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 Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]

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AnonymousInvité
MessageSujet: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyLun 4 Avr 2022 - 22:07






  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : 01/04/2018
  • Participants : Porcelaine, le Pingouin
  • Trigger warning : Erotisme, Meurtre, Cannibalisme, Langage grossier
  • Résumé : Porcelaine se rend chez Cobblepot pour conclure à une alliance.




Dernière édition par Porcelaine le Lun 11 Avr 2022 - 12:10, édité 2 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyLun 4 Avr 2022 - 22:25

deux glaçons et une crème glacée
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avec oncle 'pot, roi de la pompot' —

la soirée battait son plein. comme à l'accoutumée, le pingouin semblait faire fructifier ses affaires dans les ténèbres de gotham city. clémence avait appréhendé de le voir. elle qui était à une place de choix dans les bras de scarface qui l'a si sauvagement abandonnée avait pensé pouvoir continuer à vivre grâce à ses ateliers qui pour beaucoup avaient été saccagés et pillés. la reconstruction du moulin-rouge lui avait coûté une fortune et elle avait une vengance à prendre envers l'adjointe du maire de gotham, responsable de tous ses malheurs à présent. la cible à abattre. il lui restait encore son laboratoire clandestin, mais clémence était perdue à une entre-deux saisons de breaking bad où il y avait de la production, mais plus de réseaux pour les écouler. plus depuis ce matin. trois heures du matin, l'heure à laquelle on lui avait livré les deux dealers qu'elle soupçonnait trop susceptibles de faire cramer son affaire. elle avait passé la matinée, en buvant du jack daniel's bon marché, à les découper pour les stocker, le tout en nuisette en écoutant des opéras dramatiques. elle n'avait même plus faim et s'est dit qu'elle allait tout congeler, puisque la vie était triste et sans aucun sens, à quoi bon se nourrir ? c'était à ce moment-là qu'elle se décida à rencontrer cobblepot le soir même. le destin les avait réunis. il avait le réseau qu'elle n'avait plus, elle avait un paradis de saveur à faire découvrir à ses clients. elle voulait eugenia rogova morte, il serait pas contre pisser sur son cadavre. ils étaient les deux des grossières abominations de la nature qui feraient plisser les yeux au diable lui-même ! les deux devaient forcément s'entendre. malheureusement, ce soir-là elle faisait peine à voir. ce n'était pas une clémence sinclair qu'on envoyait, pas même la glaciale artiste. mais cette petite clémence sinclair-là qui souffrait pour tout le monde. grossièrement maquillée pour cacher d'avoir pleuré, une robe de soirée plutôt mignonne qui dénudait ses épaules douces, qui reflétait cette image d'une fille perdue prête à tout. c'était ce qu'il faudrait pour appâter le gros poisson, en espérant que ce ne soit pas le mégalodon légendaire qui trônait dans un aquarium géant, faisant la taille de toute une salle, que clémence avait toujours pris pour une légende urbaine. le videur à l'entrée, en la voyant, prit la peine d'écouter son histoire. si ça avait été une tapin bon marché, il lui aurait fermé la porte au nez. mais là... il y avait cette élégance de poupée. des vêtements trop chers. peut-être une fille d'un homme riche qui fuguait. - tu veux quoi petite ? elle sourit. c'était un sourire quelque peu flippant qui lui frappa au visage. - j'ai un cadeau de la part de scarface pour monsieur cobblepot. un trésor d'une valeur inestimable qu'on ne peut refuser. c'est moi. puis-je le rencontrer ? le videur plissa les yeux et elle déglutit, avant de lui faire comprendre qu'il allait demander à cobblepot s'il fallait la laisser entrer.


