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 On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]

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AnonymousInvité
MessageSujet: On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]   On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER] EmptyMar 7 Mar 2023 - 18:41




  • Type de RP : Normal.
  • Date du RP : 05/03/2019
  • Participants: Arthur Brown - Cluemaster & Harley Quinn.
  • Trigger warning: //
  • Résumé: Après quelques pirouettes dans les airs, Quinn se retrouve face à un souvenir d'antan. Un mauvais souvenir qui revient comme une mélodie insupportable.





Les baisers reçus, savais-tu qu'ils duraient?
Qu'en se mordant la bouche, le goût nous revenait. ♪♫



ON NE DOMPTE PAS UN CLOWN.




Le chapiteau rouge et blanc se froissait parfois sous les à-coups du vent mais jamais, ô grand jamais, n'eut-il réagi davantage. A chaque arrêt de son itinérance, il semblait s'enraciner, s'ancrer telle une enclume dans la terre battue et le goudron émietté. Le cirque avait cette capacité ancestrale, celle du lointain toujours en mouvement qui sait emménager. Faire d'un terrain son chez soi pour quelques temps. Ainsi, dès que le cirque passait aux environs de Gotham, Harley Quinn prenait à cœur de lui rendre visite. Comme une vieille connaissance dont l'amitié date de l'enfance. Un fantôme qu'on croise et recroise. Il devait être dans les environs de quatorze heures lorsque Harley se décida à quitter son appartement. Elle avait revêtu un court short noir et un tee-shirt rouge bien trop grand et des bottines à talon dont les sequins faisaient un bruit bien agaçant. Enfilant une veste et un sac à dos, elle croqua dans la précipitation dans un sandwich qui gisait sur le comptoir froid de sa cuisine et s'extirpa de chez elle dans la même brusquerie.

« Home, sweet home. » soupira-t-elle en descendant de la moto encore chaude et vrombissante. Son visage était tourné vers le ciel admirant l'ombre imposante du cirque qui lui faisait face. A l'inverse des soirées de représentation, les environs étaient là très calmes. Etrangement silencieux. Il y avait certes quelques singes malicieux qui erraient mais ils exécutaient pirouettes et roulades avant d'immédiatement disparaître dans leur roulotte. Harley écarta les pans de rideaux du chapiteau et le pénétra d'un pas timide. La grande arène était vidée. Il restait en bazar quelques cerceaux et accessoires divers et variés. Et surtout, voilà qui l'intéressait: les trapèzes suspendus au dessus de sa tête. Elle prit un long temps pour les admirer, couvrant de son regard chaque détail et recoin de l'objet. Sa brillance. Ce fut à cet instant qu'un bruit sourd la surprit. Une silhouette était désormais dans les estrades, elle venait douloureusement de dégringoler. Trahie par sa maladresse. A défaut de rire de cette gaucherie, Harley haussa un sourcil avant de l'interroger avec méfiance: « C'est qui ? ». Le corps robuste qui avait chuté se redressa en vitesse: « Mademoiselle Quinn. Pardonnez moi, je ne savais pas que vous veniez pratiquer aujourd'hui. », ce fut avec un sourire déconfit que le patron du cirque s'excusait avant de fuir avec empressement. Il avait désormais l'habitude que l'arlequin vienne réquisitionner son cirque. Et les rares fois où il avait tenté de s'y opposer, le Joker avait envoyé quelques fidèles pour l'en décourager. Les menaces avaient suffi pour que plus jamais quelqu'un n'ose déranger Harley lors de ses visites. Ce parfum de puissance que lui procurait la protection de m'sieur J était enivrante et voir tous ces magnats se soumettre au nom de Harley Quinn était un plaisir qu'elle prenait toujours le temps de savourer.

Lâchant son sac à dos et ses chaussures en plein milieu de l'amphithéâtre, Harley se dépêcha de rejoindre la plateforme pour rejoindre un trapèze. De là haut, le monde semblait déjà ridiculement petit. Microscopique. Fermant les yeux, elle humait l'odeur familière du cirque: la scène, les gradins et les fauves. Bien qu'elle n'eut pas rejoint une quelconque troupe de saltimbanques, Quinn avait connu la ferveur circassienne lors de son ascension en tant que gymnaste. Performant à quelques spectacles pour dépanner. S'entraînant avec des trapézistes du coin. S'illusionnant d'avoir une nouvelle famille, une plus colorée, vivante. Une famille choisie. Une longue inspiration et elle s'élança avec force sur le trapèze. Elle y engouffrait ses doigts, ses pieds, ses cuisses, ses deux couettes ondulant au rythme de ses arabesques planées. Cette fois-ci, ce fut une quinte de toux qui l'arracha de ses rêveries célestes. Elle scruta à nouveau les gradins mais pas une ombre. Elle reprit donc ses figures, se persuadant qu'il s'agissait encore de mister Sanders. Pas de quoi s'inquiéter davantage. Ce fut alors subitement qu'une voix perça l'atmosphère tranquille: « Jolie contre-volée. ». Cet éraillement de la voix, elle aurait pu le reconnaître entre mille. Lesley Reed. Cette pétasse de Lesley. Les deux demoiselles s'étaient rencontré une quinzaine d'années auparavant en colonie de vacances pour gymnastes. Quinzel y avait été humiliée, souillée, Jessica Waltman aillant véhiculé l'horrible rumeur que l'adolescente aurait perdu sa virginité avec un des chevaux de l'enclos. Réputation que Harley avait toujours démenti en vain. « Quel plaisir. » grinça Harley, la mâchoire serrée. Telle une prédatrice, Lesley tournait en rond autour de sa proie suspendue dans les airs, l'observant d'un oeil vif et hagard. « Alors, c'est vrai ce qu'on dit sur toi. T'es vraiment devenue complètement folle. ».

