Deviens une légende de Gotham City

Derniers sujets
» Kidnapping de Boyscout [PV : Cassidy Sverdlov]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyAujourd'hui à 0:59 par Cassidy Sverdlov

» Min-Ji - A malicious item has been detected!
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyHier à 20:25 par Timothy Drake / Red Robin

» Will you catch me if i fall? | ft. Jaybird
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyHier à 19:48 par Dick R. Grayson/Nightwing

» Un confident, un ami, un frére...[PV Tim Drake]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyHier à 16:42 par Timothy Drake / Red Robin

» Le chat et la souris [Pv Catwoman]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyHier à 14:43 par Selina Kyle / Catwoman

» Alternative BroSis.exe || Novalynn
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyHier à 12:51 par Arold Maligait

» « Contrôle Parentale » ft. Hugo Strange
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 23:39 par Cassidy Sverdlov

» Heart, strawberry wine and all the time we used to have [ Lisbeth Zalachenko, Katheleen Grandt ]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 15:37 par Katheleen Grandt

» Back in the past...[PV Lady Shiva]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 13:57 par Jason Todd / Red Hood

» Votes Top-Sites
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 13:56 par Bruce Wayne / Batman

» « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 9:29 par Lisbeth Zalachenko

» Kate Kane/Batwoman
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 8:30 par Ink

» « Home sweet home » ft. Elio Philips
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 1:12 par John Constantine

» In the face of pain there are no heroes | Constantine
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 1:10 par John Constantine

» home is where the booze is | Constantine
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 1:09 par John Constantine

» « Les liens psychiques » [ Lisbeth Zalachenko ]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMer 15 Mai 2024 - 1:06 par Cassidy Sverdlov

» Grow Up
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 14 Mai 2024 - 23:45 par Invité

» « Le chemin de guérison » ft Katheleen Grandt
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 14 Mai 2024 - 18:06 par Cassidy Sverdlov

» Reste au rang de couple ou pas !!!
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 14 Mai 2024 - 17:40 par Selina Kyle / Catwoman

» " Another one bites the dust " [Katheleen Grandt]
we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 14 Mai 2024 - 14:23 par John Constantine

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
AnonymousBabs
MessageSujet: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyJeu 14 Jan 2021 - 11:51


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs



La soirée touchait à sa fin alors quand tu vois ton téléphone qui s’allume avec un appel entrant t’es pas trop surprise. Tu l’attrapes, t’isoles quelques secondes pour signaler ton arrivée rapide et tu reviens dans le salon. Un au revoir rapide, presque un peu difficile : c’est pas comme si t’étais partis pendant longtemps mais tu sens qu’ils étaient content d’te revoir mais surtout, savoir que tu allais bien. C’est rapide, parce que tu veux pas faire attendre ton taxi et payer un supplément. Une promesse de vite les revoir et surtout, de garder ton téléphone allumé cette fois. Veste sur les épaules, tu quittes le manoir, descendant les marches de l’entrée un peu précipitamment, le coeur lourd. Sans doute car t’aurais bien aimé discuter avec Dick, remettre les choses au clair mais c’était tout sauf l’endroit, sauf le moment. Tu réfléchis déjà au sms que tu comptes lui envoyer, probablement un pavé d’explication. Ou bien tu vas lui demander de débarquer pour parler et faire en sorte que tout s’arrange parce que ça te pèse trop sur la conscience. Tu continues ta route, tes talons s’enfonçant un peu dans les graviers, les pas te séparant de la voiture se réduisant considérablement.
T’ouvres la portière arrière lorsque tu entends cet éternel surnom raisonner. Tu tournes le regard pour voir Dick arriver à ton niveau. T’es un peu surprise, mais t’es aussi contente qu’il ait prit l’initiative de venir. Dans ta tête, tu te dis que tu pourrais presque te croire dans une de ces foutues comédies romantiques que t’aime autant regarder. Prête à monter, t’es pourtant toute ouïe. — Est-ce que tout vas bien ? Tu demandes, sourcil haussé. Bien sûre que non tout ne vas pas bien idiote, tu l’fait exprès ou quoi ?

T’es un peu surprise, de savoir qu’il veux te ramener, mais tu bronches pas. Au contraire, c’est peut-être le moment que tu attendais, le moment d’être en tête à tête. Tu refermes la porte du taxi et tu lui tends un billet à travers la fenêtre - histoire qu’il ait pas fait tout se déplacement pour rien. Tu le remercie et il fini par repartir te laissant alors en tête à tête avec le brun. Tu lui souris légèrement avant d’avancer vers sa voiture. Le moment de vérité, sans doute. Pourquoi t’appréhende à ce point ?

Pourtant une fois dans la voiture, le silence.
C’est la seule chose qui règne. Atmosphère presque pesante, trop pesante. Comme un poids sur tes épaules dénudées. Cette sensation désagréable qui te rongeait l’estomac, t’le retournait. Le regard fuyant, et toi, jouant nerveusement avec tes doigts. Et quand c’est pas tes doigts, c’est tes mèches de cheveux. Tu sais ni quoi dire, ni quoi faire. C’est gênant. Un peu. Beaucoup.

Tu retiens un soupire.
Comment vous en étiez arrivé là ? Comment vous aviez pu finir par vous retrouver dans une telle situation où au final, l’amour est présent mais ne semble plus suffisant ? Est-ce que t’es heureuse ? Probablement pas. Quoi que, réponse stupide, bien sûr que non. Sinon t’aurais pas disparu pendant tout ce temps, sinon tu affronterais tes problèmes au lieu d’les fuirs - et inquiéter tout le monde au passage.
Tu tournes ton visage, tes yeux clairs se posant sur lui et tu l’observes pendant de longues secondes. Détaillant chaque détails de son visage que tu pourrais redessiner yeux fermés, parce que tu les connaissais par coeur. Tu les avais tellement vu, tellement admiré en silence qu’au final, tu le connaissais par coeur. Et malgré ça, tu pouvais pas t’empêcher de continuer d’le regarder. Tu pourrais faire ça pendant des heures : l’admirer en silence. Juste parce que le simple fait de le voir te rends, d’ordinaire si joviale.
Qu’est ce qui s’est passé exactement ? C’est comme un enchaînement d’évènements vous mettant à l’épreuve. Tout allait bien puis plus rien. Le paradis, puis l’enfer. Au point que t’avais longuement hésité. Peut-être qu’au final mettre un terme à tout ça serait la chose la plus judicieuse à faire. Peut-être qu’entre vous, c’était pas fait pour marcher et qu’à force d’essayer vous vous détruisiez plus qu’autre chose. T’avais eu l’occasion de longuement, trop longuement y songer, retourner l’équation dans tout les sens mais il restait un inconnu à la liste. Sauf que tu pouvais pas te résoudre à stopper tout ça. Tu t’étais dis que l’option Luke était envisageable. Il est séduisant, terriblement gentil et tu l’adores mais au final ça s’rait hypocrite. Car même si tu l’adorais, tu ne l’aimais pas comme ça et il ne servirait que de pansement à mettre sur la plaie béantes du nom de Richard Grayson qui prédominait ton coeur. Le saignement s’arrêterait pendant quelques mois jusqu’à ce que tu retombes dans ses bras.
Comme à chaque fois.

Le même schéma qui se répétait. La question qui raisonnait et t’effrayait était principalement de savoir si ce patterns qui semblait se répéter était de nature toxique. Parce qu’aimer quelqu’un à ce point sans trouver moyen d’être actuellement heureuse, c’est bizarre, horrible. Et t’as beau tout faire pour prendre tes distances, l’univers continue d’te rappeler que tu peux pas t’imaginer sans lui. Sauf que t’as bien trop d’fierté pour le lui dire.

Tu tournes enfin le regard, observant le paysage devant toi. La route est calme, c’est presque trop normal comme si l’univers entier avait décidé que juste pour ce soir, tout se calmerait de manière à ce que vous puissiez vous concentrer sur la seule chose qui semblait avoir réellement de l’importance ce soir. C’est bizarre comme en compagnie de tout un tas de personne, tout semble si calme, tout semble presque revenir à la normal. Des petits sourires en coin, des regards qui s’échangent, quelques mots dans l’encadrement d’une porte, un compliment par-ci, un autre par-là, deux rires partagés autour d’un repas. Mais une fois en tête à tête tout semble repartir en vrille.
Tu sais plus quoi dire. Tu sais absolument pas quoi dire surtout. T’es totalement prise au dépourvu, t’aimerais tout effacer, repartir à zéro mais tu sais que ça marche pas comme ça. A une époque peut-être, mais plus aujourd’hui, plus après votre passif riche en blessure.

Une seule option s’offrait à toi : ravaler ta fierté une bonne fois pour toute. C’était sans doute le plus difficile à faire pour toi, Barbara Gordon. T’avais survécu à la mort de tes parents - certe, dont tu ne te souvenais plus - tu bravais les obstacles comme personne, tu avais survécu au joker et au traumatisme qu’il t’avait fait vivre et tu pleurais pour un gars ? Toi même tu refusais de l’admettre, toi même tu te voulais plus forte que ça. Mais le résultat était tel. Sauf que si toi t’acceptais de mettre ton égo de côté, il fallait que ça vienne de l’autre parti aussi. Il faut creuser l’abcès une bonne fois pour toute : pour le bien être de votre couple et possiblement de votre santé mentale.

— C’était une soirée cool. Voila. Un premier pas, quelques premiers mots balancés, première perche à tendre pour ouvrir la conversation. — Ça m’a fait plaisir de voir tout le monde. Je sais pas quand c’est la dernière fois qu’on s’est vraiment tous retrouvés ensemble. Tu te pinces les lèvres, continuant de fixer mains, allant jusqu’à jouer cette fois-ci avec une de tes bagues que tu laisses glisser le long de ton doigt. Allez-retour, comme pour te permettre de t’accrocher à quelque chose de censé en vue de la conversation qui va sans doute suivre. Tu dois te préparer au pire Babs, ça passe ou ça casse. Et si la seconde option l’emporte, alors t’auras plus que tes yeux pour pleurer. Tu soupires, et cette fois-ci, tu le gardes pas pour toi. Tu redresses le regard, fixant le plafond de la voiture, continuant ton jeu de mains en éternelle preuve de malaise. — Est-ce qu’on parle de l’éléphant dans la pièce où on continue de faire semblant que tout vas bien ? Voix qui monte très légèrement dans les aiguës à la fin de ta phrase, preuve que ça te touche plus que tu voudrais l’admettre. Mais au bout d’un moment, inutile de jouer les fortes si c’est pour fuir Gotham à la moindre opportunité.  


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyJeu 14 Jan 2021 - 18:45

We're way too young to be feeling this hopeless

Le plus beau cadeau que Dick avait pu recevoir ce soir là, était l'arrivée de Barbara. Lorsqu'elle avait franchi le seuil de la porte du manoir, son cœur avait rater plusieurs battements, et pour cause ; elle était la dernière arrivée et il n'avait pas même espérer sa présence. En son fort intérieur, il était certain que la rouquine se serait désistée. Mais comme toujours, depuis qu'il l'avait rencontrée, elle n'en finissait pas de le surprendre. L'acrobate avait tenté toute la soirée de l'approcher pour l'inviter à s'éclipser et discuter, mais fort était de constater que ce n'était ni le lieu, ni le moment. Elle avait d'ailleurs sans doute capter les signaux du jeune homme, qui avait tenté en vain de les cacher. Mais Barbara était observatrice, d'autant plus qu'elle le connaissait beaucoup trop que pour les ignorer. Sa première tentative avait été de faire irruption devant la jeune femme, alors qu'elle se dirigeait vers le salon. Il s'était dit que la prendre au pied du mur l'obligerait à l'écouter. Après réflexion, cette idée lui avait semblé trop intrusive. Dick n'avait d'ailleurs aucune idée de l'état d'esprit dans lequel se trouvait la fille du Commissaire. Était-elle venue pour être simplement en famille, sans arrière pensée le concernant ? Sa colère s'était-elle apaisée depuis leur dernière conversation ? Avait-elle fait totalement une croix sur leur relation ? Ses questions avaient tiraillé Richard une bonne partie de la fête, l'empêchant de profiter de l'ambiance chaleureuse qui avait régné autour de la  table. Oh, oui, leur regard s'était bien croisé quelques fois. Dick lui avait également sourit, car il ne pouvait empêcher ses lèvres de s'étirer lorsque le visage angélique de la rousse se tenait dans son champs de vision. Leur complicité n'était plus à prouver, au fond même dans les pires moments, il n'avait jamais pensé de mal concernant cette justicière hors du commun. Certes, c'était auprès d'innombrables femmes que Grayson avait jeté son dévolu, épris d'une passion éphémère qu'il avait du mal à contrôler. Mais elle, cette rouquine aux yeux bleus, était celle qui avait réussi à véritablement toucher son cœur et il n'avait jamais réussi à l'oublier. Les hauts et les bas de leur relation avaient souvent poussé à des disputes, mais au lieu de l'éloigner d'elle, cela ne faisait qu'attiser son attirance et ses sentiments. D'une certaine manière, elle avait la panache de lui résister.

Puis, vint le moment où Barbara attira l'attention de chacun. Elle annonçait son départ et le cœur de Dick se serra un instant, pris au dépourvu. A penser à une stratégie durant toute la soirée afin d'aborder son alliée, le temps s'était écoulé à une vitesse folle, le laissant complètement frustré tandis que la porte s'était refermée sur sa fine silhouette. Il se perdait dans la contemplation du hall vide, le corps crispé entre l'envie de la rejoindre et celui de respecter ses réticences. Au final, après une brève conversation avec lui-même qui ne laissa pas de place à la raison, Dick conclut qu'il avait assez attendu. C'était à lui de prendre les devants, car les dernières semaines furent sombres pour tous les deux par sa faute. A toute hâte, il dévala la distance qui le séparait de l'extérieur, manquant de trébucher sur Titus qui passait par là. La fraîcheur de la nuit le fouetta de tout son long, lui arrachant une légère grimace. Il était sorti avec pour seule protection, sa chemise blanche. Mais aucune embûche n'allait l'empêcher de braver ces ridicules obstacles, que cela soit la météo hivernale ou la peur d'entendre Barbara prononcer un refus catégorique.

« Babs ! » lança-t-il à son intention alors qu'elle s'apprêtait à grimper dans le taxi. L'air interrogateur sur ses traits firent sourire l'acrobate, il avait donc réussi à la surprendre à son tour. Elle demanda si tout allait bien, le laissant perplexe. D'un air trop sérieux, il faillit rétorquer qu'au contraire, rien n'allait du tout. Mais il s'était douté que ces paroles avaient dépassé la pensée de la jeune femme. « J'aimerais te raccompagner, s'il te plaît. » Le brun insista sur les trois derniers mots, comme une supplique silencieuse qui prendrait grâce aux yeux de sa partenaire. Celle-ci accepta rapidement, donnant l'impression qu'elle n'avait espéré que cela, au fond. C'était une hypothèse très subjective, mais elle lui plaisait beaucoup, à Dick. Elle sous-entendrait que Barbara n'était pas fermée à l'idée de recoller les pots cassés.

Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, le justicier lui ouvrit la portière de sa voiture de fonction. Une fraction de seconde, il avait eu peur que l'intérieur de l'habitacle soit tout encrassé, comme de coutume. Il se flagella mentalement, se disant qu'il devait absolument arrêter d'être aussi fainéant puis se rappela très vite que pour l'occasion, il avait fait l'effort de la nettoyer de fond en comble et ça tombait vachement bien en terme de timing ! Une fois installés à l'intérieur, l’atmosphère changea du tout au tout. L’enivrante odeur de Barbara lui parvenait jusqu'aux narines, lui faisant presque oublier le silence pesant qui s'installait sans tenir compte de ses prières. Tout d'un coup, il se sentait dans le corps d'un Dick très jeune, alors qu'il venait de rencontrer la rouquine. Dès le début, il avait été attiré par elle, et nombreux étaient les moments gênants que le premier Robin avait dû gérer. Cette fois était cependant différente. Le couple avait un lourd passé commun, avec son lot de malheur et de bonheur. En tant qu'éternel optimiste, l'acrobate avait tendance à se focaliser sur le meilleur, mais il ne pouvait décemment pas ignorer la manière dont était affectée Barbara par les derniers événements. Il voulut prendre les devants et lui dire qu'avec Harley, tout s'était arrangé, finalement. Il aurait aimé lui chuchoter qu'elle était l'unique amour de sa vie. Même si Babs savait déjà tout ça, une piqûre de rappel n'était pas de trop. Mais à la place, il démarra et sortit du domaine des Wayne, les lèvres scellées.

Des coups d’œil sur sa droite de temps à autre, des raclements de gorge en guise d'échauffement,  pour s'aider à ouvrir la bouche et prononcer le premier mot qui briserait la glace. D'habitude si enthousiaste et bavard, elle avait réussi à lui clouer le bec par sa seule présence. Peut-être qu'un sms aurait été plus adéquat ? Non, non... leur histoire était beaucoup trop importante pour se régler par texto. T'as plus 16 ans Dick, ressaisis-toi ! pensait-il alors que les minutes filaient. Plusieurs fois, sa bouche s'ouvrit dans le but d'émettre un premier son... puis elle se ravisait. Les yeux rivés sur la route, il se sentait par moment observé. Grayson se risqua à plonger ses yeux dans les pupilles bleues de la rouquine, à qui il adressa un sourire timide. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, il pouvait en sentir les vibrations jusqu'aux extrémités de ses doigts, qui entouraient le volant telle une bouée de sauvetage.

