Arnold posa alors délicatement son employeur sur la table, le regard face à son journal. Il saisit ensuite la tasse de café, pleine et intacte, pour vider son contenu et servir un autre café à son patron.

"Arnie, on a choppé le Jackpot ! J'ai trouvé ce petit enculé de traficoteur de cerveaux que je cherchais ! Autant chercher un rat dans une ville de déchets..mais le con s'est fait choppé et envoyé pronto chez les dingues."
- Oh, félicitations Monsieur. Mais...est-ce vraiment une bonne nouvelle de le savoir emprisonné ?
- T'inquiètes mon Guignol. Je sais où, je sais comment, et quand...ça sera vite fait si tout le monde réussi à bouger son cul au premier coup de ficelle...à commencer par toi !

La mission était lancée. Le Chapelier Fou, ce petit génie délirant, incapable de lasser ses chaussures sans risquer de sauter sur une petite fille, mais capable de transformer l'humanité en marionnettes télécommandées. Cela faisait belle lurette que Scarface cherchait à dénicher ce petit gredin, sûrement terré entre deux planches miteuse au milieu de Gotham, et d'évaluer le vrai style, la vraie classe de ce ventriloque hi-tech, aujourd'hui célébrité du Gotham Gazette.

Objectifs: Extraire le scientifique de sa détention, proprement et sans bavures. Maintenir l'individu en bonne compagnie, le temps d'évaluer sa capacité de coopération. En cas de fuite, tracer le gibier jusqu'aux coordonnées de sa tanière.

La ruse, l'organisation, et un sacré paquet de pognon allaient être nécessaire à la réalisation de ce projet. Scarface et le Ventriloque convoquèrent l'ensemble des Margotins à leur quartier général, qui eurent rapidement tous une grosse journée à remplir. Posé derrière son immense bureau massif de directeur de casino, brillanté par la lumière d'une lampe éclairant son visage, Scarface énonça son projet à l'équipe, avant d'entrer dans le détail des opérations.

"Mugsy ! Contacte notre meilleur faussaire et ne négocie pas le budget, j'ai besoin de tous les documents nécessaires au transfert de prisonnier. Le p'tit Jervis a besoin d'une meilleure prise en charge à l'hôpital psychiatrique fédéral de Washington, à la demande secret défense du département de la Défense. On y ajoutera le numéro de notre brave juge Rogers, qui s'occupera de valider tout ça auprès de l'administration d'Arkham, qui pourra toujours se gratter à chercher plus d'infos ailleurs.

Jimmy ! J'ai besoin de deux tenues d'agent de police, pour toi et Rhino, parce que vous faites un beau couple pose pas de question !

Moose ! J'ai besoin de deux cartes du FBI pour toi et Guignol, c'est vous qui parlerez une fois à l'intérieur de l'asile. Non...Moose, t'es la moins bête du lot, c'est toi qui parlera. Guignol, tu essaieras de suivre ce qui se passe, tu nous montreras peut être tes vieux talents d'acteur si on te sonne.

Rhino, j'ai tout ce qu'il me faut, et toi t'es trop idiot pour faire leur taf, alors, si jamais ils tirent au flanc...pète leur les dents.

...J'suis déjà en train de vous attendre ! Allez ! Fissa !
"

Discours terminé, les Margotins s'afférèrent à leurs tâches, qui leur prendraient une petite poignée de jours à achever. Pendant ce temps, Scarface et son fidèle intermédiaire se donnèrent pour tâche de payer sa retraite à leur contact au tribunal de Gotham, en échange d'un menu service.