Harley tentait tant bien que mal de rester en équilibre sur son trapèze, mimant une aisance. La méfiance mutuelle s'intensifiait à mesure que les deux se défiaient du regard en silence.  « Tout le monde sait ce que t'as fait avec Jessica. T'as peut-être berné les flics mais j'ai jamais oublié. ». La gorge de Quinn se noua, non qu'elle ait eu ne serait-ce qu'une once de regret quant au meurtre de Jessica Waltman mais elle sentit que désormais quelque chose de plus grand se jouait dans cet échange houleux. Il ne s'agissait pas seulement d'apprendre à se haïr comme au premier jour. Il s'agissait pour Lesley d'établir une vengeance dûment attendue. Subitement, un rugissement jaillit. Un rugissement si fort et vibrant que Harley trembla, lâchant la rigueur qu'elle avait pour se surprendre. Dans sa chute imprévue, elle n'eut que le réflexe de s'écraser sur les matelas gonflables plutôt que sur le sol dur et froid de la scène. Au premier rugissement, s'ajoutèrent des grognements. Puis le coup d'un fouet martelant la pierre. Pas un, pas deux, mais cinq lions qui avançaient avec menace vers le matelas gonflable où Harley se remettait lentement de son écroulement. Alors qu'elle se relevait avec difficulté sur la surface instable, les fauves s'approchaient de plus en plus. D'un pas lent, mais maîtrisé.
« Quelle ironie du sort... On dit que tu es la reine de Gotham. Que rien ni personne ne peut t'atteindre. Et te voilà, toute seule pauvre fillette en détresse. Sans rien ni personne pour te protéger. ». Harley mima alors le ton de son interlocutrice avec des « Bla - bla - bla. Des menaces, comme c'est original. » Malgré un naturel provocateur, le rythme cardiaque de l'arlequin s'accélérait. Ayant cependant l'habitude des embuscades et des rancœurs passées, elle précipita sa main vers ses pieds. « Joli réflexe. C'est ça que tu cherches ? » demanda Lesley en désignant les bottines de Harley Quinn. A l'intérieur, dépassait à peine mais juste assez pour être visible un bout de son revolver. « C'est fini pour toi. On passe à table. », déclara-t-elle avant de marteler une ultime fois son fouet sur le sol.
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Dernière édition par Harley Quinn le Jeu 16 Mar 2023 - 23:52, édité 3 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]   On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER] EmptyMer 8 Mar 2023 - 10:02

Gotham, Gotham ... C'est vraiment un sale trou. Des marécages fangeux où les Cobblepot, les Wayne, les Arkham s'y sont installés, ils y ont construit une cité qui en gardait l'odeur. Une odeur âpre et écœurante : Cette ville était une fosse à purin. Et les derniers évènements en ville n'étaient clairement pas là pour mettre de l'ordre, ni pour redonner un semblant de beauté. Mais pour un certain Arthur Brown, les choses n'avaient pas été faciles non plus. Il avait échappé de peu à Blackgate, et il avait tenté de mettre un frein aux agissements de ces deux imbéciles d'enquêteurs : Liam Faith et Elio Philips, ces deux espèces de Dupont et Dupond qui avaient eu beaucoup de chance, surtout grâce à Stéphanie, de mettre la main sur le maitre des indices. Ils avaient eu beaucoup trop de chance, et la vengeance risquait de piquer douloureusement. Arthur Brown n'oubliait jamais ceux qui le poussaient vers le fond, et ça, ça restait une marque indélébile. Les jours avaient passé dans l'oubli, il s'était fondu dans la masse, oublié pendant un temps, en attendant de revenir sur le devant de la scène. Mais comme tous, il avait vu les attaques du Gant Noir sur cette ville. Il avait vu les descentes des gargouilles. Il avait vu les légionnaires s'en prendre à des citoyens innocents. Il avait vu la folie dans les rues. Mais tout ça, ça n'était rien comparé à ce qu'il avait vu de près, jadis.

Mais ce soir, il n'en était pas à son coup d'essai. Beaucoup de petites choses lui avaient permis de raccorder certaines affaires. D'après les rumeurs, et les nombreux renseignements, il s'était constitué un joli petit tableau d'indices, dans l'appartement miteux qu'il avait réquisitionné pour s'y faire oublier. Il avait raccordé de nombreux points. Cobblepot et le Bossu, le premier ayant armé le second, d'après les rumeurs. Black Mask qui était aux abonnés absents, mais qui semblait être en exil. Les mafieux traditionnels qui en avaient pris plein la gueule, et même Chinatown n'avait pas échappé à la fureur de ces gens. Toutes les grandes familles avaient pris cher. Laissant ainsi, une nouvelle aristocratie du crime en ville. Reliant les points, Cluemaster en avait déterminé que ce qui en ressortait, dans plusieurs des cas, c'était une haine viscérale pour les mafieux. Or, on savait tous que le Joker était un de ceux qui méprisaient fortement les familles. Et l'un ne va pas sans l'autre, il y'avait forcément un lien commun entre le Gant Noir, et le Joker. Sinon, cela voulait dire que c'était une simple circonstance de petits problèmes qui étaient différents et sans rapprochements. Cluemaster avait aidé le Joker pendant sa guerre des blagues et des énigmes. Il se rappelle aussi du gaz de l'épouvantail qui avait empli ses narines et qui l'avait empoisonné. Il se rappelle aussi qu'il avait fini à Blackgate, avec les autres. Mauvais souvenir. Mais le Joker pouvait le considérer comme un "allié", ce qui pouvait être différent, en fonction de ses humeurs.