Finalement, ce fut Barbara qui fit le premier pas. « La soirée était d'autant plus cool parce que tu étais là. Ça n'aurait pas été pareil, sans toi. » répondit-il en détournant légèrement le visage, pour éviter que sa franchise ne mette mal à l'aise sa passagère. Les deux continuèrent leur tic nerveux, l'un en s'accrochant au volant, l'autre en jouant de ses mèches. Alors que Dick prenait son courage à deux mains pour attaquer la conversation de front, la jeune femme lui coupa l'herbe sous le pied. Les mots qu'elle articula ressemblaient à peu près à ce qu'il aurait dit, s'il avait été plus rapide. Il y avait un long trajet du Comté de Gotham jusqu’à Burnside, alors sans hésiter, le justicier se rangea sur le côté de la route, laissant le moteur tourner.

« Si ça allait bien, on serait en train de se marrer, à l'heure qu'il est. On est comme deux inconnus qui n'ont rien à se dire et ça me rend fou. » Une main passa dans ses cheveux, avant de se frotter rapidement le visage. « Et puis j'en ai moi, des choses à te dire, mais je n'ai pas voulu empiéter sur ta décision. Tu as disparu, et jusqu'à ce soir, je faisais semblant que ça allait pour moi. Je bosse, j'ai des collègues supers qui me font oublier ma solitude, j'ai essayé de passer à autre chose en faisant des rencontres et en me perdant dans mon costume. Mais même Nightwing attendait sa Batgirl. » Tandis que son regard se perdait sur les branches des arbres qui se mouvaient au gré du vent, il marquait un silence. Il ne cherchait pas à choisir minutieusement ses mots, Barbara avait droit à toute l'honnêteté dont il pouvait faire preuve. « Je ne sais pas pourquoi notre couple est sans cesse mis à l'épreuve. Je sais que ce n'est pas l'amour qui manque, pourtant. » Richard tourna enfin un visage vers la jeune femme, qu'il prit le temps de regarder avec attention. Il connaissait chaque emplacement de ses grains de beauté, et pourtant il semblait la redécouvrir en cet instant. Sa main passa sur une de ses mèches rouges, qu'il caressa du bout des doigts avant de s'interdire d'éterniser ce moment. « On a peut-être été trop rapide. Mais je suis certain qu'on peut arriver à concilier nos vies. » Un lampadaire scintillait faiblement à quelques mètres de là, éclairant par saccade les deux protagonistes. La fréquence radio du G.C.P.D. se déclencha, que Dick éteignit pour éviter d'être dérangé. Il n'était pas en service ce soir et ne souhaitait être ni flic, ni justicier. Il avait besoin de n'être qu'un homme, ce soir.

Dick tira sur sa cravate, se délivrant du premier bouton qui semblait lui couper l'air. « Ton père m'a plusieurs fois demandé de tes nouvelles, je ne savais même pas quoi répondre. Il faut aussi que tu l'appelles, il s'inquiète. Si déjà avant il me prenait pour un idiot, j'imagine même pas ce qu'il peut bien penser de moi à présent... »

Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyJeu 14 Jan 2021 - 21:11


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

La remarque sur ta présence te touche en plein coeur. Tu avais appréhendé cette soirée à l’instant où Bruce t’avais envoyé ce message, et tu avais longuement hésité pour la simple raison que tu savais pas si c’était vraiment bien venu. Faut dire que dernièrement les choses avaient été tellement complexe que tu avais peur de te retrouver à au final faire régner plus une mauvaise ambiance qu’autre chose. Pourtant tu t’étais décidé, un peu à la dernière minutes parce que pourquoi pas ? Et au final tu avais bien fait. Outre le fait que tu avais passé une excellente soirée, la présence de Dick s’était voulu réconfortante. Pas comme quand t’étais constamment collé contre lui mais dire qu’il ne te manquait pas serait mentir. Alors forcément ça t’arrache un petit sourire, refusant de lui dire que tu avais hésité à venir. C’est qu’un détail car de toute manière, tu étais venue.

Pourtant bien vite, ce sourire disparaît parce que la conversation est sérieuse. Un peu trop mais il faut qu’ça sorte, vous en avez sur le coeur beaucoup trop et il est temps de résoudre ça une bonne fois pour toute, qu’importe l’issue de cette conversation. Vous vous sentirez sans aucun doute plus légers une fois que tout sera résolut. Dans ta tête, t’espères une issue positive. Parce qu’on s’le dise : tu l’aimes trop pour envisager autre chose. ll marque d’ailleurs un point : si tout allait bien probablement que vous seriez en train de rire, de raconter des conneries, tu t’amuserais peut-être même à faire monter la température juste pour avoir le plaisir de le torturer au volant. Mais là, il en est rien. Juste vous deux, vous regardant droit dans les yeux en l’attente d’explications. Carte sur table, plus d’mensonges, plus rien. Il est temps de résoudre ces problèmes qui vous suivent depuis trop longtemps et qui viennent pour pourrir votre relation.

Tu fronces les sourcils, plus un signe de tristesse qu’autre chose. Et tu l’écoutes, attentivement, savourant d’ailleurs l’intonation de sa voix qui sonne comme la plus belle des mélodies. — Je suis désolé. C’est tout ce que tu es en mesures de dire. Une explication, probablement qu’il en a besoin. Et tu vas lui donner, parce que t’es prête à rester transparente. Tu le dois. Pour la survis d’votre couple. — J’avais besoin de prendre mes distances. J’avais besoin de réfléchir à la situation et je pouvais le faire que en prenant du recul. Tu baisses le regard un peu honteuse. Parce que pendant que toi t’étais là, enfermée dans ta chambre d’hôtel, le monde s’inquiétais pour toi. Et toi, t’avais littéralement délaissé ton téléphone. —Mais tu m’as terriblement manqué. Vérité qu’il est presque difficile d’avouer. Tu passes ton temps à vouloir être la féministe exemplaire : ne dépendre de personne, n’avoir besoin que de toi. Tu dépends pas de Dick, t’es même de nature assez indépendante, mais tu n’imagines juste pas ton avenir sans lui.

Tu baisses le regard quand il soulève le point problématique : les mises à l’épreuves. C’est incessant, constant, trop souvent. Pourquoi ça peut pas être simple et c’est justement ce t’effraie le plus : la possible raison de pourquoi ça marche pas. Peut-être que c’est pour ça que tu voulais impérativement éviter cette conversation : soulever les problèmes ne pourra peut-être vous mettre devant une évidence déchirante mais de l’autre ça peut aussi résoudre absolument tout les problèmes. Tu passes une main dans ta chevelure, glissant une mèche de cheveux derrière ton oreille et tu redresses ton regard vers le brun, plongeant tes prunelles azurés dans les siennes. Tu pourrais te perdre dedans éternellement car fuck, ce regard t’hypnotise comme personne. Tu sais pas, tu sais plus. Tu te pinces les lèvres et ouvre la bouche pour parler. Ça mets du temps à sortir; sans doute à cause de cette réalité qui te déchire les tripes. — Et si c’était pas suffisant ? Tu demandes, ta voix se brisant au passage preuve d’une douleur certaine. Tes yeux piquent, parce que tu sens les larmes monter, larmes que tu ravales immédiatement - encore une question de fierté. Tu te détaches, te tournant de manière à lui faire face, t’appuyant contre la portière. Tu profites que la voiture soit garée pour attraper sa main et venir déposer tes lèvres dessus. Tu restes dans cette position pendant de longues secondes, les yeux fermés retenant toujours malgré toi ces larmes qui menaces de s’échapper et surtout profitant de ce contact terrifiée par l’issues de cette discussion. Même te prendre une balle en plein ventre faisait moins mal que ton coeur qui semble saigner à vif. Tu redresses enfin ton regard vers lui, totalement désemparée. — C’est toi. Ça n’a toujours été que toi et ça restera que toi. Peu importe au bras de qui je m’affiche, peu importe les aventures que je peux avoir quand on se sépare, c’est que toi. Je t’ai dans la peau et toute mes tentatives pour me débarrasser de toi marche pas. Je sais même pas si c’est possible. On forme un duo génial, dans la vie comme quand on combat le crime. On a grandit ensemble, j’veux dire t’es pas seulement le mec avec qui je sors t’es aussi mon meilleur ami. Tu me connais sans doute mieux que je me connais moi même. Et je suis terrifiée, parce que je savais qu’à l’instant où on aurait cette conversation l’issues risquerait de ne pas nous plaire.

Tu fronces les sourcils, baissant de nouveau le regard pour finalement venir entrelacer tes doigts avec les siens. Le simple fait d’être en contact avec sa peau éveille l’ultime question du : comment t’as fait pour tenir sans lui pendant ces quelques semaines ? — Il faut qu’on trouve une solution. Quelle qu’elle soit. Mais on peut pas continuer d’se battre à contre courant éternellement. Cette fois-ci, tu t’avances, juste assez pour venir coller ton front contre celui du brun. Son parfum t’ensorcelles, t’aimes ce contact, non, tu l’surkiff en fait. — Rentre avec moi ce soir. Tu murmures alors, petite voix brisée par l’émotion. — L’appartement est vide sans toi. Douce vérité que tu n’admets que maintenant. — Et de là on mettra carte sur table. On dit tout. Qu’importe si ça blesse l’autre. Ce que toi et moi on a c’est trop précieux et j’veux qu’on se batte. Alors battons nous, ensemble. Perçons ces abcès qui nous empêches d’avancer et on continue jusqu’à ce que tout soit dis, qu’on ait le coeur plus légers et la conscience libéré. Dans le meilleur de cas, on s’endormira l’un contre l’autre ce soir. Dans le pire … Tu veux pas penser à cette possibilité. Tu baisses le regard, t’hausses les épaules, pouffant légèrement. — J’veux pas penser au pire scénario. Tu prends une grande inspiration, l’observant toujours aussi inquiète. — Deal ? Tu lui offres un petit sourire qui se veut rassurant alors que toi même t’es certaine de rien. Tu sais pas c’que ça va donner, tu sais même pas si ça va marcher pour tout dire. Mais au moins vous essaierez. Mais si ça marche pas t’es pas certaine de pouvoir le laisser partir. De toute manière tu sais que vous retomberez dans les bras l’un de l’autre un jour ou l’autre.
Mais assez d’essayer de passer les problèmes sous silence. Autant tout faire sortir, quitte à s’engueuler une bonne fois pour toute pour ensuite mieux repartir. Au point où vous en êtes de toute manière, c’est sans doute c’qu’il y a de mieux à faire.


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyDim 17 Jan 2021 - 19:38

We're way too young to be feeling this hopeless

Quelques sourires avaient illuminé le visage de la rouquine. C’étaient des sourires timides, discrets, mais ils étaient bien là. Et malgré que leur conversation à venir n’était pas des plus joviales, cela faisait du bien à Dick de voir particulièrement ces réactions-là chez Barbara. Elle avait toujours été spontanée et franche, sa personnalité était attachante et elle disposait de ce pouvoir qui l’attirait à elle, sans cesse, quelque soit la direction prise. Elle s’était excusée et l’acrobate s’en était immédiatement voulu d’avoir, dans ses paroles, presque pointé du doigt sa petite amie. Ce n’était pas de sa faute, et d’ailleurs lorsqu’il avait vu Dinah au club, elle le lui avait bien dit. Les femmes avaient besoin de se ressourcer, et prendre de la distance n’était en rien quelque chose de mauvais. Cela pouvait au contraire, finir par résoudre les problèmes. C’était simplement que de son côté, ce long silence l’avait fait intérieurement paniqué et par la même occasion, réfléchir. C’était peut-être une stratégie féminine qui visait justement ce but ? Si oui, elle avait totalement fonctionné. “Je me suis mal exprimé, tu n’as pas à t’excuser. Je sais exactement pour quoi tu l’as fait. Et tu as eu raison ! J’ai eu du mal à l’admettre au début mais ça m’a fait réfléchir aussi. Trois mois, c’est long, alors tu te doutes bien…” Babs lui murmurait qu’il lui avait terriblement manqué. Il s’en était douté, c’était presque évident, mais l’entendre le dire donnait à cette attention une toute autre dimension. Parfois, elle pouvait tout de même avoir sa fierté, la jolie rouquine. Alors ça lui faisait plaisir. “Pas plus qu’à moi” rajouta-t-il en beau parleur qu’il était, mais tout autant sincère. Dick ne pouvait pas être plus honnête qu’en cet instant, d’ailleurs, la peur de la perdre était si forte qu’il voulait à tout prix qu’elle lise en lui, comme dans un livre ouvert. Que Barbara se rende compte qu’il savait exactement ce que ça faisait de vivre avec elle, et sans. Pour avoir expérimenté les deux, il était conscient de la situation.

Tandis que Dick soulevait la problématique, il sentit son coeur se serrer aux mots prononcés par sa partenaire. Mais il ne devait pas se bloquer là-dessus. Quand il lui avait proposé de la raccompagner, il savait que ça signifierait entendre de douloureuses vérités. Cependant, il n’était pas d’accord, et il allait bien le faire comprendre. Son ton s’était quelque peu durci, involontairement pour tenter de masquer le tremblement de sa voix. “Bien sûr que si, c’est suffisant. Regarde Bruce, avec Selina. Ils ne se marient que maintenant, après avoir tenté dès années de s’oublier. Ils ont bien compris que la distance et les épreuves n’effaçaient pas ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre.” Alors qu’il marqua une pause, sa main vint doucement relever le menton de Babs, qui avait baissé la tête. “Il faut juste se dire que notre couple ne sera jamais tranquille parce que… Et bien, parce que Batgirl et Nightwing. Parce que la justice contre le crime, tout simplement.” C’était à ce moment là qu’elle choisit de détacher sa ceinture, pour lui faire face. Sa main finit dans celle de la jeune femme, qui y déposa un tendre baiser. L’espace d’un instant, Dick avait fermé les paupières. C’était le premier contact qu’ils avaient eu ces trois derniers mois et il sembla au gymnaste qu’une éternité s’était écoulée. Un frisson rapide l’avait parcouru, tout le long de son échine. Lorsqu’il ouvrit à nouveaux les yeux, Dick se rendit compte qu’elle aussi, s’était quelque peu volatilisée dans sa bulle. Il en profita pour la détailler à son tour, la caressant de regard à défaut de pouvoir la prendre dans ses bras. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, de sentir sa délicate odeur ou la chaleur qui émanait d’elle. Cette vision lui arracha un sourire, sourire qui s’était élargi au fur et à mesure de la déclaration à laquelle il avait droit. Lui aussi, l’avait dans la peau. Il était même le premier à être tombé amoureux de l’autre, alors qu’il ne portait encore que le costume de Robin.

Complices, Richard entremêla ses doigts aux siens. C’était un geste tendre qui signifiait surtout qu’aucun des deux ne lâcheraient facilement l’affaire. Babs s’approcha de son visage, le frôlant de près, tandis qu’elle avouait à quel point l’appartement était vide sans sa présence. De son côté, l’état de son loft à Blüdhaven trahissait l’état du jeune homme qui s’était considérablement laissé aller. La seule pièce potable où une femme aurait accepté de mettre les pieds étaient celle qui abritait ses ordinateurs et tout son arsenal de justicier. La pièce interdite aux invités, en somme. Dick ne savait pas si avoir cette conversation dans le lieu où nombreuses disputes avaient éclaté était idéale, mais ils ne pouvaient pas non plus se cacher comme des adolescents sur le coin d’une route déserte, à heure tardive. Ils n’étaient plus ces jeunes dénués de responsabilité. Sur cet espoir quelque peu naïf qu’ils mettaient dans cette envie de vouloir régler leur soucis en une soirée, Dick reprit la route, avec encore plus d’interrogations à l’esprit.

Burnside sous le ciel étoilé.

Lorsque Grayson mit un pied dans le salon, ses yeux se posaient immédiatement sur chaque objet, comme s’il cherchait à voir si tout était bien à sa place. Fidèle à elle-même, l’organisation n’avait pas fait défaut à Barbara. Ou alors c’était parce qu’elle n’avait pas vécu ici le temps de se ressourcer ? Curieux, il se permit de poser la question, étant donné qu’elle souhaitait tout autant que lui jouer carte sur table. “Tu étais à Gotham ? Ou tu es partie ?” s’enquit-il en continuant sa minutieuse inspection, qui n’était en fait qu’une vieille habitude léguée par son mentor. S’avançant vers le frigo, dont le contenu était réduit au strict minimum, Dick chopa deux soda. En vérité, il aurait grand besoin d’une bière, mais il était rare de trouver de l’alcool chez la rouquine. Il s’approcha très près celle-ci, plus qu’il n’aurait dû, la faute à l’habitude. Sa main vint arranger les quelques mèches rousses rebelles qui se faufilaient de part et d’autre. “Tiens. Si on compte passer une partie de la nuit à discuter, tu finiras bien par avoir soif.” Dick déposa un baiser sur son front, s’attardant plus que nécessaire. Il prit ensuite place sur le canapé, où il décapsulait sa canette en se demandant comment certains sujets allaient être abordés. L’un d’entre eux s’agissait d’une de ses fréquentations au G.C.P.D, que Babs n’aimera pas entendre mais dont il fallait qu’elle apprenne l’existence. Tout ce qui allait se dire dans les heures à venir, et même si cela ne lui plaisait pas du tout, Dick était prêt à faire table rase sans broncher. Après un soupir plein de doutes, il but plusieurs gorgées dans la boisson pétillante en râlant intérieurement. Ouais, définitivement, il aurait préféré une bière. "J'aimerai d'abord commencer par te dire qu'on s'est réconcilié, moi et Jason. Ce qui s'était passé ce jour-là ne se reproduira pas, j'ai réagi au quart de tour et je n'avais pas le droit. Nous étions séparés lorsque... ça s'est produit." Il inspira un instant, le temps de jauger les traits de la justicière, puis poursuivit : "D'ailleurs si tu as fréquenté qui que ce soit ces derniers mois, je... Je partirais du même principe." Dick déglutit, car quand bien même ses paroles étaient sincères, cela le titillait néanmoins un tantinet. "Je sais que je n'suis pas blanc comme neige non plus, et je te dirai absolument tout." L'acrobate réduisit l'écart trop encombrant qui le séparait de Barbara. Il attrapa sa main, presque comme on s'agrippait à une bouée de sauvetage. "Et il faut que tu saches aussi que je changerai, pour toi."



Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyLun 18 Jan 2021 - 11:38


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

L’ironie, c’est que malgré toute la difficulté qu’il y a dans votre couple actuellement, la complicité semble inchangée. Tu l’sens alors que vous échangez quelques mots, quelques phrases, son côté factuel sur la relation de Bruce et Selina venant contredire tes inquiétudes à toi. Il a pas tord dans l’fond, mais tout est tellement compliqué. Tellement difficile. Pourquoi d’ailleurs ? Pourquoi faut-il que les choses soient si complexe, que vous ne puissiez pas avoir la vie idéale, simple comme n’importe quel couple ?

De toute manière, qu’est ce qu’est normal pour vous ? Une nuit sans rebondissement dans Gotham n’est pas une nuit normale, souvent ça éveille d’ailleurs plus souvent les soupçons qu’autre chose. Est-ce que vous êtes destinés à subir une vie autant pleine de rebondissement ? Est-ce que tu es prête à subir autant de souffrance pour presque rien ? Tu sais pas et pourtant, au fond d’toi, tu sais que pour Dick tu pourrais sans doute supporter plus que la normale le voudrait. Tu baisses le regard, observant vos doigts entrelacés, les lèvres pincées. Tes lèvres s’étirent devant la vision de vos mains, parce que le contact contre sa peau te fait tellement bien. T’as toujours adoré le sentir contre toi, c’est d’ailleurs ce qui te manque le plus quand tu es loin de lui. Qu’importe les parties de jambes en l’air, qu’importe ta libido qui dépendant de la période que tu traverses montent en flèche, de cette envie d’l’avoir rien que pour toi et faire l’amour dans toute les pièces de cet appartement dans toute les positions possible et inimaginable. C’est l’pieds, il te fait perdre les pédales comme personne et tu ne fait qu’en redemander, mais malgré ça, ce que tu apprécies le plus dans ces moments si intime c’est juste d’avoir ta peau contre la sienne, de sentir la chaleur émanant de son corps t’envelopper. C’est c’que tu préfères et la seule chose qui dure, même après l’acte. Parce qu’alors que tu te laisses tomber à ses côtés, le contact est maintenu, ta tête contre son épaule, ta main sur son torse et bien souvent, tes lèvres que tu peines à décoller des siennes. — Est-ce que tu crois que nous aussi on aura le droit à notre happy ending ? Tu demandes, pleine d’espoir en repensant encore à Bruce et Selina. Toi aussi, tu voulais ça. Toi aussi, tu voulais avoir le luxe de dire qu’entre vous, c’était quelque chose d’aussi puissant, d’aussi sincère.
Ça l’était.
Mais tout semblait tellement facile pour les deux autres. Peut-être que tu devrais demander conseil à Selina au passage. Tu notes ça dans un coin d’ta tête, décidée à potentiellement lui demander quelques astuces sur comment réussir à tout concilier. Mais c’est pour plus tard.


Les minutes passent et vous voila arrivant enfin dans cet appartement qu’il a fini par élire pour domicile. Le voir dans le décors de cet appartement te réchauffe un peu le coeur parce qu’au moins, il apparaît, ça le rends moins vide. Tu laisses Dick faire ce qu’il désire tandis que toi, tu retires ta veste et tes talons qui commençaient à faire mal. Tu files d’ailleurs rapidement dans la chambre de manière à te changer et enfiler quelque chose d’un peu plus confortable. Ainsi, cette longue robe bleue a été troquée pour ton éternel pyjama, cet ensemble rose pâle se composant d’un short et d’un croc-top avec un t-rex en cartoon en guise de motif. Autant dire que c’est loin d’être sexy, mais c’est comfy et ça reste important. Tu avances alors jusqu’au canapé, t’asseyant à ses côtés et croisant tes jambes sur le sofa comme à ton habitude.
Tu sais pas trop quoi répondre face à la question, peut-être car t’as peur de l’énerver mais tu avais toi même dis ne pas vouloir mentir. Tout dire. Tu baisses le regard, glissant encore une fois une mèche de cheveux derrière ton oreille. — J’étais à Blüdhaven. Tu avoues. Tu avais voulu partir mais tu devais rester à proximité, garder un oeil sur tes proches et être en mesure de revenir en cas de besoin. Assez loin du centre névralgique de Gotham mais assez loin et surtout trop facile pour que quiconque vienne te chercher là-bas. Après un arrêt maladie posé en urgence à la bibliothèque tu avais dormi dans une chambre d’hôtel pendant trois mois. Ça avait été tout sauf facile principalement car il y avait son ombre partout. Tu avais choisi cet endroit stratégiquement, si tu devais prendre une décision radical alors t'aurais eu besoin de te sevrer de Richard Grayson. Et quel autre meilleur moyen que de l'avoir sous le nez, d'être là, dans l'ombre la plus totale mais de ne rien faire, rien dire. Puis au moins, tu avais eu l’opportunité de réfléchir, de mettre de l’ordre dans tes idées. — Je devais partir de Gotham mais rester assez proche au cas où il se passait quelques choses. J’ai dormi dans un hôtel. Tu hausses les épaules observant les canettes de soda sur la table basse. Tu redresses ton regard vers le brun, un peu agacée par le choix de boisson mais dans l’immédiat y avait que ça. T’avais pas pris le temps de refaire des courses, t’étais officiellement revenue dans la journée. — Le corner shop est encore ouvert, tu veux que j’aille chercher quelque chose ? Honnêtement, je serais pas trop contre une bouteille de blanc. Tu plaisantes légèrement avant d’avoir ce regard attristé de nouveau. — Je suis navrée de pas t’avoir prévenu. Retour aux choses sérieuses. — Je sais que vous vous êtes inquiétés, mais je voulais pas prendre le risque que qui que ça soit interfère avec mes songes ou se penche sur un sujet qui ne regarde que moi. Que nous. J’voulais réfléchir, posée, loin de tout. Tu avoues, attrapant la canette pour prendre une longue gorgée.

Évoquer Jason te fait redresser les sourcils. Pas plissé à cause d’un doute, non juste redressé petit air coupable au visage. Tu baisses alors le regard sur cette cannette qui est entre tes doigts et toi, tu t’sens coupable, minable en te remémorant les évènements de la soirée qu’il évoque. — C’est pas à toi de t’excuser. Tu dis d’une voix qui semble soudainement brisée. — Ta réaction était … tu hausses les épaules, incapable de mettre des mots dessus. — J’veux dire, je peux m’en prendre qu’à moi-même. Tu sais même pas quoi dire pour ta défense, tellement tu t’sens honteuse. Tu comprends pas d’ailleurs et le pourquoi t’en es arrivé là,  ça raisonne dans ton esprit, constamment. Comment ? Pourquoi ? Dans l’fond, tu sais pourquoi tu veux juste pas te l’avouer. — C’était pas correct de ma part. J’aurais jamais dû. C’était une erreur qui, crois moi, si je pouvais disparaîtrais. Tu redresses enfin le regard, plantant tes iris claires dans celles de celui qui est encore ton petit ami à l’heure actuelle. — Mais j’avais besoin de toi. Et t’étais pas là. J’te blâme pas, attention, j'ai compriss que c’était pour une bonne raison mais … j’ai cru que .. enfin … tu cherches tes mots, tu bafouilles un peu et tu t’souviens, sa pseudo mort, la tristesse t’ayant parcouru le corps, t’effondrant au sol et hurlant à en briser les cordes vocales. probablement le pire jours de ton existence. C'est sans doute pour ça que t'avais été plus qu'énervée quand t'avais appris la vérité, quand il s'était ramené et que encore une fois, il avait trouvé un moyen de te décevoir parce que Batman avait demandé à cette mission, cette pseudo mort. Aujourd'hui tu comprenais et probablement que tu le ferais si il te le demandait - Hell, tu venais de disparaître sans donner d'indication à qui que ça soit. —  J’ai cru développer quelque chose pour Jason alors que je n’ai fait que l’utiliser pour panser mes plaies. C’était ni correct pour lui, mais encore moins pour toi. Tu acquiesces, acceptant ta faute dessus. Pourtant, la supposition que tu ai pu fréquenter quelqu’un te brise le coeur. Comme si t’avais pu. — J’ai vu personne. j’voulais pas. j’pouvais pas. Et tu avais espoir que lui non plus mais si c’était le cas, tu étais la seule à blâmer. Alors s’énerver ne résoudrait jamais le problème.

Tu ressers tes doigts autour de sa main, sentant toi aussi le besoin d’établir le contact physique. Tu quittes pas ses yeux, et si l’instant n’était pas aussi important probablement que tu viendrais goûter ses lèvres. Tu pinces les tiennes avant de simplement pouffer légèrement. — Je te demande pas de changer Dick. Parce que ça serait hypocrite. C’est de toi dont je suis tombée amoureuse, toi avec tes qualités et tes défauts. Et saches que je te fait confiance. Tu lui souris, pour le rassurer. Son côté séducteur n’était pas forcément quelque chose qui te ravissait à chaque fois mais ça faisait parti de lui. Et tu l’aimais totalement, pas juste certaines façades de lui. Tu te pinces les lèvres, fixant de nouveau vos mains collées l’une contre l’autre. — Toi aussi. Saches que si tu as vu quelqu’un, je t’en voudrais pas parce que c'est moi qui suis partie sans rien dire. Parce que c’était toi la coupable.

Tu te pinces les lèvres, devant balancer d’autres choses, déchirantes pour toi mais véridique. Tu hésites de longues secondes, car tu cherches les bons mots mais tu marches sur des oeufs, t’es certaines de rien. — J’estime que je te dois aussi des excuses. Tu te coupes quelques secondes. — Pour Harley. Tu fermes les yeux, c’est difficile pour toi mais pour lui, bordel, t’imagines même pas. — Il se passait tellement de choses que je n’ai pas vraiment pris le temps de t’écouter. Je n’ai vu et entendu ce que moi je voulais entendre et voir uniquement. J’ai minimisé une situation extrêmement grave et je te demande pardon. Tu continues de réduire l’espace entre vous, attrapant son visage entre tes mains, plongeant d’autant plus ton regard dans le sien. — T’avais besoin de moi et j’étais pas là. J’ai pensé qu’à moi, à mon ressenti mais je t’ai jamais demandé comment toi tu allais. Alors saches que si tu veux en parler, je suis là. Tu peux tout me dire. Ta voix est d’une sincérité sans nom, ton regard suit cette intonation brisée dans ta voix. Tu t’sens plus légère. Deux choses que tu as déjà dis, des tords qui te causaient du trouble. Plus qu’à évoquer le sujet Luke et tu seras sorti d’affaire. Normalement.
Pour l’instant.   


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyJeu 21 Jan 2021 - 23:26

We're way too young to be feeling this hopeless

Barbara l'avait rejoint après s'être changée. Dick avait légèrement déglutit en la voyant arriver comme ça, dans une tenue légère qui avait tendance à épouser ses formes. Il savait qu'elle n'avait rien de spécial derrière la tête, juste envie d'être plus à l'aise. C'était lui qui ne pouvait s'empêcher de constamment avoir l'esprit très imaginatif ! Il avait toujours apprécié les soirées tranquilles avec elle, où leur seule obligation était de se poser et de profiter de l'instant présent avant qu'il ne s'évapore. Le jeune homme se disait que lui aussi, aurait aimé se mettre plus à l'aise. Avait-il laissé quelques vêtements à lui, avant de s'en aller ? Il lui sembla qu'un de ses sacs, celui qu'il utilisait pour aller à la salle Flying Grayson, se trouvait au fond de l'armoire dans leur chambre. Oui, il se rappelait qu'il l'avait effectivement posé là en se disant que viendrait le moment où il passerait à nouveau par là, qu'elle l’appellerait ou qu'il s'imposerait. Au final rien de tout ça n'était arrivé. Il n'osa cependant pas encore se mettre totalement à l'aise, ne connaissant pas l'issue de cette conversation, il ne voulait pas se retrouver à errer les rues en short... Alors Dick se contenta de la dévorer du coin de l’œil, en silence, caressant son visage du regard. Ses yeux s'attardaient sur ses lèvres roses, qu'il avait tant de fois embrassé de mille manières différentes. Avec passion, colère, désespoir. Si Dick s'en sentait l'audace, il aurait déposé son soda pour s'approcher de la rouquine. Le bout de ses doigts auraient glissé le long de son cou, elle aurait sûrement frissonner à ce contact, car il ne l’avait plus touchée depuis un moment. Ses mains auraient fini leur course sur sa taille, après avoir lentement effleuré les arabesques qui dessinaient son corps. Il l’aurait attiré à ses côtés, et elle se serait assise sur lui, collant sa poitrine contre son torse alors que sa bouche se serait écrasée sur ses lèvres. Ses paumes se seraient frayées un chemin sous son croc-top, sentant sur sa peau la douceur et la chaleur qui émanaient de Babs. C’était exactement ce qu’il aurait fait, et tandis qu’il y pensait, la jeune femme le ramena brutalement les pieds sur Terre en lui avouant qu’elle avait été à Blüdhaven. Dick écarquilla les yeux, ne semblant pas comprendre bien que les mots lui étaient clairement parvenus. Il prit soin de réfléchir avant d’ouvrir la bouche, de ne pas montrer à quel point cette nouvelle le frustrait, ni qu’il se sentait stupide de ne pas avoir pensé à une si subtile manoeuvre.
“Je peux comprendre... Au final, c’est mieux que si tu avais quitté Gotham.” souffla-t-il d’une petite voix. Cela l’aurait davantage blessé d’apprendre qu’elle se serait éloignée au point de partir de la ville. Barbara changea très vite de sujet, c’était peut-être mieux de ne pas s’attarder sur ces détails qui n’étaient, pensait-il, pas si importants que ça finalement. Un fin sourire accompagna sa réponse : “Je t’avoue que je ne dirai pas non pour autre chose à boire. On peut toujours commander.” Il sortit son téléphone, chercha l’appli adéquate et entra ses achats. Il tendit le portable à la rouquine pour qu’elle choisisse également ce qui lui plaisait, après quoi, ils leur restaient à patienter.

L’évocation de Jason avait semblé la surprendre, elle avait sans doute pensé que ce sujet ne reviendrait pas sur la table après ce qu’il s’était passé. Mais Dick avait tenu à être clair par rapport à ça, et il fut ravi d’entendre qu’elle en parlait avec regret. Il en avait souffert, lorsqu’il l’avait appris, et pour ne pas la contrarier plus que nécessaire il ne s’était pas ouvert sur ce qu’il ressentait. Au fond, Babs avait vécu une période de vulnérabilité, ce n’était pas elle que les reproches visaient. C’était d’ailleurs bien pour cela que ça avait été à Jason d’encaisser sa colère. Comme il s’y attendait, sa partenaire lui avoua qu’elle était seule et qu’elle avait eu besoin de lui. Lui, qui avait été absent. Sa gorge se noua à la pensée de cette sombre époque, où rien n’avait été évident ni facile à faire, de son côté. Dick était conscient que pour une telle mission, Bruce l’ait choisi lui plutôt qu’un autre de la fratrie. Mais il aurait dû écouter aussi ce que son coeur n’avait cessé de lui rappeler. “Depuis mon retour, je ne te l’avais jamais dit, Babs. Mais je m’en veux terriblement de ne pas avoir envoyé Batman voir ailleurs. Ou d’avoir au moins pu te mettre toi dans le secret, pour t’éviter de penser que… que je t’abandonne. Je n’pourrais jamais t’abandonner.” Dick caressa de son pouce le dos de la main de la jeune femme, cherchant à la rassurer tandis qu’elle s’expliquait. Elle n’avait fréquenté personne et il la croyait sur parole. Il devait maintenant lui avouer que de son côté, il avait bel et bien tenté de se panser le coeur. S’abandonner corps et âme dans la justice et au G.C.P.D n’avait pas été suffisant, pour lui qui suffoquait intérieurement lorsque la solitude était trop lourde. Le justicier baissa un instant le visage, où il passa une main pour se donner une force qu’il peinait à trouver pour prononcer les mots suivants.

