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 Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]

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AnonymousInvité
MessageSujet: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyLun 11 Sep 2023 - 15:53

Rappel du premier message :




  • Type de RP : Mini rp/event/normal/solo/flashback
  • Date du RP : Quelques minutes après l'incident au Plaza.
  • Participants: Ceux qui ont été invité.
  • Trigger warning: Mort, violence.
  • Résumé: Quelques instants après le déclenchement du détonateur, la bombe nucléaire risque d'exploser dans 45 minutes. Gotham s'assemble pour se lancer dans cette course contre la montre.






Tu n'es qu'un imbécile.

La voix sombre et tranchante refroidissait désormais les ardeurs de l'apprenti Néron, qui commençait à éructer nombre de poèmes sur la fin de Gotham City, et de ses souffrances. Tout ça en direct et Hurt n'avait rien compris de cette abominable soirée. La voix, quant à elle, ne faisait que suivre le déroulement direct de ce qui se passait ce soir. Ce que l'homme vit, il ne le jugeait pas bon. Indigne, idiot, et surtout, dangereux pour les affaires du Gant Noir. Par la faute de ce minable petit rital de merde qui venait de me placer dans une situation des plus tendues avec nos commanditaires. J'avais dépêché le club des vilains, pour venir à bout de cela. Et à l'heure où nous parlions, mes gargouilles étaient en train de préparer la suite des évènements. Mon visage est austère, en colère, et surtout, j'avais une certaine haine pour ce minable qui venait de mettre tout le plan en l'air. Claquant le portable qui m'avait permis de voir le spectacle désastreux de Caligula, j'éructais seul, mais assez énervé de voir ce qui s'était passé.

Tu viens de foutre des mois et des mois de préparation en l'air. Pourquoi jouer à ce numéro minable ? Pourquoi sortir de ton rang alors que je t'avais donné l'interdiction formelle d'agir. Charlie ... Tu me mets dans une position des plus inconfortables, et tu sais ce qui arrive, quand on me contrarie ?

Je parlais seul, mais j'étais cerné, et je ne savais plus où donner de la tête ... Je sortis une arme, un révolver de poche, et je tira droit dans le crâne, avec la précision d'un chirurgien. Un des lieutenants de Caligula qui était venu à moi, venait de se faire aérer le crâne avec une précision des plus morbides, et j'avouais que cela ne m'avais pas déplu. La mort de ce minable remettait certaines choses en suspens, et tout le jeu, tous les paris que j'avais organisé avec le Gant Noir, tout cela venait d'être remis à terre. Je n'avais plus la main-mise sur le jeu. Et au moment où nous parlions, mes forces étaient en train d'exterminer les gladiateurs et les légionnaires de Caligula qui fuyaient la ville. Je devais commettre un massacre pour me faire comprendre, je devais faire en sorte que tout cela soit effacé, mais une telle abomination, ne passerait pas inaperçu, malheureusement. J'étais exposé, et je savais très bien ce qui me pendait au nez. Inspirant profondément, j'observais ce cadavre sanguinolent qui ne comprenait sûrement pas le pourquoi du comment à mon acte. Je n'avais pas le temps de m’apitoyer. Gotham City avait chuté, et pour la meilleure des fins, je devais remettre tout ça à zéro. Mes parieurs n'avaient clairement pas apprécié ce petit jeu de cet imbécile, il me fallait maintenant éclaircir les choses, une bonne fois pour toutes. Ce soir, le Gant Noir se remet en jeu. Ou ça passe, ou ça casse, et je n'allais pas accepter une défaite. Je reprends alors la discussion avec mes parieurs, prêt à enclencher la suite.

Le jeu est terminé, Gotham.

D'un coup, d'un seul clic, l'électricité revint à Gotham City. Ce qu'il restait de lumières étaient maintenant toutes allumées. Cette fois, mon visage apparait sur les écrans de Gotham Plaza, sur les iphones et autres portables qui tenaient encore, sur certains canaux de radios, tous m'entendaient. Ceci n'était que l'Oméga tant attendu. La fin que nous attendions tous. Caligula était quelqu'un de trop facile à discerner, et pendant qu'il s'amusait avec ses petites imbécilités, j'avais pris les devants pour offrir à cette ville, la fin qu'elle méritait, dans la situation la plus lamentable qu'on avait vu, et préparée. Après tout, Gotham City méritait de finir en bouillie, de finir dans un enfer de flammes et de chaleur qui réduirait tous ses rêves en bouillies. Une fin explosive, pour que jamais rien ne repousse dessus. Pour que jamais rien ne revienne jamais à Gotham City, la ville de mes chers Wayne. Mon allure est grave, mais mes mots seront lourds de conséquences.

Vous n'avez pas suivit mes règles. Vous n'avez pas accepté mon jeu. Ce soir, je mets fin à toute cette comédie. Vous avez quelques minutes de répit avant de confier vos âmes à Lucifer. La bombe nucléaire qui est sous le Gotham Plaza ne va pas vous manquer. Là où se dressa le bûcher de la Cour autrefois. Là où Arkham City fut déclaré. Là où la ville a chuté ...

Mon visage sur les écrans fait place à ce qu'il reste d'un homme. Battu, à moitié vivant, le visage tuméfié. Mon très cher valet, mon cher traitre. Le visage d'Alfred Pennyworth était maintenant perceptible sur les écrans. Au bord de la mort, le vieux majordome n'ouvrait plus les yeux. Tout cela bien sûr, était pour te provoquer mon cher Bruce. Pour te faire le plus grand mal et de voir ta frustration quand tu n'arriveras pas à temps pour le sauver. Comme j'aimerais voir ton visage quand cela arrivera.

Je ne vous dis pas au revoir, Gothamites. Car je sais ... Que nous ne nous reverrons pas ... Plus jamais.

Je déconnecte et j'arrache les fils du casque. Un hélicoptère m'attend et depuis que le minuteur est activé, il ne reste que quarante-cinq minutes de sursis à toute cette ville pour que les choses ne soient plus que poussières. Mais il y'avait encore quelques protagonistes dans cette soirée, et je ne doutais pas de leur ardeur à se défendre le mieux possible pour réussir à sortir vivants ... El Sombrero me regarde, comme surpris par cette révélation, le Mime semble aussi désemparé. Je préfère ne pas avoir à leur prêter de place dans mon hélicoptère et je leur tire une balle dans la jambe, chacun.

Je n'ai rien contre vous, messieurs. Néanmoins, vous m'avez déçu. Vous êtes libres de mourir comme les autres agneaux de cette ville.

Je n'avais aucune empathie pour mes alliés. Ce jeu avait échoué, et il était maintenant temps de sonner la fin de la partie, et pour de bon. Mais consolons-nous quand même ... Ce jeu fut des plus amusants, et voir la moitié des quartiers de cette ville ayant subit les affres que je leur ai réservé, j'avais énormément apprécié ces horreurs, et en parlant de ça, il me fallait gagner mon hélicoptère au plus vite ... Mes gargouilles étaient trop mentalement lessivées pour accepter que je parte sans eux, ils tiendront leurs postes ... Et les pièges d'El Sombrero les empêcheront d'arriver à la bombe ... Effet tactique. Il suffisait d'entretenir la haine, la destruction parmi tous ces protagonistes. Il fallait les affaiblir le plus possible. Mon plan se devait de compter sur ces données. Ils étaient tous débordants d'énergie, de haine pure, chacun avait bien la sienne et se réservait ce moteur pour détruire et imposer sa marque à Gotham City. Pouvons-nous parler de "l'âme" de Gotham en quelque sorte ? Dans notre "merveilleuse" société, nous demandons seulement un peu d'ordre pour nous protéger du chaos. Rien n'est plus douloureux, plus angoissant qu'une pensée qui s'échappe à elle-même, des idées qui fuient, qui disparaissent à peine ébauchées. Néanmoins, je suis plus un masochiste moral que pervers ... Le masochiste moral se différencie du masochiste pervers par deux traits : d'une part, il n'agit pas en rapport apparent avec la fonction sexuelle, d'autre part, il ignore qu'il est masochiste, qu'il crée sa souffrance et en jouit, jouissance autrement interdite. La ressemblance entre les deux formes de masochisme réside dans la recherche, par des voies différentes, de la souffrance, moyen et non but en soi. Il était temps pour moi de quitter la ville, au plus vite ... Mais au fond de moi, je savais très bien que quelque chose n'allait pas se passer comme je le voudrais ...



Pour ce premier tour, je vous laisse arriver sur les lieux. Attention, vous avez quarante-cinq minutes ingame. Je vous conseille de bien peser vos arrivées.
- Les gargouilles patrouillent.
- Des snipers sont sur les toits.
- Les pièges mortels d'El Sombrero sont dans les souterrains sous Gotham Plaza.

Pour chaque tour où je posterais, nous enlèverons 5 minutes.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyMer 18 Oct 2023 - 18:36

Sherlock Holmes
I'll turn around wait and see

Azzurra hurla. En fait, elle avait l'habitude de rester stable face à la merde qu'on lui chiait dans la gueule tout le temps. Alfred cependant, elle s'y était attachée très vite. Il ne l'avait jamais jugée, et quand elle avait timidement demandé en des mots assez similaires "Monsieur Pennyworth, vous allez vous moquer mais vous êtes tellement élégant vous pouvez pas m'apprendre à parler moins comme une attardée ?", il avait répondu quelque chose comme... les mots d'Azzu étaient de velours, qu'elle n'avait pas à avoir honte car c'était une partie de sa personnalité et qu'elle était tout à fait élégante, mais que si elle voulait, il lui apprendrait à parler comme elle en avait envie. En très gros. Mais Azzurra, ça l'avait beaucoup touchée.

Alfred ne l'avait jamais jugée, elle qui n'était au final qu'une inconnue un peu perdue, il l'avait acceptée comme sa fille dès le début. Et Azzurra avait abusé de chaque seconde avec lui pour apprendre, pour grandir. Il ne lui avait jamais refusé la moindre seconde. Bruce était distant, il avait ses problèmes. Alfred était comme le messie pour elle.

- Pourquoi vous me faites ça ? Pourquoi vous me l'enlevez ? geignait-elle, refusant de pleurer derrière son masque. Pourquoi la vie était un mac et Azzurra était sa plus grosse pute, putain ? Elle avait tourné la page et pourtant elle continuait de prendre des bites non stop.

- Oh putain, tuez-moi juste, j'en ai marre. J'en ai plein le cul.

Oui, elle s'agitait et s'énervait. Batman, toujours aussi stable et insensible, Robin le ressentait. Dans sa façon de conduire, d'être, de réagir. Il avait pris un choc bien plus violent qu'elle avait pris. Mais il avait Batman, il n'avait pas le droit à la faiblesse. Azzurra se sentait si démunie à ses côtés. Elle voulait se jeter dans un précipice, hurler. Non. Il prit contact avec un autre héros. Azzurra ne le connaissait pas. Pourquoi il ne lui parlait pas ? Pourquoi agissait-il comme si il était tout seul ? Elle aussi était seule. Mais les deux étaient à côté. Ils n'avaient aucune raison d'être seuls, à un mètre l'un de l'autre.  On traversa un mur. Une explosion retentit, Azzurra restait près de Bruce (résultat 2). Flash, le Flash ?

Elle posa la main sur le bras de Batman et l'enserra, et lui dit.

- Monsieur... vous n'êtes pas seuls. Nous n'avons pas de raisons d'être seuls. Je suis avec vous. Je crois en vous. On va y arriver. On n'a pas intérêt à crever ! Vous comprenez ? Si vous vous laissez abattre, je crèverai aussi, et j'irai jusqu'en enfer vous retrouver pour vous botter le cul une deuxième fois. Alors... à l'assaut.