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Cobblepot
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MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyMer 6 Avr 2022 - 22:17

Gotham City la nuit. Rien n'était plus sinistre. La rue appartenait aux crapules, aux rats. Ceux-ci se cachaient le matin, le midi et sortaient le soir. Ce qui paraissait dérisoire, c'est que ces gens ne semblaient pas être dans leur assiette. On leur avait dit quelques mots à propos de Batman et de la manière dans laquelle ils finiraient. Certains même l'avaient déjà rencontrer et ce n'était pas forcément une bonne chose. Quelques côtes cassées, des jambes fracturées, mais jamais de mort. C'était la logique de Batman : faire mal mais ne pas tuer. A vrai dire, il se faisait très peu voyant, agissait dans l'ombre et c'était pour cette raison que les gangsters le craignaient le plus. Comment s'assurer de la réussite d'une opération de contrebande si ce fantoche se baladait sur les toits, épiant le moindre de leurs gestes. C'était bel et bien un fléau à exterminer. D'ailleurs, les justiciers ne devraient pas exister. C'est une invention et surtout une illusion dans des villes comme celle-là. Personne ne pouvait la sauver. Elle était irrémédiablement condamnée à vivre dans l'enfer. Ce soir-là, on savait pourquoi le Pingouin n'était pas de sortie. Il lui fallait rencontrer cette espèce de mongolienne ridicule mais tueuse, à la botte de Scarface. Du moins, il n'avait pas de rendez-vous ce soir, mais un des videurs avait indiqué qu'une crétine était à la porte de son établissement, et qu'elle avait quelque chose pour le Pingouin. Avec Scarface, c'était un peu, je t'aime moi non plus mais ils pactisaient souvent, sans pour autant s'assurer une bonne entente. En tout cas, Cobblepot méprisait le pantin, quand celui-ci commençait à perdre les pédales. Un taré qui se croyait meilleur que lui ; assurément, il ne pouvait que détester le Ventriloque ! C'était dans cette optique que le Pingouin pensait, une nouvelle fois, faire affaire avec cet homme. Depuis quelques temps de drôles de choses se passaient en ville. L'assaut au Manoir Wayne était le plus flagrant exemple. Que s'était-il passé là-bas ? Ceux qui avaient renseigné le Pingouin n'avaient pu ramener que de piètres bribes d'informations qui ne satisfaisaient absolument pas Cobblepot. Il eût été assuré à ces braves-là qu'ils goûteraient à l'acier d'un couteau pour leur apprendre à faire leur boulot correctement. Cela filait comme cela chez le Pingouin. Il fallait être fort et tenir face à un homme de la stature d'Oswald. Jamais il ne souffrirait vivre avec des lâches et des balances. Quiconque aurait dit le contraire aurait été égorgé sur l'heure d'ailleurs. Ogilvy et Bossworth accompagnaient le Pingouin pour cette petite sortie à l'extérieur du Lounge, et un autre homme. Il avait déjà vu cette jeune fille, l'acolyte de Scarface, et c'était le genre de cinglée dont Oswald détestait déjà la compagnie. C'était le genre pénible, qui était trop imprévisible et même dans ce cas-là, il eut mieux valu que Cobblepot soit armé. Ce fidèle parapluie ne quittait jamais son bras lors de deals comme celui-là. Une petite troupe d'hommes avaient déjà clarifier les lieux avant que le Pingouin ne sorte du Lounge, à la rencontre de la jeune femme, on ne pouvait pas commettre d'erreur en ces temps sombres. Le Bowery, ce vieux quartier jadis si vivant ... Il n'était le reflet d'une Gotham perdue à tout jamais dans le vice et le sang qui coulait. Même la foi désertait ... C'était dire ...

"Alors comme ça, la soumise de Scarface se pointe dans mon établissement."

Gronda la voix du Pingouin, semblable à celle d'un loup qui s'apprête à souffler sur la maison d'un petit cochon. Le Pingouin se dandinait silencieusement. Pas un bruit, seulement le bruit des chaussures contre le sol. CLIC CLAC CLIC CLIC ... Toujours ce son. Il s'approcha de la gamine, rit et continua son chemin, comme si la jeune fille lui semblait inutile aux vues de tout ce qui se passait dans cette foutue ville de merde. Feignant de vouloir l'écraser, Oswald la dévisagea d'une manière dont lui seul avait le secret. Qui sait ce que peut réserver ce tordu de Scarface avec cette jeune fille ? Oswald savait que cette alliance avec le pantin était précaire et que tout ceci finirait dans un bain de sang entre deux gangs mais s'il pouvait se servir de cet infâme malade, il n'hésiterait pas. Bon gré mal gré, il fallait user de ruse pour se sortir de la mouise dans cette ville. C'était comme cela, Gotham. Pas le moindre espoir de victoire, que le désespoir ... Fumant un bon gros cigare des familles, Oswald reprit d'une voix plus calme, tandis que les videurs faisaient rentrer un peu de clientèle.

