Nom & Prénom du Personnage : Slade Wilson
Alias : Deathstroke
Nationalité : Américaine
Âge : 50 ans
Métier : Mercenaire
Groupe souhaité : Âmes errantes
Votre but à Gotham City : Eliminer Batman, Nightwing, et potentiellement tous les autres membre de sa petite famille.
Quelle raison ton personnage a-t-il d'être à Gotham City ? : Il a d'abord suivit Nightwing. Et maintenant il veut aussi Batman
_______
Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? : 20 ans de JDR, a peu près 15 sur des forums.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? : Quelques RPs, une participation régulière, mais à mon rythme.
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Non
Liens éventuels de ton personnage : Des persos comme Nightwing, Rose, Jericho mais à part les liens ancrés dans l'univers DC je ne vais partir sur aucun lien prédéfini pour le moment. Slade agit en solo et à dans un lien etranger a ses potentiels enfants, donc de toute façon on aura l'occasion de voir ca ensemble en rp au besoin. J'aborderais aussi peu ces personnages dans la fiche, laissant suffisamment de latitude pour les insérer sans peine dans l'histoire après discussion
Parle nous un peu de toi : Je suis moi c'est déjà beaucoup. Vrai petit soucis par contre : J'ai d'énormes soucis orthographique, je m'aide d'un logiciel mais si des coquilles passent, désolé d'avance c'est pas du a un manque d'effort !
Comment nous as-tu trouvé ? On m'a amené ici.
Votre parrain/marraine :
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Yep
Avant même de revêtir le costume qui le lie à ce pseudonyme funeste, Slade est un homme qui ne passe pas innapercu, et en impose par sa seule présence. Son mètre quatre-vingt dix couplé à un corps charpenté par des années de guerre lui avait déjà taillé un physique impressionnant, que les expérimentations effectuées sur lui n'ont fait qu'exacerber. Grace a son métabolisme lui permettant malgré son âge d'avoir un physique encore bien développé, ne trahit son véritable âge qu'une belle tignasse d'un blanc neige qui teintait aussi sa petite barbiche. Finalement le seul défaut physique qu'on remarquait tout de suite était le cache-oeil qu'il portait, trahissant sa blessure. Mais dans son objectif de parraître toujours plus imposant, cet accessoire était une cerise sur une pièce déjà bien monté.
Mais la plus part du temps, les gens ne voient l'homme qu'a travers son costume d'assassin, au point que ce masque rouge et noir en est devenu le reflet avec lequel il se sent le plus à l'aise dans un mirroir. Une combinaison paramilitaire noire, orné de plusieurs pièces en cuivre qui protègent les articulations et certaines zones sensibles, avec comme seule fantaisie ses nombreuses ceintures contenants explosifs et munitions. Une tenue sans fioriture allant de paire avec l'excellence sans écarts de l'assassin.
Pourtant, les armes clairement mis en évidence dans son attirail ne sont ni des armes à feu, ni des engins explosifs, mais bien les deux sabres qu'il porte dans son dos, véritables extensions de ses bras.
Les plus curieux pourraient se demander au vu de ce physique impressionnant à quel point l'assassin pouvait être bien monté. Cependant loin d'être un étalon, c'était plus proche de la biquette qu'on pouvait jauger la bistouquette de l'assassin. Comme quoi il semblerait que la corrélation entre les parents violents et le manque de virilité se concrétisait un peu plus chaque jour
Fier et intègre.
Ces deux qualités définissent parfaitement notre assassin. Malgré les épreuves de la vie, Slade a toujours su maintenir la tête haute, sans jamais douter de ses capacités ni de sa capacité à réparer les torts qu'il a pu causer.
Ambigu
Ce qui est étrange lorsque l'on côtoie Slade sans y laisser sa peau, c'est de tenter de comprendre les valeurs qui le guident. Régi par un code d'honneur, bien que faillible, qui reste primordial à ses yeux, Slade est convaincu d'agir en accord avec sa propre morale en refusant catégoriquement de s'en écarter. Cela pourrait le faire passer comme quelqu'un de fiable et loyal.
