• Type de RP : normal
  
• Date du RP : 18/04/2019
  
• Participants: Poison Ivy
  
• Trigger warning: ras
  
• Résumé: Liz ne supporte plus de voir ce que supporte les Gothamites et ce qu'est devenue cette ville. Elle va chercher aide et conseil auprès de sa mère adoptive. La conversation dévie sur la Ligue de Ombre, l'employeur de Liz.
  

Lisbeth était fatiguée à la fois physiquement et mentalement. Son corps supportait de moins en moins ses sorties nocturnes où elle essayait de faire respecter une sorte de cesser le feu.

L’idée des "nuits calmes" avait germé parmi les réfugiés qui avaient tout perdu le jour de la « chute ». Les gangs leur avaient tout pris, leurs biens, leurs argents, leurs maisons, la faculté de se déplacer librement d’un quartier à l’autre et enfin leurs sommeils. Les miséreux devaient veiller toutes les nuits pour ne pas qu’une de ces bandes de fous ne passent et n’incendient l’un de leurs refuges.

L’un d'entre eux avait dit un jour en présence de la hackeuse qu’il en avait perdu le sommeil et qu’il voudrait juste une fois, un sommeil sans hurlements, ni incendies. La petite Punk l’avait prise au mot et patrouillait désormais dans les rues avec un masque de paintball en forme de tête-de-mort. Abusant de sa télékinésie pour contraindre les bandes du quartier à rester dans leurs tanières une fois la nuit tombée. Comme Batman, en son temps, elle cassait des os pour les tenir tranquille.

Mais son corps ne tenait plus la distance, chaque nuit était plus dure que la précédente. Son pouvoir s'amenuisé un peu plus chaque nuit, moins efficace, moins puissant et sa portée réduite à peau de chagrin. Elle se vidait de plus en plus vite et de plus en plus tôt pendant ses rondes, avec des contre-coups physique de plus en plus préoccupants. La petite punk le savait, un soir, l’un des gangs aurait le dessus sur elle. Et pour couronner cet état de faiblesse extrême, Lisbeth ne voyait personne d’autre se dresser et combattre toute cette folie. Peut-être y avait-il d'autres initiatives isolées ? Mais sans aucune coordination ni communication, ces actions s'étiolaient comme des fleurs privées de soleil.

Elle voulait trouver un peu de paix, un endroit isolé loin de toute cette folie. La mutante quitta donc son quartier, avec son petit baluchon sur l'épaule, le laissant sans protecteur. La Petite Souris déambula des heures dans les rues de Gotham livrées aux crimes, se cachant dans les ombres, avançant prudemment. Son objectif était le Robbinson Park. La rumeur affirmait que les gangs ne s’y aventuraient pas, un monstre y rôdai, il leurs faisait peur. La petite brune avait un avis très personnel sur la question. C’était l’un des endroits qu’affectionnait particulièrement sa mère adoptive. Alors pourquoi ne pas tenter de la retrouver ? De lui parler, et même de rester quelque temps à ses côtés ? Ivy aurait peut-être des conseils à lui prodiguer, une aide à lui fournir ?

La nuit était bien avancée quand finalement Liz aperçut à un bloc sa destination. La cime des arbres se balançait indifférents aux tourments des mortels à leurs pieds. La punk ne remarqua pas les malfrats, cachés dans l’ombre et guettant les âmes errantes comme elle. Lisbeth entendit des sifflements venant de toutes parts et la traque était finie avant même d’avoir commencée. En quelques secondes elle fut cernée par une quinzaine d’individus en guenilles armés de tuyaux métalliques. Son visage pâle exprimait la surprise et cela les attira aussi sûrement que le sang attire le requin. Si l’on tient compte de son état de fatigue suite à sa longue marche nocturne et au fait de ne pas avoir mangé à sa faim depuis plusieurs jours, nous obtenons une mutante très affaiblie, n’ayant plus qu’une fraction de son pouvoir et dont la tête lui tournait épisodiquement.