"Voyons ... Voyons ... Si j'étais un clown tonitruant, où je me cacherais ?"

Dit-il observant la carte de Gotham, sur lesquels étaient indiqués des points. Des petits papiers, avec des mots, des rumeurs entendues. Il avait tout un tas de lieux à explorer, à surveiller, afin d'y glaner le plus d'informations possibles. Qui tirait vraiment les ficelles à Gotham en ce moment ? Et si le Gant Noir n'était qu'un pion dans tout ça ? Et si tout ça n'était qu'une simple diversion pour quelque chose de plus funeste après ? Et si le véritable maitre d’œuvre se cachait encore dans les ombres ? Fort improbable, mais pas impossible. Il suffisait d'être critique, et de ne pas gober bêtement ce que l'on peut vous servir dans la gueule. Une information, ça s'analyse. Bien fol soit celui qui l'accepte comme ça, sans preuves, et surtout, sans pensée critique. En attendant, il essayait de se mettre dans la peau du Joker, mais se mettre dans la peau d'un pareil psychopathe, cela relevait de l'impossibilité. Il était impossible de se mettre dans le crâne d'un être aussi fou et aussi dangereux.

"Seagate. Le Joker y'aurait été vu, mais le lieu est inaccessible et surtout, sans électricité. Connaissant les fantaisies du Joker, il préférerait certainement un lieu plus éclairé pour ses frasques. L'aciérie Sionis ? Trop éculé. Le Future of Gotham ? Pas impossible, mais lointain. Le cirque des frères Bonus ? Déserté depuis qu'il y'est allé avec Gordon. Ce qui ne me laisse que quelques endroits ..."

Le cirque Haly était une des destinations possibles. Ce cirque bien étrange, était un lieu fort peu propice pour les fantaisies du commun des mortels, et de sales petits secrets s'y cachaient, comme dans chaque cirque. Mais le Joker aimerait très certainement un lieu pareil, surtout en ce moment. C'est alors que le Cluemaster inscrivit quelques endroits à visiter, quelques endroits à surveiller, afin de voir s'il pouvait y trouver le Joker. Ou quelques uns de ses associés. Le cirque Haly était aussi le lieu où il y rencontra un certain Gagsworth Gagsworthy, alias Gaggy. Son bouffon. Cette époque était lointaine quand on y songeait, à cette époque, le Joker avait un certain talent pour les pitreries et les imbécilités, comme s'il se prenait pour un présentateur télévisé d'une émission débile.

Quelques heures plus tard, encore ... Après avoir écumé quelques bars, après avoir entendu quelques rumeurs dans les lieux les plus infréquentables de Gotham City, Cluemaster avait reçu quelques rumeurs. Apparemment, le gang du Joker se planquait dans Amusement Miles. C'était ce qu'on disait, mais sans véritable conviction. Le cirque Haly s'y trouvait, donc ça rejoignait un peu ce qui se disait. Un petit travail de couverture s'y déroulait, Arthur était du genre à attendre des heures, avant de voir ce qui peut s'y trouver, et cette fois, la chance lui souriait. Quelqu'un venait d'y entrer. Il termina sa cigarette, avant de réfléchir mille et une fois, avant d'enlever son imperméable, révélant sa tenue de criminel. Peut-être qu'on lui témoignerait un peu de respect, qui sait ? Alors qu'il pénétrait dans l'enceinte du cirque, il observa la scène qui s'y passait. C'était Harley Quinn, la folle du Clown. Et elle semblait être aux prises avec une harpie qui voulait en découdre. Pourquoi pas ? Le spectacle pouvait être amusant, et même assez excitant pour les profanes, mais Cluemaster était au-dessus de ce genre de petites choses. Il ne pouvait pas risquer de voir Harley Quinn mourir sous les coups de fouet d'une cinglée, aussi bêtement. Et puis, sa loyauté allait quand même au Joker. Dégainant son colt 45., Cluemaster s'avançait discrètement vers la piste, pointant son arme sur celle qui menaçait Harley Quinn. Il tira dans la cuisse de la jeune femme avant de révéler ses traits, sortant de l'ombre, comme un ange providentiel. Il apparaissait enfin, devant les deux jeunes femmes.