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Cobblepot
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Armes & gadgets:
Oswald C. Cobblepot
Oswald C. Cobblepot
MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyJeu 19 Oct 2023 - 19:03

Montant l'échelle qui menait au Plaza, Cobblepot appréciait le carnage qui se répandait dans les rues de Gotham City. Quel dommage cependant, que ce ne fusse pas de lui ... Mais quel bordel, voila encore un merdier pas possible à gérer. Que faire devant un bordel pareil ? Cette allure, cette allure ... Le Pingouin la connaissant foutrement bien et il n'appréciait clairement pas le fait qu'il soit là. C'était le foutu Red Hood, ce connard de Red Hood qu'il fallait enculer avec son joli petit casque rouge. Serrant son parapluie dans la main, le Pingouin hurlait intérieurement de rage. Cela signifiait encore un monceau de cadavres, un sillon de sang, des gars qui allaient crever et le Pingouin ne pouvait pas se permettre de perdre ce luxe d'avoir ce trou du cul aux fesses. L'envie de lui arracher les yeux était forte pour le Pingouin. Le Pingouin prenait l'habitude de voir Gotham sombrer sous l'immondice perpétuelle de ses propres tenanciers et c'était risible ! En outre, Cobblepot savait qu'il fallait à tout prix se débarrasser des pires ordures qui peuplaient la ville dans le but de s'approprier la cité, tout bêtement et le monopole des trafics. L'une des principales cibles, affaiblie, si elle en fut, était bien le Red Hood. Ainsi était le jeu de Cobblepot, s'imposer par le mental et bien évidemment la force ! Mais la situation n'allait pas s'arranger, loin de là. Alors que l'explosion venait de retentir, quelque chose heurta de plein fouet l'endroit où le Pingouin se terrait, et il avait pris quelque chose ... Quelque chose de dur et de bétonné. Il avait pris cher, et l'explosion lui avait fait mal ... Mais il était encore vivant ... Ensanglanté, Cobblepot avait tenu bon, mais son visage avait pris salement cher. Ses dents brisées, son crâne presque ouvert, il était dans un état second, mais toujours vivant. La vieille carne, ça tient. Le Pingouin avait beau être de petite taille, mais il connaissait parfaitement son caractère pour se défendre. L'important était de montrer qui était le patron, qui était prêt à tous les sacrifices pour arriver à dominer cette foutue ville de Gotham City.

"BOSSWORTH ! LARK !"

Hurla-t'il, en espérant les voir courir vers lui, dans un état de démence dû au choc. C'était un état déplorable dans lequel il s'affichait. Il était brisé, des fractures partout, et il sentait cette étincelle de la vie qui venait l'abandonner ... Non ! Jamais ! Un Cobblepot n'abandonne jamais ! Alors qu'il se trouvait dans le cratère de l'explosion, il observa le bordel aux alentours, il cria à nouveau, en espérant qu'on vienne l'aider. Il se releva, péniblement, la douleur lui fit énormément mal, et il s'appuyait grâce à son parapluie. Il vit alors que les choses iraient de mal en pis, alors qu'une voiture abandonnée du Plaza allait lui tomber sur la gueule. Il releva les yeux ... Sa fin approchait, il allait mourir, ici, ce soir. Comme toute chose ayant une fin, il se prit d'un rire guttural avant de prendre de plein fouet ce qui venait de lui tomber dessus ...

Mais ce n'était pas la fin, non non.

Quelque chose se troubla, et Oswald ne s'en apercevrait pas. Personne ne s'en apercevrait. Quelque chose venait de bouleverser le temps.

Il courait ... Il tentait de fuir ce qui se passait, mais comme un élément de déjà-vu. Quelque chose qui lui donnait l'impression d'avoir déjà vécu cette situation. C'était quoi ce délire ? Intérieurement, il se posa la question, mais rien ne semblait lui venir. Cobblepot était cependant mal entouré, il y'avait des gargouilles dans le secteur des égouts, et ils le traquaient. Tirant quelques balles pour les plus gros gourmands, Cobblepot hurla avant de se fondre dans les égouts, pour mieux ressurgir un peu plus loin, et repenser sa stratégie. Le Pingouin avait été diplomate pour le moment, très calme, et il s'était gardé en tête de tenir bon, car il était le plus à même de diriger cette ville. Mais là, finir en pute à tous ces empaffés, y'avait rien de plus humiliant. Il était un Cobblepot, un vrai homme de la haute, issu d'une des plus grandes familles de cette ville. Reprenant alors, il comptait bien montrer au Gant Noir que ce n'était pas Lola, 18 ans, qui tapine et qui lèche les verges d'autres défoncés pour avoir sa dose de crack dans les rues. Non, ça, le Pingouin ne voulait pas passer pour être quelqu'un de faible. Jetant son parapluie à terre, il gueula toujours, à l'adresse de ceux qui le poursuivaient. Quitte à se faire enculer, la prochaine fois, le Pingouin insérera un missile de bazooka dans le petit trou marron de tous ceux qui essaieront de lui prendre sa peau.

"VOUS VOULEZ VOUS BATTRE ?! VENEZ ! JE NE SUIS PAS UN HUMAIN ! JE SUIS LE PINGOUIN ! ET JE VAIS BOIRE VOTRE SANG !"

Il éclatait de sa plus belle colère, une colère monstrueusement noire. C'était triste à dire, mais tout cela commençait clairement à l'emmerder qu'on le considère comme une pute. Il avait un certain code d'honneur, et il était pourtant LE Pingouin bordel de Dieu ! C'était pas Bill le clodo quoi. Tout le monde venait vers lui, comme ça, comme si tout allait bien, comme si on pouvait se permettre de traquer le Pingouin comme un vulgaire poulet, tu parles ouais. Pour tout dire, il était habitué depuis longtemps à l'odeur de la mort, et puis, après avoir fumé énormément de cigares, on perd vite l'odorat et le gout, alors bon, vous savez ... Le Pingouin voulait empailler le Gant Noir, mais vraiment de manière violente quoi. Il ferait bien dans une belle vitrine, dans son musée personnel. Si seulement il pouvait prendre quelque chose pour lui atomiser sa petite gueule de tocard. C'est alors que quelque chose de rouge et de doré l'aida ... Il reçût alors un de ses parapluies ... Son parapluie lance-grenades. Un plaisir pour tous les affamés. Histoire de foutre la merde, il tira dans le tas, et c'est une bonne dizaine de bonhommes qui valdinguèrent dans les cieux, en petits morceaux. Il ria de plaisir devant ce massacre improvisé, et il en était assez fier. Il lui restait quelques munitions, mais pour le moment, il fallait repenser stratégie ... Et pourquoi pas reprendre un peu de repos dans ce petit bar paumé ? Cobblepot s'y engouffra, et il espérait bien se préparer à quelque chose de tonitruant pour la suite. C'est alors que sur les ondes de Manchot Noir, une voix l'interpella, celle de Bossworth. Le sourire de Cobblepot s'étira.

Bossworth : "On arrive, patron. On est juste à côté de votre position GCPS. On vous laissera pas tomber."

Douce providence. Le géant noir-américain rappliquait avant de voir ce qu'il pouvait offrir au Pingouin. L'homme était toujours prêt à satisfaire les besoins de son patron, après tout, c'était son garde du corps personnel. Bossworth était peut-être un énorme monstre, mais il était l'homme parfait pour les pires situations. Et c'en était justement une. Il ne tarderait pas à rejoindre le Pingouin dans ce bar miteux, et là, ils planifieraient la reprise de la mairie. Tout était dirigé pour.


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptySam 21 Oct 2023 - 16:05



Le jeu perfide et cruel du Gant Noir touchait à sa fin. Si tous les candidats avaient survécu à ses épreuves, ses pièges et ses énigmes durant le cataclysme qui avait duré des mois à Gotham City, le psychiatre avait néanmoins réussi son pari en leur prouvant que la survie ne pouvait être garantie que par un retour à la nature bestiale et instinctive, et à la loi du plus fort si admirablement analysée par Darwin lors de son expédition aux îles Galápagos. Bruce Wayne, Tian Hong, Azzura Falcone, Alexa Varon et tellement d'autres avaient renoncé à certains de leurs principes moraux pour en arriver à ce terrible dénouement, c'était certain. Et pourtant, quelque chose me turlupinait ... Non pas que la bombe mette du temps à exploser, si ce n'est qu'elle n'a pas explosé et que le minuteur s'est arrêté. Pendant un bref instant, certaines choses avaient été ... Bizarres. Mais cela n'était peut-être que le vertige de la grandeur de cette soirée, et tous ces imbéciles montraient leurs véritables visages. Le comportement humain me fascinait depuis la puberté et la naissance de son inébranlable intérêt pour la neurochirurgie. Cette nuit avait été l'occasion pour moi d'anticiper les actions et réactions de ces cobayes consciencieusement sélectionnés et étudiés. Ils étaient intéressants ... Mais le véritable visage de Wayne allait ressortir. La mort de Pennyworth allait le pousser plus loin, et c'est là le plus beau pari que je m'étais fait : La mort du Batman, brisé psychologiquement et mentalement par mes soins, après des mois de fatigue mentale. Les paris avaient été riches, et mes investisseurs avaient été content, mais ce soir, nous arrivions à notre fin. Ce qui était exaltant.

Barbatos, je vis pour être ton arme. Donne-moi un signe.

La nuit risquait d'être longue pour les protecteurs de la ville qui peinaient à concevoir un plan efficace afin de contrer l'assaut orchestré par mes soins. Une idée bien plus alléchante m'avait déjà fait réfléchir depuis longtemps. Mon souhait le plus cher avait toujours été d'accomplir mon œuvre le plus rapidement possible, et il était nécessaire pour cela que les autorités ne puissent plus jamais le contrecarrer. Il était temps de faire appel à ma fine fleur. Les centurions de Caligula ? Les hommes du Bossu ? Des minables. Ils étaient peut-être légions, mais face à mes hommes, ce ne serait pas la même douceur. Il était temps qu'ils agissent. Me retournant, je me dirige vers l'assemblée constituée par mes soins. Des hommes et des femmes de valeurs, qui n'hésiteront pas à assouvir leurs pires pulsions pour régler le cas de cette ville.

Chers amis, je vous offre Gotham ! La nouvelle capitale du Crime ! Où la seule loi est celle que vous administrerez. Où la vie humaine est futile, et où les hommes et femmes de valeurs doivent succomber à notre loi, à notre nouvel âge !

Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 Yiwn

C'était la légion des quatre-vingt dix neuf, un ordre qui venait d'Amérique du Sud, des gens qui avaient fait les pires coups et les pires saloperies. Guérillas, massacres, pas des tendres, et la plupart d'entre eux aimaient les lance-flammes, histoire de désincruster la merde. La situation ne tournait certes pas en faveur du Gant Noir, et de mes petites affaires, mais il fallait cependant, régler le problème des justiciers, et surtout, mettre fin à tout ça. Dans mon oreillette, on me fait signe que le Batman et quelques uns de ses alliés sont dans les égouts. Ils avaient bêtement suivit le chemin le plus direct pour la bombe. Comme c'était prévisible. D'un geste, je sors une petite télécommande, et quelques petites détonations dans le système des eaux des égouts. Un déluge entier allait nettoyer tous ceux qui y seraient. Impossible d'y survivre, et même si ça arrivait, et bien, physiquement, ils ne pourraient pas tenir face à ça. Batman allait connaitre une fin qu'il avait mérité, même si j'estimais qu'il méritait mieux. Observant ma cohorte d'hommes de main, un simple sourire perlait sur mon visage. Le plus gros des troupes venait du Plaza, et visiblement, ils avaient tous une certaine provenance.

Il me semble que nous avons sous-estimé les rats de Chinatown. Occupez-vous de ça, et Gotham sera à vous.