Le chef de cette meute, un jeune homme rasé aux muscles saillants de 2 têtes de plus qu'elle, s’approcha pour admirer sa prise. Il fit glisser l'extrémité de son tuyau métallique du haut de la joue jusqu’au bas du menton de Liz tout en portant sur elle un regard concupiscent.

Un autre lui arracha son baluchon de l'épaule et le vida sans ménagement sur le sol, visiblement déçu de ses découvertes.

_ « Elle a rien chef, c’est qu'une paumée. » Lança-t-il

_ « On va la laisser partir alors…" ironisa le leader "...Mais pas sans qu’elle se soit montrée gentille avec nous » Continua-t-il avec un sourire mauvais laissant apparaitre une dentition approximative. Lisbeth secoua sa tête pour se défaire du contact avec le tuyau. Elle n'avait jamais supporté pas ce genre de crevures et tenta le tout pour le tout avant l'hallali. Se concentrant, la mutante puisa dans le peu de pouvoir qui lui restait. Et le chef, planté en conquérant devant elle, vola sur 5 bons mètres avant de s’encastrer méchamment dans un cadavre de voiture, qui sursauta sous l’impact.

C’était impressionnant, mais le type était costaud et d'expérience Liz savait qu'il lui en faudrait plus pour mettre KO. Mais elle n'en n'avait plus la force. Profitant de la stupeur générale, la punk fonça à travers la meute, filant droit vers les grilles du parc.

_ « C’est une salope de mutante, attrapez-la ! Ils les veulent vivants » hurla le chef déjà remis de sa rencontre avec la voiture.

Les petites jambes de Liz ne valaient pas les longues foulées de ses poursuivants. Atteignant les grilles du parc sombre et silencieux, la Petite Souris n’eut pas le loisir de les escalader. Une main lui agrippa les cheveux et la tira violemment en arrière la faisant se rétamer de tout son long sur le dos. Le premier coup de pied l’atteignit dans les côtes flottantes, lui coupant le souffle, le second lui percuta la mâchoire, lui faisant voir mille chandelles. L'ancienne boxeuse se recroquevilla pour se protéger tant bien que mal, mais fini par recevoir un coup de tuyau dans le bas du dos qui lui arracha un long cri de douleur.

Les yeux mi-clos, ne sentant plus ses jambes, la Petite Souris fut traînée contre les grilles du parc. Elle sentit qu'on lui écartait les bras et attachait les poignets. Puis la douleur. Des coups de poings pleuvaient. Le chef de la meute s'en donnait à cœur joie.

Lisbeth était percluse de douleurs à force de servir de sac de frappe à ses agresseurs. Et puis les coups cessèrent de pleuvoir. De son œil gonflé, après voir encaisser un coup de pied dans l'arcade, elle regarda brièvement autour d'elle et vit qu'à la périphérie du parc une rose aux pétales couleurs de la taille d'un homme carmin s'était ouverte. Depuis l'intérieur de la fleur, une autre belle plante en était sortie. Poison Ivy était grande et élancée, son regard d'un vert émeraude captivant pouvait, à loisir, vous faire fondre ou vous glacer si vos actes déplaisaient à la mutante.

La rousse s'approcha de la Petite Souris avec sa démarche élégante et chaloupée habituelle. Et cela sans que ses pieds ne viennent fouler le béton à la place, dans les fissures de ce dernier, une mousse odorante poussait rapidement. Tous les assaillants étaient à présent attachés et n'avaient d'yeux que pour cette dryade qui en retour ne témoignait que du dédain.

Le regard de Lisbeth croisa cela de sa mère adoptive et ses yeux s'embuèrent de larmes. Son cerveau lui fit revivre avec précision sa première rencontre avec l'ex détenue d'Arkham, toutes ces heures passées à essayer de maîtrise son pouvoir, le sauvetage d'Ivy d'un chantier de construction et le remplacement de son bras perdu.