"Le Bat-burger, c'est quelques mètres plus loin dans cette direction. T'as la gueule parfaite pour devenir serveuse. Avec de la chance, tu leur montres ton diplôme en sciences sociales et tu finis à faire plonger les frites dans la friteuse. Wak wak wak."


Ricana-t'il, pendant un bref instant. Il en profitait. Surtout avant le début de la tempête qui s'annonce. Nous verrons bientôt la ville sous un flot de sang. Il fallait juste savoir patienter. Après tout, patience est mère de vertu. Ceci dit : Ce qui commence dans le sang, doit finir dans le sang ... Il était vrai que, rien qu'à l'idée que le Pingouin puisse terrasser tout l'ensemble de Chinatown devant ses ennemis comme les Falcone, Cobblepot se réservait le droit d'être fier. D'abord, il s'agissait de prendre en compte le trafic des chinetoques, puis le transformer en pétard à bulle. C'est souvent le problème d'un pétard. S'il se fait mouiller, il ne sert plus à rien. C'était l'objectif du Pingouin : Assécher les comptes de l'ennemi. C'était prévu. Qu'importe le merdier qui se passe avec Iron Heights, seule la guerre comptait le plus à ses yeux. En attendant, il avait besoin d'alliés, mais pas de clodos puants comme cette gamine, qui cherchait certainement à vendre son cul en vue de la guerre qui approchait.

"Que me veut le vieux Wesker ? J'croyais qu'il s'était tiré comme un lâche de la ville."


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MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyLun 11 Avr 2022 - 13:22

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la soumise de scarface. quelle infortune. elle avait eu tant confiance en lui, et là voilà ainsi exclue, à genoux, sans ressources, à implorer la pitié d'hommes grands. il passa à côté sans même s'arrêter. ahh... cet homme. si petit. et pourtant si effrayant. les videurs reprirent leurs activité et des gens rentraient, tous impressionnés par l'aura que dégageait cet homme... se pourrait-il... que le pingouin l'avait créée, elle ? non... ses petits doigts  boudinés n'avaient pas la finesse nécessaire à travailler la porcelaine avec autant de minutie. il l'attaqua. c'était très drôle. elle était diplômée en arts ! pas en sciences sociales. mais n'avait jamais dû travailler dans un fast food pour vivre. il semblait tendu. pire, à chaque regard croisé, elle avait l'impression qu'il lisait en elle comme dans du cristal. - wesker m'a fait comprendre que je devais vous louer mes services car il n'avait plus besoin des miens. j'ai eu un regrettable accident. il a profité d'un moment de faiblesse pour disparaître. j'ai beau avoir cherché, je ne le retrouve plus. il ne m'a rien dit, mais comme ses hommes ont saccagé mes repaires j'imagine qu'il ne les contrôle plus. il ne me reste plus grand-chose avec du recul, elle le savait. il était impossible que scarface l'ait trahie. elle était trop précieuse. à moins qu'il ait eu peur d'elle ? il était le créateur, elle n'était que son outil. jamais il aurait voulu se débarrasser d'elle juste à cause d'un sapin de noël mal avisé fait à partir d'une clocharde overdosée. il y avait des crimes plus grave dans la vie qui pouvaient pousser quelqu'un à tourner le dos à la gentille et innocente petite porcelaine. - il ignore ce qu'il a abandonné. vous, j'ose à espérer que vous feriez preuve de plus de clairvoyance. un ton énervé, presque plus froid. cela ne pouvait pas échouer. - il me reste des hommes, et beaucoup d'or qui dort et qui n'attend que d'avoir le réseau pour l'écouler. pourrions-nous parler affaires à un endroit plus... privatif ? elle écarta les bras pour montrer qu'elle n'avait rien de dangereux sur elle. son but n'était pas de le tuer, ni de le manger. pas cette fois. - je vous en supplie. pensez à tout ce que vous y gagnerez.