Quatre-vingt dix neuf de ces hommes, et chacun d'entre eux portaient un nom d'un démon. Bélial, Naberius, Vespar ... Barbatos. Et j'étais El Penitente, l'homme qui supportait la vision de ces démons et qui s'en accommodait. J'étais un démon, celui qui offrirait à Barbatos un nouvel âge de violences et de vices abominables. Mais Gotham City devait être purgée. La bombe n'avait pas fonctionné. Il fallait donc que le sang règle une bonne fois pour toute, cette affaire. Les lance-flammes commencèrent à agir, et des flammes surgirent en masse sur le Gotham Plaza, tandis qu'un raz de marée allait submerger toutes les canalisations des égouts. C'était le prix à payer. C'était le prix que Gotham allait devoir subir, pour avoir osé refuser sa nouvelle peau. C'était aussi le dernier acte que je pouvais offrir, et après ... Nous verrons. La légion allait s'abattre sur la mafia, ils allaient commettre des horreurs que nul n'aurait imaginer. Même les gargouilles, même les derniers légionnaires étaient des cibles. Le nettoyage de Gotham City passait par tout ce qui pouvait respirer. Du sang ! Du sang pour les égouts de la ville ! Offrons du Sang à Barbatos, hâtons son retour à Gotham ! Que cette ville se noie dans un magnifique océan d'hémoglobine. Devant cette fièvre frénétique, je tombe à genou, sur le sol.

Je suis ton adepte, Barbatos. Aide-moi à transformer l'héritage des Wayne en un monstrueux échec de perversion ... Aide-moi à détruire cette ville.

Perdais-je la raison ? Non. J'ai vu Barbatos, j'ai vu le mal à son origine la plus pure, j'ai vu les délices du mal qui s'abattaient sur le corps frêle et nu d'une jeune fille offerte à cette divinité du mal. J'ai vu le mal à l'état pur, et c'était ... Merveilleux. Ils devaient voir, ils devaient tous voir ce que j'avais vu. Pour sauver cette ville, il le fallait ! Les anarchistes s'étaient regroupés dans les abords de Gotham Plaza, et offraient une magnifique lutte, mais vaine. Les derniers ratés de Chinatown s'offraient eux aussi en spectacle, et à l'instar de leur technologie, ils voleraient en feu d'artifices. Cobblepot et Freeze m'en voulaient ? Fort bien, je les attendais ! Quant à Wayne, Todd et Falcone, ils sont déjà morts. Et même si je venais à échouer, ils avaient tout perdu en une soirée. Là où tous ces crétins de l'asile d'Arkham, des mafias, et de la prison de Blackgate avaient lourdement échoué. MOI ! J'avais réussi à faire fléchir le Batman. Des nuages lourds chargeaient le ciel et une pluie battante accompagnait l'orage de plus en plus violent qui s'abattait sur toutes les personnes dispersées autour du bâtiment comme de violents coups de massue. Du bruit, l'orage éclate et un éclair illumine les ruines de mairie de Gotham City. Mon ombre transmet celle d'un monstre rôdant dans ce lieu de pouvoir délabré. Une sorte d'anté-christ en quelque sorte ... Quelqu'un approche ... Qui ? Qui es-tu ? Laisse moi te voir et laisse moi te dévorer.



HRP : On enclenche sur l'avant-dernier tour. Je vous laisse gérer avec la légion des 99 et avec le raz de marée qui se déroule dans les égouts. Par ailleurs, toute personne qui ne sera pas sortie des égouts au prochain tour, se prendra un dernier malus.
Pareil pour ceux qui ne répondront pas avant le 29 octobre, un gros malus en vue du dernier tour.
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Yakuza
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Tian Hong
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyMer 25 Oct 2023 - 17:14

Quatre rues, trois avenues, combien ? Trois ? Quatre ? Plusieurs centaines d'hommes. L'internationale du crime d'Extrême-Orient était là, elle était prête. Pertes minimales, moral maximal, même les capitaines peinaient à tenir les lignes, à s'empêcher d'exorciser toute la violence qu'ils avaient retenus au cours des derniers mois. L'Opérateur avait parlé, la bombe n'était plus, alors il ne restait que le Gant Noir, cette armée dressée face à la vieille Gotham, à ses vieux défenseurs, sa jeune relève, Crime et Justice réunis dans un dantesque baroud d'honneur.

Dans les haut-parleurs de la cité, des coups sourds retentirent, des cris, des plaintes, puis de multiples coups de feux. Enfin, la voix du momentanée plus célèbre radio-speaker de Gotham retentit, moins assurée, moins calme, mais d'autant plus goguenarde :


Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 Qrkc


Veuillez m'excuser pour cette interruption public. Il s'avère que bien le temps de réponse des Gargouilles soit dramatiquement lent, il existe quand même une réponse ! Permettez moi de vous laisser en musicale compagnie ! Quatre-vingt-dix-neuf, n'ayez pas peur de la fin, je vous la promet… venimeuse.




Comme mû par un véritable esprit de ruche, tous les scorpions d'aciers se mirent en marche, avancèrent sur leurs petites pattes métalliques pour progresser vers l'armée du Gant Noir. Et alors que tous les protagonistes en présence tentaient d'assimiler l'avalanche de retournement de situations, de tirer leur épingle de ce jeu complètement anarchique, le canal radio des leaders mafieux perçut la voix du pirate.


Toujours pas mort, mais si vous aviez une petite réserve déterminée sous la main… sinon, faites de votre mieux pour rapatrier mes restes à Taipei. Longue vie au Syndicat mes frères.




* * *




Pour le Syndicat ?


La respiration saccadée, en redescente rapide de son rush d'adrénaline et de morphine, le Gùn regarda la Plaza se remplir de l'armée de monstres venus des entrailles du Gant. Privé de tout sens tactique, le taïwanais se laissa uniquement traverser par un frisson d'effroi. Etaient-ils de taille ? Avait-il fait le bon choix ? Sa mort sera-t-elle rapide et indolore ? Lente et douloureuse ? Il se laissa assaillir une seconde par le doute, fut tenté d'ordonner la retraite générale, trembla, son AK cramponnée contre son costard ruiné par le sang et les viscère qu'il avait reçu. Avait-il encore seulement la force de lever cette arme trop lourde et trop puissante pour lui. Ni général, ni même soldat, il n'était qu'un gangster, et jamais il n'aurait cru mourir pour quelqu'un d'autres que ses frères.


Tenez vos positions ! Droits, fiers, impassibles ! Pour le Syndicat !


Crachant avec verve dans le micro de la camionnette, le général fixa les écrans sans les voir. Il y était, la grande bataille de sa vie, l'instant de vérité. Victoire et défaite, gloire et déshonneur, vie et mort, toutes les possibilités compilées derrière ce visage renfrogné et dur. D'une phrase, d'un signe de main, il scellerait le destin de centaines de soldats, des millions d'habitants de Gotham, mais il restait là, les mains jointes, assis sur une chaise de bureau bon marché, privée de ses roulettes pour ne pas se balader à son gré dans le véhicule. Il méditait, tournait et retournait l'échiquier, déplaçait ses pièces, calculait pragmatiquement les mouvements d'un ennemi aux abois, prêt à toutes les bassesses et sacrifices pour les meurtrir.

Le Gant Noir avait déjà perdu, c'était son analyse, à présent, il lui fallait épargner les bons, les justiciers, les valeureux, et les innocents. Le Syndicat en dépendait, ça et son honneur, sa fierté, son égo. Ils allaient refermer l'étau sur ces trompes la mort, et ni leurs costumes, ni leurs masques, ni leur pathétique aura ne les sauverait de la froide stratégie du Général Cheng et de ses Sept Armées.



Pour le Syndicat ! Et pour nos frères et sœurs ! Pour notre Maître ! Pour Tian Hong !


Levant le bras haut au dessus de sa tête, le Malfrat serra le smartphone dans sa main et hurla à la suite de la demi-centaine d'asiatiques exaltés. Et qu'importe que la ferveur lui fasse commettre tous les impairs, vende les derniers secrets. Ce soir, ils écrivaient leurs légendes, alors à quoi bon si le monde ignorait qui ils étaient ? Le cœur battant, le shanghaïens se retourna face au champs de bataille. La légion des 99 se répandait, prenait position, les haranguaient déjà et crachait plomb et feu dans toutes les directions. Lui s'égara, amena sa seconde main au mobile faiblement chargé, hésita, puis l'alluma.

Les doigts étonnamment calmes et précis, Tchang se repris néanmoins à plusieurs reprises à cause du sang qu'il laissait sur l'écran et devait essuyer avec sa manche elle-même imbibée de matières organiques diverses. Un instant durant, indifférent à l'assaut des soldats mécanisés retournés contre leurs maître, il pianota sur l'écran et se nota mentalement de remercier le gamin pour le clavier virtuel en mandarin. Puis, avec un soupire, il envoya son message, et glissa l'appareil dans la poche de son pantalon pour reprendre sa mitrailleuse, se préparer au terrible choc vers lequel ils allaient.



Et pour Gotham…


Plissant les yeux, l'homme en armure d'écailles pris une longue inspiration et se redressa du rebord du toit. Une grande gerbe de lance-flamme fit s'écarter derechef une partie de la nuée progressant vers le centre de la Plaza et les 99 déployés. Quelques secondes plus tard, plusieurs coups sourds et puissants annoncèrent la réplique de la mafia, plusieurs bombes à fumées qui ne tardèrent pas à occulter le no man's land, peut-être sauver quelques gargouilles isolées, peut-être même les pousser à tenter une reddition face aux gangsters.

De là-haut, le vigilante de Chinatown examina le champs de bataille, guetta les instructions de l'Administrateur, les mouvements annoncés par les drones encore en vol. Ce n'est d'ailleurs pas sans une pointe d'amusement qu'il posa le regard sur celui qui s'était approché de sa position et lui adressa un signe, paume en avant, les trois derniers doigts repliés. Tao n'était peut-être plus exactement un malfrat, un truand, mais il demeurait un enfant des Triades, et venait se battre pour Gotham autant que pour elle.

Ce soir, il était la Justice Immanente de Chinatown, le sabre vengeur des victimes, le bouclier invincible des innocents. Ce soir, il était également un enfant de Gotham City.



Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 X8zf


* * *


Haletant derrière son couvert, l'Apprenti manqua un battement de cœur en voyant Alexa tomber à ses côtés. Bouche bée de surprise, son cerveau reste coincé à assimiller sa réponse tout aussi grotesquement romantique que ne l'avait été sa question. Il se réveille néanmoins lorsqu'elle revient à lui, provoquant son étonnement en la voyant utiliser une arme à feu. Main dans la main, la métahumaine lui demande ce qu'il n'aurait jamais imaginé qu'on lui demande, mais fort heureusement…

« La- La bombe ? Tu crois que le compte à rebours est toujours… »

Et en même temps, devait-il croire sur parole la voix d'un mort ? Après tout, si le Gant Noir devait temporiser, c'était là une technique bien perverse mais fort plausible. Imitant la jeune femme à ses côtés, il guetta les alentours, s'assura que son arme était prête au combat. Et alors qu'elle lui posait sa question, la musique se lança dans les hauts-parleurs, l'armée du Gant Noir se déversa sur le Plaza. Le regard un instant fixé sur la nouvelle bataille qui s'annonçait, il reporta finalement son attention sur Alexa.


« Je te suivrais jusqu'en enfer Alexa. »

Et comme pour sceller sa promesse juvénile, il s'avança et pressa ses lèvres sur celle de la blonde, brièvement, pas plus d'une petite seconde, juste ce dont il avait besoin pour lever ses doutes, faire taire ses peurs. Et si ce devait être sa fin, ce serait celle qui valait le coup, celle pour laquelle on se souviendrait de tout ce qu'il y avait de bon en lui.

Hissé sur ses rollers, il attendit le signal d'Alexa, se cramponna à sa main autant qu'à la pétoire que Tchang lui avait offert, le soir même du début de ce calvaire dans lequel il avait extirpé les graines de son bonheur. Ce soir, il était là où il fallait, avec celle qu'il lui fallait protéger, pour un bien infiniment plus grands que tout ce à quoi il avait un jour aspiré.