Il ne le savait pas encore, mais le Chapelier Toqué comptait ses dernières nuitées à l'asile d'Arkham.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Rêvons-nous ?    Rêvons-nous ?  EmptyLun 22 Mar 2021 - 16:55

Le temps de compter les moutons, le temps de rêver, le temps de chercher à savoir où se cache Alice. Quelques jours s'étaient écoulés, depuis que Scarface avait lancé son grand plan pour récupérer le Chapelier Fou. Il fallait un peu de temps n'est-ce pas ? Pour faire en sorte que la meilleure comédie soit parfaitement ficelée. Il fallait un peu de temps pour préparer le terrain, après tout, c'était l'asile d'Arkham, pas un simple hôpital. Tetch, lui, était complètement dans son délire. Est-ce les médicaments qui le rendaient comme cela ? Ou bien était-il dans son état naturel ? Un peu des deux, Tetch était un schizophrène, qui ne savait clairement pas dans quel état se situer. Dans sa camisole de force, il délirait. Il aimait bien réfléchir à ce qu'il ferait, il en disait beaucoup trop parfois. Il en disait de trop et cela le perdait aussi. Dans sa cellule, il s'éclatait, il planait littéralement, mais Tetch était comme ça. Toujours à la frontière entre deux mondes : Entre le réel et l'irréel. Il voulait sans cesse replonger dans son monde fantaisiste, loin de Gotham City. De son voix amusée, il ricanait, il disait des choses, il parlait et tel un torrent, il continuait de parler, sans cesse, sous un état second des plus étranges.

"Ce que je compte faire de mes chapeaux ? Les vendre mon bon seigneur, et bien sûr, je compte aussi introduire quelques petites puces pour contrôler les synapses de mes interlocuteurs et de mes clients. Tout ça au prix du cerveau humain de la personne qui se portera acquéreur de mes splendides créations, de mes chéris, de mes enfants, de mes chapeaux que j'aime ! Je rêve de voir une armée de mes pantins prendre d'assaut la mairie de Gotham City. Ce serait si drôle !"


Une aiguille dans une veine du cou, la camisole de force toujours bien en place. La médecine fait son effet. Jervis se sent ailleurs, comme à son habitude. Ce n'était pas la première fois, ni la dernière, que Mad Hatter perdait les pédales. Les avait-il seulement eu au moins une fois dans sa vie ? C'est ce que l'on peut se dire en pensant que cet étrange petit bonhomme était en réalité, un des plus grands génies scientifiques que cette ville ait eu à porter en son sein. Mais quelle utilisation dévoyée de la science il commettait, sigh. Ce n'était qu'un seul des nombreux buts du Chapelier Fou. Prendre d'assaut la mairie, ou encore même contrôler le maire ? Cela pouvait être amusant tiens ... Le maire Luke Fox pourrait très bien être dans les petits papiers du Chapelier Fou, et un chapeau spécial pourrait arriver sur son bureau à l'hôtel de ville. Tetch sourit à la pensée de ce petit jeu spécial qu'il pourrait éventuellement faire. Contrôler le maire, c'est contrôler la ville non ? Être libre de faire tout ce que l'on veut, de contrôler qui on veut, les flics et pourquoi pas ... Batman ? La folie du Chapelier Fou était sans cesse en recherche de nouvelles horreurs à inventer. Jervis Tetch était certes, un homme qui adorait les petites filles blondes, mais il était tout de même LE génie que Gotham City avait renié. Ils en payaient tous le prix, mon chapeau. Ils le paieraient tous quand ils seraient dans ma tête. Mon merveilleux, mon précieux chapeau, personne ne peut comprendre notre folie, mon précieux. Personne ne peut se mettre dans la tête du Chapelier Fou, excepté moi-même.


"Paaaaaays du Merveilleux, joli pays des oiseaux bleus ..."


Il délirait, reprenant sans cesse le conte de Lewis Carroll pour étayer sa propre version de la folie. Ses ricanements, ses petits rires, tout cela émanait parfaitement dans les couloirs froids et ternes de l'asile d'Arkham. Il délirait, au même titre que la plupart des fous qui vivaient dans ce lieu sordide. Une folie sans nom, une folie douloureuse, une folie dévastatrice. C'est alors que par une belle après-midi de printemps, alors qu'il était tranquillement assis dans sa cellule, lisant Alice au Pays des Merveilles pour la je ne sais combientième fois, Jervis eut la visite d'un des gardes qui géraient la sécurité de l'asile.