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Cobblepot
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MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyLun 11 Avr 2022 - 16:09

C'est toujours agréable de se faire implorer par les plus faibles pour qu'ils se fassent embaucher. Oswald eut un léger sourire en écoutant la petite tirade de la jeune femme, complètement aux abois. Faut dire que ça avait mal fini pour le pantin, d'après ce qu'Oswald savait, le pantin s'était tiré comme un lâche après avoir merdé face à Batman. Quelle sous-merde de lâcheur, pensa Oswald, pendant un court instant. Pas étonnant que cette ville va à vau-l'eau. Arnold Wesker était donc, et cela se confirmait encore, un sombre taré. Il fallait être sombrement fou pour se laisser commander par une poupée. Le pire était pour Cobblepot un manque total d'estime personnelle. Et quand on s'adressait au Pingouin, il fallait garder une certaine dignité, raison pour laquelle c'était sa doublure, la dénommée Porcelaine, qui parlait. Quoi qu'il arrive, il fallait se la mettre dans la poche. Qui dit alliance dit puissance totale. Pour être maire, il fallait doubler l'ingéniosité. Le Pingouin regardait Porcelaine avec une sorte de mine déconfite ; puis, se redressant, il regardait la jeune femme avec un certain dédain. Le dédain qui s'exprimait était celui du gentilhomme pur sang, l'ornithologue confirmé.

"J'peux te prendre à l'essai, gamine. Mais n'essaie même pas de me baiser la gueule par derrière."

Le Pingouin reprit de ses mains gantées, dont l'une disposa du porte-cigarette, le fameux parapluie truqué. Il tapa deux fois au sol, en fumant. C'était un fier oiseau, Oswald, et il ne fallait surtout pas le prendre pour un bleu. Expérimenté et rusé, il savait promettre mondes et merveilles de tortures à celui qui oserait lui faire défaut. Le Pingouin était le roi de l'information à Gotham. Et personne n'osait lui piquer la vedette, tant on imaginait comment le retour de bâton pourrait s'avérer fatal. Tant de criminels s'étaient présentés à son Lounge en espérant le défaire de sa place, sans succès.

"T'ignore pas que je livre une guerre aux Falcone. Accepte de te joindre à ma force de frappe, déglingue ses troupes avec les miennes, et je ferai quelqu'un de toi dans cette ville."


Même si Cobblepot n'accéderait pas à la mairie avant longtemps, il avait le pouvoir ; et cela, peu de personnes pouvaient se vanter d'en disposer, mais le Pingouin, cet être pourtant difforme, avait les clés en mains pour diriger Gotham. En quelque sorte, il avait cela dans le sang ... Il était un Cobblepot, pas vrai ? Et après tout, il était lui-même, le plus puissant des quatre familles de cette foutue ville. Fumant son cigare, Oswald regarde de nouveau, avec une nouvelle intensité, la jeune fille qui se trouvait en face de lui.

"J'ai besoin de balancer un gros coup. Un coup bien dégueulasse et bien vénère, et j'compte bien déglinguer et mettre à sac Chinatown. Y'a un peu trop de jaunes dans le secteur et j'ai besoin de dératiser, tu vois c'que je veux dire ?"


Dit-il avec un grand sourire, amusé. Oswald ne tenait pas les chinois dans son cœur, très loin de là. Faut dire que ça faisait des années que le Pingouin essayait d'entrer dans le commerce interne de Chinatown, et jamais il n'avait réussit à percer dans cet univers très étroit. Jamais. Mais les choses changeaient, et il comptait bien en mettre deux trois baffes dans la gueule de certains parrains asiatiques qui osaient lui tenir tête. Oswald eu un sourire. L'idée de trancher quelques têtes dans les organisations établies, pourrait lui permettre de faire du ménage et d'ouvrir, tout en forçant la main, ce quartier que Chinatown représentait : Du pognon. Plein de pognon à se faire dans cette zone, il faudrait être sacrément crétin pour ne pas ratisser large.

"On est très bien là où on est, ne t'en fais pas pour ça, gamine. Il fait frais pour la saison, et ça fait du bien au sang, wak wak."