Ce soir, il suivait la voie du Héros, guidé par Bomber Girl.
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The Dark Knight


Quand le temps me fait défaut. Inutile de dire, la mort d'Alfred m'avait affectée. Je ne me sentais pas capable d'accepter le fait qu'il soit mort pour de bon. C'était une éventualité pourtant, et il devait mourir un jour où l'autre. De vieillesse normalement, mais pas comme ça, pas comme un chien. Pas comme ce qu'il avait subit. Non. Cette fois, je n'avais plus le luxe de me permettre d'être gentil, d'être bon. L'envie de fracasser la colonne vertébrale de Simon Hurt me tentait, je voulais lui broyer le crâne pour de bon, je voulais lui faire le plus de mal possible, et je voulais même en arriver à le tuer. "Non". Me souffle une petite voix dans mon esprit. Ma conscience me l'interdisait. Je ne pouvais pas me permettre de faire plus de mal qu'il n'en était déjà possible. "Pas comme ça, Bruce. Pas comme eux." Est-ce la voix d'Alfred qui retentit dans mon esprit ? La voix de mon père ? Je me pose la question, non. Est-ce dû à la tragique perte que je venais de ressentir ? Une perte abrupte, abjecte. Sûrement. Je n'étais pas insensible à ce genre de pensées, quand on se retrouve seul avec soi-même, les plus vilaines pensées viennent vous hanter. Qu'est-ce qui fait de moi un héros ? Pourquoi en suis-je arrivé à là ? Être un héros, ce n'est pas seulement que de distribuer les coups, ni de casser les os des pires raclures de la ville. Être un héros, c'est savoir faire la part des choses, savoir intimider quand il le fallait, savoir jouer et mettre au pas ceux qui s'écartent du droit chemin. Être un héros, ce n'est pas que de tomber sur le criminel assoiffé de sang, non, être un héros, c'était être humain et se lancer corps et âme dans une croisade des plus difficiles à venir au bout. J'étais Batman, propulsé à être un martyre pour cette ville, sans vrai connotation religieuse cependant. Je ne peux pas croire que ce soit Alfred qui m'incite à ne pas faire ce que je m'apprête à faire. Selon les relevés, Hurt vient d'enclencher la destruction des canaux et des digues des égouts. La bombe serait emportée par les flots, et il ne faudra certainement pas rester dans le secteur. Il venait de sacrifier ses troupes dans ce déluge improvisé. Je fais taire ces voix qui me hantent, avant de revenir aussi vite à la pénible situation dans laquelle nous sommes. Nous avions une seconde chance.


Accroche-toi, Robin.


Manipulant le bateau à contregrè de la vague puissante qui surgit droit devant nous, j'opte pour une remontée spectaculaire à contre-courant de la vague. Le but était simple : localiser une sortie qui nous ramènera à Gotham Plaza aussi vite que possible. On avait besoin de nous, et Hurt devait être maitrisé pour de bon. Mais je ne m'attends pas à ce que ce soit si simple. Inutile de prendre des pincettes, il fallait maintenant le mettre à terre. Le Bat-boat fonce à contre-courant, et se loge dans une niche qui remonte vers le Plaza, dans une des nombreuses ouvertures qui descendaient normalement dans les profondeurs de la ville. Brisant une des grilles rouillées de l'entrée vers les profondeurs, le bat-boat s'envole dans les airs avant de retomber avec perte et fracas sur le sol de Gotham Plaza. Dure fut la chute ... Le cockpit s'ouvre en urgence, l'appareil est foutu.


Pas de retenue, Robin. HURT ! C'est terminé pour toi et ta clique ! Maintenant, vous allez payer !


Je regarde en direction des assassins de Hurt, droit dans les yeux, ma figure est fermée, imperméable. Le bruit du tonnerre commence à se faire pressant, la pluie ne tarderait pas. Le Batman ne doit pas que être vindicatif, il doit laisser sa chance, après tout et je lui avais donné, une seule sommation, et il avait fait son choix. Jaugeant la situation, je prend une allure plus froide, plus ténébreuse que je ne l'étais déjà, comme si je me détachais de toute pitié, de toute possibilité de survie pour Hurt, comme si son sort était déjà scellé. Mais la peur serait un bon moyen pour lui de ne plus recommencer à sévir où à travailler pour le Gant Noir. Cela était déjà arrivé que de petits truands aient mis à un terme à leurs carrières criminelles simplement après m'avoir croisé, une seule nuit. Et ce soir, des héros anonymes de Gotham et moi-même, nous allions inspirer la force et le respect devant toute cette ville, devant ces citoyens désemparés, malgré la pénombre. Nous allions montrer que nos valeurs fonctionnent. Je me positionne désormais vers ce qui semble être les représentants des Triades, prêt à combattre avec eux. D'un geste, j'administre un coup de pied mérité dans l'un de ces salopards qui portait un lance-flamme.


Je ne peux pas croire que vous ayez commencé la fête sans moi.


Un petit sourire. Le spectacle aurait été amusant, Batman qui se bat aux côtés des Triades. Mais l'ennemi de mon ennemi est mon ennemi, non ? Pour ce qui est du gaillard costumé de Hurt, un coup qui donne bien du mal dans sa sale gueule. L'assassin du Gant Noir devient moins rapide, je lis dans ses yeux la peur, la peur et la surprise. Et sans qu'il n'en vienne à le voir. Il prend une méchant droite dans les gencives, et un autre dans les côtes, c'est le genre de truc qui fait très très mal. Il a bien tenté de m'envoyer son pied, mais une parfaite défense et une bonne armure, ça aide aussi. Je continue à lui lancer un dernier coup. Il était maintenant immobilisé sur le sol et complètement vaincu. Mais il y'en avait d'autres. Hurt se prenait pour l'être le plus puissant de cette ville. Il semblerait que la folie l'ait carrément propulsé au stade où il se prenait pour Dieu le père. Je ne lui laisserai pas la chance de faire le moindre mal aux citoyens de ma ville. Je serre les dents, ils commencent à devenir un sacré nombre, et ils commençaient très sérieusement à montrer les dents. Robin avait ses ordres, elle avait aussi de quoi faire, très certainement, et je ne douterais pas de son talent pour être une excellente guerrière sur un champs de bataille pareil. Je sors quelques grenades givrantes de ma ceinture, que je confie à un des membres de la Triade.


On va équilibrer nos chances. Quoiqu'il advienne, Hurt est à moi !


Je rugis tel un tigre, avant de plonger sur le premier qui me vient en vue. Il prend cher, et je le cogne, je le cogne au sang. Je montre la bestialité dont peut faire preuve le Batman. Je n'avais que très peu d'estime pour ces monstres de la légion des assassins de Hurt. Ils voulaient porter des noms de démons ? Soit, j'allais être leur bourreau, j'allais les plonger dans un enfer sans nom. D'un geste, je lui écrase le nez à travers le reste du masque après un coup fort contre le visage. Nous allions porter le coup de grâce, très bientôt, et les sbires du Gant Noir seraient renvoyés dans une cage à Blackgate. Il est temps maintenant de m'occuper de Hurt, et de lui apprendre ce qu'était, la véritable peur. Il parlait de folie, de Gotham, de légendes. C'était à moi de lui montrer ce qu'était un homme qui n'avait plus de moralité au fond de lui, pour braver l'interdit qu'il s'était fixé. Je repensais aux paroles d'Alfred dans mon esprit. Il était mort. Et malgré tout, cela me hantait. La voix de Lucius Fox ne me parvient plus, tellement je suis pris par l'idée de tuer Hurt. Il devait payer. Telle une furie, j'essaie de me frayer un chemin à travers tout ça, à travers toute cette mort, et toute cette folie. Pas de retenue, aucune. Je n'allais pas laisser Hurt en vie après ça. Que Dieu m'en empêche, car je ne sais pas si je vais me retenir ...





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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyJeu 26 Oct 2023 - 13:02

Lisbeth se réveilla avec un mal de tête phénoménale. Sa main se porta immédiatement sur le lieu de sa douleur, et en retira un liquide rougeâtre. Une croûte de sang séché s'était formée sur sa tempe. La hackeuse avait dû s'évanouir un long moment. Elle ne voyait que quelques mètres carrés autour de son point de chute. Le petite crevasse donnant sur la Plaza était son seul éclairage. Elle entendait des bruits de tirs, d'explosions et de cris. Elle voulut se mettre debout : c'était surestimer les forces qui lui restaient et surtout les étourdissements violant dont elle était la victime. La petite punk se résolut à avancer à tâtons à 4 pattes les mains dans la fange. Mais par chance, la bombe n'était qu'à quelques mètres d'elle.

Une si petite chose qui pouvait faire de si grands dégâts. C'était une sorte de grande caisse métallique de moins d'un mètre de côté, avec, en son centre, un compte à rebours qui semble s'être figé à 9 min. Derrière plusieurs petites sphères grosses comme le poing relié par des câbles multicolores en forme de collier de perles. Des petites LED éclairaient le panneau de contrôle. L'engin semblait fonctionnel, mais pour une obscure raison, le minuteur, lui, restait bloqué.

La petite punk se cala contre la bombe à la manière d'une béquille afin de ne pas perdre son équilibre. Puis regarda dans les moindres recoins sans trouver aucune indication. Elle n'y connaissait rien en bombe et ne pourrait jamais la désamorcer. Et personne n'était avec elle pour lui prêter main forte. Sa seule peur est que le minuteur ne se remet en marche où qu'un malfrat la vole pour exercer un chantage ultérieur. Lisbeth patienta donc, de longues minutes accolée à la plus grande menace actuelle que connaissait la ville.

Le temps passa, mais aucune aide ne se manifesta, pas plus que de nouveaux ennuis cela dit. Sa tête allait un peu mieux et son équilibre, encore précaire, retrouvait un semblant de normalité. Le niveau de l'eau montait rapidement, charriant avec elle des déchets de toute sorte. Dans le lointain un bruit de gorge puissant autant que sourd se fit entendre. Il montait rapidement en intensité, ce qui commença à préoccuper sérieusement la Petite Souris.

Les murs de la salle se mirent à trembler sous pression qu'exerçait l'eau qui lui arrivait dessus. Ne sachant quoi faire pour la bombe, elle opta pour mettre en lieu sûr. Elle utilisa sa télékinésie pour soulever la caisse et la faire passer par la fissure. Son pouvoir ne marchait qu'à vue, si bien que la caisse hors de son champ de vision, elle retomba lourdement sur la place. Bien qu'une balle ne pouvait pas la faire exploser, une fuite d'éléments radiactif était toujours possible. Lisbeth espérait qu'une personne plus compétente qu'elle puisse la mettre en lieu sûr.

La petite Russe n'eut pas le temps de se retrouver, la déferlante l'emporta comme si elle n'était qu'un fétu de paille...
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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptySam 28 Oct 2023 - 8:04


Chaque minute que je passe dans les égouts me rappelle pourquoi normalement je prends le temps de les éviter : l'espace est restreint, l'absence de luminosité est problématique, les chemins sont prédéterminés et l'odeur est si horrible que cela fini par passer à travers ma combinaison réfrigérante. Le pire est qu'en plus, je dois me méfier de chaque anomalie que ma vision thermique détecte au cas où qu'un autre piège de ces satanés Gant noirs plus ingénieux que le précédent m'attend pour me barrer la route. Et pourtant, le bruit d'une explosion massive me parvient aux oreilles. Quelque chose que je n'ai pas pu prévoir: le plafond me tombe lourdement dessus, éclatant le verre de mon scaphandre sur le même coup. Je parviens à rester conscient malgré la violence de l'impact, mais plus pour longtemps… La chaleur de l'air ambiante m'étouffe rapidement et je n'arrive déjà plus à bouger, ni même à garder les yeux ouverts. J'utilise mon dernier moment de… Lucidité pour… Prononcer… Le nom… De celle que… J'ai aimé jusqu'à… Mon dernier…Souffle…

-‘’Nora…’’

J'ouvre les yeux. Je suis toujours debout, le plafond est en place… Pas d'explosion? Que s'est-il passé? Ai-je halluciné cette mort? Cela me semblait si réelle. Je… Je n'ai pas le temps d'y penser maintenant. Les échos des sons lointains qui rebondissent sur les murs des canalisations souterraines me prouvent qu'il y a encore de l'activité dans les environs. Peut-être que… Peut-être que je devrais prendre cette espèce de rêve pour un avertissement de ce qui risque d'arriver si je continue à rester ici. Il y a des ennemies à la surface, oui, mais il n'y a aucune chance que plusieurs mètres de béton s'effondrent pour m'écraser mortellement. Alors que je me rapproche d'une échelle, il y a encore des bruits explosions. Plus petites, mais plus nombreuses. J'ignore ce qui va se passer, mais cette fois, je refuse d'attendre ici-bas pour le découvrir, je fonce sur la sortie et je grimpe jusqu'à la surface. J'ai à peine le temps de remonter qu'une voix se fait entendre depuis des haut-parleurs. Et cette voie, ce n'est pas celle du poseur de bombe. Je crois que je peux prendre cela pour une bonne nouvelle et en parlant de bonne nouvelle, voir Batman massacrer avec ses poings des ennemies avec tant d'acharnement aux côtés des membres de la Triade m'indique que leur fin est proche. En parallèle, je dois faire tout mon possible pour me rendre à cette fichu bombe et m'assurer qu'elle n'explose jamais même si je dois rester à la surface pour l'instant et qu'importe ce que ces maniaques suicidaires ont prévu.