"Je n'aime pas les armes conventionnelles, mais dans de rares cas, elles y sont le bienvenue."
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]   On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER] EmptyJeu 16 Mar 2023 - 23:21




La balle fusa. On aurait presque cru à une scène au ralenti dans un film hollywoodien avant que la dompteuse ne laisse échapper un cri perçant. Un cri qui déchire une atmosphère, un cri né des entrailles et de la douleur. Lesley se tordit de douleur et apposa avec terreur et détresse ses mains contre sa cuisse déchirée. Les lions, eux même apeurés par le bruit du tir, reculèrent d'un cran laissant à Harley Quinn le temps d'expirer de soulagement. "Je n'aime pas les armes conventionnelles, mais dans de rares cas, elles y sont le bienvenue.". Harley explosa alors de rire, surréagissant sûrement à la satisfaction d'avoir été sauvée. Elle riait à gorge déployée, c'était disgracieux, bruyant, extravagant. Sourire aux lèvres, elle se fraya alors un passage entre les fauves confus. Les lourds félins feulaient, grognaient mais cette fois, leurs regards fuyaient et leurs oreilles se courbaient de soumission. Leur maîtresse, leur chef d'orchestre venait d'abdiquer. Sur son chemin, la pauvre brunette ne cessait de gémir en pressant sa blessure, elle s'était recroquevillée sur un bord du plateau, adossée aux gradins pour reprendre sa respiration. Harley l'ignora d'abord complètement et sautilla jusqu'aux bras de Cluemaster, lui sautant dessus comme une fillette retrouverait son père militaire après des mois de mission. « Oooooh, mon héros! ». De sa voix aigue, Harley s'extasiait tout en papillonnant des cils. Elle adorait ce rôle là  de la d'moiselle en détresse, être le beau trophée, la cheerleader qui meurt dans les dix premières minutes du film d'horreur. Et, le monde entier adorait la voir dans ce rôle, c'était d'un commun accord qu'elle se complaisait dans le rôle qu'on lui assignait. Agrippée au cou de son tout nouveau prince charmant, elle colla sa bouche maquillée sur la pommette de son fidèle protecteur. Elle le couvrait de baisers, abandonnant à chaque passage une trace rouge écarlate sur son visage. Elle retourna alors toute chantante vers sa cible. Elle fredonnait Johnny B. Goode, s'autorisant parfois à quelques mouvements de danse: une arabesque, un saut, twist. Elle était d'une arrogance folle, s'autoproclamant protagoniste de chaque instant de vie.

Sur le bas-côté, Lesley chouinait, balbutiait des mots incompréhensibles. De toute façon, personne ne prenait vraiment la peine de l'écouter. Tout doucement, Harley s'agenouilla pour se mettre à sa hauteur,  elle usait de délicatesse pour l'approcher comme on tente d'apprivoiser un animal traumatisé. A cela, s'ajoutait un brin de condescendance. Le rictus légèrement faux, d'une hypocrisie à peine visible mais tout de même marquée. Harley dirigeait son pouce vers le visage suant de larmes de sa proie pour en essuyer les sanglots mais à chaque tentative, Lesley se détournait, se débattant presque pour éviter le moindre contact avec l'arlequin. « Du calme, chérie. Ca va aller.  Attend, on va demander de l'aide. EST-CE QU'IL Y A UN MEDECIN ? S'il vous plaît, un médecin! ». La blondasse scrutait les environs. Bien sûr, il n'y avait que Cluemaster et elle. De toute façon, les cris précédents avaient sûrement déjà fait fuir les deniers courageux. . Dans ses yeux bleus écarquillés, on pouvait lire de la panique. Oui, elle semblait sincèrement inquiète qu'aucune âme en peine ne vienne les aider, jusqu'à ce que d'un ton malicieux elle s'exclame: « Mais moi! Mais oui, oui, je suis médecin! Je l'ai bien eu mon diplôme, je me suis reconvertie depuis... Mais c'est comme le vélo, ça s'oublie pas, hein ? », jetant un regard à Arthur pour avoir son approbation à ce cirque ridicule. Elle se léchait les babines comme un animal le ferait avant d'égorger sa proie, salivant d'avance sur la victoire qu'elle allait obtenir. Et avec la même inconstance, elle se remit à fredonner un air musical en rejoignant son sac à dos toujours au centre de l'arène. Avec ses doigts blancs et délicats, elle esquissait de la poche arrière son énorme batte cloutée, parsemée de tags et sur laquelle étaient restés accrochés quelques lambeaux de peaux et touffes de cheveux.

Harley laissait traîner derrière elle la batte sur le chemin vers sa proie, chaque clou émettant un son strident lorsqu'il se frottait contre la paroi du sol. C'était insupportablement long et alors que son adversaire se tordait encore de douleur, Lesley suppliait à ses fauves de partir. C'était comme un dernier souhait avant de mourir, elle utilisait ses forces pour sauver les siens, sachant pertinemment que lorsque Harley Quinn voulait jouer à Qui se venge le mieux, la fiancée de m'sieur J était toujours la grande gagnante. Les fauves déguerpirent sous les ordres de leur dompteuse, le dos rond et humilié. Ce fut alors à la blondasse de susurrer:  « Oh, comme c'est touchant. Tu veux pas un public ? Ce sera pourtant ton meilleur rôle. », et encore une fois elle riait aux éclats avec arrogance, s'auto-suffisant pour se faire rire. Rationnelle n'était plus un adjectif convenable pour décrire Quinn: le moindre de ses rictus suffisait à le prouver tant ils semblaient tous illogiques et inconstants. De la batte, un coup net sur la jambe que Cluemaster avait tantôt visé et touché. Et encore un hurlement à crever le cœur. Ce fut alors avec malice qu'elle plaça son indexe sur sa bouche maquillée et se tournant vers Arthur, elle demanda d'une voix doucereuse et sensuelle:
« Tu veux pas venir t'amuser avec moi, mon chou ? ». Elle déchira d'un coup sec le col de son large tee-shirt rouge, laissant dévoiler un bout de sa poitrine comprimée sous sa brassière. De la provoc comme elle savait faire. Comme elle aimait faire. Comme c'était si facile à faire.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]   On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER] EmptyLun 20 Mar 2023 - 13:30