Pour Liz, cela ne faisait aucun doute, les deux femmes étaient liées d'une façon ou d'une autre. La petite punk essaya de se lever, sans succès, ses jambes ne semblaient pas vouloir lui obéir. Elle rampa vers Ivy usant de ses coudes. Il lui fallut de longues secondes pour parcourir les quelques mètres qui les séparaient. Et les humains étant ce qu'ils sont, leur chef, malgré sa position précaire enraciné aux grilles du parc, jugea malin de rire du malheur de Liz. Liz régit à la vitesse de l'éclair et tendit son bras, main ouverte, vers le comique, en lui hurlant sa rage au visage. Un craquement sonore se fit entendre, le corps de l'homme passa à travers les grilles comme la viande passe à travers les lames du hachoir. Il ne restait de lui qu'un tas de chairs sanguinolentes dont le sang abreuvait les plantes grimpantes. Sous l'impact psychique, les grilles s'étaient tordues et leur socle de pierre et de béton s'était fissuré sur plusieurs mètres.

La punk cracha du sang pour avoir puisé autant dans son don. Elle n'était plus qu'à un ou deux mètres de sa mère adoptive quand elle s'écroula sur le dos le visage tourné vers elle.

_ "Yeap... ça f'sait longtemps maman..." Murmura Lizzy à bout de force

_ "J'voulais t'parler" fit-elle en lui souriant un peu

Lisbeth se laissa soulever et emporter par la grande rousse dans à l'intérieur du parc. Ce dernier, qui occupait une place centrale dans la ville du crime, était fermé au public et laissé à l'abandon depuis la chute de Gotham. La vie avait alors repris ses droits dans cet écrin de verdure, les jardiniers n'étaient désormais plus là pour dire où les plantes devaient pousser et quoi semer. Les chemins s'étaient fait sentiers puis avaient disparu, submergés par la végétation. Cette prise de contrôle de la ville par les gangs n'avait eu, semble-t-il que cet effet-là de positif.

La mère et sa fille adoptive avançaient sans bruit dans le parc, à l'abri des regards, protégées par les grands arbres qui le peuplait. Liz n'y voyait déjà pas grand-chose à cause de son œil tuméfié, mais ajouté à cela la nuit et la petite punk était incapable de savoir où elle se trouvait. Mais elle pouvait discerner le visage d'Ivy. Il n'avait pas pris une ride durant toutes ces années, à croire que la femme-plante ne vieillissait pas, ou pas comme nous.

Liz fut déposée en douceur sur une sorte de lit fait de lianes tressées et de mousses. C'était vivifiant et elle s'y sentit tout de suite bien, malgré les douleurs qui lui parcouraient tout le corps après son passage à tabac. Puis d'un léger plissement des paupières la dryade lui rappela les règles qu'elle se devait de suivre dans son domaine. La punk ôta tant bien que mal tous les objets métalliques et technologiques qu'elle apportait avec elle : chaussures, ceinture, piercings et sac à dos furent jeter contre un tronc non loin de là. Mais en contrepartie, la biologiste avait promis de jamais user de ces phéromones sur la jeune fille. De toute façon Liz savait intimement qu'elle ne ferait plus, tout comme elle savait aussi qu'elle ne lui nuirait jamais. Car Ivy avait été la seule à lui tendre la main à un moment difficile de sa vie.  

Ivy s'installa, jambes croisées, sur une sorte de trône fait de bois, d'épines et de fleurs multicolores qui n'était pas là encore quelques secondes avant. Elle se redressa et prit un visage doux mais attentif, ses mains faisant passer sa chevelure par-dessus son épaule. Liz la contempla quelques secondes avant de boire avidement l'eau pure qui lui était proposée dans une sorte d'amphore aux parois végétales. La Petite Souris se sentait bien mieux à présent et pouvait parler.

_ "J'suis venue voir comment t'allait..." Dit-elle en haussant les épaules comme pour signifier la futilité de son geste.

_"J'aime bien chez toi." Continua Liz en caressant de sa main de bois le canapé végétal sur lequel elle était assise.

_ "Tu dois savoir deux ou trois trucs que j'ai faite ou vais faire... J'voudrais pas qu'tu l'apprennes par quelqu'un d'autres" Sans s'en rendre compte, elle joignit ses mains et commença à jouer avec, signe de nervosité, puis se lança.