Pendant que je continus mon chemin, je vois le massacre en cours et…Bon sang, comment autant d'aliéné puissent accepter de se battre pour protéger quelque chose qui ne leur laissera aucun autre avenir que la mort elle-même? Qu'importe le choix douteux qu'a fait ces cinglés, je dois continuer de suivre les égouts depuis la surface si je veux avoir une chance de trouver la menace. Le problème avec les armes explosives, c'est qu'il y a toujours moyen que cela explose, même si l'activation manuelle est complètement suicidaire. Hélas, ces ennemies ont déjà prouvé ce soir qu'ils sont prêts à mourir si cela peut leur permettre d'attendre leur objectif. J'imagine que des individus tel que ce cher Hugo Strange adorerait étudiés des cerveaux aussi soumis et corrompus que celui d'un sbire du gant noir. Lui qui semble chercher à tout prix un moyen pour que le monde entier lui obéisse au doigt et à l'œil, il serait ravi d'une telle découverte. J'ai encore de la difficulté à croire que m'allier à un individu tel que lui a été ma meilleure option pour m'assurer un meilleur avenir…

J'ai à peine commencé à suivre ma piste que des sbires du Gant Noir foncent dans ma direction, mais j'ai d'autre priorité pour l'instant que de gérer ces idiots de bas étage. J'active rapidement le canon cryogénique intégrés à mon armure et je tire depuis mon bras droit des rafales d'hélium liquide, congelant partiellement mes cibles sur le coup qui n'ont plus la motricité nécessaire pour me suivre ou même se défendre contre mes ‘'alliés temporaires'' qui pourront leur donner le coup de grâce si cela leur chante.

Ce soir, nous allons y arriver, nous allons sauver cette ville mille fois maudite.
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyDim 29 Oct 2023 - 14:52

Encore choquée par le changement temporel et avoir cette impression d’avoir vécu à sa propre mort, Paul la rassure dans ces paroles, mais surtout vient l’embrasser, malgré la situation des plus stressante cela calme Alexa, ils n’avaient pas d’autres choix, ils devaient s’en sortir ensemble ou mourir ensemble.


Le jeune gangster prend les devant et Alexa se met sur son dos, elle était de base légère mais la situation faisait que Paul avec toute l’adrénaline la sentait à peine, ils étaient entrain de foncer vers le Gotham Plaza et la bombe, elle avait les jambes autour de la taille de Paul et un des ces bras autour de son cou, ils allaient très vite esquivant quelques balle de snipers, mais plus ils se rapproche du Gotham Plaza et plus la scène devient violente avec des morts autour d’elle.


Mais c’est surtout des corps en feu qui s’approche d’eux Paul n’a pas d’autres choix que de les esquiver, mais cela les fait reculer, Paul n’a pas d’autres choix que de repartir dans le sens opposé, mais le problème ne s’arrête pas là des membres des 99 commence à les prendre en chasse. Impossible de les approcher sans se brûler ils marchent en groupe et utilisent leur lance flamme chacun leur tour, le pouvoir de BomberGirl devient alors totalement inutile car impossible d’approcher ses membres de la troupe d’élite de Simon Hurt.


Comment on va faire…


Alexa était toujours sur le dos de Paul et sentait la chaleur des flammes, cela n’allait clairement pas aider l’apprenti qui se fatiguait encore plus vite avec cette chaleur qui commence à les entourer, à les cerner, Alexa aussi sentait la chaleur, elle respirait fort et tousse toujours porter par Paul.


Attends, j’ai une idée !


Alexa saute du dos de Paul et tombe, mais elle se relève rapidement. Elle est face aux trois membres des 99 qui s’approchent d’elle. Mais Alexa vient mettre un violent coup dans une des bouche d'incendie qui se trouve sur le trottoir, un violent jet d’eau part en direction des trois membres des 99, cela les arrête pas, mais cela met hors d’état de nuire à leur lance-flammes. Mais Alexa vient mettre un violent coup dans une des bouche d'incendie qui se trouve sur le trottoir, un violent jet d’eau part en direction des trois membres des 99, cela les arrête pas mais cela met hors d’état de nuire leur lance-flammes.


Alexa ne regarde même pas Paul et fonce vers les trois mercenaires, ils sortent d’autres armes, ils savent se battre mais le pouvoir d’Alexa est trop fort, sa haine face à l’organisation du gant noir est trop fort et même avec un bras et une nouvelle petite cicatrice à coté de son épaule déjà touchée à cause d’un coup de couteau d’un des 99 elle arrive avec un bras à les mettre KO.


Elle retourne vers Paul, se met sur son dos une nouvelle fois.


Il y en a plusieurs devant le gotham plaza...On va sauver cette ville Paul...on va réussir.


Il repart en direction du Gotham Plaza, avec une Alexa qui casse plusieurs borde d’incendie essayant de faire sortir plusieurs jet d’eau et d’éteindre un maximum de lance flamme mais aussi aider les victimes qui sont sous les flammes, son action créer un certain désordre dans les rangs du gants noirs et elle pense qu’elle a une petite ouverture pour entrer dans le Gotham Plaza, une direction qu’elle montre à Paul.


Par là, par là, on va pouvoir s’approcher de la bombe.


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Cobblepot
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyVen 3 Nov 2023 - 16:03

Le Gant Noir devait se douter que Cobblepot serait offensif. Pourtant, il restait là dans ce bar, à contempler celui qui lui avait tant de fois mis des épines dans le pied : l'imprévisibilité de cette ville de débiles. Il s'agissait de prendre conscience de l'étendue du pouvoir du Pingouin. Il n'était dès lors plus question de frappes qui tentaient d'accéder à un haut rang de la mafia. Le haut rang, Oswald le possédait déjà. Il suffisait juste qu'il tape du pied pour que tout lui vienne mâché dans la bouche. C'était d'une réjouissance surnaturelle. Le plaisir évoqué était tel que Cobblepot prenait souvent ses secrétaires pour des éventails sur pattes. La démesure était ce qui plaisait le plus à un homme qui, jadis, avait tant souffert de la moquerie. Aujourd'hui, s'il le voulait, il pouvait déclencher une guerre urbaine ... C'était drôle à voir, ces gens qui s'empressaient de voter pour leur chute ... Et pourtant ils l'avaient fait ... Allez recouvrer de la confiance en l’espèce humaine après cela. Mais ses hommes l'avaient rejoint. Par appât du gain ? Ou par loyauté ? Qu'importe. Oswald savait qu'il pouvait compter sur eux. Ils n'étaient pas beaucoup, mais ses hommes étaient là, désormais. Et il fallait agir. Donnant ses ordres, c'est à dire, foncer dans le tas, le but était de savoir mener la guerre, et quoi de mieux qu'une bonne vieille offensive directe, là où la guerre faisait rage ?

"N'oubliez pas, chers amis. Il ne faut pas laisser au Batman la possibilité de surfer sur un potentiel succès. NON ! On doit reprendre nous-même cette ville, quitte à cracher du sang par le cul et par les boyaux ! Il faut qu'on se fasse voir et qu'on attaque ! La guerre, toujours ! La première ligne !"

Toujours sous un ton doucereux, aux limites de l'hypocrisie, le Pingouin n'allait pas changer son fusil d'épaule. Lui vivant, ce fantoche à costume ne régnerait pas la nuit, sur les toits de cette ville. D'abord, un regard correspondant au jugement, puis un raclement de gorge assez significatif des personnes atteintes d'une maladie liée au tabac, consommé à outrance. Devant ses hommes, Cobblepot ne pouvait que pérorer, tel le coq qui revenait à la vie. Après tout, comme le phénix, le Pingouin revenait toujours sur le devant de la scène, malgré les coups de merde qui l'ensevelissaient à chaque fois. Les hommes, portant les couleurs du Pingouin, ne bronchèrent pas, ne dirent rien pour exciter leur patron. La cruauté du Pingouin était connue, et salement réputée. Avant de faire mal à quelqu'un, il brise tout ce qui est cher, avant de le démolir. Se retournant vers ses hommes, il eut une légère pensée.

"En tant que maire de la ville, j'ai la charge de sauver ces gens d'une mort atroce, après tout. Wak wak wak."

Oswald commençait à sentir son sang doucement se réchauffer au fur et à mesure qu'il apercevait les lueurs des combats au loin. Et finalement, il ordonna la charge contre la menace. Apparemment, il y'avait des cinglés de l'artifice dans le secteur. Des gaillards qui savaient manier le lance-flammes comme le pompier sait se servir de sa bite pour éteindre un incendie. La belle affaire. Pourtant, ce n'était pas tellement ce qui avait encombré le Pingouin pour faire fortune. Il avait surtout bien compté sur son charisme, et surtout sur son argent pour faire campagne et surtout la remporter. Mais cela devait être gardé secret. Une chose est sûre, les urnes avaient parlé sans lui, il fallait croire que les Gothamites ne croyaient plus en rien si ce n'est en la pure rénovation. Une rénovation certaine que le fils Cobblepot se proposait d'achever. Son sens de la mesure ne lui ferait pas défaut, ni même sa capacité à prendre des décisions face à des raz-de-marée tels que Batman ou le Gant Noir. Il était le maire de cette ville stupide. Chargeant son parapluie d'un chargeur de balles, Cobblepot sonna la charge, et ses hommes se dirigèrent vers le Plaza, afin d'offrir à ceux qui s'y battaient déjà, une nouvelle aide tant espérée. Et puis, peut-être que le Pingouin pourrait faire ami-ami avec d'autres gangs, peut-être même avec les chinetoques ? Peut-être. Tirant une grenade de son parapluie lance-grenades, Cobblepot éructa d'un rire, alors qu'il se tenait sur une pile de cadavres de légionnaires.

"Vous vous rappelez d'moi, tas d'cons ?! Toujours vivant !"

Hurla-t'il à l'adresse du Gant Noir, et envers ceux qui l'avaient évincé de son Lounge. Il espérait quand même mettre la main sur le Bossu, et lui arracher les membres, et en faire son esclave dans les geôles de l'Iceberg. Comme une madeleine quoi. Un bossu sans membres qu'il garderait dans ses geôles, comme un gentil chien-chien qu'il viendrait nourrir quand l'envie lui ferait l'envie. La guerre continue, mais le Pingouin avance et ses hommes aussi. Bien que les gars d'en face étaient nombreux : Cobblepot avait quand même un avantage sur l'ennemi : Il avait la rancune tenace. Dieu sait que le Pingouin n'avait clairement aucune honte à torturer, mutiler, et faire du mal à ses ennemis. Il y prenait du plaisir, et c'est ce qui renforçait sa réputation. Le but était de faire un maximum de douleur, rien de plus. Rien de constructif, juste la douleur, et le plaisir de faire du mal. Le seul but : Montrer que le Pingouin était bien dans la partie. Fonçant vers ce qu'il restait des hommes du Gant Noir, Cobblepot allait montrer qu'il ne faisait pas semblant, et qu'il espérait bien en tirer une quelconque récompense. Tout était dû au Pingouin, et le Pingouin l'emporterait ! Visant un des gugusses du Gant Noir, il lui tira dans la gueule à bout portant.