Curieusement, le Pingouin ne bougeait pas d'un cil. Toujours cet air méprisant et hautain. Un léger reflet de son œil droit dans son petit monocle. Son long nez aquilin faisait de l'ombre à son petit nœud papillon bien dressé. L'infamie se présentait sur son visage comme le diable sur Gotham ... Qui sait c'était peut être lui, l'avenir de la ville ? ... Magnifiquement ganté, il sortit de sa veste, un dossier qu'il gardait sur lui, pour les prochains contrats avec les mercenaires. Rempli de photos du gang de Carmine Falcone prises à son insu et de papiers volés ou reconstitués. Il tendit le dossier à la jeune femme. Il en avait plusieurs, sur différents criminels, après tout, l'information, c'était le pouvoir, surtout dans une ville comme Gotham City. L'information permettait de rester en vie, surtout dans certaines situations pouvaient se révéler dangereuses. Rester en vie, c'était la meilleure des façons pour le Pingouin, de semer le plus d'ennuis dans cette ville.

"J'ai un problème de rats, et j'suis sûr que tu es plus intelligente qu'il n'y parait pour me régler ce problème, wak wak wak."


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MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyVen 15 Avr 2022 - 21:07

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le pingouin accepta son aide. il ne regrettera pas. si ça venait à arriver, elle finirait par admettre qu'elle n'était plus bonne à rien. si tous ses alliés finissaient par la détruire, la pauvre poupée... elle finirait par se remettre en question. son château de cartes avait tendance à s'écrouler et elle perdait peu à peu l'envie de vivre. elle finissait même par ne plus avoir le gout à la viande. quel désastre. et pas juste parce que cette clémence idiote était végétarienne. elle comprit que la première cible de cobblepot était falcone. c'était un très gros morceau, et comme les mafias asiatiques, elle devait puiser dans toutes ses ressources pour tenter de les infiltrer. les infiltrer, elle en était très douée. sa couverture de trafiquante d'arts fonctionnait à merveilles, elle savait débusquer ce que les mafieux adoraient : de quoi donner de l'authenticité à leur empire artificiel. malheureusement... malheureusement clémence sinclair avait perdu la vue. et sa quête pour la récupérer ne fonctionnait pas. même si les autres filles lui décrivaient les œuvres, même si elle pouvait les toucher, c'était pas pareil que de voir soi-même avec son œil expert. recouvrer la vue pourrait prendre des semaines voire des mois. elle était peut être venue trop tôt, mais si elle n'était pas là au moment où il montait son armée, elle ne pouvait la rejoindre. et pour l'humilier encore plus il profita de rester là pour voir les gens passer plutôt que de s'occuper d'elle et d'écouter tout ce qu'elle voulait dire. il lui montra ainsi des photos. à la vue de tous. oh qu'elle rêvait d'être assez puissante pour parler de telles choses en public. mais l'anonymat avait son avantage. il n'y avait rien de plus beau que d'agir comme une ombre. chacune avait une façon de penser différente. le plus dur lorsqu'on est une tueuse implacable, c'est de lutter contre l'orgueil. voir tous ces psychopathes qui se sont fait attraper être érigés en héros. voir leur art pouvoir être apprécié de tous. et elle... devait travailler dans l'ombre. peut-être qu'elle deviendrait la tueuse la plus dangereuse de toute la côte est, et mourra sans qu'on sache son œuvre. quel gâchis. elle mémorisait tous les visages qui passaient sous ses yeux. - si un arbre tombe au milieu de la forêt, fait-il du bruit s'il n'y a personne pour l'entendre ? elle ferma les yeux. elle pouvait les abattre. les mafieux étaient prévisibles. elle, ne l'était pas. - je pourrais approcher falcone. pensez-vous qu'il s'intéresse à l'art ? je peux mettre la main sur des œuvres d'art de la renaissance italienne... j'ai des amis allemands qui savent où sont cachées des œuvres que tout le monde pense disparu, ou brûlées... je pourrais tenter de m'approcher de lui. et béqueter ses lieutenants. elle soupira, puis rendit son dossier. car elle ne voulait pas avoir sur elle quoique ce soit de compromettant - tout est mémorisé. je vous donnerai la tête du premier que je croise pour vous faire comprendre que votre cou ne sera pas plus solide si vous me la mettez à l'envers... vous savez comment sont les femmes. et ensuite nous parlerons de mes conditions. ensemble nous sommes forts. séparés par votre faute, nous formerions une étrange peinture surréaliste représentant des harpies mangeant de la volaille. c'était inspirant. elle devrait peindre ça. la pauvre ne payait pas de mine. se faire respecter du pingouin serait un exploit. mais pour le moment, il ne lui demandait que de pratiquer son art. elle était dans sa zone de confort. elle le fixa de ses grands yeux et demanda alors, presque suppliant, mais d'une voix tranchante comme une lame de rasoir : - on a un marché ?


