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 Quelques conseils | Elmo

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MessageSujet: Quelques conseils | Elmo   Quelques conseils | Elmo EmptySam 23 Mar 2024 - 0:17




  • Type de RP : Flashback
  • Date du RP : octobre 2018
  • Participants: Elio Phillips & Elmo Sonelli
  • Trigger warning: discussion de trafic de drogue
  • Résumé: [à venir]




quelques conseils

Elmo Sonelli



Journée banale au poste, toujours les mêmes crimes à Gotham. Ce n’est pas les flics qui allaient connaître le chômage. Elio s’imagine que c’est un bon choix de carrière, si on est assez doué pour éviter la mort, que l’on ne craint pas de se trouver sur un fauteuil à décrire comment est le cadavre qui vous empêche de dormir la nuit, et qu’on ne réalise pas que l’on fait tout ça pour quelques pauvres billets qui permettent à peine de payer le loyer et mettre de la nourriture dans son assiette.

Tandis qu’il contemple ses choix de vie pour la énième fois depuis son arrivé tôt le matin, assis dans son bureau, il feuillette un dossier déposé par le lieutenant Flass. Son supérieur, celui qui l’a encouragé à rejoindre les stups’ de manière assez douteuse s’il s’arrête quelques minutes pour y réfléchir, et surtout celui qui aime déléguer à la nouvelle recrue de la brigade. Elio ne peut pas compter sur son aide. Il ne saurait même pas où il est censé le trouver pour lui en demander, de toute manière. C’est la merde. Il a pour ambition de monter en grade, pour à son tour se débarrasser des affaires dont il ne veut pas. Et il comprend, franchement, pourquoi Flass n’a pas voulu entendre parler du petit dealer qui ces derniers mois se fait une réputation dans l’un des pires quartiers de cette foutue ville. Il y a plus intéressant. Comme ce que trafique Black Mask. Ou n’importe quel autre criminel qui constitue un danger plus grand que le gamin du coin qui se croit dans un film.

Il lui faut un autre café. Elio délaisse sa paperasse sur la surface boisée et s’empresse de sortir du bureau. L’après-midi touche presque à sa fin, pas mal des collègues sont déjà rentrés chez eux. Les veinards. Plus intelligents que lui, qui reste à cause d’un semblant de conscience professionnel qui s’est développé il ne sait trop quand. Il inserre une pièce dans la machine, se demande pourquoi il doit même payer pour ce breuvage immonde. Pas les moyens d’avoir une vraie salle de pause avec une vraie cafetière, quand le commissariat peine déjà à avoir des armes et des personnes derrière elles pour tirer sur les criminels. L’expression blasée, il écrase le bouton « plus » du sucre jusqu’à ce que la machine proteste d’un signale sonore.

Soudain, du coin de l’œil, il repère une figure familière à laquelle il a rarement adressée parole. Elmo Sonelli. Facilement impressionnable, et appréciateur de ce qui lui rappelle les films qu’il affectionne, Elio a développé une tendance à l’admirer de loin. Sonelli incarne ce qu’Elio aimerait pouvoir être, un homme qui impose le respect, sérieux, un imperméable qui donne un air mystérieux. Il n’arrive pas à la cheville de cet homme, et il le sait. Le sergent ne parvient même pas à être jaloux. Seulement séduit. Peu être un peu trop, et le moment de blanc allait être gênant pour tout le monde s’il continue de le fixer ainsi. Il referme sa bouche béante bien rapidement et se redresse.

-  Bonsoir... Je vous offre un café ? Entre collègues.


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MessageSujet: Re: Quelques conseils | Elmo   Quelques conseils | Elmo EmptyLun 22 Avr 2024 - 7:55

L’inspecteur s’enfonça à son pour dans la ruelle avec la souplesse d’un chat. La souplesse usée d’un cieux chat un peu fatigué. Félin quand même. Nulle trace du jeune brigand qu’il filait. Effet volontaire. Il lui avait laissé une longueur d’avance. Ce n’était pas lui qui l’intéressait.