Thompson : "Debout, Tetch. T'as de la visite au parloir. Des mecs du FBI veulent te parler."


Quoi ? Non ... Non. Ce n'était pas possible. Non ... La prophétie de cet homme horrible qui avait fait peur au Chapelier Fou quelques jours plus tôt venait de se réaliser. Mad Hatter prit peur, son visage devint blême, il se réfugia sur son lit avant de se saisir de son lapin en peluche. Mad Hatter commençait à gémir et à refuser de suivre le garde. Il refusait, implorant que le docteur Hurt vienne le protéger, le sauver de cette menace. Depuis l'entretien, ses contacts avec les autres êtres vivants de Arkham sont limités à l'extrême. Toutes les interventions sur lui sont précédés d'une injection de calmants qui le rendent plus ou moins coopératif. D'autres gardes rentrent dans la cellule et trainent le Chapelier vers la salle d'interrogatoire, sur un diable. Complètement tranquillisé, les infirmiers ont prit soin de le droguer afin de tenir le fou tranquille durant son entretien avec les membres du FBI. Jervis Tetch lève doucement les yeux vers la lumière et il fait un regard sévère sur le couple qui allait se tenir devant lui. Il est de nature que les agents du FBI travaillent toujours par deux. Jervis Tetch entre donc dans la salle enchaînée comme un animal sauvage. Il a les poings et les pieds liés avec des menottes et une muselière qui masque son visage. Il est surveillé par deux infirmiers très costauds qui le tiennent à distance avec des bâtons attachés à son collier, parce que le Chapelier Fou est un être imprévisible qui peut sombrer dans une violence meurtrière. Les infirmiers le forcent à s'asseoir avec à la table.


"Je ne dirais rien. Je ne suis pas dans mon bain. Veuillez donc repasser demain. Fieffés bandits de grand chemin !"


Invectiva Jervis Tetch à l'encontre des deux agents du FBI qui étaient dans la salle d'interrogatoire, prêts à discuter avec le Chapelier Fou. Malgré les médicaments, Jervis avait peur. Très peur. On le menotte à la table, sous la supervision des deux agents autoproclamés du FBI. Tetch en avait peur, très très peur. Et si ce qu'avait dit l'autre agent du FBI était vrai, alors le Chapelier était dans une panade sans nom.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Rêvons-nous ?    Rêvons-nous ?  EmptyMer 24 Mar 2021 - 22:10

Le chronomètre était lancé, le spectacle pouvait commencer. Sur un fond sonore de Benny Goodman, la voiture escorte pénétra l'enceinte de l'Asile d'Arkham. A eux seuls, les grillages enveloppaient un climat sinistre, lugubre, pesant sur l'ensemble du complexe hospitalo-carcéral, comme si un voile de ténèbres recouvrait la zone. Paradoxalement à l'ambiance locale, un swing endiablé vibrait dans la berline luxueuse des Margotins, suivie de prêt par une camionnette noire, vulgairement affublée des inscriptions "GCPD" peintes au pochoir sur sa façade. Si l'artifice était vulgaire, le résultat n'en semblait pas moins convaincant.

Pilotés par des gangsters passés maîtres dans l'art de la paranoïa anti-arrestation, les véhicules dénichèrent une place à la fois discrète et proche de la sortie, prêts à mettre la gomme plein Sud.

"C'est partit les gars ! Papa vous attend dans la voiture. Ramenez-moi ce petit crasseux que je lui serve un verre."

Sortirent alors de la berline, dans l'élégance respectable d'un costume cravate, une jolie jeune femme blonde et pétillante, accompagnée d'un cinquantenaire dégarni au visage de marbre. Sortirent du "camion de police", un "officier" à l'allure de bodybuilder, une montagne de 2m de haut, secondé d'un jeune collègue chassant ses derniers boutons d’acné. FBI en tête, le quartet se mut d'un seul corps dans l'enceinte principale jusqu'à l'accueil, où les attendait rigoureusement le chef de la sécurité. Avant même de prendre la parole, Moose sortit son badge d'agent spécial pendant qu'Arnold présentait une poignée de documents gouvernementaux. La jeune femme n'attendit pas d'ouvrir les présentations.