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MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptySam 16 Avr 2022 - 15:07

Le Bowery, ses lumières, ses boites, ses grandes soirées, et ses Gothamites qui vivaient la meilleure des vies. Le meilleur quartier de Gotham City, pas étonnant que le Pingouin y soit et qu'il en profite un max ! Il avait bien raison après tout, cette ville lui appartenait, et il avait le droit à ce qu'il y'avait de mieux. Et c'était pour ça que la gamine avait lâché Scarface pour venir aux côtés du Pingouin, pour lui demander audience et travailler pour lui. Oswald n'était pas un crétin comme le Joker. Pas d'épreuves, de tests, rien. Non, uniquement de la loyauté et des récompenses pour ceux qui le suivaient. C'était comme ça qu'on montait une équipe solide. Pas en faisant comme les autres débiles de l'asile d'Arkham. Il fallait être réaliste, et pas fou. Le Pingouin l'avait compris. Il l'avait toujours compris.

"Je suis pas stupide, je vais pas cracher sur de l'aide, et surtout pas avec ce qui se passe dans les rues en ce moment. Je serais un bien piètre homme d'affaires, si je refusais ton aide."


Le constat était amer, et le Pingouin le savait. Les temps changeaient et ça ne lui plaisait pas. Tout changeait dans cette foutue ville, et il détestait voir que tout évoluait dans la pire des façons. Il devait rectifier le tir et s'offrir une nouvelle virginité pour les prochaines élections à la mairie de Gotham City. Pourquoi ne se ferait-il pas plaisir à nouveau ? Après tout, il était issu d'une des meilleures familles de la ville, et il avait quand même eu un très bon score aux dernières municipales. La prochaine serait la bonne, et il reprendrait son trône, à moins qu'un Bruce Wayne ou un Thomas Elliot ne se présente, ce qui n'arrivera pas. Il fallait être lucide et réfléchir à tout ce qui se passait en ce moment. Revenant à la dénommée Porcelaine, Oswald eut un rictus, le genre de mauvais rictus qui en annonçait plus d'une mauvaise entourloupe. La gamine était folle, très folle, mais pas autant qu'un clown. Et Dieu seul savait qu'Oswald détestait les clowns. Mais il était plus rassurant d'avoir ses propres cinglés à soit que de les voir en liberté un peu partout, à foutre le merdier là où on ne l'attend pas. C'était une cinglée qu'on pouvait contrôler, qu'on pouvait ordonner, et envoyer sur le front. Observant avec un regard douteux la jeune femme qui se parlait à elle-même, dans une attitude des plus étranges. Cobblepot continuait de fumer son cigare, tout en écoutant le petit délire de la gamine. Fallait pas le prendre pour un jambon, le père Pingouin, et généralement, si on tentait de l'enfumer, c'était lui qui vous crachait la fumée dans la gueule, et il comptait bien surveiller cette demoiselle-là, elle était bizarre, trop bizarre pour être honnête, et le Pingouin, les cinglés, il savait les calmer, à coups de sulfateuse ou de tronçonneuse dans la gueule. Chacun sa méthode. Mais on en était pas encore là.

"Bon écoute, j'vais pas tortiller du cul pour chier droit."


Dit-il, avec sa légendaire répartie et son vocabulaire enrichi. Oswald tira une taffe de son cigare, tout en jugeant de manière éhontée et insistante, la tenue de la jeune femme en face de lui. Elle faisait bordel bon chic bon genre, le genre de nanas qui faisait pitié, mais à qui on veut bien donner une "tite pièce" en échange de quelques faveurs buccales. Quand on est dans la merde, on est prêt à tout, hein, même si elle n'avait plus de dents, c'était encore mieux. Mais loin de là, ce genre d'idées peu gracieuses. Oswald reprit, d'un ton clair, et net, transparent et sans filtre.