“Barbara” commença-t-il en articulant son prénom complet, qui annonçait déjà la couleur. “J’ai... plus ou moins, vu quelqu’un. Ce n’était pas sérieux, et elle était l’opposée de ce que je pouvais chercher généralement chez une femme. Elle n’avait fait que me fuir, et je me dis maintenant, qu’inconsciemment c’était ça aussi qui me rassurait. Elle ne voulait pas de moi et ça m’arrangeait, en un sens. Elle savait que je t’aime profondément, que je cherchais à guérir par n’importe quel moyen.” Un soupir s’échappa de ses lèvres, il serra plus fort son étreinte sur la main de la rouquine. Il ne fallait pas qu’elle le lâche. “Je sais que tu ne cherches pas à ce que je change, mais je tiens à changer cette fragilité dans ma personnalité. Je refuse de te faire mal, encore et encore, c’est fini. Même si j’en étais réduit à penser que tu ne reviendras jamais, ça ne justifie rien, je ne cherche pas d’excuse. Fallait que je te le dise. Si on se laisse une chance, ça ne se reproduira pas.” Dick plongea ses iris dans les prunelles bleues de sa partenaire. Il avança doucement vers elle, et cette fois ne put s’empêcher de prendre son visage entre ses mains. Il avait envie de l’embrasser, juste parce que ça le torturait de l’avoir si près, mais pourtant la sentir si loin. Le temps sembla s’arrêter lorsque ses lèvres étaient à quelques centimètres des siennes, lorsque la sonnette de l’appartement retentit. Leur commande était arrivée. Il se fit violence pour ne pas jurer.
“Je reviens.” Passant le pas de la porte, il dévala les escaliers pour attraper le sac que le livreur lui tendait, avant de lui souhaiter une bonne soirée pour enjamber les marches jusqu’à l’appart. Il posa le sac sur la table et attrapa des verres pour le vin blanc de la demoiselle, qu’il servit sans attendre. Adieu, immonde soda.

Reprenant place auprès de son alliée de toujours, Dick l’écouta. Et tandis que les mots de Barbara retentissait dans le salon, il constata que son repli avait été bénéfique. Cet échange était la preuve qu’elle s’était bel et bien remise en question sur certain point, qu’elle avait effectivement pu réfléchir aux événements qui les avaient conduit à cette séparation. Elle était prête, maintenant, à entendre ce qu’il avait à dire à ce sujet. Et il ne laisserait pas cette occasion lui filer entre les mains. “Après… tu sais quoi” dit-il en faisant référence à l’agression d’Harley, “j’étais mal. Mais je ne pouvais pas t’en parler, parce que je voyais que tu l’étais tout autant, alors j’ai préféré clore le sujet. Au fond, pourquoi tout raviver ? Je pensais que c’était du passé, jusqu’à ce que Quinn m’annonce, pour son test. J’ai d’abord été dérouté, et mécontent, je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Tu le sais, que c’est toi que j’ai toujours vu à mes côtés, qu’on forme une famille. Les semaines ont passé et je me suis mis à la place de cet enfant, qui n’avait pas demandé quoique ce soit. Puis je me suis mis à ta place, à ce que je t’imposais. Y avait rien de juste, dans toute cette foutue histoire, pour aucun d’entre nous… Au final, c’était une fausse alerte, et c’est mieux comme ça.” Le pincement qu’il avait au coeur ne valait pas la peine d’être évoqué. Il était propre à Grayson, qui avait dû rapidement prendre en compte son nouveau rôle de père, et cette idée lui avait fortement plu. Il avait eu le temps de penser à l’héritage qu’il léguerait ou à la manière dont il allait l’élever. Cette histoire l’avait irrémédiablement fait penser à ses propres parents, qu’il n’oubliera jamais et à qui il voulait faire honneur en prenant ses responsabilités. “Ca sera pour une autre fois.” conclut-t-il en retrouvant doucement le sourire. Il but une gorgée du vin blanc que Babs avait choisi, et qui fit palpiter ses papilles gustatives. “Très bon choix, ma belle.”
Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyVen 22 Jan 2021 - 22:22


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

t’appréhendais sa réaction, probablement car t’avais un peu trop peur qu’il prenne mal le fait que tu sais été à la fois si proche et si loin. tu pouvais comprendre, qu’il veuille plus te parler, qu’il parte d’ici en furie pour avoir été dans la seule ville qu’il connaissait peut-être tout aussi bien que gotham et que toi, t’étais là, tes petites iris bleutés observant la ville depuis la chambre de ton hôtel - dont le confort était particulièrement agréable; mais ça valait pas le confort de ton appartement pour autant de temps.
pourtant il n’en n’est rien. aucune réaction amère si ce n’est une frustration que tu peux lire dans ses yeux. tu t’pinces les lèvres, la culpabilité se lisant sur tes traits.
Mais autant dire la vérité, t’es pas trop mécontente quand Dick approuve ton idée de commander autre chose. Tu attrapes alors son téléphone et ajoute au panier une bouteille de blanc - ta marque préférée - et tu ajoutes également quelques trucs à grignoter - parce que pourquoi pas après tout. Après réflexion, tu savais pas si c’était une superbe idée cette idée de commander de l’alcool simplement car vous en aviez tout les deux consommé ce soir, juste assez pour le savourer mais tu savais que quelques verres en plus et tu flirterais avec les limites de la sobriété. Tout c’que tu savais

Forcément, le sujet Todd est loin d’être celui qui te fait le plus plaisir mais l’aborder il faut. Jouant encore nerveusement avec tes doigts tu hausses les épaules, le regardant pleine d’inquiétude. — C’est du passé Dick. Tu dis simplement pour rebondir sur ses paroles à lui. Comment avais-tu pu le faire culpabiliser à ce point alors que celle qui avait le plus merdé, c’était toi ? Ressasser cette partie te faisait du mal mais il le fallait : pour le bien de votre couple. Détruire les bases non-solides, celles qui font que vous en êtes là aujourd’hui pour mieux rebondir ensuite et mieux aborder le futur - si futur il y a. — Mais sache que je ne t’en veux pas. Tu lui souris sincèrement, simplement car au final, comme tu l’as dis, c’est du passé. Un passé douloureux certe mais ce qui est fait est fait. Autant apprendre à s’en sortir et à vivre avec vos propres erreurs pour apprendre de celles-ci et ne plus les reproduire.

Les confessions continuent et la suivante te tue. Comme si t’étais pas assez en bas du gouffre, là, tu t’prends une enclume sur la tête. Pourtant, encore une fois, tu peux t’en prendre qu’à toi même. Tu baisses le regard, déglutissant. — Okay. Tu dis en acquiesçant. T’as les yeux qui brulent parce que tu sens les larmes qui montent, la gorge qui se noue mais tu montres rien outre la nervosité qui est présente par tes inconstant mouvement de main et le jeu incessant avec toute ces bagues autour de tes doigts. — Merci de me l’avoir dis. Vraiment. Et tu te doutes du courage qu’il a fallut pour dire ces mots, alors tu ne peux que ne pas lui en vouloir. Pour ce geste. Tu te pinces les lèvres avant de lui sourire légèrement. Tu préfères l’apprendre là maintenant et non d’une manière différente. Tu préfères que ça vienne de sa bouche mais tu veux pas pour autant de détail. Tu veux pas savoir qui c’est, ni comment, ni pourquoi. Tu l’as cherché, point. Et dépendant du tournant de cette soirée à voir si elle restera de manière constante dans la vie de ton petit ami ou si tu comptes la jarter aussi vite qu’elle est venue.
Pourtant tu balaies la tête de gauche à droite quand il évoque cette histoire de changement. — Le fait pas pour moi Dick. Tu lui dis en redressant le regard vers lui, regard toujours aussi attristé. — Si tu veux changer, fait le parce que toi tu le veux. Je t’aime comme tu es alors vraiment, ne le fait pas pour moi. Qu’est ce que serait Richard Grayson sans ses nombreux défauts ? Dont son côté un peu trop séducteur? En vrai, tu sais même pas si toi, ça t’arranges pas un peu, d’le savoir s’amusant à fare les yeux doux pour qu’ensuite, tu t’affiches à son bras, fière de voir la déception dans le regard de toute ces demoiselles qui ont jetés leur dévolues sur le premier fils adoptif Wayne. Beaucoup sans doute plus intéressées par le compte en banque, bien qu’il possède tout pour faire tomber n’importe quelle demoiselle. T’es fière Barbara quand vous vous affichez au bras l’un de l’autre, fière que le monde voit à quel point l’homme que tu fréquentes est beau, intelligent et en plus - petit détail que seulement peu connaissent - un justicier accompli. Alors si ces démarches doivent être prise, tu veux bien insister sur le fait que c’est pour lui et lui seul.

Tes yeux se ferment à l’instant où il saisit ton visage, probablement à cause de l’effet que ce contact produit en toi. Cette sensation de bien être qui s’augmente par vos lèvres qui deviennent proche. Le temps se stoppe, Gotham pourrait brûler, tu t’en fou. Là, c’est vous deux. Tu retiens presque ton souffle comme pour contribuer au déploiement de ces sensations que tu n’as pas connu pendant trois mois. trois mois. trois putain de mois. quatre vingt dix jours. Putain, comment t’as pu vivre sans lui pendant aussi longtemps ? Tu bombes légèrement tes lèvres tandis que tu sens son souffle contre ta peau, prête à accueillir les siennes et pourtant, cette tentative est un échec puisqu’interrompu en plein rapprochement. Frustrée et agacée contre le livreur, tu t’enfonces un peu plus dans ton canapé.
Tu l’observes Dick, récupérer la commande, allez dans la cuisine chercher des verres à vin. T’observes chaque détail de son corps, ou plutôt tu l’admires comme tu pourrais admirer une statue d’un dieu grecques dans un musée. Sa dégaine, sa démarche, sa chute de rein et tout ce qui le compose te rend dingue.
Tu récupères le verre lorsqu’il te le donne et tu en bois une longue gorgée. Tu le savoures et tu souris en observant le liquide transparent dans ton verre. Tu lèves ton verre pour trinquer suite à la remarque qu’il vient de faire sur ton choix de boisson et l’interlude est finie : retour aux choses sérieuses, le sujet Harley. Tu acquiesces, l’observant, l’écoutant avec attention. Puis tu baisses les épaules tout en l’observant, petit air dépité. — Ça en fait des épreuves dans notre couple hm ? Tu demandes de manière réthorique. Tu t’humectes les lèvres avant d’enchaîner. — Luke est amoureux de moi. Tu balances enfin, soulagée de ce dernier poids te pesant sur le coeur. — J’ai pas voulu t’en parler parce que j’ai assumé que tu imaginerais des trucs si je me retrouvais avec lui. Mais le fait de ne rien dire est probablement pire. Alors s'il te plait, excuses moi.

Au final, est-ce que tu n’es pas celle ayant fait tout un drame dans cette histoire ? Tu te pinces les lèvres, glissant une mèche de cheveux derrière ton oreille avant d’acquiescer pour toi même et de poser ton verre sur la table à vos côtés. Tu attrapes la main gauche du brun et tu poses ton autre main également dessus. Tu t’avances un peu, de manière à lui parler comme pour lui confier un secret. — Et si on faisait table rase ? Tu demandes. Haussant un sourcil. — On oublie pas nos erreurs, on apprend d’elles. Et on repart sur de bonnes bases. Hm ? Tu es d’humeur à détendre l’atmosphère. Tu veux pas te battre parce que fuck tu l’aimes et au final, ça sera toujours le cas. Tu te lèves, fouille dans le sac qui a été livrée et tu attrapes le paquet de bonbon. Tu retournes t’asseoir sur le canapé et tu fouines dedans, souriante jusqu’à trouver un bonbon avec un trou au milieu. Tu le saisis et tu attrapes au passage la main gauche de Dick. Spontanéité, liberté. Comme chaque jours à ses côtés. Voila comment tu te sens là tout de suite. — Richard Grayson, acceptes-tu de revenir vivre ici ? C’est incroyablement vide et triste sans toi. Tu te pinces les lèvres, vrai air sérieux au visage alors que y a rien de sérieux.
Parce que t’as vraiment utilisé un bonbon que tu vas sans aucun doute manger dans les dix minutes qui suivent pour lui demander de revenir vivre chez toi. Comme si vous alliez vous marier. Une gaminerie typique mais qui après tant d’émotions t’apporte du baume au coeur. Tu te mords la lèvres inférieure, espérant que sa réponse soit positive.
Parce que sait-on jamais, il peut toujours refuser vu comment t’as merdé.  Au final, tu pourrais t’en prendre qu’à toi même d’ailleurs.   


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyLun 1 Fév 2021 - 21:00

we're way too young to be feeling this hopeless

Le dire à voix haute avait pincé le cœur de Dick plus qu'il ne l'aurait cru, comme si on le lui tordait dans tous les sens avec une malice non dissimulée. C'était pour cette raison qu'il était certain que Barbara, elle, souffrait en silence en ce moment même, sous ses yeux. Elle n'avait rien dit de plus qu'un simple « ok », mais le fait était là. Son visage s’était baissé, en même temps que son regard, dirigé vers un point imaginaire, perdue dans ses pensées. Peut-être qu'elle cachait ses yeux le temps de ravaler ses larmes ? L'acrobate aurait davantage préféré qu'elle le roue de coups de poings, qu'elle se défoule sur lui en le traitant de tout ce qui lui aurait passé par la tête. C’était bien déjà arrivé, quelques disputes violentes, et elles s’étaient avérées bien plus efficaces. Il aurait accepté sans rechigner car la rouquine aurait été dans son droit. Elle jouait de ses bagues autour de ses doigts, sur lesquels Dick posa sa main. « C'est normal, je t'ai promis la vérité. » Le justicier la trouva forte, bien plus que lui. Elle avait encore le courage de lui adresser un sourire, de ceux qui réconfortait. Il reconnaissait encore là un trait de caractère chez la jeune femme dont il était éperdument amoureux ; elle faisait en sorte qu'il se sente bien malgré ce qu'elle ressentait. Grayson avait envie de lui dire qu'elle n'avait pas besoin de paraître invincible auprès de lui, qu’elle pouvait se reposer sur son épaule, mais n'en fit cependant rien. Cela semblait l'aider à mieux assimiler ces dernières paroles, alors qu'il en soit ainsi. L'autre soucis, qui n'en était pas réellement un, était celui de discuter avec Richardson. Il la connaissait assez pour savoir qu'elle mettrait elle-même un stop lorsqu'elle sera au courant du retour de Barbara... Elle se montrerait impassible, sûrement, mais Dick pensait qu'elle souffrirait elle aussi. Une femme de plus qui aura eu le cœur peiné après le passage tumultueux de l'acrobate, qui s'en voulait déjà de s'être mis dans un bourbier pareil. D'ailleurs, dès la seconde où il avait commencé à tourner autour de son intrigante binôme, Dick se demandait à chaque minute ce qu'il était en train de faire, sans jamais revenir sur ses pas, en sachant à chaque instant que son cœur était depuis toujours entre les mains de sa Batgirl. Puis, il voyait déjà arrivé le malaise d’ici ; Barbara venait souvent au commissariat, ne serait-ce que pour voir son père, qu’allait-il se passer le jour où il sera pris dans l’étau étroit des conséquences de ses actes… Il balaya cette pensée de son esprit. Nan, ça n’pouvait pas arriver, il n’avait pas la poisse à ce point. « Je le fais autant pour toi, que pour moi... ça sera pour nous, Babs » Un triste sourire accompagnait ces quelques mots, prononcés presque à voix basse, sous le trop plein d'émotion qu'il peinait à contenir. Elle avait beau dire l'aimer tel quel, il n'était pas évident pour le jeune homme de simplement acquiescer pour passer à autre chose. Il n'arriverait jamais à totalement ignorer ce côté séducteur, mais pouvait aisément le contenir et ne pas constamment en abuser. C'était pour lui un passe-temps, de se sentir contempler par la gent féminine et il en avait sacrément bien profité. Cela avait commencé jeune, à partir de ce moment où il avait compris l'attraction qu'il pouvait exercer sur les femmes. Grandir avec Bruce dont les dames à son bras étaient souvent différentes n'avaient fait que renforcer cette idée du tombeur galant.

Lorsque Barbara mentionna Luke, qui lui avait fait dressé le poil à plusieurs reprises, Dick se sentit tout à coup oppressé. Il se redressa doucement sur le canapé, puis desserra sa cravate d’un coup de main, se laissant le temps de choisir ses mots. En vérité, elle ne le savait pas, mais lorsque Fox était venu dîner chez eux, il était juste là, derrière la porte. Il avait entendu une partie de leur conversation houleuse, sans doute la partie la plus intéressante, où Luke partageait son amour pour la rouquine. L’envie de fracasser la porte avait été fulgurante, mais après ça, que se serait-il passé ? Ils se seraient battus, et puis quoi ? Grayson n’avait pas envisagé cet acte comme une solution, elle aurait davantage empoisonner son couple. Couple qui était déjà en train de faillir, au moment des faits. Pour toute réponse, il haussa les épaules d’un air amusé. Avec le recul, il se disait que sa réaction avait été trop excessive. “Quel idiot ne tomberait pas amoureux de toi, en même temps…” Il but dans son vin d’une traite et posa le verre sur la table. Alors que son corps reprenait sa place contre le coussin, sa main vint naturellement se poser sur la cuisse de la jeune femme, exerçant une légère pression de ses doigts contre sa peau douce. Comme une simple caresse, une petite marque d’affection qu’il avait l’habitude de faire en sa présence. C’était pour lui un acte si authentique entre eux, et mêlé à leur conversation qui se passait véritablement bien, Dick ne s’en rendit compte que lorsque ses yeux se posèrent sur son geste affectueux. Cette prise de conscience lui fit ôter instinctivement sa main, en marmonnant une quelconque excuse entre ses dents.