L’allure d’un passant, l’air de ne pas y toucher. Badaud en balade. Etourdi égaré. Il longea les bâtiments décrépis de la rue sinueuse. L’enseigne sombre d’un bar-flipper. Deux hommes en tenue de chantier discutaient dans un coin du bar, sous l’œil fixe et rougi du pochtron du coin. Un barman au crane à moitié dégarni essuyait des verres pas très propres avec un chiffon sale. Des clients buvaient des bières ou du whisky au tables du fond. Dehors à sa fenêtre une femme rentrait son linge en prévision de la pluie. Le ciel était lourd d’humidité sans que celle-ci ne viennent pourtant à tomber. Une grappe d’enfants se chamaillaient un ballon devant les portes, déclenchant les injures des adultes lorsque la balle frôlait un peu trop le bris de leur carreau. Eux au moins semblaient bien s’amuser, malgré les traits tirés des adultes autour d’eux et l’ambiance un peu ghetto des murs couverts de tags et fissurés. La plupart d’entre eux étaient des émigrés. Les pays d’origine avaient changé depuis sa propre enfance. Tout le reste était pareil. Les pauvres continuaient à être pauvres. Habitaient toujours les mêmes immeubles. Toujours gérées par des SAS immobilières qui se faisaient du fric sur leur dos. Il s’installa au bar et commanda une bière. Il n’avait pas envie de boire, d’autant que la boisson qui lui fut servie était tiède et peu parfumée mais demander un café l’aurait rendu bizarre, étranger et suspect aux yeux de ceux qu’il voulait questionner.

La pluie avait cessé. Sonelli l’observa à travers la vitre sale pour constater qu’elle lui indiquait la seule voie à suivre. Il n’apprendrait rien de plus ici. Il partit en laissant un billet sur le comptoir pour la consommation et une pièce à un mendiant.

Il promena ses pas, remontant en sens inverse le trajet qui l’avait qui l’avait mené jusqu’à ce quartier abandonné. Essaya de se mettre dans la peau du petit malfrat qu’il avait suivi en sens inverse. Sentant les couleurs. Peignant les atmosphère. Sculptant sa pensée à la forme de celui qu’il avait laissé échapper cette fois mais le mènerait plus tard à quelque chose de plus intéressant. Peut-être vieil idéaliste, il avait plus souvent qu’à son tour d’avantage de pitié que d’hostilité à l’égard de ses petits voyous. Plus une certaine tristesse à l’idée qu’ils pourraient faire mieux et plus malin de leur jeunesse. De l’empathie. Mais la logique derrière était toujours la même. Simple. Bousculer le menu fretin pour parvenir à de plus gros calibres.

Comme une aube ou un crépuscule, le soleil réapparu, sortant des nuages, éclairant de blancs rayons les gargouilles noires du Donjon. Il s’arrêta pour regarder le vieil immeuble historique, curieusement ému par les arcanes gothiques qui avaient résisté à la voracité prédatrice de la modernité. C’était tellement beau. Il avait l’impression de ne s’en rendre compte que maintenant, comme s’il n’y avait jamais fait attention avant.

Une église proche, en tôle et béton armé, elle, résultat à ses yeux désolant de ce que produisait l’aveugle appétit d’argent et de nouveauté sonna son enregistrement de cloche par-dessous le ronronnement continu des voitures. Réalisant subitement que l’heure du déjeuner était depuis longtemps dépassée il s’acheta un chemin avant de regretter son choix sitôt qu’il eut croqué dedans. Le pain était synthétique, une éponge en plastique. La salade s’était fait excuser comme par crainte que sa personne soit perçue comme une insulte. La viande n’avait aucun goût ce qui avait été compensé par une débauche de sauce trop sucrée. Cela n’était pas un accompagnement gustatif mais un trip glycémique. De quoi comprendre pourquoi ses concitoyens avaient l’air constamment drogués. Maugréant contre l’empoisonnement synthétique de l’alimentation il retourna au commissariat sa bonne humeur envolée et déposa sur le coin du bureau l’objet de sa colère à demi entamé.

- Tu t’es mis au régime ?   le railla son ami Moneri
- Quel foutage de gueule. bougonna Sonelli Je n’oserait même pas servir cela aux chiens errants des Narrows. Pauvre bête, on m’accuserait de maltraitance envers les animaux.