"Tu m'aides, je te récompense. Et on a un marché. Tu me prends par derrière, et je te colle ce cigare brûlant dans le fondement, en mode Monica Lewinski. Comprende ? Tout ce que je demande, c'est une putain de loyauté à toute épreuve. Quand tu bosses pour moi, c'est uniquement pour moi. Et pas pour Scarface d'accord ? Si tu bosses pour moi, je veux pas de délires de merde, ou de conneries dans ce style, ça, tu le gardes pour tes thérapies de groupes à Arkham. Moi, j'veux pas en entendre parler, je suis pas dans ce genre de délire. C'est ma condition d'accord ? Avec moi, tu parles comme à un patron, et pas de conneries. Surtout pas de conneries ou tu peux être sûre que je te ferais payer chacune de tes actions ou paroles. C'est pas une menace, c'est un terme de contrat, si tu vois ce que je veux dire, wak wak wak."


Dit-il en insistant bien sur les dernières paroles. Le Pingouin était quand même assez retors à ce niveau-là, mais c'était à son habitude. D'un geste machinal, il souriait, mais de ce sourire de requin dont il avait salement l'habitude ... De sa main gantée, il tendit sa main pour finaliser le contrat. Rien de tel qu'une bonne poignée de main bien virile pour clôturer un contrat et faire ce qu'il y'avait à faire. Oswald entendait le bruit des passants, les rires des gens, les gens qui se pressaient d'entrer à l'Iceberg Lounge. Son réseau se constituait, et il en était satisfait. La guerre s'annonçait violente, dégueulasse, et des rivières de sang allaient pisser dans les caniveaux de cette putain de ville qu'on appelle Gotham City. Mais c'était ça, le beau sport. Se battre sur tous les terrains pour ses possessions. Rien n'est jamais acquis, et le Pingouin ne le savait que trop bien. Tout ce qui montait, finissait toujours par descendre.

"Serre m'en cinq, gamine, et je te promet que rejoindre le clan du Pingouin, c'est rejoindre une équipe gagnante. Et je te le promet !"


Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] Ws11
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot]   Deux glaçons et une crème glacée [PV : Cobblepot] EmptyDim 17 Avr 2022 - 19:48

deux glaçons et une crème glacée
même les grands aiment jouer à la poupée

avec oncle 'pot, roi de la pompot' —

un marché. ils avaient un marché. alors c'était parfait. elle comprenait son point faible. c'était un homme sérieux et évidemment que scarface et ses délires ne lui plairaient pas. le regard vide elle écouta patiemment et tendit sa main, le poignet fluet qu'il attrapa pour la serrer. puis, elle sortit une carte enroulée dans un ruban qu'elle lui tendit. son numéro. - marché conclu. il vaut mieux que nous restions éloignés le temps que je fasse mon œuvre. vous ne me connaissez pas, moi non plus. attendez simplement un colis de ma part. comme on dit... loin du corps mais près du cœur. clémence fit une révérence et recula de quelques pas. plutôt satisfaite de sa prestation. - j'inonderai vos égouts du sang de vos ennemis. je serai votre lame et le bras qui le tient. adieu, cobblepot. adieu. clémence tourna les talons et disparut dans l'obscurité. se réfugier dans les entrailles de la ville, dans un de ces derniers ateliers encore en activité, elle traversa quelques rues et entra à l'intérieur d'une épicerie désaffectée dont les planches quadrillant les fenêtres n'ont pas bougé depuis 40 ans. la poussière non plus. elle s'y glissa à la manière d'une contorsionniste et referma la fenêtre derrière elle. aucune trace. un quartier figé dans le temps. elle descendit alors au sous-sol et derrière une porte blindée se trouvait un atelier. clémence prit la fin de la nuit pour redessiner les portraits, noter les informations qu'elle avait et faire un joli tableau. elle réfléchit à qui elle traquerait en premier. il lui restait peu d'hommes, peu d'yeux. mais suffisamment pour un tel travail. tellement dommage que les italiens n'avaient pas beaucoup de relations avec elle. il était temps d'en créer. pour le éliminer de l'intérieur. elle s'assied calmement devant les dessins crayonnés délicatement et se mit à penser. assaisonnement. pièges. trahison.

Terminé.


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