Amazoniaque

Le maire, sortant d'une voiture quelconque, regardait autour deblui, cherchant des yeux son rendez-vous qui pourtant ne figurait pas sur son agenda. A vrai dire, il ne devait même pas se trouver ici. Contre le froid venu de la mer qui l'assaillait, Hugo remonta le colde son manteau. Dans trois jours, il devrait aller au Gala, il serait d'hommage d'attraper un rhume. Hugo n'aiamit point faire appel à des individus dont il n'était pas convaincu de l'efficacité, mais la personne qu'il attendait, à défaut d'être connue pour son efficacité (du moins pas encore), lui était fidèle. La fidélité est de plus en plus rare, que ce soit dans le travail, dans le crime ou même dans le couple. Plus d'une personne dans cette ville a déjà eu des problèmes à cause d'un mari cocu, d'une femme trahie ou d'une scène en " O ciel mon mari !"  qui résulte souvent en une bagarre ou un meurtre passionnel. Hugo se fit la réflexion que cela ne lui était encore jamais arrivé. Si Hugo savait qu'il n'était pas le genre d'homme à être inconstant en amour, il ne savait quoi penser d'Amy qui devait sûrement sûrement avoir tout le loisir de "s'amuser" avec quelconque journaliste jeune, beau et impressionable. Chassant ces idées absurdes de sa tête, Strange réfléchissait à la façon dont il allait convaincre ces gens de faire ce boulot. Il pourrait demander aux quelques hommes du Pingouin qu'il avait pu acheter de faire ce boulot, mais il était plus prudent de cinfier cette tâche à un groupe moins connu du public et surtout qui ne risquaient pas de le trahir à la moindre occasion. Ce travail qu'il allait leur proposer alliait leur haine des riches et des nantis avec le projet que le maire s'échinait à mettre en place.  
Regardant la mer, il se demandait quelle quantité de drogues et autres produits illicites pouvaient bien se déverser dans Gotham par ce quai. 10 kilos ? 30 kilos ? Peut-être même bien plus. Si il voulait mettre fin à la criminalité dans Gotham, c'est ici qu'il fallait commencer. Il ne se faisait pas d'illusion, éradiquer copmlètement le réseau illicite de la ville était tout simplement impossible, un fantasme, un mirage dont seulement quelques personnes dans cette ville pouvaient se targuer de croire en. Mais il fallait prouver qu'il était le meilleur maire dont Gotham pouvait rêver. Meilleur que Kyle, meilleur que Cobblepot, meilleur que tout ceux là.
Meilleur que Batman.
Soudain des bruits de pas. Lourds et reconnaissables d'entre mille. Un coup de vent faillit faire s'envoler les lunettes du maire, et celui-ci aperçu bientôt la crête bleue de la Reine des Amazones, la femme de la soirée.