"Bonjour à vous. Je suis l'agent Weekly, et voici l'agent Wesper. Comme convenu, nous venons assurer le transfert du détenu...Jervis Tetch, oui c'est bien ça, Jervis Tetch."
- Oui messieurs dames, je vous attendait. Je vous l'amène immédiatement.

Le cadre dégaina son talkie-walkie, demandant à emmener Tetch en salle d'interrogatoire. En effet, il indiqua par la suite aux fédéraux que les procédures exigeaient que le détenu transféré passe d'abord par un entretien, sous la supervision du service psychiatrique de l'établissement. Un petit imprévu, un risque de se faire épingler au plein cœur des murailles capitonnées d'un asile de fou, un instant qui séparait le marionnettiste de son nouveau jouet.

Faisant face à la nouvelle, Arnold était inquiet, inquiet de ne pas réussir la mission, inquiet de ne plus revoir son Scarface, de ne plus être là pour lui. Regardant rapidement ses collègues, l'air de rien, derrière l'épais verre de ses lunettes, l'homme devait contenir ses émotions, et la transpiration qui allait avec. La mission, la mission avant tout. Le patron veut rencontrer le Chapelier, il rencontrera le Chapelier ! Il ne pouvait en être autrement !

"Oh, le voilà.. Jervis. Jervis, tu as des invités, alors tâche de bien les accueillir d'accord ? .. Je serai dans la salle à côté, on veille sur tout, vous n'avez pas de crainte à avoir."

Il était là, le fameux inventeur que convoitait Scarface. Ficelé à son diable, entravé et bâillonné de toute part, seul son regard embrumé de médication pouvait œuvrer, si l'on puis dire, librement. Derrière l'hostilité que dégageait le petit homme camisolé, Arnold fut comme aspiré par le profondeur aiguisée de  son regard. Une imperceptible souffrance, un sentiment d'errance, endurée par une constitution si fragile, vulnérable. L'homme aux personnalités scindés reconnu dans ce premier échange, comme une partie de lui même, profondément enfouie, écrasée par la mécanique unique de son esprit. Voyant ainsi son comparse malmené, d'une voix sèche et tout agité, il se dût d'intervenir...de faire une esclandre.  

"Mais...mais qu'est ce que.. Retirez-lui ces colliers ! Ce n'est pas un chien ! Et cette muselière ! On traite mieux le bétail dans les abattoirs ! Menotté à la table, vous pensez qu'il va s'envoler avec ?! Laissez respirer cet homme, et laissez-nous seuls."

Le patient installé, poignets reliés à la table, les infirmiers s'exécutèrent et laissèrent les deux agents seul avec le colis. Face à face, Arnold observait tout particulièrement le savant fou, qui évitait toute confrontation verbale ou visuelle, fuyant de tous bords. Il semblait évidant que le sujet se trouvait là désarçonné, angoissé de se retrouver dans cette situation. Et c'était légitime, pour n'importe qui, se faire droguer de force, ligoter, malmener dans tous les sens et clouer face à deux inconnus au milieu d'un peep show, ce cocktail n'avait rien de très festif. Alors, quoi de mieux pour chasser les vilaines angoisses, qu'un petit brin de comédie.

En réponse aux excuses fuyardes successives de son invité, le Ventriloque unit son pouce a son index, invoquant la bouche de Handy. Posé sur la table, de son autre main, Arnold couvrit Handy, pour cacher son existence au reste de son auditoire derrière la vitre teintée de leur pièce faussement isolé. Ventriloquant la voix de son ami, Handy chuchota à l'oreille de Jervis.

"Monsieur Chapelier, Monsieur Chapelier, il ne faut pas avoir peur d'eux Monsieur Chapelier. Ils sont venu vous sortir des griffes de ces barbares. Et si je l'dis, c'est que c'est vrai. Personne ne peut mentir à Handy, et Handy ne peut mentir à personne, croix de bois, croix de fer, si j'te mens j'reste dans ces barrières. Arnold et ses amis ont un connard de patron, qui a un plan pour te faire sortir de là, si tu..."