Je n'étais que le Maître des Indices, un homme, tout ce qu'il y'a de plus banal, qui semait des indices évidents sur les lieux de crimes, afin de mener les gens à réfléchir sur mes crimes. Cependant, les gens sont stupides. Les gens sont des abrutis en puissance, et nous ne pouvons pas croire que les gens peuvent être intelligents, pas dans une époque comme la nôtre ou télévisions, jeux débiles et appâts du gain assouvissent l'homme. L'homme a cessé d'évoluer après tout. La conscience humaine n'est rien d'autre qu'un phénomène physique, un peu d'électricité stimulant les synapses du cerveau. la chair n'existe que pour confirmer ton existence, tout comme ce doute, ce doute qui t'étreint en ce moment. L'homme n'est plus qu'une larve, agonisante, dans un monde qui s'auto-détruit, et dans sa folie, nous ne le voyons pas. Seuls ceux qui disposent d'un cerveau survivront à ce qui viendra dans le futur. Ridicule. Oui, c'était peut-être le mot. Mais tout était ridicule dans cette ville. Pareillement de mon côté, et à ma relation avec ma propre fille, Stéphanie. Un jeu de chat et de la souris, sur fond de syndrome d'Oedipe sans inceste. Mais ce soir, Harley Quinn était présente, elle était bien en face de moi et apparemment, elle avait toujours ce tempérament survolté en elle. Un tempérament qui pouvait s'annoncer parfois, catastrophique. Harley Quinn. La reine du Chaos personnifié. Même si elle était un simple pion dans le jeu de son amant de toujours. Toujours la même folie dans les yeux, la jeune femme montrait quel était son réel talent : Celui d'organiser la venue du chaos. Bien sûr que le Cluemaster souhaitait le chaos, il souhaitait la mort de Batman, et bien entendu, il voulait prendre sa revanche sur tout Gotham City. Cette ville qui l'avait monté vers l'apogée avant de le plonger dans les abysses, mais Arthur ? Que voulait-il ? Il voulait un verre, et une bouteille de brandy, quelque chose dans ce genre. L'idée de mettre à bas Gotham City et de faire en sorte que Batman soit mis à terre était aussi très tentante. Un génie comme Arthur Brown valait mieux que ça. Et s'il devait mettre un terme au Batman, alors il fallait qu'il ait un rôle indissociable, important, même si pour des gens comme Harley Quinn, les plans n'avaient aucune importance. Mais il en fallait un. Et un bon. Reprenant la parole une fois que la jeune femme eut fini de s'amuser, Cluemaster reprit alors.

"Jamais je n'oserais priver la reine de Gotham d'un de ses jouets. Mais ... L'idée est tentante."

Elle me demande de la rejoindre, avec une petite touche de provoc à deux balles. Les femmes sont comme ça, elles aiment avoir des soupirants à leurs pieds. Mais je suis pas de ce genre, et j'avais déjà donné. Et j'avais eu Stéphy ensuite. Une femme, on ne peut pas lui faire confiance quand il s'agissait de prendre la pilule. Je m'avance vers la jeune femme blessée, elle semblait être salement mal en point, mais Harley Quinn n'y était pas étrangère, tout comme moi. Je me saisis d'un morceau de bois au sol, un morceau de bois qui trainait pour je ne sais quelle utilité dans ce cirque.

"Cela n'a rien de personnel, vous m'en voyez navré."

Dis-je, tout en abaissant mes lunettes, l'idéal pour éviter de prendre du sang plein la gueule. Et je cogne, je libère ma rage interne et je fais du mal moi aussi. Je lui inflige quelques coups avant d'en laisser un peu à la monstrueuse princesse des enfers qui pourrait très bien s'en prendre à moi, si je venais à tuer cette femme. Après tout, Harley Quinn était une carnivore elle aussi. Elle avait besoin de se repaitre du sang d'autrui pour s'afficher comme dingue de l'année. Alors que je la laisse disposer du sort de cette femme blessée, j'annonce mon intention d'entrée de jeu.

"Comme à notre dernière rencontre, Harley. Je souhaite à nouveau entrer dans le gang du Joker, et apporter ma contribution."