"D'la part du Pingouin ! Pan ! T'es marron ! Wak wak."


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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyMer 8 Nov 2023 - 10:16



Même la légion des quatre-vingt dix neuf était en train de souffrir. Non, c'était impossible ! Ils ne pouvaient pas ... Ils ne pouvaient clairement pas réussir à me vaincre ! J'avais tout planifié ! J'avais tout offert ! J'avais transformé cette cité abominable en ce qu'elle voulait vraiment être. Plus de paraitre, plus de faux-semblant, uniquement la vraie Gotham City ! Quant à toi, Wayne, j'aurais dû te briser ! Tu aurais dû être brisé ! La situation devient des plus en plus difficile, et au vu de ce que je vois, il était temps pour Simon Hurt de s'envoler, loin, très très loin de Gotham, avant de songer à une nouvelle attaque sur cette ville abjecte. L'hélicoptère. Voila la solution. Mais le Batman 666 était occupé. Il me fallait donc piloter seul. Non pas que j'en sois incapable, mais un allié tel que Lane m'aurait servit pour la suite des opérations. Tant pis pour lui. La situation ne semblait pas s'améliorer. J'assistais, à la fois incrédule, et impuissant, à la fin de mon règne. Un règne court, mais qui avait balafré cette ville de la pire des façons possibles. Je ne pouvais rien face à cela, j'avais fait ce que ma nature profonde m'avait dit de faire : Détruire les Wayne, et tout ce qu'ils avaient chéri toutes ces années, mais ce soir, malgré un échec qui s'annonçait, j'avais fait la plus belle des balafres dans l'esprit du chevalier noir. Et il allait céder, il allait céder à la haine, à sa colère, et surtout, à toutes les pulsions inassouvies depuis toutes ces années. Il allait chuter, c'était là, mon plus beau cadeau pour cette ville de crétins. Alors que je lance un dernier appel sur tous les écrans de la ville, je ne peux que montrer ma colère, mon désarroi, devant cette ville qui refusait mon plus beau triomphe, qui me refusait ma victoire.

"Gotham !"

Rugissais-je, une dernière fois. Ma colère, étant à la mesure de mon dégout pour cette cité infâme.

"Nous avons réduit la proportion du crime dans cette ville pour saper les fondements de vos justiciers. Vous avez une dernière chance de vous rendre, une dernière fois. Acceptez la loi que je vous impose, et vous aurez la vie sauve. Acceptez de servir le Gant Noir, acceptez de renier vos principes pour servir ma cause ! Devenez des parangons du vice, du mal afin de survivre dans cette nouvelle ère que je vous offrais ! Je vous aurais damné ! Tous !"

Est-ce la folie qui m'emporte ? Non ! Je suis encore maitre de mon esprit, de mes objectifs, je ne peux pas flancher. Pas maintenant ! Malgré le fracas ambiant, malgré les coups donnés au Gotham Plaza, je n'étais plus en position de mener les négociations. Cobblepot et sa bande venait de rejoindre le combat. Les triades sortaient victorieuses de cet éclat d'attaque. Même d'autres étaient en train de se montrer hargneux. De petits justiciers, comme certains renégats. Ils venaient pour moi, ils venaient pour le Gant Noir. Quant à lui, il venait pour moi aussi. Un doute me traversait l'esprit, alors que je commençais à estimer que j'étais en train de perdre le combat. Et si je révélais ton vrai visage à toute la ville ? Non. Ce plaisir n'était que pour moi, et quelques rares élus. Pourquoi donnerais-je à la plèbe de cette ville, de quoi s'extasier devant la force des Wayne ? Pourquoi te mettrais-je sous les projecteurs, et te donnerais-je toute la gloire de ton combat à ces crétins qui n'avaient pas compris mon ultime dessein ? Je te sentais près de moi, Wayne. Je savais que tu ne mettrais que très peu de temps avant de me rejoindre. Alors que j'éteignais ma discussion sur les écrans, adressée à tous ces imbéciles en ville, j'écrasais la télécommande de mon pied, avant de soupirer. J'avais mis à bas la maison des Wayne, j'avais mis cette ville à feu et à sang, et malgré une riposte cinglante, malgré des combats violents, malgré le fait que mes assassins étaient en train de se faire exterminer, je ne pouvais m'empêcher de savourer pleinement, et calmement, ce qui se passait. Mais au fond, je savais qu'il était là. Près de moi, il attendait très certainement ce que j'allais faire.

"Je suis ton père, Bruce. Le docteur Thomas Wayne."

La révélation ultime. Ou bien n'était-ce qu'une simple erreur ? Je suis bel et bien un Wayne au fond, mais un autre Thomas Wayne. Un homme qui avait vécu dans les années 1700 et qui avait vendu son âme à Barbatos, en compagnie de Benjamin Franklin et bien d'autres sympathisants de la liberté. Mais le spectacle doit continuer, alors que les râles de gens continuaient dehors, alors que des hommes étaient en train de mourir, d'accepter ce destin que j'avais précipité. Les flammes éructaient, les fondations de cette ville tremblaient, et le carnage continuait. Il ne restait qu'une petite portion de mes hommes, mais ils tenteraient le tout pour le tout. Mais la fin, elle, approchait grandement. Je n'avais plus le temps, je n'avais plus le temps ... C'était la fin de tout.

"Tu étais supposé mourir cette nuit-là, avec ta mère aussi. Mais Chill a tout fait foiré ! Un ami pathologiste a falsifié les documents relatifs à ma mort. Wayne est devenu Hurt ! Pourquoi ne considères-tu pas cette possibilité ? Si je viens à disparaitre ... Des documents seront transmis à tous les médias de Gotham City, révélant que les Wayne, dont ta mère, ton père, ton fidèle Alfred seront perçus comme des pervers, des accrocs à la drogue, des criminels ! Bien sûr, cela n'arrivera jamais si tu acceptes de servir le Gant Noir, aveuglement ..."

D'une voix calme, je continue à discuter avec cet être invisible qui m'observe. Gotham avait sombré, et elle ne se relèverait pas. Dehors, j'entends les derniers râles de mes hommes. La ville était libérée, par les factions unies de cette ville. Cinglés, mafieux, justiciers, les derniers restes de cette ville. Ils venaient de mettre un terme à tout mon travail ... Les Triades avaient fait un sacré ménage, et de là où je pouvais observer la scène, il était sûr que ces gens-là me feraient payer ce que j'ai fait à Chinatown, ce qui était logique. Quant à Cobblepot, j'avais dans l'idée qu'il essaierait de m'avoir en premier, mais en attendant, ils étaient les véritables héros de cette soirée, de cette magnifique gloire qui entraient dans leurs carrières respectives. Cette ville était libre de mon influence, et il ne restait que moi, face à lui. C'était le dénouement final, la fin de toutes choses. Malgré les morts, malgré les horreurs que j'avais accompli dans cette ville, ce sentiment d'échec me reste néanmoins dans la bouche. Alors, chevalier noir ? Quelle serait ta réaction ? Accepte de me voir comme ton père, embrasse ma foi et devient esclave à mon service. Après tout ce que je t'ai fait, tu n'as plus aucune raison de te battre pour cette ville. Elle m'appartenait. Pour de bon.



HJ : Et voila le poste final, je vous laisse peser les conséquences de ce qui s'est passé, de prendre ce qui vous appartient, et de voir quels sont les futurs enjeux qui vont suivre. Je tenais à tous vous remercier pour cette intrigue, vous avez joué le jeu et vous m'avez hautement comblé.
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Yakuza
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Tian Hong
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptySam 11 Nov 2023 - 12:35

D'un geignement, le taïwanais accompagne le passage de sa main sous sa veste. Humide, sans grande surprise. En relevant sa main à la lueur des réverbères ayant survécu à la bataille, le carmin teintant ses doigts le fait un peu plus redescendre de son nuage. Le Gant Noir n'est plus, les gargouilles, les légionnaires, les fous, étalés, vivants ou morts, éparpillés pour les plus malchanceux, surtout des otages. Tian aimerait se sentir concerné, sincèrement, mais son seul soucis d'alors est de vérifier l'intégrité de son costume. Perclus de bleus douloureux, la chevelure roussie, le sang et la merde séchée sur sa tenue auparavant immaculée, il gratte mollement le tissu, cherche un trou qui n'existe pas.

Puis, avec apathie, sa tête, son regard, se relèvent vers le haut-parleur le plus proche. La musique terminée, ne reste que le silence, mais arrivait-il encore seulement à percevoir plus que les cris, les coups de feux, et sa propre voix ? Celle de Sun avait été un réconfort inattendu et sa nouvelle disparition un uppercut au moral du Gùn. Les dents serrées, l'asiatique se courbe, s'appuie sur son fusil d'assaut, grogne. Il a mal, mal de ne plus avoir de morphine à portée, mal d'avoir été abattu dix fois et s'être relevé encore, et encore, mal de ce sentiment, celui d'une fausse victoire.

L'odeur âcre est ce qui le ramène en premier à la réalité. L'odeur caractéristique d'un fumigène militaire. Un parfum à vous décaper les poumons, vous faire vomir vos trippes et peut-être même vous blesser pour de vrai. Le Syndicat ne dispose pas de matériel aussi rare et spécifique. Isolé dans l'œil d'un cyclone de fumée opaque, Tian n'entend rien, ne voit rien, ne sent ni ne goutte plus rien d'autre que cette mauvaise surprise.



A pas menus, des silhouettes se démarquent des volutes mais ne se dévoilent pas. Malgré leurs positions statiques au cœur de l'écran de fumée, aucune ne semble porter de masque à gaz. Tantôt, certaines pivotent légèrement vers les autres, semblent se parler, mimer, rire, avant de revenir au pitoyable chinois, blessé, essoufflé, rassemblant lentement ses dernières forces.

Soudainement, toutes ont un mouvement de tête vif. Elles se regardent, semblent chercher quelque chose et, enfin, se tournent toutes dans la même direction, droites, impassibles jusque dans ce nouvel immobilisme. Comme invoqué par leurs volontés combinées, un nouvel individu, grand, épais, se dessine, puis émerge.


Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 3her

Inspirant tout l'air possible, le Gùn se redresse et laisse lui échapper son fusil d'assaut qui part à la renverse. Sa main droite trempée de sang manque de glisser sur son holster mais s'agrippe fermement à son sig-sauer. La AK n'a pas encore atteinte le sol que le pistolet émerge de sous la veste du mafieux, s'oriente vers l'inconnu, et crache la mort.

Le bruissement de l'alliage heurté réponds, à chaque tir, ce que le sourd ne perçoit plus. S'échinant sur la queue de détente, Tian voit son ennemi approcher, grossir, impassible à ses tentatives pour le stopper. Déjà, l'arme de poing est vide. Le taïwanais fait un pas en arrière, libère le chargeur, cherche le suivant à sa ceinture, lorsque l'homme au masque décide finalement de répondre.

Dégainée avec une rapidité inhumaine en comparaison de sa lourdeur, l'aigle du désert pointe son énorme gueule et ne laissa qu'une fraction de seconde au seigneur de Chinatown pour relever le bras, couvrir son visage. Le premier impact lui fait lâcher sa propre arme, de surprise, de douleur, la seconde fracture immédiatement son avant-bras, uniquement préservé de l'arrachement par son costume pare-balle.

Un pas, puis trois, cinq ? A chaque tir, Tian doit reculer, veut s'enfuir de ce nouveau seuil de souffrance qui se délivre à lui. Devant ses yeux embués par l'innommable sensation de son bras morcelé, celui-ci ne semble encore tenir que par la raideur de sa veste. Quel champion du Gant Noir a été dressé face à lui ? Qui est-il pour avoir à faire face à une menace digne du Batman ? Les questions fusent dans son esprit, vaine tentative de rationaliser ce cauchemard. Puis la sensation de froid se propagea dans son ventre.