Le problème, c'est que comme tout homme, Slade est faillible. Orgueilleux et colérique, lorsqu'un homme se croit assez compétent pour agir en tant que juge et bourreau, cela peut le rendre capable de commettre les pires atrocités s'il juge cela nécessaire.
Sans pitié
Il est crucial de comprendre que Slade ne peut être catégorisé ni comme justicier ni comme vilain, mais à peine comme un allié de circonstance. Tant que ses actions respectent son code de conduite, rien ne l'empêchera d'atteindre son objectif. Impossible à raisonner, impossible à arrêter sans recourir à la force, lorsque Slade devient Deathstroke, il se transforme en une force destructrice à maîtriser sous peine de voir des âmes innocentes en payer le prix.
Solitaire
Malgré son dévouement extrême envers sa famille, Slade a choisi de s'isoler pour les protéger d'avantage. Bien qu'il ne travaille pas toujours seul, son cercle intime est pratiquement inexistant. En quelque sorte, cet isolement lui procure un certain réconfort.
Les premières traces que l'on retrouve de Slade Wilson date de son entrée dans l'armée des Etats-Unis alors qu'il n'avait même pas l'âge pour s'engager. Pourtant, dans un environnement qui l'aide à découvrir ses capacités exceptionnelles au combat, c'est lors de son engagement au sein de la guerre de Corée qu'il sera promu au range de Major.
Le Major Kane rencontrera alors celle qui deviendra plus tard sa femme : Adeline Kane. Une idylle qui aurait pu sonner le début d'une vie de rêve pour le soldat, surtout avec l'arrivée de leur premier fils, Grant, et plus tard Joseph. Mais la vie n'était pas un long fleuve tranquille.
Etant désigné comme un des meilleurs soldats des Etats-Unis, il fut sélectionné pour participer à une expérience médicale destinée à augmenter les capacités cognitives des sujets afin de les transformer en super soldat. Slade sera le seul à survivre à ces expériences, sombrant dans le coma un très long moment avant de refaire surface. Désormais dotés de capacités hors normes, la volonté du gouvernement de mettre ce projet sous le tapis et le potentiel de Slade font qu'il est rapidement rejeté par ceux qu'il considérait comme sa première vraie famille.
C'est le début d'une longue dépression pour Slade, qui noie son désespoir comme il le peut dans sa dévotion extrème envers sa famille. Il commencera alors une carrière de chasseur en safari, subvenant aux besoins de sa famille mais laissant un vide dans la vie de cet homme si doué pour tuer. Et qui aimait, être doué pour cela.
Sans que sa femme Adeline le sache, son métier de chasseur lui avait permis de gagner des contacts lui permettant de commencer un job de mercenaire, qu'il faisait en secret. Cependant, tout lui explosa à la figure lorsque cette double vie amena le Jackal à kidnapper Joseph. Slade réussit à le sauver, mais pas sans empêcher Jackal de lui trancher la gorge en le rendant muet.
Trahi par son mari, Adeline lui tira dessus, l'éborgnant et le chassant de chez eux.
C'est à ce moment que Slade prit alors le nom de Deathstroke, et commença à s'effacer petit à petit pour ne devenir que cette image de spectre de mort implacable.
Sans qu'il le sache Grant décida de marcher dans les traces de son père, devenant le Ravager, mais mourant face aux Titans. Ce fut le jour où Slade posa définitivement ses valises à Gotham. Avec pour objectif de venger son fils, bien sur en abattant enfin celui qui se faisait désormais appeler Nightwing et qu'il considérait comme responsable de la mort de son fils, mais avec le temps, une autre obsession apparut.
Batman. D'une certaine manière, il respectait énormément la chauve souris. Tous deux avaient un code d'honneur, et se battaient pour ceux en quoi ils croyaient. Mais il désespérait de voir que lui refusait de tuer qui que ce soit, quand bien même se salir les mains auraient surement sauvé la vie a bon nombre d'innocents.
C'était donc son nouveau tableau de chasse. Nightwing. Batman. Le reste de sa petite bande. La saison pouvait commencer.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que d'autres personnes de sa propre famille pouvaient être présents à Gotham.