A son tour, elle posa son verre et reprit sa main dans la sienne. La lueur dans ses yeux, qui faisait scintiller ce regard, avait maintenant quelque chose de différent. Et c’était le moins que l’on puisse dire, car il aurait pu s’attendre à tout, sauf à la proposition dont elle lui faisait part. Reprendre de zéro, c’était une idée plaisante qu’il n’avait même pas à réfléchir. Mais que signifiait pour une fille, “sur de bonnes bases” ? Reprendraient-ils là où ils s’étaient arrêtés, en couple, ou souhaitait-elle encore une distance raisonnable le temps de s’acclimater à cette nouvelle décision ? Les femmes étaient souvent d’étranges créatures, pour qui les mots pouvaient avoir multitudes de sens. Avant que l’acrobate ne puisse répondre, la rouquine se leva pour fouiller dans le sac et revint avec des bonbons. Elle en attrapa un en même temps qu’une de ses mains. Et comme pour répondre à ses précédentes interrogations, Barbara lui demanda de revenir chez eux... Babs était si mignonne et irrésistible, dans ces petits moments qu’elle seule arrivait à créer, où elle avait ce tic de se pincer la lèvre. Son air sérieux, contrastant avec l’amusante situation, arracha un sourire que Dick tentait de retenir depuis de très longues secondes. Pour toute réponse, il se leva en trombe et fonça dans la chambre à coucher, où il dévalisa presque l’armoire, à la recherche du sac qu’il avait laissé ici il y a quelques mois. Il le trouva, dans exactement la même position. Fouillant à l’intérieur à toute allure, il en sortit son short bleu marine et un t-shirt blanc. Dick avait rêvé d’enlever son costume depuis leur arrivée à l’appartement, et pour Barbara ça serait une réponse plus que claire. Il trottina jusqu’au salon et sauta sur le canapé dans une pirouette, son visage toujours baigné de ce sourire niais et béat. Le justicier déposa le bonbon sur la table, et s’approcha de la rouquine dans une lenteur progressive, tellement il était incertain de sa prise d’initiative. Au pire des cas, elle n’avait qu’à le rembarrer, mais son désir n’avait fait qu’accroitre au fil de la soirée et ne pas céder au charme de sa petite-amie était synonyme d’utopie. A nouveau et cette fois consciemment, il posa délicatement sa paume sur la jambe de la jeune femme. Il crut la sentir frémir à son contact, alors qu’il longeait lentement la cuisse vers ses hanches, sans jamais la quitter des yeux. L’ascension de sa main le mena vers les côtes de Barbara, son pouce frôlant sa poitrine tandis qu’il remontait vers son cou. Quelques mèches de cheveux tombaient sur son front alors que son visage s’aventura plus près de celui de la rouquine. Il effleura du bout du nez celui de Babs, cherchant une permission tacite pour goûter à ses lèvres roses. Il profita de la proximité pour sentir son odeur sucrée et caresser sa joue. Dick déplaça sa chevelure rousse pour dégager son cou, se mordillant la lèvre inférieure qui trahissait son envie. Ne voyant aucun signe de la part de la justicière pour l’écarter, il déposa tendrement ses lèvres contre la bouche de Barbara, scellant leur accord pour un nouveau départ. D’abord de chastes baisers, ceux-ci s’intensifièrent dans une danse langoureuse, guidés par Dick dont le corps s’échauffait hâtivement alors qu’il pressa son torse contre celui de sa partenaire...
Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 2 Fév 2021 - 15:27


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

les quelques secondes en l’attente d’une réponse étaient probablement les pires possibles. parce que tu savais pas si il serait partant comme toi tu l’étais et le simple fait qu’il puisse potentiellement refuser te déchirais le coeur. mais encore une fois, tu l’aurais bien mérité. tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi même si ça venait à être le cas, et tu étais déjà chanceuse qu’il veuille bien t’accorder autant d’attention. il aurait pu ne même pas te rattraper, ne même pas vouloir te parler et pourtant, il était là dans cet appartement dont il avait aussi le double des clés.
le voir sauter du canapé n’est d’ailleurs pas pour te rassurer, tu t’demandes bien ce qu’il peut faire. tu penches la tête pour tenter de l'appercevoir et comprendre ce qu’il pouvait bien être en train de fabriquer. mais alors que les interrogations s’enchaînent dans ton esprit, dont l’inquiétude qui grandit en toi, tu finis par le voir revenir dans une tenue bien plus décontracté. c’est ça, ta réponse. alors tu souris, observant le brun revenir avec probablement assez d’entrain pour vous deux. tu t’appuies alors sur le dossier du canapé, l’observant de la manière la plus tendre qu’il soit. — tu sais, si tu voulais te débarrasser du costume, t’aurais pu demander, j’aurais pu m’en charger. tu balances d’un air des plus innocent qu’il soit, cet éternel sourire au coin des lèvres.

tu l’observes, penchant la tête sur le côté, incapable de le quitter des yeux. puis bien vite, sa main vient se poser sur ta cuisse, ce qui aurait le don de te faire légèrement frémir. peut-être qu’au final, sa présence t’avais manqué un peu plus que tu avais voulu l’admettre : pour qu’un geste aussi simple et naturel te rende aussi … chose, c’est qu’au final, ces quelques mois sans lui avaient été long. trop long. et puis tu le vois, enfin, tu le sens surtout, venant vers toi, presque comme un prédateur cherchant à goûter sa proie. tu frisonnes un peu plus sous le contact de ses doigts contre ta peau, comme quoi seul ce contact pouvait t’électrisé. tu tentais de pas rien montrer, préférant le laisser un peu dans l’incertitude, alors tu bouges pas plus que ça, te contentant de plonger ton regard azur dans le sien, clignant plusieurs fois des yeux, faisant alors papillonner tes longs cils. tu te mords l’intérieure de la lèvre, comme à la quête désespérée des siennes. tu demandais que ça, mais tout semblait presque figé dans l’temps.
trop.
les secondes semblent s’éternisent et enfin, le contact tant attendu arrive. ses lèvres qui rencontrent les tiennes et presque immédiatement, t’as l’impression de sentir comme un contact t’électrisant. c’est d’une tendresse incomparable, et tu ne peux que en redemander. comme si au final, tu avais dû te sevrer de la drogue la plus addictive qu’il soit : demandez à d’autre femmes, probablement toute dirons que dick grayson est un cas particulier dont le sevrage est difficile. toi, en tout cas, tu l’as dans la peau, peut-être car dans l’fond, c’est lui et personne d’autre. l’évidence ultime à tes yeux. et t’es bien contente de voir qu’actuellement, vous semblez être sur la même longueur d’ondes.
mais croire que la tendresse dominerait serait probablement être un peu trop naïve. t’es restée loin de lui, pendant trois long putain de mois. loin d’on touché, d’son odeur, d’sa voix, d’ses lèvres, de sa peau. il hantait tes nuits solitaires, son ombre planant partout autour de toi. qu’on s’le dise, tu étais totalement accroc à lui et tu retombais aussi bêtement que n’importe quel drogué en manque de son héroïne. alors forcément, ça tarde pas avant de s’intensifier. un peu.
beaucoup.
énormément.
c’était comme retrouver ton oxygen après en avoir été privé, un souffle de vie. tu croyais en c’que vous aviez, alors c’était pas le moment d’abandonner, t’espérais juste avec toute la sincérité du monde que vous pourriez enfin être un peu tranquille. vivre votre vie normalement, tout les deux sans personne pour venir perturber votre quotidien, aussi normal soit-il quand on sait que vos alter-egos font respecter la justice.
tu décolles finalement tes lèvres de celles du brun, l’observant alors avec cet éternellement sourire tandis que ton rouge à lèvre doit désormais plus ressembler à quelque chose. note to self : toujours penser à se démaquiller avant un tête à tête avec grayson. — j’imagine que c’est un oui ? tu te contentes de demander avec ce petit sourire qui semble défier toute la gravité possible. et c’est sans grande surprise que tu retrouves ses lèvres à peine cette phrase terminée.

c’est difficile de se rendre compte de la chance qu’on a jusqu’à ce qu’on fini par voir cette chance nous glisser entre les doigts. tout comme c’est complexe de se rendre compte que certains actes des plus lambdas de la vie de tout les jours finissent par nous manquer une fois qu’il n’est plus possible de les reproduire. et c’est exactement ce qui t’arrive, ce qui t’es arrivé. la routine avec grayson te manquait, les réveils s’attardant sous la couette au point de te mettre en retard pour le travail, les diner en tête à tête, netflix et chill et toute ces choses si simpliste. même les disputes t’avais manqué. tout te manquais.
et là tu voulais évidemment allez plus loin, tu sentais forcément qu’avec le brun contre toi, ça finirait par une nuit à rattraper tout le temps perdu en s’abandonnant à l’autre. faut dire que personne pouvait te rendre dingue comme lui ni faire grimper la température dans une pièce comme l’acrobate savait si bien le faire. pourtant, t’as un souvenir qui t’viens en tête, quelque chose qu’il faut qu’tu fasses avant tout ça. tu t’fait violence, une minute de plus à sentir ses caresses et tu pourras plus faire demi-tours car ton corps réagiras avec ses besoins primaires et tu te contenteras de te débarrasser de tes fringues d’une facilité déconcertante.
chaque choses en son temps.
tu t’fait violence et tu bascules la tête en arrière pour te séparer de ses lèvres, le rouge aux joues. — attend, attend. tu le repousses légèrement pour te redresser sur le canapé et tu glisses une main dans tes cheveux, comme pour remettre tes mèches en ordre. — chaque chose en son temps. je sais que ça fait longtemps, trop qu’on s’est pas retrouvé tout les deux mais j’ai besoin de faire un petit truc avant. tu te pinces les lèvres, petit air coupable au visage en souriant. tu te lèves du canapé, allant à reculons vers la chambre et levant la main comme pour lui faire promette de l’attendre. — bouges pas, j’en ai pour deux minutes. et sur ces mots, tu disparais rapidement dans la chambre, attrapant ta valise et la retournant littéralement sur le lit. t’as pas encore pris le temps de tout ranger et c’est tant pis, tu t’occuperas de ça demain. tu fouines, dépliant peut-être un peu trop tes affaires dans la précipitation mais tu finis par trouver c’que tu cherchais. fière, tu reviens dans le salon, prenant soin de garder tes deux mains derrière toi et cette fois-ci, c’est toi qui t’installes sur le canapé en le regardant, petit air presque coupable au visage - enfin coupable, disons petit air mi-coupable, mi-excité, mi-joviale, mi-impatiente. tout un tas d’émotions diverses qui semblent se bousculer sur ton joli p’tit minois. — j’étais pas certaine de l’issue de cette soirée. j’étais même pas certaine que tu voudrais bien de moi après tout ça, et j’comprend, j’veux dire … c’est moi qui suis partie. j’l’aurais mérité dans le fond. tu commences, avant d’observer le brun de tes prunelles claires. — mais que tu claques la porte en disant que tu veux plus me voir ou que tu sois là contre moi prêt à reprendre à zéro, ça change en rien mes sentiments pour toi. tu dis en riant un peu. puis enfin, tu dévoiles ce que tu cachais derrière ton dos, un petit sac avec un noeuds dessus, contenant lui même une boite qui elle même renfermait une montre qui coutait plus cher que ton propre loyer. t’avais eu aucune idée de c’qui lui aurais fait plaisir en cette période de fête mais tu te devais de revenir avec un petit truc pour lui. t’avais potentiellement fait un gros trou dans tes économies, mais tu y avais tenu, simplement car ça restait la symbolique de la chose. — je voulais pas l’amener au manoir. ça aurait été déplacée de t’offrir quelque chose alors que j’avais rien prévu pour les autres. tu avoues, un peu mal à l’aise à cette idée. voila c’que ça fait de débarquée non annoncée. — et je sais que ça aurait probablement pu attendre demain matin, mais j’ai trop peur d’oublier. tu comprends, un homme aussi sexy que toi ça fait vite perdre ses moyens. tu plaisantes légèrement, glissant une mèche de cheveux derrière ton oreille, souriante. — et si jamais ça te plait pas, je t’ai noté l’adresse tu pourras toujours allez la changer, ou te faire rembourser pour t’acheter autre chose. mais hm … joyeux noël m’sieur grayson. tu t’empresses de te pencher en avant pour venir déposer un rapide baiser sur sa joue, assez fière d’avoir tout de même pu lui offrir dans des conditions optimales à votre couple et non dans un cas de séparation, t’aurais probablement eu l’air un peu stupide. mais t’avais pas pu t’en empêcher, parce que c’est dick et que tu pouvais pas revenir le lendemain d’noël les mains vides alors que malgré tout les conflits il représentait probablement l’homme le plus important de ta vie.


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyDim 14 Fév 2021 - 20:17

we're way too young to be feeling this hopeless

Alors que Barbara se tenait tout contre lui, Dick se rendait compte de la chaleur qui l’enveloppa, de cette joie qu’il avait de l’avoir enfin à ses côtés. De l’odeur délicate qui émanait de sa chevelure rousse, à la douceur de sa peau qu’il sentait sous ses paumes. Ils avaient déjà été longtemps séparé, il y a de ça quelques années. Un temps de souffrance pour l’acrobate, qui avait dû tous les jours combattre cette envie de prendre le premier avion pour la rejoindre et lui dire qu’il n’était pas mort… où à défaut, de prendre le téléphone et composer le numéro de la rouquine, qu’il connaissait par cœur. C’était en fait, toute sa personne qu’il connaissait par cœur, chaque parcelle de sa peau qu’il savait comment caresser pour que sa respiration s’accélère et qu’elle frissonne. Barbara était la femme dont il ne pouvait se passer, et Dick avait décidé de mettre des barrières à ce destin capricieux qui semblait sans cesse vouloir creuser un trou béant entre les deux amants. Il n’allait plus laisser personne s’interposer entre eux, à moins qu’elle ne soit celle qui mette un terme à tout. Babs avait entre ses mains cet homme, qui n’hésiterait ni à lui confier sa vie, ni à ce qu’elle l’achève d’une manière ou d’une autre.

Le baiser qu’ils partageaient était passionné, et aussi longtemps que Dick avait pensé à sceller ses lèvres contre les siennes, il l’embrassait. A présent, il allait toujours l’embrasser de cette façon : comme si c’était la dernière fois. Sa main vint se poser derrière le cou de sa petite-amie, à qui il laissa du répit uniquement pour la laisser respirer. “Tu parles que c’est un oui !” lui répondit-il, tandis qu’une fossette apparaissait sur le coin de sa bouche. Estimant qu’elle avait eu assez de temps pour reprendre ses esprits, Dick se rua une nouvelle fois sur sa Babs, cherchant à combler le manque déchirant et angoissant de ses dernières semaines… Il avait beau montrer en apparence que tout allait bien et qu’il gérait parfaitement la situation, son état intérieur était bien loin de la vérité. La solitude en rentrant à la maison, le silence presque moqueur qui l’oppressait.

Alors que l’envie montait, que Dick se retrouva presque allongé sur sa partenaire, celle-ci lui demanda d’attendre. Argh, il en était sûr ! Il avait sauté sur elle comme un loup affamé, cela devait certainement faire peine à voir. Barbara se redressait, obligeant au garçon de faire de même. Il plongea ses yeux dans les pupilles bleues de la rouquine, l’air inquiet, l’air de se demander s’il n’avait pas été trop vite, s’il n’avait pas profité de l’ampleur des sentiments que leur procurait ses retrouvailles ? Tandis qu’elle parlait, l’acrobate s’infligea mentalement des coups de fouet pour se rappeler à l’ordre. Il était compliqué de faire abstraction des cheveux en bataille de sa petite-amie, de son haut qui dévoilait des atouts que même un aveugle aurait du mal à ignorer, de cette bouche d’où le rouge-à-lèvre s’était un tantinet étalé… Ouais, c’était impossible d’en faire fi. Grayson la laissa quitter l’étreinte de ses bras. Il se laissa totalement tomber sur le canapé, la tête enfouie dans le coussin, laissant échapper un grognement de frustration qu’il espérait discret. Entendant les pas de Babs se rapprocher à nouveau, il se releva illico, comme si de rien n’était. Elle semblait cacher dans ses mains quelque chose, et avant de le dévoiler, expliqua en quelques mots son ressenti. Oh, Babs… tu ne sais donc pas que je pourrais jamais te claquer une porte au nez ? Ou alors, si, et je reviendrais après une fraction de seconde, te dire que c’est une blague de mauvais goût. Grayson souriait tendrement tandis qu’elle s’ouvrait sur ses inquiétudes. Elle était mignonne, quand elle paniquait. De son pouce, il essuya la marque rouge de son maquillage qui dépassait des lèvres de Babs, toujours en l’écoutant d’une oreille attentive… C’était là qu’elle lui présenta un cadeau, emballé d’un joli nœud. Prenant le paquet entre ses doigts, Dick écarquilla les yeux. De la petite boîte, il en sortit une magnifique montre dont la valeur allait certainement au-delà des moyens de la jeune femme. Il ne savait pas quoi dire, et restait bouche bée, à regarder cet objet sans réellement le voir. Il pensait, en fait, qu’elle n’aurait jamais dû offrir quoique ce soit. Mais c’était Barbara, et elle faisait des cadeaux à Noël.