Comment ça !? "Connard" ?! Ne pouvant pas laisser dire ça, de sa main gauche, Arnold claqua Handy et sa mauvaise langue. S'il était incapable de parler sans grossièretés mal placées, il ne méritait pas de parler au public.

"Monsieur Tetch, nous ne sommes pas venu pour vous tourmenter. Notre mission est de vous amener dans un hôpital qui.... Le gouvernement, le gouvernement a..."

Gêné, perdant ses mots, Moose prit le relais de son partenaire à la maigre assurance. N'y allant pas par quatre chemins, et ne sachant pas parler avec les psychotiques, son approche n'était pas tant de rassurer son interlocuteur, que de tenter de l'amadouer vite fait bien fait, comme pour convaincre un enfant de se mettre au pas.

"Ce que mon partenaire essaie de te dire, c'est que ton pays veut t'aider Jervis. Le gouvernement propose de te soigner, dans un meilleur hôpital, avec un nouveau programme de soins. J'ai entendu dire que tu aurais un atelier particulier pour pouvoir fabriquer des chapeaux. Certains médecins pensent que ça te ferait beaucoup de bien. Ça te plairait ?"

Arnold bégayant, Handy malpoli et Moose improvisant complètement, le trio exprima à la suite un flot d'idées confuses aux oreilles de l'évasif petit homme, espérant tout de même attirer son attention, et l'amener à accorder sa partition à celle de son équipe d'intervention, encore très amateure dans l'art de l'exfiltration d'internés d'asile psychopathes.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Rêvons-nous ?    Rêvons-nous ?  EmptyVen 26 Mar 2021 - 11:02

Voila qui devient de plus t'en plus curieux comme dirait Alice. Finalement, ce serait une espèce de petit théâtre de marionnettes qui venait directement au Chapelier Fou. On lui avait enlevé la plupart des sangles et autres liens qui l'entravaient, et maintenant qu'ils étaient seuls, le Chapelier pût comprendre que ces deux agents du FBI n'étaient pas aussi intriguant qu'ils l'étaient en vrai. Non, à vrai dire, cela semblait bien plus intéressant, et le Chapelier eut un léger sourire tandis que monsieur Handy faisait son petit show. Tetch applaudit, amusé devant tant de force à exercer la ventriloquie. C'était un art tellement intéressant, mais tellement peu apprécié. Les gens aujourd'hui ne voyaient plus les ventriloques comme avant. C'était vrai. Avant, on voyait cela comme un art, aujourd'hui, les gens voyaient cela comme quelque chose d'horrible, de malfaisant, de pervers. Les gens aujourd'hui sont d'un triste. Le Chapelier lui aussi était un ventriloque, mais il s'amusait avec le cerveau des gens, c'était un peu différent.

"Faire des chapeaux est facile. Plus dur est de s'évader d'un asile. Mais si quatre huitres peuvent s'en sortir, alors je le ferai avec plaisir."


Les rimes étaient le moyen pour le Chapelier de se défendre et aussi pour reprendre de l'assurance face à ses adversaires ou face aux gens. Il reprenait légèrement confiance, après tout, il était le Chapelier Fou. Le seul, et l'unique de Gotham City. Tetch comprit alors très vite que ces gens n'étaient pas des agents du FBI, mais ils pouvaient peut-être pire. Travaillaient-ils pour la reine de coeur ? Oh ce serait terriblement horrible ! Surtout si ce que dit ce monsieur Handy était vrai, mais comment pourraient-ils faire sortir le Chapelier ? Jamais les médecins n'accepteraient cela.