Cela peut paraitre suicidaire. Mais c'était bel et bien la seule alternative possible à tout ce qui arrivait à Gotham City. Autant choisir le camps de celui qui est capable de mettre le Batman en échec après tout ? Combien de fois le Batman s'était cassé les dents face au Joker ? Trop. Et ce n'était pas le Pingouin, ou encore même Double-Face, qui allaient mettre des bâtons dans les roues du justicier. Quoique le Gant Noir se démerdait bien en ce moment, mais ils sont déjà cinq dans cette organisation, et à moins de priver un doigt ... Non. Parfois, la logique s'allie à la folie, mais c'est ce qui fait des génies non ? Un sourire sur mon visage, je me permets alors de lancer un petit regard à Harley, qui devait se demander ce que je préparais. Nul doute, dans son esprit, elle devait être déjà en train de préparer les plans derrière les plans des plans de derrière les plans, elle se voyait déjà cinq six wagons en avance sur ce que je venais de dire. Mais et le Joker ? Quel était son plan ? Un homme comme lui n'en avait pas. Il n'en avait jamais. Il improvisait, comme un vrai maitre de cirque, un vrai maitre de spectacles. J'avais mes raisons, et elle n'avait pas besoin de le savoir. Même si cela pouvait énerver son "Mistah J", je m'en foutais. Seule la mort du Batman assouvira ma colère. Forcément. Une boule de haine aussi hargneuse et agressive ne s'attire pas vraiment les grâces des autres criminels des quartiers dans lesquels je pouvais sévir, surtout parmi les petits gangs, et chez les mafieux. Le Cluemaster s'était fait une mauvaise réputation en escroquant pas mal de ces petits joueurs dans Gotham et pour tout dire, il avait trouvé cela d'un ennui mortel. Le Joker était le seul, à mes yeux, qui pouvait me permettre de me rapprocher du but final. Et si je dois passer par Quinn avant, je le ferais.

"Après tout, il n'est point de génie, sans un grain de folie."

Jolie métaphore, qui correspondait bien à mon envie de rentrer dans le gang. Mais je n'étais pas vraiment là pour ça. Je citais Aristote. Pas le meilleur des philosophes, mais ça faisait toujours son petit effet dans les soirées mondaines, du tout où j'étais présentateur télévisé. Une chose en amenant une autre, rejoindre le Joker était une idée qui pouvait s'annoncer payante. J'avais besoin d'argent, et de me refaire une santé en terme de finances. Mes gadgets ne vont pas se payer comme ça, il faudra bien un peu d'entretien, et un peu de nouveauté. Observant mon interlocutrice, j'attendais sa réaction à mes conclusions.

"Est-ce que tu sais où se trouve le Joker en ce moment ?"


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]   On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER] EmptyLun 3 Avr 2023 - 19:14




Le sang, elle reconnaissait l'odeur du sang. Ca lui chatouillait les narines, c'était sa madeleine de Proust à elle. Elle avait baignée dedans entre les nez défoncés par la coke des amis de son père, les plaies des adolescents capuchonnés et son propre sang. Oui, elle avait eu ce tic là: se mordiller la joue jusqu'à l'explosion d'hémoglobine. Peut-être qu'était née là sa passion pour le rouge. Ecarlate. Vif. Vermillon. Brillant. Suintant. Elle aimait l'odeur du porc éventré dans les boucheries, la terre retournée par les sangliers dans la forêt, l'organe en putréfaction. Le sang était l'amorce de la mort, la promesse du fantasme criminel. Alors, voir la gueule de cette pétasse entartée, c'était. C'était putain de jouissif, sans aucun doute. Et voir l'autre guignole la suivre dans ses fantasmagories, ça emballait Harley. Après tout, tout seul on va plus vite, à deux on est plus fort. Il y eut bien une chose qui l'agaça cependant. D'habitude, suffisait de montrer un bout de chair pour diriger un mec à la baguette. Là, il résistait à toute forme d'érotisme, n'affichait aucun désir, aucune surprise ou satisfaction à voir Quinn jouer l'idiote blonde, sexy et tarée du film porno typique.
« T'es dur. Y t'font pas de l'effet ? Attend, me dis pas que t'es... ». Elle pouffa en prenant un air faussement accablé. Elle avait cette aptitude à balancer des débilités de ce genre et d'en avoir rien à faire que ça fasse pas rire le camp en face. Pour ainsi dire, elle n'en avait rien à cirer. Elle était son meilleur public. Enfin non. Il y avait Poussin... Il aime tant rire. Il a même le sourire scotché sur la tronche. Mais, parfois, lui, il rit au mauvais moment, au mauvais endroit. C'est vrai, merde, y a des moments pour déconner et d'autres pour avoir une conversation. Sur l'engagement sur le long terme, les enfants, les chiens très poilus et baveux dans une grande maison en Europe... Elle rêvassait, le regard vitreux loin, loin dans son imagination à se refaire le fil de toutes ces conversations qui n'avaient pas lieu, de toutes ces promesses qui ne se réaliseraient pas. Retour sur terre. « Roh, j'te taquine. »

Il abaissa sa paire de lunettes, on sentait l'habitude du mercenaire. Pour lui, frapper c'était comme prendre son café un lundi matin. Il avait la précision routinière. Quelque chose de l'ordre du banal dans le fait de ramasser un bout de bois et de l'éclater contre une jugulaire. Elle aimait bien son cynisme. Il avait cet air détaché que beaucoup essaient d'avoir mais lui, c'était naturel. Il était d'un naturel flegmatique. La pauvre ne criait même plus, sa mâchoire se déchirait. Des lamelles de chair s'effritaient une à une. Et quelques lambeaux de peau aspergés de sang valdinguaient dans les alentours. Elle était complètement défigurée, au bord de l'inconscience. Son souffle peinait à maintenir le rythme, le corps usé était déjà prêt à abandonner. Ce fut alors avec un dédain sans nom que Quinn rabattut sa batte contre le crâne déjà cabossé. « Ils nous gâchent tout l'plaisir à clamser aussitôt. Faut vraiment que je me trouve un adversaire à ma taille. ». Et à Gotham, il y avait l'embarras du choix. Des ennemis de la princesse du Joker, ça grouillait à chaque coin de rue. C'était sa faiblesse d'être associée à un type aussi connu et sa plus grande force. Un atout majeur. Elle n'était pas que la princesse du Joker, elle était la reine de Gotham. L'impératrice du crime. Le tyran de la violence. Avec ses doigts très fins et très blancs, elle attrapa le manche de la batte. Tira un coup. Ca ne suffit pas. Les clous s'étaient incrustés dans la cervelle juteuse et éclatée. Tira une nouvelle fois plus fort. Toujours pas. Plus fort, plus fort, encore plus fort jusqu'à en tomber la renverse. La batte traversa la pièce pour rebondir sur une estrade, faisant vivre un vol plané aux miettes spongieuses d'une mémoire. Une vie venait d'être ôtée, ce n'était ni célébré, ni hué. C'était là. Une vie en moins et deux êtres que cela n'impactait pas. N'impactait plus. A la longue, ça devient redondant la mort. Presque un peu trop répétitif.