Il ressentait ce repas comme une insulte, non sans savoir qu’en matière de prêt-à-bouffer, il était bien loin du pire de ce que les Etats-Unis osaient proposer.

- Coincés entre un magazine à photos de starlette et ce genre de truc pour nourriture… Encore que tu n’as pas été cherché le cola pour l’accompagner. Il ignora la grimace évocatrice du policier avec un sourire ironique. Et l’on se demande pourquoi les gens sont trop maigres ou trop gros.  commenta le légiste.

- Ce n’est pas cela qui me dérange. La barbarie, c’est que tout cela est accepté. Aucun sens critique et personne pour protester. Mais on a collé des bonshommes souriants et des logos sur des boîtes en plastique, et les gens se sont dit qu’ils pouvaient avoir confiance comme il le pasteur en habits ou le gros chef cuisto en toque était celui qui avait tout cuisiné plutôt que des costards-cravate avides que ça ne dérange pas de nous gaver de tout et n’importe quoi pourvu que cela leur fasse du profit ! Et ils acceptent ça, et avec le sourire, encore !

- On dirait que tu as besoin d’un remontant. La mayonnaise te met de mauvaise humeur. Tu ne préfèrerais pas un plat de tripes de La Trattoria par exemple ? Demain midi par exemple…
Le réel auquel il était référé leur était commun depuis assez d’années pour qu’il puisse saisir en si peu de mots l’insinuation suggérée.

- Tu auras eu d’ici là reçu les derniers résultats du labo d’analyse ? Pour le cadavre du motel ? Tu as enfin trouvé de quoi il était décédé ?

Le médecin étouffa un rire.  

– Ҫa, je ne te le dirais que si tu m’invites à déjeuner ! railla-t-il avant de sortir.

Le regard de l‘inspecteur balaya du regard son propre bureau avant de s’y asseoir. Les rares fois où il délaissait le terrain et les longues observations solitaires, le retour dans la pièce tamisé le faisait presque entrer dans un autre univers. Familier, confortable et étranger.  Bureau parsemé de feuilles volantes en désordre scrupuleusement classifiées.  Tasses de café vides. Stylos et crayons de toute sortes. Rangés d’un éparpillement classifié. Hors bien sûr des pots à crayons et autres sortes de boîtes de rangement. Le chaos organisé, voilà ce qui décrivait le mieux le bureau du policier. Anarchiste. Presque un sourire.  

Toujours mécontent, mais malgré lui résigné il termina le sandwich qu’il avait tant incriminé. Moins par faim que par égard pour son père et ses récits de famine remontant à la guerre. Il se remit au travail. Plongea la main dans la paperasse comme si les affaires sordides qui y étaient décrites risquaient de la dissoudre et comme si à ce risque il était habitué.

Les heures passèrent sans qu’il lève le nez de son dossier. L’affaire était sordide et courante. Un homme d’affaire. Officiellement spécialiste des opérations de change pour des banques. Officieusement, son statut de cambiste semblait posséder un sens moins honnête mais Sonelli savait aussi qu’il ne parviendrait pas à le prouver. Des doutes sur la fidélité de sa maitresse et ces types là n’aiment pas le doute. Pas lorsqu’il est dans leur camp en tout cas, ils embauchent aussitôt un privé. En un sens à raison. Elle n’était pas la femme d’un seul homme pour son malheur et celui de l’autre. Car aucune raison ne saurait le justifier mais avaient été retrouvés les deux corps. Assassinés.

Comment et surtout pourquoi pouvait-on faire cela ? Il ne le comprenait pas lui-même. Il avait passé sa vie entière à parcourir l’une des ville américaine aux taux de criminalités les plus élevés, à sentir l’âme des crimes, entendre se confesser des criminels et se plonger dans l’indicible des passions et des psychés sans dépasser le profond sentiment d’étrangeté devant l’idée qu’elles poussaient parfois des femmes et des hommes, des plus dérangés aux plus ordinaires à tuer.