Baissant la tête, laissant son bras ruiné pendre sur son côté, l'asiatique peut voir les deux seringues plantées là, juste sous la limite de sa veste, juste au-dessus de sa ceinture. Péniblement, sa main va au devant des tubes de polymères et en libère son abdomen. Trop tard, c'est ce qu'il pense. Les seringues tombent au sol, la main libre tirant le manche d'une hachette. Le gangster junkie avance d'un pas ferme, arme au poing, le regard résolu. Puis le Desert Eagle se remit à cracher.

Titubant en arrière, le premier impact lui avait fait l'effet des pires entraînement à endurer sous la poigne de Tao, le second, égal à l'impact d'une batte de baseball. Dans son dos, des bras fins et puissants le soutinrent, puis l'envoyèrent sur le côté. L'empêcher de traverser l'écran de fumée, l'empêcher de chercher de l'aide, mais aucun de ses hommes n'avait-il conscience de son absence ? De son isolation ?

Frappé dans les côtes, dans l'omoplate, dans les reins, Tian cède finalement, tombe à genoux, puis sur ses paumes. Il cherche de l'air mais ne trouve que la douleur lancinante de son bras brisé qui veut se dérober; les relents de fumées acides qui lui râpe la gorge et l'œsophage, et enfin, le goût du sang dans sa bouche. Hors d'haleine, il roule, se laisse tomber sur le dos.

La gorge sifflante, groggy, l'esprit vide, Tian voit la silhouette abandonner nonchalamment l'énorme pistolet. Au bout de son autre main trône un étrange mécanisme, et en son bout, un pistolet hypodermique.


« Non... »

Sa seule main libérée, la silhouette s'avance lentement en défaisant son imposant gilet. Elle dévoile alors un corps fin et noueux, élégamment habillé, avec une veste de goût.

« Pas maintenant. »

La main de l'homme remonte ensuite vers son masque de métal. Quelques manipulations sont nécessaires pour le déverouiller, passer outre les déformations causées par les impacts de balles. Finalement, celui-ci s'envole dans un geste théâtral et s'écrase au sol sans rebondir. L'Assassin grimaça à son ancien maître.

« Pas comme ça. »

Ne disant mot, le tueur ne s'arrêta qu'au chevet du blessé pour ployer les jambes et poser ses genoux sur le bitume morcelé. Les deux hommes ne se quittaient maintenant plus des yeux, au regard suppliant ne répondit que froideur et indifférence. Sur le moignon du sociopathe avait été monté un mécanisme artisanal commandant vraisemblablement le crochet censé presser la queue de détente, dans sa main restante, venu d'on ne sait où, une nouvelle seringue trône. Et alors que l'assemblée des poupées observe religieusement, en une fraction de seconde, l'expression des deux hommes se contracte avec colère et haine, la seringue se lève et s'abat sur le Gùn.

Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 Czkd

Il n'y a juste plus de douleur, seulement le froid, les battements intempestifs dans les oreilles, ce visage fou, qui le regarde, qui observe le rempart de sa chair, percé de part en part. Avec une énergie au delà de tout espoir, le bras levé et tremblant, Tian repousse de toutes ces forces l'aiguille qui se dirige vers son cœur. Et alors que son bras déformé et sans force se démène pour ne pas quitter le canon du pistolet enchâssé dans l'avant-bras de Lee.

Les deux luttent, emploient toutes leurs forces brutes, et lentement, la main de Tian, transpercée, recule. Ce ne fut que lorsque l'aiguille vint griffer sa chemise, se frayer un chemin dans l'épiderme de son torse, que le regard de haine se pétrifia finalement avec horreur. Dans un ultime sursaut de survie, le gangster força sur ses doigts, serra, entoura la seringue, sa seule chance, la dernière de toute.

Muant sa colère en surprise, l'Assassin n'eut besoin que d'un regard et, sans une once d'hésitation, transperça le bras multi-fracturé des trois seringues anesthésiques qu'il lui restait, cruellement sous dosés. Provoquant la surprise chez sa proie, il profita alors du relâchement sur l'arme du crime et la déroba à l'emprisonnement de sa chair, reprenant juste suffisamment d'élan pour contourner ce vain obstacle et enfin, frapper Tian Hong au cœur, aiguille en avant.

Presque de réflexe, la main percée agrippe l'avant-bras du tueur, l'enserre, plante le bout de ses doigts dans son articulation. Lee se sait paralysé mais ne cille pas, soutenant le regard terrorisé du junkie sous son aiguille, et amène lentement le canon de son pistolet presser la seringue, injecter son funeste liquide, et pouvoir se libérer, pour de bon.

A cet instant, Tian n'a plus besoin d'air. Il n'a plus besoin de rien, si ce n'est penser, penser et soutenir le regard droit et franc de l'Assassin, de son Assassin, de son Traître, de son meurtrier.


« C'était… stupide.

- Absurde.

- C'est cela. Absurde.

- Nul n'échappe aux Triades.

- Je m'évade.

- Absurde.

- Nous nous retrouverons. »

Refermant la bouche, le tueur refusa simplement de répondre. L'œil rivé sur le cou de sa victime, il observa l'affaiblissement rapide de son pouls. Il ne parlait plus non plus, ne bougeait plus, ne cherchait plus à lutter. Ne restait que son regard, ses yeux sombres, plantés dans ceux du sociopathe. La carotide gonfla, une dernière fois, puis le flux se tarit, mais son regard, lui, ne cilla pas. Tian Hong avait sombré, le corps brisé en mille morceaux, baignant dans le sang de ses victimes, vaincu par un banal coup de couteau dans le dos, mais son regard, lui, ne connut pas les ténèbres.
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptySam 11 Nov 2023 - 17:19

Sherlock Holmes
I'll turn around wait and see

Le combat faisait rage. Le véhicule était hors d'état de marche, et ils avaient mis pied à terre pour faire face à une horde d'assassins du gant noir. Robin s'apprêtait à combattre, le sourire au lèvre lui revenait. Ils avaient tué Alfred. Azzurra avait perdu la dernière figure paternelle qui lui restait. Au sens non "sugar daddy" du terme, histoire d'exclure Bruce de la réflexion. Ses sens étaient en ébullition. Par respect, elle laissa Batman donner le premier coup. Les autres se jettaient sur elle comme des bêtes sauvages. Elle était calme. Elle les voyaient venir et elle ripostait avec.

Tant que son esprit restait calme, tant qu'elle était en phase avec elle même, elle pouvait voir venir les coups, attraper les membres, briser quelques os. Est-ce que ces gens étaient vraiment humains ? Avaient-ils une famille, des amis ? D'où pouvait sortir une telle armé de gens aussi motivés à détruire au nom d'une secte ? Azzurra se le demandait. Forte sur ses appuis, elle restait près de Batman. Sa légende n'était pas usurpée, là où seule ses réflexes auraient été loin d'être suffisants pour qu'elle se transforme en tas de sang sur le caniveau, batman avait une force de frappe incommensurable. Non seulement il frappait fort, mais elle voyait les autres hésiter à le frapper. Il faisait peur.

A vrai dire, Azzurra avait plus peur de Bruce Wayne que de Batman. Mais elle se disait que si elle aussi elle ferait autant peur que cette légende vivante... tout serait plus simple. Non ? Un coup de lame qui fut un peu plus ample que prévu vint attaquer l'armure de Azzurra, passer à travers elle ignorait comment et lui faire ressentir une certaine douleur dégueulasse. Elle se retourna, attrapa son assaillant et y plongea son poing pour en faire de la charpie de son visage. Azzurra voyait rouge. Lorsqu'elle fut défoulée, elle se releva et tourna le regard.

Quoiqu'il en était, les efforts combinés de tous les protagonistes avaient réussi à disperser les ennemis. Et voilà que Mr. Hurt déclarait être le père de Bruce Wayne. Là, elle ne comprenait plus. Il y avait du sang partout. Et pourtant, la brune n'était pas apaisée. Son regard était vide, elle se tourna vers Batman, muette comme face à un homme qui avait payé 30 minutes mais éjaculé avant même qu'elle soit complètement déshabillée, mais sans le côté sexuel bien évidemment, c'était pas le moment un peu de respect, merde.

Azzurra se dit alors qu'elel s'était bien débrouillée. Et qu'elle s'était sentie vivante, enivrée, à massacrer tous ces gens. Etait-ce cela, ce qui lui procurait du plaisir ? Elle tremblait, effrayée et excitée par son pouvoir destructeur.

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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyDim 12 Nov 2023 - 10:24





The Dark Knight


Ne pense à rien, ferme ton esprit, ne pense à rien. Ne pense qu'aux ténèbres et à la fin de tout ça, pense à cela. Il ne peut rien faire de plus. Et s'il répand mon identité ? Je saurais le faire chanter, ou même, je trouverais une logique imparable pour son esprit. Cette fois, j'en avais assez. Assez de ces jeux d'énigmes, de ces jeux de tueries, et s'il le fallait, je ferais brûler toute la mairie pour mettre un terme à ces horreurs. Hurt m'expliquait que c'était sa machination conçue depuis des décennies qui était à l'origine de tout, que c'était à cause de lui que Gotham n'avait plus le courant nécessaire, et tout ça pour satisfaire l'égo de Simon Hurt ... Tout ça pour ça. Tous ces meurtres gratuits, toute cette spirale infernale de violence, tout ça pour combler les désirs d'un aspirant-roi mégalo et égocentrique. Non, il y'avait plus. Bien plus, et c'était le genre qui me mettrait très certainement en colère. Il parlait. Il parlait beaucoup, comme toutes les ordures de son acabit. Ils étaient tous si imbus d'eux-mêmes, si persuadés d'être des génies dans leur domaine, alors qu'ils n'étaient que des imbéciles. Mais lui, il avait fait fort, il avait tué Alfred, il avait sali le nom des Wayne, et maintenant ... Maintenant, il me fallait être fort pour ne pas céder à l'envie de lui briser la nuque ou de lui enfoncer les yeux dans son crâne. J'ai un sourire, un mauvais sourire tandis qu'il pérorait comme un perroquet. Il était l'homme qui parlait de trop avant de tuer la bête. Il s'emportait, il se laissait aller à ses pulsions, et malgré tout, il allait perdre. C'était inévitable. Dans ce moment-là, je ne fais plus attention à Azzura qui me suit. Non, je suis focalisé sur mon but. Maintenant, c'était fini, et Gotham City méritait mieux que de rester dans les ténèbres. Simon Hurt n'était pas encore vaincu, mais cela se sentait, il commencerait à faillir, et il allait commettre une belle erreur. Je le connaissais désormais. Je connaissais parfaitement son type de pensée. Il savait aussi qu'il était mat, que le fait d'exister pour lui, tenait principalement du fait de se poser les bonnes questions quant à mon identité. Si je disparais, il meurt avec moi.


Tu n'es PAS Thomas Wayne.


Ma voix est plus grave, plus sombre. Il m'avait touché ? Surement, revivre son pire traumatisme peut déclencher certains retours sur lesquels on faisait une croix. Un retour de la haine, de la violence. Je ne savais pas si j'arriverai à me contrôler si je mettais la main sur Edward, mais une chose est certaine, il allait souffrir, vraiment ... S'il osait s'en prendre à moi, ou à ma famille, il pouvait être certain qu'il ne pourrait jamais se cacher de ma vue. Je le traquerai comme une bête, jusqu'à ce que je le colle dans un trou noir, sans fond et sans possibilité d'en sortir. Jamais. J'étais impatient, en colère, mais je me contenais. Encore une fois, il se vante de son génie, de son talent à instiller le mal. Une rhétorique digne d'un malade mental. Mais Hurt était comme tous les orgueilleux, quelqu'un de relativement idiot qu'il en laisse ses propres erreurs. Pour tout dire, j'éprouvais une certaine hâte à lui mettre la main dessus, et enfin, de relancer le travail à Gotham City. La ville avait déjà énormément bien souffert, et nous méritions un peu de paix. Malgré les dernières défaites, de nombreuses victoires ont commencé à venir. J'étais toujours là, debout, prêt à prendre les armes pour vaincre un homme tel que lui. D'un air légèrement blasé, même ennuyé je dirais, je regardais le ciel, en direction de la voix tonitruante qui se moquait de moi, enfin, qui essayait. Pour répondre à sa demande, digne d'un vulgaire pacte avec le Diable.