Et c'est là qu'il la coupa. Avec cette ultime phrase qu'elle avait déjà entendu tant de fois. "Harley, je veux rejoindre le gang du Joker." "Hé, l'Arlequin, il est où ton fiancé, j'ai deux mots à lui toucher!" "Tu m'le présentes quand le foutu clown, je t'ai déjà rendu assez de services ma belle." TOUJOURS LA MEME PUTAIN DE CHOSE. Elle tiqua à la seconde où le nom du Joker sortit de sa bouche. Un léger spasme, un frisson quasi invisible traversa tout son être. La réaction traumatique. Quand elle avait encore diplôme et blouse blanche, elle en voyait des tas des patients comme ça. Une seule syllabe pouvait les faire vriller. Pour Harley Quinn, il en suffisait de deux: JO - KER. Et l'autre insolent continuait de bavasser. Oh, il savait faire la cour quand il voulait des informations. Il savait venir à la rescousse, mimer le plaisir de la complicité et se carapater à la minute où la localisation de la planque était balancée. Pas cette fois. D'un air de défiance, elle passait sa langue contre ses dents, le regard noir avec une brise de déception. « Alors, c'est pour ça que tu m'as suivi ? Y a qu'lui qui t'intéresse ? ». Dans la voix, un soupçon de gémissement comme si elle geignait capricieusement. Point de génie sans grain de folie et montagne d'ego. Marre de se faire marcher dessus.  Un crachat dense râcla sa gorge et c'est sur le corps encore chaud qu'il atterrit. Elle observa ce cadavre avec tendresse. Parfois, il lui semblait que seuls les morts la comprenaient. Dans leur paupières closes, elle s'imaginait qu'ils lui lançaient un regard approbateur, fier. Elle s'imaginait des tas de choses sur leurs lèvres muettes, leurs doigts détendus, leurs cheveux accolés au sol. Dans leur inertie, les morts étaient bavards. Peut-être qu'elle avait le profil d'une oracle ? Une pythie ? Ou toute autre chimère engluée entre la terre des êtres décomposés et le ciel des divinités lointaines et mystérieuses. Est-ce qu'elle croyait en Dieu ? Pensée intrusive. Concentre-toi.

Elle gonfla alors sa poitrine, expira d'une traite ce qu'elle venait d'accumuler et demanda en mimant l'indifférence:  « Et puis de toute façon... Pourquoi tu veux le rejoindre ? ». Ses pieds traînaient lourdement, mollement, son regard balayait le plafond de gauche à droite et inversement. L'attitude de l'adolescente rebelle et désintéressée, elle s'amusait à le faire très souvent. Elle maîtrisait.
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MessageSujet: Re: On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER]   On ne dompte pas un clown. [PV. CLUEMASTER] EmptyMar 18 Avr 2023 - 16:50

Beaucoup de gens confondent encore l'Homme-Mystère avec le Cluemaster. Si certains pensent que les deux sont identiques, tout est faux. Edward Nygma était un dieu vivant de l'énigme, un homme qui insufflait son savoir et sa supériorité intellectuelle aux abrutis de cette ville, et ils en payaient souvent le prix cher. Edward Nygma était un homme très intelligent, mais cette dose d'intelligence le plongeait aussi dans la folie. Les hommes trop intelligents ne peuvent pas supporter de pareilles charges dans leurs cerveaux, et un moment donné, cela craque. C'est ce qui était arrivé à Nygma, dans son subconscient, il se voyait tel un Oracle, tel le Sphinx de la mythologie avant de dévorer l’imbécillité crasse des gens qui nous entourent. Quant à moi, je n'étais que le Maître des Indices, un homme, tout ce qu'il y'a de plus banal, qui semait des indices évidents sur les lieux de crimes, afin de mener les gens à réfléchir sur mes crimes. Cependant, les gens sont stupides. Les gens sont des abrutis en puissance, et nous ne pouvons pas croire que les gens peuvent être intelligents, pas dans une époque comme la nôtre ou télévisions, jeux débiles et appâts du gain assouvissent l'homme. L'homme a cessé d'évoluer après tout. La conscience humaine n'est rien d'autre qu'un phénomène physique, un peu d'électricité stimulant les synapses du cerveau. la chair n'existe que pour confirmer ton existence, tout comme ce doute, ce doute qui t'étreint en ce moment. L'homme n'est plus qu'une larve, agonisante, dans un monde qui s'auto-détruit, et dans sa folie, nous ne le voyons pas. Seuls ceux qui disposent d'un cerveau survivront à ce qui viendra dans le futur. Le Maître des Indices n'était qu'un homme, mais un homme brillant. Et il connaissait ses besoins.