"Je suis le miroir de votre âme. Je suis le fruit de vos besoins. Vous ne m'imaginez pas, vous ne me connaissez pas, je suis l'expression d'un manque. Je suis ce dont vous avez besoin pour vivre, une sécurité, une porte de sortie. Je suis une réponse, je suis peut-être à vos yeux la vérité mais il n'en est rien. Je suis ce que vous refusez de voir en vous. Je suis la perversion de votre esprit, le fantôme qui hante vos nuits, le gardien des clefs de vos secrets. Ce que je sais je l'emmènerais dans la tombe. Je suis les secrets de votre cœur, le désir dans vos yeux. Ne vous trompez pas, j'ai trop de contrôle la vie des gens pour que vous puissiez le comprendre.


Impossible de dire s'il a vraiment prononcé ces mots où s'il les a pensé avec une force telle que les murs froids de l'asile auraient répondu dans un souffle froid l'écho de ses idées ... Tetch se reposa une nouvelle fois la question dans sa tête : "Est-ce qu'il était normal ?" et tout le Wonderland lui répondit qu'il l'était. Après tout, tout le monde est fou, sinon, il ne serait pas à Arkham. Logique, logiquement, et tout cela suivait un rythme presque normal. La folie paraissait normale après tout, elle l'était et personne n'était à l'abri d'y sombrer, pas même si vous êtes acteur ou politique, tout le monde y passe et le chaos engouffre votre âme sans rémission et sans guérison possible. Tetch sortit alors une petite carte à puce de son uniforme, habilement cachée dans la doublure. Le Chapelier sourit, ne dit aucun mot et posa sa carte sur la table qui se trouvait entre lui et ces inconnus. Comme la vie était dure sans chapeaux, le directeur avait tout fait pour que Tetch n'ait plus accès à ses magnifiques trésors. Sans chapeaux, pas de protection contre les maladies et autres tentatives de manipulations mentales. Tetch en était friand, bien entendu, et à vrai dire, contrôler un fou était certes un jeu à double-tranchant.


"Une seule de ces petites cartes et je deviens le maitre du monde. Avez-vous rêvez de posséder le monde ? Trop de travail pour moi, mais je suis sûr que les choses pourraient intéresser votre patron."

Tetch avait parfois, de rares moments de réalité. Mais cela partait très vite. Plus rien, il était maintenant au pays des Merveilles. Entouré de ses meilleurs amis. Du thé, des peluches et son chapeau. Il ne manquait que les invités. Ah mais malheureusement, en ce moment, à Arkham, c'était la saison morte. Tous les cinglés aimaient prendre des vacances loin de la folie et du chaos. Ces trois personnes étaient bizarres mais amusantes, et l'idée de quitter Arkham était intéressante aussi. Mais risquée. Mad Hatter n'espérait pas vraiment une quelconque évasion, et pour le moment, le mieux était d'attendre une occasion des plus positives. Pour le moment, la sécurité se renforçait, et ça n'était pas le meilleur moment de chercher une brèche. Mais les fondations d'Arkham, accessibles par le point de l'Homme mort, ça c'était une idée à creuser. Comme le terrier du lapin. Suspicieux, il reprit.


"Mais dites-moi ... Ne serait-ce pas une ruse de ce cher Jeremiah Arkham pour me pousser au vice ? Ce serait un très vilain service et un vilain vice."


Il est vrai que Mad Hatter n'avait pas vu ces hommes dans les niveaux les plus dangereux de l'asile, à vrai dire, Tetch se demandait si ces hommes n'étaient pas des gardiens camouflés pour venir espionner le Chapelier et faire tomber le pauvre Jervis dans la torture des gardes de l'asile. Bien sûr que les gardes étaient salauds à ce point, et la plupart étaient grassement payés par des ordures à l'extérieur pour faire le sale boulot. Tetch avait déjà eu quelques côtes cassées à son arrivée d'Arkham, et quand il revint, il eut droit à une bastonnade en bonne et due forme. Mais cela ne faisait que renforcer le côté paranoïaque de Jervis Tetch qui se méfiait de tout bon étranger aux excentricités d'Arkham Asylum. Les gardes étaient abominables avec les prisonniers de l'asile, spécialement ce Lyle Bolton. Il adorait infliger de nombreuses tortures toutes plus sadiques les unes que les autres vis-à-vis des criminels.
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