“Je.. Je n’pensais pas que tu reviendrais pour les fêtes. Ni que tu reviendrais tout court. Je n’ai absolument pas pensé à acheter de cadeaux dans l’état d’esprit où j’étais…”
Seconde tournée de coups de fouet mental, bien méritée cette fois-ci. C’était qui déjà, qui lui avait conseillé d’avoir toujours des trucs à offrir sur le coté, juste au cas où ? Sans doute Oliver, c’était son genre. Dick reprit ses esprits, puis leva un regard rieur à sa bien-aimée. “Dis-donc…” souffla-t-il en plaçant le bijou à son poignet. “Pourquoi une montre ? En tout cas elle est magnifique.” Il déposa un baiser sur le front de la rouquine. “Comme toi, Babs.” Il l’attrapa et la fit asseoir sur lui, tandis qu’il se reposait sur le dossier du canapé. “Tu vois là, comme j’te tiens ?” fit l’acrobate en serrant un peu plus ses doigts autour des hanches de la jeune femme. “Et bien, je n’te lâcherai plus. Joyeux Noël, mad’moiselle Gordon.” Grayson était heureux. Il contemplait la silhouette de sa partenaire, mordillant sa lèvre inférieure. C'était loin d'être le seul état de fait qui trahissait l'envie qui le consumait, notamment depuis qu'elle s'était changée. Certes, elle était sublime en robe et toute apprêtée, mais il avait toujours craqué davantage lorsqu'elle était dans une tenue du quotidien, la chevelure ébouriffée, toute au naturel. Ses mains glissaient vers ses reins, dans le but de la rapprocher de son torse. “Tu sais, à défaut de te promettre de changer, je peux surtout te promettre de ne pas omettre quoique ce soit à ton égard. Que cela fasse plaisir à Batman, ou non.” Il faisait surtout référence à l'annonce de sa mort présumée. Bruce lui avait conseillé de ne dire à personne la réalité des évènements. Désormais, son allégeance allait autant à celle qu'il aimait plus que tout qu'à son mentor. Il n'allait définitivement plus opiner à chacune des déclarations de Chevalier Noir, c'était terminé. Il devait penser à lui. A Barbara.

Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyLun 15 Fév 2021 - 11:47


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

— t’en fait pas. tu te contentes de répondre face à son embarra concernant un cadeau inexistant pour toi. il faut dire que pour toi, t’avais cette fâcheuse tendance à vouloir impérativement respecter ces traditions stupides et limite un peu guimauve. et même sans évènements du style tu étais la première à faire des cadeaux sous l’impulsivité. parce que pourquoi pas ? tu glisses une mains derrière ton oreille, remettant une de tes mèches rousses en arrière. — tu sais très bien que je fait pas ça en l’attente de quoi que ça soit en retour. mais juste parce que ça me fait plaisir de te faire des cadeaux. tu continues de sourire, petit air angélique au visage. t’es comme totalement sous l’charme, comme d’ordinaire et même si tu connais les traits de son visage par coeur tu peux pas t’empêcher de continuer de l’observer. de détaillés chaque traits de son visage, qu’il s’agisse du grain de beauté ou des rides d’expressions qui se creusent au fil des années qui passent. tu tombes sévère pour dick grayson, c’est un fait inévitable. il te retourne totalement rien que par sa présence et il est probablement la plus belle vision que tu puisses avoir. vraiment. tu pourrais jamais te passer de l’observer en détail, le trouvant toujours un peu plus beau, plus séduisant. c’est comme si tu tombais encore plus amoureuse à chaque fois qu’tu l’observais. ah ouais, il représentait peut-être un peu trop ton centre de gravité et même quand t’avais tenté de te convaincre durant toute vos séparations que tu n’avais pas besoin d’lui, en vrai tu hurlais pour qu’il refasse surface dans ta vie. parce que tu pouvais pas t’imaginer être sans lui, loin d’lui de manière générale.
dans l’fond, qu’importe les problèmes, ta vie était avec lui. c’était l’évidence depuis le début, et aujourd’hui encore plus véridique que jamais. tu savais pas où vous iriez, si vous auriez le droit à un chemin à peu prêt normal. après tout, vous êtes l’opposé de normal. si d’apparence vous l’êtes, vos activités nocturnes vous rendent bien différent du commun des mortels et de ce fait tu savais pas si votre relation passerait les étapes normales. bien sûre, que tu y avais pensé à votre futur ensemble. t’avais déjà tout en tête, des réponses à des questions qui ne se posaient même pas encore en toi. tu savais que si demain, vous finiriez par suivre les traces de bruce et selina, tout était prêt dans ta tête. tu savais déjà que tu prendrais son nom à lui et quel type de robe tu rêverais. t’avais déjà imaginé la tête de vos futurs enfants, si un jour vous en auriez. tu sais même pas si tu peux en avoir d’ailleurs dû à l’agression du joker. c’que tu sais c’est qu’avec tes activités nocturnes il t’était arrivé plus d’une fois d’oublier la contraception et que par chance, t’avais jamais eu de mauvaises surprises. t’avais beau avoir presque la trentaine, t’étais tout sauf prête pour tout ça et si toi, barbara gordon, tu te sentais pas prête t’osait même pas comment lui se sentait par rapport à cette situation. tu t’étais déjà posé la question, de si un jour vous fonderiez une famille. car de toute évidence un d’vous devrait stopper ses activités nocturnes. et en vue de la tournure de la discussion peut-être qu’en profiter pour en parler serait pas trop mal ? mouais. en fait non, autant attendre. pas ce soir, ça peut définitivement attendre quelques jours, semaines ... mois, voir années ? et peut-être que répondre à ses questions d’abord serait pas trop mal.

tu souris légèrement face à sa question, et t’hausses les épaules, simplement. — à l’origine je savais absolument pas quoi te prendre, ni de quoi tu avais besoin dans l’immédiat. tu commences à avouer. — puis t’es déjà particulièrement sexy, mais j’me suis dis que ça rajoutait un petit truc. un jenesaisquoi sexy. donc en soit, ça te correspond bien. tu dis petit sourire innocent au visage. tu plaides guilty, faut dire que les hommes en uniforme, ça a quelque chose de particulièrement sexy, dick, c’est encore un level au dessus. si t’étais pas avec lui tu serais presque capable de jouer les criminelles juste pour qu’il vienne t’arrêter.
tu t’laisses faire tandis que tu te retrouves assise à cheval sur lui et tu continues de l’observer de tes grandes prunelles saphirs. il trouve le moyen de te faire sourire, encore. — t’en fait pas, je sais que quoi qu’il arrive, tu seras toujours là pour me rattraper. j’ai pas besoin d’un parachute si je t’ai toi. et tu l’pensais. parce qu’il te l’avait montrer plus d’une fois qu’avec lui, dans l’fond, t’avais pas besoin de quoi que ça soit pour t'empêcher d'tomber. il avait toujours été là pour te rattraper, que ça soit sur un trapèze ou dans les rues d’gotham pour t’empêcher de filer. au final, votre relation était étrange mais pour rien au monde tu voudrais changer ça. et surtout pour rien au monde tu voulais l’perdre, parce que ça vous faisais plus de mal qu’autre chose. tu refusais d’admettre que tu pouvais allez mieux sans lui, car à chaque fois t’enchaînait les conneries et tu voulais éviter d’les reproduire. en fait, tu voulais richard grayson ou rien du tout.
c’est drôle quand même, comment l’univers mets sur ton chemin quelqu’un de totalement random et que depuis tu peux plus t’en passer. tu sais ni pourquoi, ni comment. y a pas d’explication, c’est lui, c’est tout.
juste lui. tu poses tes deux mains autour de son cou, t’appuyant contre son torse, tout en gardant ton front contre le sien, petit sourire s’étirant sur tes lèvres. — c’est toi et moi contre le reste du monde, hm ? que tu te contentes de dire concernant sa dernière promesse. dans l’fond, c’est probablement ça que vous aspirez à devenir. qu’importe la batfam et même si votre allégeance irait toujours vers batman, vous étiez aussi un couple et pour que les choses marchent comme vous l’entendiez il fallait que ce genre de chose ne soit pas omises. tu viens alors prendre ton visage entre ses mains et tu déposes une multitude de petit baiser sur son visage, à commencer par ses lèvres, puis tu remontes sur son nez, puis sur sa joue, ses lèvres de nouveau, sa mâchoire. puis enfin, tu recolles ton front au sien, souriante, beaucoup trop bien contre lui, ses mains sur tes hanches, sa chaleur rassurante t’enrobant. — j’ai foi en nous richard. tu te contentes de murmurer simplement. — en notre futur. tu continues tandis que tes bras s’enroulent autour de lui, que une de tes mains se perds dans son cuir chevelu, que son odeur t’enivre. — nous aussi on l’aura notre happy ending. et qu’importe ce qui se dresse devant nous on arrivera à s’en sortir. parce que tout c’qui compte dans l’fond, c’est qu’on soit ensemble non? tu dis, petit sourire en coin, gardant ton front contre le siens tout en ouvrant les yeux, plongeant alors tes saphirs dans les siennes. god, ce regard t’hypnotisais, tu pouvais l’observer pendant tellement longtemps. tu voulais faire tellement d’choses avec lui.
puis dans le fond, vous aurez beau vous engueuler autant de fois que possible, vous aurez beau être en conflit, vous séparer, tu sais que vous tomberez constamment de nouveau dans les bras l’un d’l’autre. t’avais juste espoir que cette fois, vos disputes ne seraient plus aussi violente, ou que rien ne causerait votre séparation. parce que ça évitait tellement de tracas, surtout quand on sait comment ça termine, toujours.
toi, lui. tu l’repousses pour mieux tomber dans ses bras, te nicher dans ses bras musclés, sentir son parfum absolument délicieux. rire à ses blagues de merde quand c’est tout sauf le bon moment pour. combattre le crime à ses côtés : il est d’ailleurs le meilleur de tes partenaires à ce rythme là, simplement car t’es tellement habituée à combattre le crime à ses côtés que c’est une habitude chez vous. puis t’adore l’observer, encore une fois. qu’il s’agisse de sa tenue de tout les jours, dans une tenue des plus simpliste, presque entièrement dénudé contre toi ou encore dans son costume de nightwing. peut-être car sa musculature te fait fondre. musclé, sec, mais pas trop. juste assez pour que ça soit terriblement sexy. tu te doute que son passif d’acrobate joue énormément dessus.
en y repensant, avec vos passifs respectif vous captiveriez sans doute toute l’attention du monde sur le dancefloor de n’importe quelle soirée de par votre facilité à vous mouvoir. puis c’était un peu comme se battre dans l’fond, en un peu moins violent. la coordination, ça vous connaît alors clairement, vous feriez des folies.
de toute manière, vous êtes sans aucun doute le duo ultime. meilleur partenaire, en couple ou même amicalement. vous avez cette alchimie, cette connexion spécifique que t’as jamais pu retrouver avec qui que ça soit d’autre et c’est pas faute d’avoir cherché. — je t’aime dicky. tu finis par dire dans un petit murmure, continuant d’l’observer dans les yeux. — et tu m’as terriblement manqué. tu lui offres un petit sourire avant de revenir embrasser ses lèvres, probablement ton activité préférée : l’embrasser, encore et encore sans arrêt. tu pourrais faire ça du matin au soir, passer la nuit complète à savourer le goût de ses lèvres contre les tiennes. en fait tu te lasseras jamais d’sa présence. jamais. c’est aussi simple que ça.


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyLun 8 Mar 2021 - 15:26

we're way too young to be feeling this hopeless

La première fois que Dick avait ressenti ce trou béant dans son coeur, c’était cette nuit-là, sous le chapiteau. C’était quand le lien qui tenait ses parents avait lâché sous ses yeux. Son regard avait suivi la chute interminable de leurs corps, tandis qu’il hurlait à plein poumon sa douleur. Les larmes avaient coulé ce soir-là comme jamais, il se rappelait encore aujourd’hui sa pensée. Que jamais il ne pourrait se relever, après cette perte immense. La suite des événements avec Bruce avait été salvatrice, son mentor réussissait à lentement combler ce vide dans la poitrine. Mais c’était surtout Barbara, qui avait fait le plus gros du travail. Elle avait eu tellement d’amour à lui donner que Dick ne pouvait décemment plus se morfondre. La rouquine lui avait permis de cicatriser cette plaie profonde, c’était quelque chose d’inestimable dont il ne pourrait jamais s’acquitter. Et c’était justement car Babs était irremplaçable à tous les niveaux, que lorsqu’il pensait l’avoir perdue en rejoignant Spyral, c’était la seconde fois que son coeur sembla vouloir lâcher. La deuxième fois qu’il avait l’impression que des lames lui transperçaient la cage thoracique, coupant son souffle toutes ces nuits à penser à elle. A se rappeler ces soirées où ils s’étreignaient tranquillement sur le canapé, tandis qu’ils regardaient un film qu’elle avait choisi et qu’il ne suivait que d’un oeil. A se demander si elle n’était pas gisante dans une quelconque ruelle maudite, ayant besoin d’aide. Ce n’était pas faute d’avoir tenté de l’oublier, Dick pensait que jamais il ne pourrait remettre les pieds à Gotham. Mais le destin, à la fois cruel et indulgent, la remettait sans cesse sur sa route pour la reprendre brusquement. Cette fois devait être la dernière. Car oui, leur relation était une montagne russe, et cela faisait parti de leur couple de s’engueuler, de se battre parfois, de bouder et ne plus vouloir parler à l’autre. Ca ne durait jamais, c’était simplement comme ça. Mais les séparations, courtes ou longues, Dick ne souhaitait plus en vivre. Beaucoup trop angoissantes, violentes, déchirantes. C’était une torture sans nom que de se poser la question “vais-je la revoir ? aurai-je encore le droit de l’embrasser, ou juste effleurer sa joue ?” Les deux amoureux en avaient déjà trop vécu pour toute une vie.

Déposant un tendre baiser sur le front de Barbara, il lui adressa un sourire, glissant interminablement le bout de ses doigts sur les cuisses de la jeune femme. Il l’écouta parler en hochant doucement la tête, captivé par la vision de sa silhouette qui s’offrait à lui. Bon sang, elle était magnifique et elle était avec lui. Qu’avait-il besoin de plus ? La rouquine colla son front au sien, il ne put s’empêcher de venir voler un baiser, toujours un large sourire illuminant son visage. “C’est la seule chose qui compte.” confirma-t-il après ses paroles.
L’acrobate n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait bien être ; il ne chercha pas non plus l’horloge murale du regard. C’était un détail sans importance. Il savait juste qu’il n’était pas fatigué et que Babs était là. Ses bras musclés vinrent entourer la taille de la jeune femme tandis qu’il se redressait. Son corps le trahissait déjà, l’empêchant d’ignorer tout le désir qu’il pouvait éprouver pour elle. Ses paumes passaient sous son crop top, caressant sa peau douce le long de ses côtes. Ses pouces s’amusaient à frôler sa poitrine, sans jamais se prononcer davantage. Un sourire plus espiègle en coin des lèvres, Dick vint attraper vivement les lèvres roses de son amour, laissant leur langue entamer une lente danse qui attisa furieusement son envie.

“Babs… Si tu le permets… et que tu n’as…” marmonna-t-il entre chaque baiser, son souffle de plus en plus saccadé, “... plus rien à dire…” Sa main s’agrippa à l’une de ses hanches généreuses, la tenant fermement dans son étau, “alors j’ai bien envie de te montrer comme je t’aime…” La serrant contre lui, il la fit basculer sur les coussins, dévorant le creux de son cou d’où émanait cette odeur enivrante, “.. et comme tu m’as manqué aussi…” Sa bouche cherchait à combler la moindre parcelle de peau de celle qu’il aimait. Dick se redressa, ôta son t-shirt avant de l'envoyer valser sur la télévision, puis reprit ses caresses. D'abord tendres et douces, elles prirent très vite de l'ampleur. Au fil des secondes qui s'écoulaient, Barbara semblait devenir plus chaude, plus brûlante entre les doigts de son amant. Celui-ci laissait ses lèvres errer sur son ventre, filant hâtivement vers son short dont il taquina l'élastique en tirant lentement dessus... Mais bien que présente avec lui, quelques traits tirés mirent la puce à l'oreille de Dick, qui s'arrêta un instant de torturer délicieusement sa partenaire. Si elle était tracassée par quoique ce soit, il voulait en connaître la raison pour rapidement la rassurer. Rien n'allait pouvoir le faire fuir. Il vint sur elle, à hauteur de son visage, puis demanda d'une voix inquiète : "Quelque chose ne va pas ?"

Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyLun 8 Mar 2021 - 18:34


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

cette fois-ci, c’était la bonne. tu ne savais ni pourquoi, ni comment mais maintenant que tout semblait enfin clair, c’était comme si ton instinct te disait que maintenant que vous vous retrouviez, vous vous quitterais plus. et c’est peut-être pour ça que t’avais ces petites étoiles dans les yeux tandis que tu restais contre lui, qu’il confirmait tes dires. tout ce qui compte. dans tout les cas, tu partirais plus et lui, tu le laisserais plus partir. vraiment. peut-être car dans l’fond, y a que dans ses bras à lui que t’es sereine. t’avais beau clamer l’indépendance, dés qu’il était loin tu te sentais comme une gamine idiote perdue et terriblement malheureuse. t’en avais fait l’expérience, et tu voulais, pouvais plus envisager de passer du temps sans lui. non, c’était impensable, pire, inimaginable.

tu souris lorsqu’il retrouve tes lèvres. une sensation qui t’fait frissonner peut-être pour le temps passé loin des siennes, alors forcément tu joues pas la compliqué. tu les retrouve, gardant tes bras dans sa nuque, embrassant ses lèvres avec amour et même envie. ses mains recouvrant ta peau t’offrant des sensations qui t’avais tellement manquées qu’elles semblent t’offrir des sensations que tu avais presque oubliée. tu frissonnes, tu savoures ce contact, ne voulant absolument plus te séparer de lui. tu ris face à ses paroles interrompus par des baisers et de toute évidence, tu es plus que réceptives. — j’ai hâte de voir à quel point je t’ai manqué. tu finis par murmurer avant de l’observer de longues seconde tandis qu’il retire son t-shirt. tu t’mords la lèvre face à cette vision qui s’offre à toi, tes petits yeux ne pouvant qu’admirer son corps que l’on pourrait facilement apparenté à un dieu grec. tu t’mords l’intérieur de la lèvre cherchant encore à comprendre comment toi, barbara gordon, t’as pu être aussi chanceuse sur ce point là. mais tu veux pas tout saboter, alors tu prends simplement. tant que tu l’as de toute manière, c’est suffisant. tu laisses ses lèvres glisser sur ta peau, sentant cette température augmenter à un point inimaginable. tu t’mords la lèvre, satisfaite de savoir qu’à partir de ce soir, tu vas pouvoir t’endormir à ses côtés et ne plus te séparer d’lui. jamais. tu t’en faisais la promesse là, tout de suite, que tu ne laisserais rien vous séparer, ni ton impulsivité ou quoi que ça soit.

enfin.
t’en es certaine jusqu’à ce que la boîte de pandore qui est là, dans ton esprit s’ouvre pour laisser place à une vague de souvenir qui te frappe comme ça, d’un coup, en plein visage. tu sais ni pourquoi, ni comment, peut-être car le scénario des retrouvailles sonne un peu trop familier ? tout c’que tu sais, c’est que cette partie était enterré, un peu trop, peut-être pour la tournure que les choses avaient prise qui t’avais peut-être un peu trop traumatisé. et avec une mémoire comme la tienne, qui était à la fois une bénédiction comme une malédiction. alors ton cerveau avait pour la première fois d’ta vie, fait l’effet de te jouer un tours, effaçant un mois complet d’ton existence jusqu’à maintenant. et dick a probablement senti que tu t’es tendu si soudainement puisque c’est sa voix qui te fait sortir de tes pensées qui viennent de te frapper de la pire manière qu’il soit.
tu te redresses, le teint soudainement blafard et l’envie de vomir présente, peut-être car c’était trop à encaissé même pour toi. peut-être car la culpabilité était tellement présente que ça te rendait d’autant plus cruelle avec ces pseudos caca nerveux que tu lui avais tapé pour ses nombreuses conquêtes, pour harley et toute ces conneries. — non. que tu dis, pas pour lui, mais pour toi, comme réalisant l’atrocité de tes gestes, de ton égoïsme. — non, non, non. tu répètes précipité tandis que tu glisses ton visage entre les mains comme si une nouvelle venait de te frapper d’un coup comme ça, alors que tout ça s’était passé deux ans. putain de fonctionnement d’auto-défense, de mémoire sélective et toute les conneries de ce style. tu te laisses glisser du canapé, tombant fesses les premières sur le sol froid en vue de la période actuelle et tu attrapes la bouteille de vin blanc. tu bois au goulot directement, une longue et grande gorgée comme pour te donner le courage de passer aux aveux. une longue gorgée, trop longue pour finalement reposer la bouteille, petit regard attristé et tu redresses le regard vers le brun. t’es toujours aussi pâle, peut-être car t’appréhende. vous venez à peine de vous retrouvez, tu veux pas l’perdre. tu peux ps l’perdre mais si il l’apprend d’une autre manière, ça vous détruira de manière définitive. — il y a autre chose. tu dis, cette étincelle ayant disparu de tes yeux pour faire place à ce voile de tristesse. ton coeur bat vite, si vite que tu as presque peur qu’il sorte de ta poitrine, ça fait même mal. t’aurais presque l’impression d’avoir un xenomorphe qui cherche à sortir de ta cage thoracique. — j’avais oublié. tu dis simplement, tremblant même légèrement. mais tu veux pas t’réfugier dans ses bras parce que le rejet n’en sera que plus douloureux. tu ramènes tes bras contre toi, preuve que tu cherches presque à te protéger des conséquences qui tu espères ne détruira pas votre couple encore si fragilisé. — je… je peux pas t’expliquer pourquoi ou comment, mais j’avais oublié. et ça vient d’me revenir, comme ça, d’un coup. je te jure que je t’en aurais parlé avant si j’en avais eu le souvenir. que tu dis, et t’es le genre qui ne jure jamais, alors pour que tu le fasses c’est particulièrement grave. ou important. et surtout sincère.
tu sais pas par où commencée. tu baisses le regard, fixant un point invisible, cherchant tes mots avec parcimonie. — les deux ans où tu t’es fait passé pour mort étaient les pires de toute mon existence. pour être honnête, je pense que j’aurais préférée revivre l’agression du joker non-stop plutôt que de devoir vivre avec la douleur de te savoir partis pour de bon. tu commences, comme désireuse de remettre les choses dans leur contexte, parce qu’il faut toute l’histoire. tu peux balancer cette bombe comme ça. — c’était … comme si j’étais vide. comme si quelque chose avait été arraché en moi, et tout le monde me disait que c’était normal que le deuil mettait du temps mais que ça finirait par passer un jour. sauf que c’est jamais passé. y a des jours ça allait, des jours où ça allait pas. j’alternais entre un sentiment constant de manque et de tristesse ou l’énervement ou n’importe quelles autres émotions stupides que tu ressens quand tu perds quelqu’un. mais c’était pas par phase, c’était constant. tout le temps. j’en étais même à dire que j’aurais préféré que tu sois vivant et que tu fasses ta vie avec quelqu’un d’autre que moi que mort. perdre un être cher c’est difficile, perdre l’amour de ta vie c’est pire. y a pas plus douloureux comme sensation de savoir que tout tes rêves partent en fumés. dans les premières semaines j’appelais tout le temps ton téléphone, juste pour tomber sur ton répondeur et entendre ta voix. puis la ligne a été suspendue et j’ai dû trouver autre chose pour allez mieux. puis je suis partie en afrique, et là j’ai pu me changer les idées. jason était là, et j’ai vraiment pas été correcte avec lui parce que je n’ai fait que l’utiliser en guise de pansement pour combler les plaies que cette nouvelle et que notre relation en dent de scie m’avaient laissées. je l’ai jeté dés qu’on est rentré sur gotham parce que j’pensais qu’il pouvait juste m’apporter quelque chose, qu’il pouvait … m’aider. ça a fonctionné jusqu’au moment où j’ai remis les pieds dans cette ville pourrit. tu dis tandis que tu ramènes tes jambes contre toi, continuant de fixer un point invisible comme pour éviter son regard. t’entoures tes bras autour de tes jambes et te baisse légèrement le regard, sentant son regard bleu sur toi, et surtout sentant la pression grandissant au sein de ton estomac, cette boule te détruisant un peu plus tant elle faisait mal. — pendant ces deux ans, j’étais prête à tout et n’importe quoi pour allez outre ça. pour contrer la douleur de t’avoir perdue. mes premiers coups d’un soir sont arrivés à cette période, j’partais le lendemain sans même connaître le nom du gars. mais j’en ai pas eu beaucoup, peut-être deux ou trois. puis j’ai eu des relations, mais rien de sérieux. car il manquait toujours quelque chose. soit il était terriblement beau mais terriblement stupide, soit il était intelligent mais il ressemblait à rien, soit il était terriblement romantique mais donnait l’impression de courir un marathon quand on couchait ensemble. des bruns, la plupart du temps. ils avaient tous une de tes qualités parce que je cherchais inlassablement quelqu’un pour te remplacer. mais y avait toujours quelque chose qui dérangeait. mais ça convenait, plus ou moins car forcément, j’en ai eu pas mal. alors je pouvais passer des mois sans ressentir la moindre envie sexuelle et une fois relancée c’était comme si j’étais constamment en feu. toujours envie de m’envoyer en l’air, constamment. c’était horrible, et très frustrant surtout quand la plupart te promettait de t’envoyer au septième ciel mais ne savait même pas situé un clitoris. tu balances avec un petit air presque un peu hautain. faut dire que sur ce point là, personne n’avait jamais égalisé dick. mais la différence majeur était que même vos parties de jambe en l’air les plus lambda restaient les meilleures parce que c’était lui et que les sentiments que tu portaient à son égard étaient d’une puissance telle que rien n’avait jamais été aussi bon. avec lui, c’était pas du sexe pour du sexe, c’était plus que ça. c’était le désir de te fondre avec l’homme qui détenait ton coeur, de te perdre dans ses bras, de plonger ton regard dans le sien pendant que vos bassins bougeaient en parfaite cohésion, de l’entendre te murmurer tes petits mots doux et discrets. tu t’mords l’intérieur de la lèvre, te recroquevillant un peu plus sur toi même. le contexte était posé, maintenant restait plus qu’à la balancer ta bombe. — puis y a eu ce soir là. j’étais déprimée et j’avais à peine quitté mon lit. bruce m’a appelé car il avait besoin d’moi sur le terrain alors j’me suis dis que péter quelques rotules me feraient du bien. pourtant j’étais tellement mal que j’me suis mise inutilement en danger et qu’il m’a plus ou moins sermonné. et je sais pas c’qui c’est passé. tu fronces les sourcils, voulant t’enterrer là, tout d’suite parce que tu te doutais qu’il voyait sans doute la chose venir. — je sais pas comment c’est arrivé, pourquoi. tout ce que je sais c’est que …. tu t’pinces les lèvres. dis le. ça veux pourtant pas sortir, ça reste pendue à tes lèvres. tu fronces encore plus les sourcils, tu remontes ta main à ton visage, serrant l’arrête de ton nez entre ton pouce et ton index. — tout s’est passé vite. très vite. trop vite. une seconde il m’aidait à panser ma plaie car alfred était pas là, la seconde d’après j’étais sur le capot d’la batmobile à… tu te stoppes dans ta phrase. inutile de lui donner les détails. — ça s’est passé tout un week end. mais c’était pas comme avec jason où j’ai mélangé tout les sentiments là, c’était … physique. brutal. comme un moyen de faire disparaître toute la douleur et la frustration et la haine que j’avais. envers toi pour être mort, envers le monde pour t’avoir prit à moi. envers moi pour avoir été tellement complexe qu’on avait pas pu profiter du temps qu’on avait ensemble. je voulais juste ne plus avoir mal. je voulais juste … me sentir bien. même si ça durait que trente minutes, j’en avais tellement marre de souffrir.

tu restes silencieuse de longues secondes, toujours voulant éviter son regard. t’affronte la vérité, personne savait de toute manière. personne sauf bruce et leslie, et peut-être que dans l’fond, en parler à dick te soulagerait. si ça avait été enfermé dans ton subconscient, c’est pour une raison particulière. tu avais toi même dis que vous faisiez table rase, alors maintenant fallait assumer. — mais c’est pas tout. tu dis tandis que tu t’apprêtes à passer à la seconde partie de ton récit. la raison exacte de pourquoi, cet évènement est aller dans la case « traumatisme ». qui n’aurais jamais été traumatisé par ça ? fuck, même le joker ne t’avait pas autant niqué. tu laisses tes jambes glisser, tandis qu’elles entrent en contact avec le sol et tu gardes tes bras serrer sur ton bas ventre, comme ce réflexe que tu fait quand tes règles sont un peu trop douloureuses. c’est presque finis barbara, tu peux l’faire. — trois semaines plus tard tu reviens. et j’étais tellement énervée parce que … il savait. parce que j’ai fait une crise de panique en réalisant à quel point c’était mal et je lui ai dis que tu me manquais, et que j’avais besoin de toi. et il aurait pu me dire que t’étais là, quelque part vivant à faire je ne sais quoi, mais il n’a rien dit. rien dit du tout. a la place on a juste continué. parce que j’étais tellement désespérée. et c’est parce qu’il a fermé sa gueule que j’me suis retrouvée dans la merde ensuite. tu attrapes encore la bouteille, remplissant ton verre. t’avais vraiment un mauvais réflexe et t’avais déjà bu quelques verres de vin au manoir alors forcément, ça aidait pas non plus ton état. ta tête tournait d’ailleurs, tu es cependant incapable de dire si c’est à cause de l’alcool où de toute ces sensations. — et nos retrouvailles restent nos retrouvailles. j’veux dire, on sait se tenir mais on sait tout les deux comment ça se terminait quand sans être en couple on finissait enfermé dans la même pièce. inutile de faire un dessin, parce que fuck, c’était véridique. quand vous étiez tout les deux célibataires et dans la même pièce, ça finissait toujours dans un lit ou sur n’importe quelle autre plateforme qui vous permettait d’vous envoyer en l’air.

et là, les larmes commencent à couler. parce que c’est ça, qui fait mal. c’est là, que la descente en enfer a débuté et c’est l’explication même de pourquoi soudainement, après un tel évènement, ta mémoire avait décidé de supprimer tout ça de ta mémoire. — j’ai cru que c’était le tiens. tu murmures, la douleur dans ton estomac grandissant de nouveau, comme un autre poing qu’on t’envoyait comme ça, soudainement. parce que tu te revois, trois tests entre les mains tous étant ressortis positif puis leslie, confirmant le diagnostique plus tard. — j’y ai vraiment cru. tu continues de murmurer, comme terrifié de le dire à voix haute, comme si y avait des oreilles partout qui écoutaient ta confession. mais non. y avait que vous. rien qu’vous deux. — et j’ai adoré cette idée. vraiment. j’étais loin d’être prête et ça m’est tombé dessus comme ça. je savais même pas que c’était possible pour être honnête, parce que j’ai déjà fait des oublis et c’est jamais arrivé. j’ai cru qu’avec l’agression du joker c’était juste devenu impossible. et pourtant c’était positif. et dans ma tête ma décision était prise et j’voulais t’en parler, sans rien te demander si toi tu voulais pas. je … j’ai retourné tout les scénarios, réfléchi à toute les réactions que tu aurais pu avoir, allant de la joie au rejet. mais ça m’est égal, parce qu’aussi égoïste que ça pouvait paraître, j’t’avais perdue une fois et si il t’arrivait quelque chose de similaire, j’étais certaine qu’au moins j’aurais une partie de toi avec moi. et le jour où j’étais prête à t’en parler, je suis tombée sur ma plaquette de pilule. les oublies dataient pas de ton retour, mais d’avant. tu tournes enfin le visage vers lui, non sans relever le regard pour ne pas affronter ses yeux. parce que tu savais pas si tu pourrais le supporter. — t’étais d’retour depuis trois semaines et j’étais déjà à sept semaines. j’ai pas réfléchis une seule secondes et leslie s’est chargé d’absolument tout. des papiers  à signer à l’intervention. elle m’avait conseillé un suivi psychologique que j’ai jamais fait. j’pensais allez bien, alors que ça allait pas.  je sais pas si c’était une chance sur un million, je sais toujours pas si j’peux tomber facilement enceinte, alors j’ai peut-être foutu en l’air mon unique chance de nous offrir une vraie famille à nous un jour. tu refuses d’affronter son regard, gardant les yeux fixant un point invisible sur le sol. — je te demande pardon. pour tout ce que j’ai pu te faire subir car de toute évidence, je suis probablement pire que toi. et j’comprends si finalement tu préfères partir en claquant la porte parce que … c’est dégueulasse. et inexcusable. tu bois une autre longue gorgée de ta boisson transparente et tu fermes de nouveau les yeux, tentant d’essuyer d’un revers de main les larmes. t’attendais ta sentence barbara, difficilement, cruellement, mais tu dois l’avouer : maintenant que c’est sortie d’cette case si secrète … ouais, ça fait du bien en fait. — maintenant, je t’ai absolument tout dit. maintenant, tu sais absolument tout. et t’attends qu’il réponde, toujours en refusant de l’observer, trop terrifié à l’idée de voir son regard te fusiller et t’achever un peu plus. putain, bordel de merde, pourquoi ça t’arrivait à toi ces conneries encore ?