"Ce n'est pas le Joker, que je cherche réellement, mais ce qu'il peut m'apporter. On murmure qu'il a bossé avec le Gant Noir, et j'ai besoin de le trouver, pour mieux cerner ce qui nous attend. Gotham a changé, Quinn. Et je crains que toi et ton poussin, vous allez au-devant de très gros problèmes. Cobblepot est déjà tombé. Et le Batman semble aux abonnés absents. La ville a changé de maitre, et personnellement, je suis quelqu'un de nostalgique, vois-tu ? Mais après, je ne suis pas contre un tandem à deux avec toi. Si le Joker ne refait pas surface, je veux bien t'apporter mon aide intellectuelle."

L'avenir des deux tourtereaux m'importe peu. Pour tout dire, seule m'importe la connaissance et surtout, je voulais être respecté pour ce que je suis, pour le puits de science que je suis. Pour ma force du cerveau. Pour tout dire, je ne serais pas parti sans avoir décidé de mon plein chef, d'entrer dans sa bande. Venais-je de vendre mon âme au Diable ? Je l'avais déjà vendue en perdant ma fille et ma famille, et j'avais sombré dans le démon de la boisson. J'avais tout perdu, alors qu'importe mon état. Boire me faisait oublier, mais ce travail dans l'équipe du Joker pouvait s'avérer être intéressant, vraiment. Un challenge pour le retour du Cluemaster dans l'underground de Gotham City. L'idée était simpliste, mais après tout, pourquoi chercher compliqué ? Les héros aiment toujours partir dans des raisonnements foireux, autant leur donner l'illusion qu'il y'a quelque chose de plus dangereux derrière ce petit jeu que je proposerai. Observant la jeune femme derrière mes lunettes, je répond directement.

"Je ne t'ai pas suivi. J'ai déduis de la manière la plus logique, la plus normale selon ta vue et tes pensées, le lieu où tu pourrais te cacher. Toi, ou le Joker. Tout est une question de suivre les bons indices. Tu devrais le savoir, tu me connais pourtant."

Harley n'était pas une femme que l'on pouvait tromper et arnaquer, et encore moins le Joker. La trahison n'était pas dans le langage du Joker, mais je tenais quand même à ce que les choses soient claires pour nous tous. Et pourtant, je comptais me servir d'elle. Je comptais la manipuler à son insu, pour me permettre d'aller là où les réponses se nichent. Trouver le véritable secret derrière qui est qui. Et surtout, mettre des noms sur l'organisme du Gant Noir. Histoire de les révéler, et surtout, dans la meilleure des optiques, faire en sorte qu'ils paient chèrement ce qu'ils ont fait. Avec un sourire, cette blonde écervelée jouait son adolescente. J'aurais cru voir Stéphanie pendant l'ombre d'un instant. Qui ne me dit pas que Quinzel essaiera de me flinguer à la première occasion ? Ce n'était pas certain. Elle était seule, elle avait besoin de quelqu'un à qui se raccrocher, et visiblement, la vénéneuse n'était plus à Gotham City selon les rumeurs. Du coup, elle était seule, comme un vaisseau téléguidé sans ordre. Elle attendait qu'on vienne l'aider. Je regarde Quinzel avec une légère appréhension, j'en avais peur pour tout dire, mais j'essayais de ne rien lui montrer. Elle pouvait être pire que le Joker sur certains points, d'après les rumeurs. Plus cinglée, donc encore plus dangereuse. Mais elle ne pouvait pas égaler le clown en terme de monstruosité. Je me devais d'être franc. D'un ton calme et froid, je reprend alors la discussion, tandis qu'elle était en train de s'emballer. Il fallait rester calme avec les dingues, sinon, ça finissait toujours mal, et je tenais clairement pas à finir comme le cadavre à ses pieds. Mais une idée me vint, une idée diabolique en Diable.

"Et si je t'aidais à devenir la seule impératrice de Gotham ? As-tu vraiment besoin du Joker pour affirmer qui tu es vraiment ?"

Même si cela pouvait énerver son "Mistah J", je m'en foutais. Seule la mort du Batman assouvira ma colère. Forcément. Une boule de haine aussi hargneuse et agressive ne s'attire pas vraiment les grâces des autres criminels des quartiers dans lesquels je pouvais sévir, surtout parmi les petits gangs, et chez les mafieux. Le Cluemaster s'était fait une mauvaise réputation en escroquant pas mal de ces petits joueurs dans Gotham et pour tout dire, il avait trouvé cela d'un ennui mortel. Qu'importe le sang versé, le pacte avec le Diable accompli, j'en avais plus rien à foutre. Je ne voulais qu'une seule chose. Que ces saloperies de justiciers paie pour ce qu'ils avaient fait à ma fille. D'un regard, j'observe à nouveau Quinn avant de reprendre. Je devais être fin, rusé, et surtout, la mener par le bout du nez. Elle était blonde, donc idiote. Et j'avais un peu plus de QI qu'elle. De son côté, elle avait autant de cervelle qu'un cheval crevé. Et encore, c'était encore trop gentil pour le canasson.

"Pourquoi te contenter d'un rôle de faire-valoir, alors que tes douces mains sont faites pour écraser des cervelles et palper des diamants ?"

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