Au vu des expériences que Slade à subit pour devenir une sorte de super soldat, développant ses capacités cognitives à un très haut potentiel, Slade possède de nombreuses aptitudes :
- Il possède une Force, une Vitesse et une Endurance supérieure à n'importe quel être humain normalement constitué, même les plus athlétiques. Ses réflexes ont atteint un tel niveau qu'il peut esquiver des balles à bout portant.
- Ses sens se sont tous grandement améliorés, lui permettant de facilement pouvoir compenser quand l'un de ses sens se trouve perturbé, lui offrant une excellente vue et une excellente ouïe.
- Son intelligence s'est également développée, le faisant réfléchir vite et avec précision, faisant de lui un expert tactique.
- Slade est capable de cicatriser à une vitesse ahurissante. Les plus graves blessures cicatrisent entièrement en plusieurs heures. Cependant, il ne faut pas confondre cela avec de la régénération complète, lui empêchant par exemple de régénérer son oeil.
- Ce métabolisme fantastique le fait vieillir beaucoup moins vite que les autres et l'immunise beaucoup a de nombreuses toxines.
Sans parler de ses expériences, Slade est devenu avec le temps un excellent soldat sur entrainé dans de nombreux corps d'opérations spéciales, lui permettant d'acquérir une maîtrise du combat au corps à corps et de pratiquement toutes les armes qui existent. Avec une nette préférence pour les armes blanches.
De façon presque poétique, Gotham était une ville qui n’était jamais aussi belle que de nuit. Sans même parler des hauts gratte-ciels du Old Gotham, non… Même les bafonds de la ville, entourée de cette brume épaisse, tout était plus beau de nuit à Gotham. Parce qu’a bien des égards, c’était aussi pour les vices qui la corrompaient jusqu’à la moelle qu’elle était reconnue, et surtout… Familière ? Une ruelle malfamée n’était jamais aussi attirante qu’elle pouvait l’être à Gotham.
Et pourtant depuis le jour où il avait mis le pied dans cette ville, il n’y avait pas une seconde où Slade Wilson ne pensait pas que cet endroit ne méritait pas purement et simplement de disparaître de la carte. Pour les quelques vies innocentes qui seraient sacrifiées, combien d’âmes perdues, de criminels, de dangereux individus ne seraient pas enfin mis hors d’état de nuire de cette façon ?
Décrochant le regarde de la fenêtre de sa chambre, il termina de resserrer ses ceintures autour de son costume. Attrapant son casque, sa tignasse nacrée fut recouverte entièrement par le visage de la mort qui allait arpenter la ville ce soir, vêtu de rouge et de noir.
Tout cela, c’était à cause de Batman. Plus il y pensait, plus cette conviction s’ancrait en lui. Si sa venue immédiate à Gotham était surtout motivée par l’envie de se venger de Nightwing, et des Titans de façon générale au final… Qui était trop faible pour mettre fin aux agissements des pires crapules de la ville ? Batman. Qui avait formé d’autres déséquilibré à marcher dans ses pas, dont celui qui avait causé la mort de son fils ? Batman. Qui avait toutes les cartes en mains pour vraiment sauver des vies mais était trop faible ?
Cette foutue chauve souris. Et pourtant, le sous-estimer serait bien la dernière de ses erreurs.
Ses sabres, armes de prédilections, glissèrent sans mal dans les fourreaux usés par le temps fixés dans son dos.
Car nombreux étaient les ennemis que la chauve souris s’était faite dans cette ville. Et si certains avaient mis à mal le justicier, trop nombreux étaient ceux qui bien que dangereux avaient échoué à accomplir le rêve de tout criminel de Batman.
Pourtant, en ouvrant la fenêtre de l’appartement pour se rendre sur l’escalier de secours, Slade ne se considérait pas comme un criminel. Peut être que justicier n’était pas le terme approprié non plus. Il était simplement celui qui savait ce qui devait être fait. Le seul suffisamment apte à faire passer sa mission avant ses émotions.
Le seul qui pouvait vraiment sauver cette ville. Même si cela se ferait dans un bain de sang.
Courant à travers les toits de la ville, Slade se posait peut être encore de nombreuses questions…
Mais Deathstroke lui, ne s’en poserait aucune.