Les premières notes de la Seguidilla interrompirent ses pensées nostalgiques. Il décrocha son portable avec une désagréable sensation d’amertume et d’étouffement.  

- Tu te rappelles de temps en temps que tu as un fils ?

Il y avait une nette pointe de reproche dans la voix de son ex-femme. Ce devait être un effet de suggestion mais le frottement silencieux de sa manière de se passer la main dans les cheveux lorsqu’elle est agacée s’entendait à travers le combiné.

- Ton fils a passé son permis aujourd’hui, tu aurais tout de même pu l’appeler !  
Un sentiment pesant de gêne, d’inconfort. Il serait incapable de lui en vouloir. C’était elle qui avait raison.
- Pardon, tu as raison. Je téléphonerai dans la soirée.
- Il a fallu que je te le rappelle !
- Je suis désolé. J’ai beaucoup de travail ses jours-ci.
- Tu as du travail tout le temps…

La voix s’était adoucie. Un rien moins de reproche, un peu plus d’inquiétude. Il pensa qu’il avait au moins de la chance de ne pas faire partie de ses couples dont le divorce ressemblait à une guerre des tranchées, et d’avoir même après la fin de leur mariage conservé une certaine amitié.

Un soupir.
Un autre répondit de l’autre côté du combiné.

- Tu pourrais mourir demain que personne n’en saurait rien.

Sourire mi-amusé, mi-blasé. Pesanteur mais aussi une certaine tendresse.

- Cela fait des années que tu me rappelles cette éventualité.

Silence. Lourd de leurs échecs passés, du passé qui ne revint pas. Allégé d’un peu de connivence, un peu de complicité.

Elle n’avait pas tort. Pas à Gotham, pas étant le métier qu’il faisait. À tout moment son enquête pouvait gêner. À tout moment son uniforme, même s’il ne le portait pas, pouvait être perçu comme une insulte ou comme une cible. À tout instant il pouvait se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Le GCPD avait enterré plus d’une fois des petits jeunes, ou des plus vieux reversés par un véhicule ou qui s’était pris une balle. Il y pensait souvent, sans réussir vraiment à le réaliser. C’était l’effet d’une douche froide de se faire redire quelquefois qu’il pouvait à tout instant être lui aussi concerné, il refusait pourtant de s’enterrer dans son bureau derrière une de ces machine moderne auxquelles il ne comprenait rien. Il devait mener ses enquêtes sur place pour redessiner le portrait des faits. Il ne voulait pas non plus se cacher. Son père n’avait pas été un planqué, il ne voulait pas l’être non plus.

- Et sinon, comment va ta mère ?

Il la rassura sur ce point. Promit une nouvelle fois de rappeler leur fils plus tard dans la soirée. La conversation dura encore plusieurs minutes avant qu’ils ne raccrochent. Le téléphone toujours à la main, il chercha de la main libre dans sa poche son paquet de cigarettes. En passa une entre ses lèvres.  Approcha le briquet de la clope qui s’éteignit immédiatement, la flamme chassée par un coup de vent. Courant d’air. Il se leva, alla fermer cette maudite fenêtre avant de soupirer. Il avait besoin d’un café.
La machine était une carcasse branlante qui produit une sorte de lessive immonde et semblait avoir été fracassée à coups de batte. Sonelli fouilla son portefeuille à la recherche de quelques piécettes avant d’acquiescer au jeune sergent qui lui proposait un café.

Il l’avait déjà croisé quelques fois et pensé se souvenir qu’il se prénommait Elio. Il lui avait paru sympathique sans qu’il puisse en penser grand mal ni grand bien. Il chercha un moment ses mots pour trouver quelque chose de plus à dire que le remercier pour le café. La discussion n’était pas son grand point fort. Echanger avec les collègues, partager les codes, les habitudes, les idées, travailler ensemble… Des activités où il se sentait toujours étranger. Déraciné et parachuté. Aussi loin qu’il se souvienne il avait toujours été ainsi. Silencieux et solitaire. Dans le même temps il ne voulait pas se montrer discourtois ou malpoli.

" Et donc… Comment se passe l’intégration à la brigade des Stup ? "
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