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyLun 8 Mar 2021 - 22:12

we're way too young to be feeling this hopeless

Tandis que Barbara se redressait, son teint sembla pâlir davantage. Qu’est-ce qui était en train de se passer, Dick avait-il été trop vite dans la précipitation des événements ? Il avait pourtant sincèrement pensé qu’ils avaient fait le tour des sujets, et dans le pire des cas il faisait totalement confiance à la rouquine pour mettre le hola. Mais ça ne pouvait pas être ça, elle avait pris un plaisir évident lorsqu’il l’avait caressée. Glissant sur le sol, l’air perdu, Dick fut obligé de se redresser pour ne pas la suivre dans sa chute. Le regard du brun errait de la silhouette recroquevillée de Babs à la bouteille qu’elle venait de prendre, dans lequel sa bouche se perdit durant de longues gorgées. En plus de leur soirée au manoir, le duo avait déjà pas mal d’alcool dans le sang, mais il ne se voyait pas faire cette remarque à la jeune femme. Alors il haussa un sourcil, tentant de trouver réponse lui-même à ses questions, la bouche entrouverte et l’air un peu bête face à la situation. Reprenant une position décente, il s’assit sur le bord du canapé, après s’être rapprochée de sa partenaire. Posant une main sur l’épaule de celle-ci, qui sembla à peine l’avoir remarqué, il la caressa du bout des doigts. Des “non” frénétiques s’échappaient des lèvres roses de la jeune femme, qui donnait l’impression d’avoir vu un fantôme. “De quoi non, qu’est-ce qu’il se passe Babs ?” souffla-t-il d’une voix douce, mais il n’obtint aucune réponse, son interlocutrice n’était présente que physiquement. Alors, patient, il la laissa reprendre ses esprits. Jouant d’une des mèches de la rouquine, qu’il tortilla autour de son doigt, Dick était pensif et s’imaginait les pires scénarios. Mais ne les avaient-ils pas déjà tous vécus ? Elle avait failli mourir sous l’emprise du Joker, s’était remise d’une paralysie alors qu’il était prétendu mort, et toutes les conneries qui s’en étaient précédées et suivies ? Tout ça n’étaient-ils pas suffisant, que pouvait-il y avoir de plus ? Et pourtant, elle venait tout juste de dire qu’il y avait bien autre chose. La sonnette d’alarme de Dick pointa le bout de son nez, qu’il le veuille ou non. Le désir qui tantôt animait chacun de ses gestes était tombé dans l’oubli aussi vite que son ascension. Il ne savait pas encore de quoi il s’agissait, mais sentait déjà l’effet de l’ascenseur émotionnel, de cette douche froide qui vous laissait le poil dressé après un frisson désagréable. Bon sang. Le coeur de garçon se mit à battre plus fort dans sa poitrine, car il connaissait Barbara mieux que personne, et les traits qu’elle affichait étaient graves, tragiques, dramatiques. A son tour, en comprenant que leur conversation reprendra de plus belle, il rejoignit son amour sur le sol froid de l’appartement. La température avait considérablement baissé, et la météo n’était pas l’unique responsable. Mais le malaise que Barbara semblait ressentir toucha profondément Dick, qui ne put s’empêcher de glisser sa main contre la sienne, entremêlant ses doigts aux siens. Elle commença par parler d’un oubli, qui venait de la frapper de plein fouet. Que pouvait-on oublier à ce point ? Qu’avait-elle pu faire pour que son corps lui-même avait cherché à effacer toutes traces d’une telle mésaventure ? “Je te crois, tu m’en aurais parlé si ça t’étais revenu plus tôt. Mais tu le fais là, maintenant, alors tu ne dois pas t’en vouloir.” Bien que l’acrobate n’avait aucune idée de ce dont elle parlait, il ne pouvait décemment pas la laisser autant se flageller. Elle paraissant tant vouloir se repentir, se confesser. Alors c’était ce qu’elle passa les prochaines minutes à faire. D’abord, Dick l’avait écoutée relater son absence, puis son passif avec Jason. Il hocha brièvement la tête, car ils en avaient déjà plusieurs fois parlé, alors où voulait-elle en venir ? La jeune femme ramena ses jambes contre elle, toujours caressée du bout des doigts par Dick qui voulait qu’elle le sache avec lui. Il lui avait dit qu’il ne la laisserait plus, ce n’était pas des paroles en l’air. A plusieurs reprises, l’acrobate cherchait à croiser le regard azur de son amour, mais celle-ci ne cessait de détourner ses yeux. Il voulut lui dire de la regarder, car dans ses yeux il aurait pu lire n’importe quoi, il aurait pu voir à quel point ce qu’elle comptait lui avouer allait briser les restes de l’affection qu’il portait envers son mentor. Au fur et à mesure qu’elle s’expliquait, une boule se formait lentement dans sa gorge, faisant des aller-retour avec son estomac. Des nausées menaçaient de s’intensifier tant la voix qu’adoptait la rouquine portait à confusion. Elle semblait poser un décor, un contexte, et lorsqu’une femme s’amusait à tourner autour du pot, Dick s’attendait toujours à recevoir une bombe en pleine face. Il avait assez côtoyé la gent féminine pour deviner qu’il s’agissait d’un tierce homme. Mais en général c’était lui, le tierce gars. Restait à savoir de qui elle tentait de parler avec autant de maladresse ? Qui pouvait être assez imposant pour réussir à la faire hésiter à lâcher le morceau, elle, Barbara, qui pouvait vous fracasser la gueule si vous la regardiez trop longtemps de travers ?

Alors Dick ne la coupa pas, mais inconsciemment, la main qui avait jusque là caresser tendrement Barbara s’était arrêtée. Elle s’était éloignée, pour venir sur les jambes du brun, qui avait un instant baissé le regard sur ses chaussettes qu’il regardait d’un air perdu. Babs continua à évoquer les conquêtes insatisfaisantes qui auraient dû combler son absence, qui auraient dû être lui. Se pinçant la lèvre, il s’en voulut une fois de plus. Elle n’en reparlait pas pour le rabaisser, Dick le savait, mais l’entendre de cette voix tremblante n’était pas chose aisée pour lui qui se sentirait indéfiniment coupable de l’avoir abandonnée. Lui aussi aurait pu lui dire exactement la même chose. Non pas pour se déculpabiliser ou lui faire plaisir, mais parce que c’était une vérité effrayante et belle à la fois. Ce qu’il ressentait lorsqu’il faisait l’amour à Barbara n’avait jamais été aussi fou, aussi grand et beau qu’avec elle. Parce que tout simplement c’était elle. Il aurait voulu lui décocher un de ces sourires qui la faisait fondre, mais son visage se refusait tout mouvement. En réalité, il était paralysé à l’idée d'entendre ce qu’elle avait à dire. Maintenant que Dick avait compris qu’il s’agissait d’un homme, il redoutait la suite de son histoire. Il y passerait, c’était certain, mais à quel prix ? Allait-ce être le trop plein qui ferait exploser leur couple, leur tentative de réconciliation ? Peut-être que malgré tout leur effort, malgré qu’ils soient faits l’un pour l’autre, ils souffraient moins en étant séparés ? Serrant des poings depuis de longues secondes, enfonçant ses ongles dans ses paumes, le justicier aux défenses brisées relâcha la pression lorsqu’il se rendit compte de sa raideur.

C’était là que Barbara prononça le nom de Bruce.

Instantanément, le brun avait relevé la tête, son regard rivé sur sa partenaire qui esquivait toujours tout contact visuel. Il savait déjà ce qu’elle allait dire, et n’entendait presque plus les mots qu’elle prononçait tant les battements de son cœur tambourinaient dans sa poitrine. C’était douloureux, ça lui donnait la nausée, ça lui faisait monter les larmes aux yeux. Ses iris fixaient la bouche de la rouquine qui peinaient à articuler cette vérité, qui avait pourtant déjà frappé Dick de plein fouet. Mais il devait l’entendre de vive voix, ne serait-ce que pour se donner une chance qu’il était à côté de la plaque, qu’il n’avait juste rien compris au monologue qu’elle lui infligeait depuis cinq minutes. “Je comprends pas… je comprends pas ce que tu m’dis…” marmonna-t-il dans un souffle, la voix éraillée par l’émotion, car il n’avait que trop bien saisi l’ampleur de ses paroles. L’allusion à la batmobile avait fini de baisser toutes ses barrières. Il avait quasiment arrêté de l’écouter, indépendamment de sa volonté. Il était assailli par des images qu’il n’aurait jamais voulu voir dans son esprit. Il cherchait une échappatoire mais aucune bouée ne venait lui éviter la noyade. Au contraire, Barbara continua son explication, elle était de toute évidence obligée. Elle ne pouvait pas s’arrêter là, sur ce simple fait qui en cachait d’autres bien plus sombres. Son cœur s’affolait, à défaut de se briser complètement. Dick se sentait tout simplement trahi par la figure paternelle qu’il voyait en Bruce. Une pointe de colère, de haine lui tiraillait les entrailles. Une sensation mauvaise et désagréable qui pouvait perdre les optimistes comme Grayson, qui était un homme positif, qui cherchait toujours à voir le bon côté des choses. Mais il n’y avait, là, rien de tel. Il aurait beau cherché un moyen, des raisons d'atténuer cette douleur lancinante qui s’amplifiait dans son thorax, rien n’y faisait. “Ca suffit, arrête” murmura-t-il d’abord, péniblement. C’en était devenu pesant de parler, même de respirer. Il aurait voulu répéter cela plus fort, mais elle lui annonça que ce n’était pas tout, lui coupant l’herbe sous le pied. Alors il s’écarta plus loin, prenant appui sur la petite table basse. Ses bras étaient devenus flageolants, et sans qu’il le veuille, cette scène lui en rappela une autre. De ce jour où, par inadvertance, il avait appris pour elle et son frère. Sa réaction avait été toute autre, plus virulente, car il s’agissait de Jason. Aujourd’hui, c’était de son mentor dont elle parlait, de cet homme qui lui avait tendu la main lorsque ses parents avaient péri, de cet ange à la cape noire qui lui avait donné une seconde chance dans la vie, une vie incroyable au sein d’une grande famille. Du moins jusqu’à présent.

Barbara en venait à ce qui lui était tombé dessus, dix minutes plus tôt. Et maintenant qu’il en comprenait tout le sens, la réaction de sa partenaire était légitime. C’était surtout ça qui l’avait mise au plus bas. L’information ne passa cependant pas dans l’esprit du garçon, qui ne pouvait pas se faire à cette idée. C’était un cauchemar, ou alors elle ne tarderait pas à dire que c’était une bonne blague dont ils riraient. Mais rien ne venait, juste le silence après qu’elle se soit excusée. Debout près du canapé, contre lequel Babs était toujours assise, Dick avait les mains dans les poches. Son regard se perdait à travers la fenêtre, où quelques rayons de la lune lui tenaient silencieusement compagnie dans sa profonde solitude intérieure. Qu’est-ce qui était plus douloureux, au fond ? Que Barbara ait couché avec Bruce, qu’ils aient failli avoir un enfant ensemble ? Ou que Bruce ait tout simplement abusé de la détresse de celle que Dick aimait, alors qu’elle le pensait mort ? Ce salaud avait posé les mains sur elle en toute connaissance de cause. Il lui avait demandé sans scrupule d’aller sauver le monde, au détriment de sa propre vie, et il avait touché à celle qui fut jadis une de ses protégées. Cette pensée raviva la colère et il piétina, au même instant, toute forme de lucidité. Sans un mot, il quitta le salon pour rejoindre la chambre, où il se rhabilla très calmement. La sérénité apparente masquait de violentes émotions qu’il n’avait aucune envie de faire vivre à Barbara. Tandis qu’il refermait la porte de leur chambre derrière lui, il se rendit compte que toute sa haine était dirigée vers une seule personne. Même si concrètement, il n'en voudrait pas à la rouquine... il faudrait du temps à Richard pour avaler la pilule. Il lui faudrait du temps pour faire fondre la glace qui pourrait, momentanément, se dresser entre lui et les concernés. Alors que sa main allait baisser la poignet de la porte de sortie, Dick se ravisa un instant, posant son front contre celle-ci. Un soupir douloureux s’échappa d’entre ses lèvres, le temps qu’il rassemble toute sa volonté pour articuler de façon audible. “Ce n’est pas à toi de t’excuser… Je n’ai rien à te pardonner.” Un court silence s’en suivit. Lui aussi, aurait eu du mal à soutenir le regard de sa bien-aimée. Alors il resta ainsi, le dos tourné, mais le coeur tendu à jamais vers elle.

“Je reviens.”

Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 9 Mar 2021 - 9:25


you were my light in this endless ocean, feeling alive even just for this moment. when i found you, i found me. nothing around far as i can see, you were the current that carried me. lines in the sand only you can read, my sos, yeah, you rescued me. ( music ) -- dick && babs

tu daignes enfin relever le regard vers le brun et malgré l’obscurité présente, tu vois bien que tu viens probablement de l’achevé. tu sais pas quoi dire, quoi penser. tu te demandes juste pourquoi tout est si compliqué, pourquoi votre relation semble être constamment mise à l’épreuve. dans tout les cas, tout est dit, donc désormais plus aucun petit secret ne devrait pourrir votre existence. mais ça sera quoi la prochaine fois ? un d’entre vous qui va manquer d’mourir ? ou une autre connerie du style, parce que la vie de vigilante est loin d’être facile et vous avez beau être des professionnels vous n’êtes jamais à l’abris de la rencontre qu’il faut pas. tu veux pas penser à l’éventualité que ça puisse partir plus en couille que c’est déjà le cas, parce que bordel, c’est déjà assez douloureux comme ça pour vous. il y a bien un moment où vote vie retrouvera un semblant de normalité non? l’innocence de vos débuts en duo te manquerait presque, la douce époque où vous étiez terriblement innocent, loin d’imaginer les douleurs qui s’offriraient à vous. tu savais pas quel genre de pacte avec le diable vous aviez fait pour souffrir autant, ou quel autre connard t’avais énervé dans une autre vie mais de toute évidence, ton karma était vraiment pourrit. plus pourrit, c’était même impossible en fait.

t’espères qu’il le pense encore, que votre amour est suffisant. que dans l’fond, tout s’arrangera d’une manière ou d’une autre, si pas maintenant, un jour. mais combien de temps ? tu sais pas si tu es prête à attendre indéfiniment le bon moment pour que votre relation soit enfin normale. tu voudrais un minimum de normalité, juste une fois. du répit. que tu puisses ne penser à rien d’autre qu’à l’instant présent. que tu puisses enfin laisser tomber ton armure et te reposer, le temps de quelques heures dans ses bras sans rien pour venir vous déranger. sans des emplois du temps qui peine parfois à concorder, sans crime, sans costume, sans batman.
alors que tu le vois repartir dans la chambre, ton coeur loupe un battement, comme terrifiée à l’idée de l’issue de cette soirée. vraiment. tu peux pas t’empêcher de te redresser, avançant alors presque timidement et silencieusement jusqu’à la porte de cette chambre que vous partagez. tu t’appuies contre l’ouverture de la porte, t’inquiétant sans grande surprise de le voir s’habiller de nouveau. ta main à tes lèvres, les larmes qui continuent de couler silencieusement, t’es comme une enfant que l’on venait de punir et c’était particulièrement douloureux. la situation te rendait folle, t’avais qu’une envie, de tout oublier, de te sortir de cet enfer dans lequel vous étiez en train de vous engouffrer. tu clignes des yeux plusieurs fois avant de le voir s’extirper de la chambre, tu te décales pour le laisser passer. tu l’observes, toujours silencieuse, seule ta respiration et tes quelques reniflements venant perturber le silence de plomb qui s’est abattu sur vous.

puis il brise ce silence, tu sais pas si c’est pour une bonne chose ou non. tu sais pas si ses mots sont pour te rassurer ou au contraire, ne tentative râtée pour te faire déculpabilisé si votre relation partait en vrille. tu clignes encore des yeux en l’observant, s’évertuant à justifier qu’il revenait. tu restes silencieuse, calme avant de finalement t’extirper de ton appartement et d’avancer jusqu’à lui, les courants d’air du hall faisant encore baisser ta température, ton poil s’hérissant alors. tu lui attrapes la main, comme en recherche d’un ultime contact avant d’le voir partir, comme par précaution, terrifiée à l’idée qu’il reviendra pas. — prends le temps dont tu as besoin. tu murmures, comme une autorisation. comme une liberté que tu lui accordais si il décidait de ne pas repartir sur ces bonnes bases. tu retiens d’autres pleurs, mais avant que ça soit si évident, tu t’avances, déposant tes lèvres sur sa joue pour finalement repartir claquer la porte derrière toi. tu restes contre celle-ci pendant de longues secondes tandis que tu lâches enfin c’que tu t’évertuais à retenir et tu te laisses glisser le long d’la porte.
tu restes comme ça, recroquevillé contre celle-ci de longues minutes, le temps que tu sois tellement vidée de tes larmes que tu ne puisses même plus pleurer. puis tu t’redresses enfin, sans savoir quoi faire. tu observes ton appartement, te mordant l’intérieur de la lèvre. tu aperçois le t-shirt du brun sur la télévision, alors d’un pas rapide tu le saisis et tu l’amènes à ton nez, respirant alors son odeur. tu finis par te débarrasser de ton croc-top pour finalement l’enfiler. comme tout, il te va bien trop grand mais t’es tellement bien dans ses fringues à lui. tu t’laisses tomber dans le canapé, attrapant la télécommande dans l’ultime but de pouvoir tenter de te changer les idées. un regard sur l’horloge murale, tu t’promets de rester éveiller, juste au cas où il revient. tu lances un de tes films favoris, et pourtant, ta promesse personnelle tourne bien vite à l’échec. tu tombes de fatigue, simplement. alors tu t’retrouves bien vite à dormir dans le canapé avec des faux airs d’une soirée des plus folles, entre ton mascara qui est venue inondées tes joues de noirs. mais t’es vidée et étrangement, tu dors bien. trop bien. peut-être car t’es loin de pas être habituée à bien dormir et t’es tellement drainé de ton énergie que là, au moins, tu dors bien. trop bien. au point que quelques heures plus tard, t’entends même pas la porte claqué.


(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Messages : 6064
Date d'Inscription : 03/05/2020

▲ Goth-Passeport ▲
Alliés:
Ennemis:
♦ Domicile à Gotham :
♥ Love interest:
Armes & gadgets:
Ink
Ink
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) EmptyMar 9 Mar 2021 - 12:29

La suite ici : CLIC
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)   we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

we're way too young to be feeling this hopeless. (ft. dick)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Home is not a place, it's a feeling | ft. Batkids
» [Citoyen] Pénélope Young
» A Mad Tea Party [PV : Cassandra / Dick ]
» La puanteur des égouts [PV Dick et Croc]
» "You will never be Dick Grayson" - Jason Todd

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Legends of Gotham :: Aux oubliettes-