Cela n'arrivera jamais. JAMAIS !


Et cette fois, je ne me laisse pas influencer. Je saute sur lui et je le cogne, je le cogne violemment, un coup, deux, et puis trois. Mon poing fait la douce et tendre rencontre avec son visage, avec une vitesse assez contrôlée, assez maitrisée. Et je le balance par-dessus la rambarde du toit où il m'attendait. Toute cette haine accumulée, tout ce sentiment de frustration, toutes ces vies perdues, tout ça à cause d'un délire divin qu'il avait en tête. Alors que je repensais à tout ce qui s'était passé : Le Joker, Blackgate, Arkham, Black Mask, Nigma, les triades de Gotham City, Caligula, toute ma frustration venait de lui, et de lui seul. Toute ma colère n'avait pas vraiment été relâchée, et même si l'envie me prenait de lui faire très très mal, je devais me contenir, et me rappeler de ce que Gordon m'a souvent dit. De ne jamais dépasser la limite que nous nous étions imposés : Jamais. Alors que je m'avance pour le remettre sur le sol, je le prend par les bras pour le relever et lui offrir un magnifique poing en pleine face. J'avais cette envie, cette envie de lui briser la nuque, de lui arracher sa tête, mais je ne le ferais pas. Non.


C'est terminé, Hurt. C'est terminé.


Le cataclysme imposé par le Gant Noir se terminait enfin. Une nouvelle page sombre se tournait, mais après tout ce qu'il avait fait, après tout ce qu'il avait accompli ... La mort d'Alfred ... Un bref regard envers Azzura, avant de me me reprendre ... Je saisis le corps de Hurt, la haine au ventre, avant de sombrer dans le vide avec lui, avant que nous ne disparaissions tous les deux, dans une dernière danse macabre, l'un contre l'autre. Tout ça était terminé, comme pour lui, comme pour moi. C'était fini. Tout se termine enfin, avec ses peines, et ses victoires. Le cauchemar était terminé. Le Gant Noir avait perdu. Et malgré le fait que le crime continuerait à sévir dans ma ville. Un poids venait d'être ôté, définitivement.

Je crois en Gotham City et en ses habitants.




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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyMer 15 Nov 2023 - 13:45

Alexa et Paul venaient de se retrouver en plein milieu de la bataille. Elle avait qu’un seul bras en état de marche, mais elle faisait tomber les membres du gant noirs autour d’elle, légionnaire, gargouilles, les mercenaires d’élite tous tombe sous les coups d’Alexa et les tirs de Paul. Ils étaient dos à dos entourés d’ennemi, mais ils se défendaient bien.


Paul regarde Batman est là, on est sauvé.


Alexa était ce que l’on peut appeler une fan, une pro batman, il était une des raisons pourquoi elle était aujourd’hui une superheroine de Gotham, mais la présence du super-héros le plus important de Gotham crée un mouvement de foule important chez les membres du gant noirs, cela sépare Alexa et Paul. Alexa se retrouve face à un groupe de mercenaire, il veut envoyer un coup de lance flamme contre la superheroine pour en finir, mais la technique d’avoir envoyé les jets d’eau avait fonctionner et Alexa arrive à le frapper avant et le mettre KO. Mais il n'était pas seul et un mercenaire à côté d’elle vient mettre un coup avec le lance-flammes dans le ventre d’Alexa, elle sent aussi un coup contre son épaule blessée.


La douleur est trop intense elle perd le contrôle de ses jambes, elle se retrouve à genoux le mercenaire avait lâcher son lance flamme mais il avait une sorte de dague, il allait donner un coup au niveau du cou d’Alexa, impossible d’esquiver mais avant que la lame la touche l’homme tombe à coté d’Alexa. La superheroine voit alors Paul qui venait de lui tirer dessus. La superheroine se relance dans la bataille et s’approche de son ami en mettant KO des membres du gant noir. Sauf qu’elle allait le sauver à son tour, une gargouille armé le vise, Alexa utilise ce qu’elle pense être ces dernière force et vient foncer sur la gargouille et vient lui mettre un coup avec son épaule blessée en criant de douleur. Elle finit la gargouille avec des coups de pied au sol avant de retourner vers Paul.


Même cet enfoiré est là...


Elle montre à Paul des hommes de main du Pingouin qui étaient dans la bataille, avec un seul bras elle avait fait de grand dégât dans les rangs du gant noirs, surtout qu’en plein cœur de la bataille les hommes de main du Docteur Hurt sortait plus facilement des lame ou matraque pour s’attaquer à elle.


Alexa met encore plusieurs KO avec Paul à côté d’elle, entre Alexa au cœur de la bataille et les attaques venus des autres cotés, certain membres du gant noirs commence à prendre la fuite. La superheroine dans sa tenue ultra visible se retrouve avec enfin de l’espace autour d’elle, entre les membres du gant noir qui sont KO et ceux qui prennent la fuite, elle avait créé un vrai mouvement chez les membres du gant noirs qui en plus se faisait cueillir par les membres de la Triade et du gang du Pingouin.


La victoire était proche Alexa avait Paul en face d’elle, la superheroine lui sourit, ils avaient éloigné leurs ennemis, Alexa vient alors enlacer Paul avec son bras qui fonctionne encore.


C’est bientôt fini...aaaaaaaaah


Heureusement pour Paul, il était bien plus grand qu’Alexa, il évite un grand cri dans ses oreilles, la superheroine venait de prendre une balle perdue ou du gant noir, aussi fort était elle son corps n’était pas pare-balles. Elle voit la panique sur le visage de Paul, qui ne savait pas encore où elle venait de se prendre la balle, surtout que les yeux d’Alexa se ferment pendant qu’elle chute.


Aiiiiiie


Heureusement pour elle, la balle avait touché que sa cuisse, mais entre la fatigue et la douleur cela l’avait fait chuté, elle commence à partir à quatre pattes, mais Paul vient l’aider à se relever, les deux commence à fuir la bataille vu à quoi elle ressemble et au vu des armes présente son pouvoir n’allait plus servir à grand-chose.


Ils commencent à partir du cœur de la bataille et se retrouvent devant une ambulance, ils étaient en train de soigner des habitants de Gotham qui était venu comme milicien contre le gant noir. Alexa arrive à leur niveau et se fait prendre en charge par un infirmier sur place.


Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 Sign10
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyLun 27 Nov 2023 - 10:36

Lisbeth sentit comme un poing noir et froid s'abattre sur elle au moment où l'eau la percuta dans les égouts. Elle fut emportée comme une poupée de chiffon dans un cyclone ou pour les moins poétiques, mais plus réalistes, comme un étron dans une cuvette. Son cerveau, en hypoxie, étant en train de calculer la pression que devait exercer l'eau dans les conduites des égouts, vertigineux. À tout moment la mutante pouvait être écrasée contre la paroi ou percuter un obstacle qui pourrait les rompre les os. Elle n'eut pas à penser trop longtemps à cela, car elle fut projetée à plusieurs dizaines de mètres à la sortie des égouts dans la baie de Gotham.

Liz pensa fugacement qu'elle était sortie d'affaire avant de percuter l'eau de la baie. Depuis cette hauteur et à cette vitesse, c'était comme percuter un mur. La petite mutante sentit un craquement et une vive douleur à la jambe puis ce fut le noir total. La jeune femme ne bougea pas quand elle se fit sortir de l'eau glacée de la baie manu militari. Puis emportée vers la côte dans un chalutier hors d'âge. Son arrivée à l'hôpital ne passa pas inaperçue et fit lever quelques sourcils devant l'état déplorable de la jeune femme. Les premières analyses n'étaient vraiment pas bonnes en les fractures, la septicémie et le fait que son cerveau, pour se protéger des agressions extérieures, se soit mis dans un coma de stade 2 n'arrangea rien.

Mais le plus dur de la crise avec le Gant Noir était maintenant derrière. Cette page sombre et sanglante pouvait être définitivement tournée. La reconstruction de la ville allait débuter et ses plaies allaient être pensées. L'avenir était incertain mais plus radieux que ces derniers mois pour un grand nombre d'habitants. Mais certains se frottaient les mains devant la manne d'argent public injecté pour la reconstruction de la ville, de quoi aiguiser bien des appétits.
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MessageSujet: Re: Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]   Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue] - Page 2 EmptyLun 4 Déc 2023 - 4:54


Pendant que je ‘'calme'' ceux qui tente de s'approcher de moi, j'entends encore une fois la voix du responsable de tout ce vacarme. Clairement, pour un homme qui a réussi l'exploit d'isoler et de condamné toute la ville, il est tombé bien bas. Aussi bas que chacun individu qui a cru que c'était une bonne idée de s'en prendre à moi. Malgré les coups et les tirs que mon armure encaisse, il tient bon. Les améliorations techniques apporté par mon emploi en tant que chef scientifique et mes collègues de laboratoire sont aussi efficaces que prévu. Le hic, c'est que ma réserve d'énergie et d'hélium liquide s'épuise à vue d'œil, mais le nombre d'adversaire restant diminue encore plus vite grâce aux efforts communs des Gothamites. Au final, comment le Gant noir pensait pouvoir gagner en devenant l'ennemi de tous les habitants de la métropole? Ils clamaient vouloir encourager les vices et les crimes, mais même les cerveaux criminels comme Strange, Cobblepot ou même Crane ne voulait rien savoir de leur offre. Peut-être que cela fait partie de la raison pour laquelle ce groupe a échoué? En voulant miser sur l'incontrôlable chaos, ils ont sous-estimé la volonté de chacun d'entre eux d'être libre. C'est comme vouloir faire une alliance avec le Joker en personne: malgré la réputation de l'individu, il en a encore qui le font en pensant que cela leur serait bénéfique. Pauvres âmes inconscientes…

C'est en réfléchissant à tout ceci que je mets KO les derniers individus hostiles qui se sont présentés à moi. Notre victoire de ce soir est définitive… Enfin… J'aurais voulu mettre la main sur cette fichu bombe personnellement, mais cela me parait de plus en plus probable que quelqu'un d'autre a eu le temps de s'en occuper. Un membre de la bat-famille certainement, étant donné leur manie d'avoir un grand nombre de gadget pour tout et n'importe quoi. Maintenant que j'ai tout le temps du monde devant moi, je regarde aux alentours ce que la lumière artificielle fraichement revenu révèle : une ville qui a souffert, qui a besoin d'être reconstruit. Elle a été tenue en otage trop longtemps et elle a été privée d'aide extérieur. Je soupire tristement. Ce qui vient de se terminer, c'était probablement la pire chose qu'il soit arrivé à Gotham depuis Arkham city. Au moins, si le plan d'Hugo se déroule comme prévu, cette fois, ce genre de choses n'arrivera plus.

Dans tous les cas, il est l'heure de rentrer chez moi, auprès de ma famille. Je suis parti à la hâte et ma chère Nora doit être particulière inquiète en ce moment. Je vais pouvoir la consoler en lui disant la bonne nouvelle: les ennuies sont terminés, nos vies vont pouvoir reprendre leur court normal, telles que nous les avions laissés au début de la grande panne de courant. Enfin… Presque. Maintenant, j'ai une parole à tenir et cela va impliquer que je fasse certaines actions… Comme prendre la tête de la Gothcorp, chose qui me sera facile d'accomplir puisque ma patronne n'a plus aucun donné signe de vie depuis le début des hostilités du Gant Noir. La compagnie possède déjà tout ce dont j'ai de besoin pour procéder à mon nouveau projet: matériaux, sécurité, employés... Il ne me reste plus qu'à profiter de la disparition de la grande patronne pour prendre sa place et avoir ainsi le contrôle sur la Gothcorp.

Après tout ce que j'ai accompli grâce à elle, je ne peux m'empêcher de trouver dommage que l'histoire de cette brillante jeune scientifique se soit terminée dans la noirceur de Gotham.
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Rendez-vous dans la rue du crime [Fin de l'intrigue]

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