_ "J'ai fait se cracher IronHight dans la baie de Gotham... Pour effacer les traces d'un hack que j'ai fait dedans... J'ai récupéré des dossiers compromettant sur ce psychopathe de Luthor. J'vais bientôt les diffuser via une antenne-relais que j'ai remise en route avec des potes. J'espère que ça forcera l'gouvernement à revenir nous aider ici..."

Elle regarda la forêt sombre et silencieuse puis son regard vint scruter les yeux émeraude de sa protectrice.

_ "Mais... Dans cette horrible prison volante... Une précieuse amie est morte... J'étais très en colère... Perdue... Triste... J'voulais leur faire payer... Alors je suis allé trouver la ligue de ombres, je sais, j'aurais pas dû..." Coupa-t-elle avant qu'Ivy ne le fasse.

_ "Ils l'ont rappelé à la vie, dans une sorte de bain bizarre. Le deal c'est que maintenant je dois faire c'qu'il me demande. Pour le moment, c'est calme, j'ai rien eu à faire, mais j'pense que cela va pas durer."

Liz avait pris des coups quelques heures auparavant, mais ce n'était pas grand chose face à sa mère adoptive en colère. Elle joignit ses mains dans son dos tout en baissant la tête, en attendant que la tempête passe. La colère de la belle plante redescendit aussi vite qu'elle était montée. De quoi surprendre un auditoire qui n'y était pas habitué. Liz essayait, tant que faire se peut, de ne jamais être la cible de la vindicte de l'ancienne biologiste. Mais c'était raté pour cette fois.

La petite mutante n'avait pas peur pour sa vie. Même dans son adolescence, elle n'avait jamais vraiment eu peur d'Ivy. Elle avait pour elle une sorte de compréhension instinctive et une affection toute particulière. Cela allait de ces actes à ces discours sur la sauvegarde de la planète par l'éco-terrorisme. La hackeuse était d'accord sur le fond, et même parfois sur les méthodes. Ce lien s'était renforcé d'autant plus ces dernier mois par le fait qu'elle lui avait remplacé son bras gauche pas une réplique en "bois vivant". Ivy c'était surpassé pour que l'ôte ne soit pas complètement assimilé par la plante. Et Liz était très fière de porter une infime partie de sa mère avec elle.

Les propos de l'ancienne patiente d'Arkham firent mouche. La raison de la Petite Souris approuvait les sages paroles de la femme-plante, mais son cœur savait que sauver Mia d'une mort qui n'aurait pas dû la frapper, avait été la bonne chose à faire sur le moment. L'expression corporelle très énervée et le regard plein de colère de Paméla envers sa fille en disaient long sur ce qu'elle pensait du pacte qu'elle avait passer avec la Ligue des Ombres.

Son index, fait de bois, glissa doucement sur les nervures d'une feuille aussi large qu'elle. Lisbeth n'allait pas lui désobéir, son cerveau essayait déjà de trouver le chemin le plus efficace pour parvenir à la rencontre désirée par sa mère adoptive. Il évalua les personnes à contacter, les lieux possibles et les dates en fonction des événements qu'elle avait en tête. Après un temps certain à avoir le regard vide, la punk hocha la tête.

_ "Yeap...J'vais faire ça" fit-elle sur un ton calme.

_ "Merci pour l'bras... et... tu me manques... On s'voit pas assez, j'trouve... Est-ce que toi ça va ?" Continua-t-elle. Lisbeth savourait tous les moments passés avec sa mère dans ce genre d'endroits, comme autant de petits moments de paix. Mais il fallait bien dire qu'elle avait ses propres plans et il y avait fort à parier qu'Ivy aussi.

Redressant finalement les épaules et reprenant une expression plus dure, la petite mutante continua.

_ "Pendant l'krach de l'prison j'ai infiltré les serveurs privés d'Luthor et j'ai récupéré de quoi bien le mettre à l'amende ce connard, comme il a fait pour moi."

La rousse était une séductrice dans l'âme. Lisbeth avait admis cela, il y a bien longtemps. La petite punk pensait qu'elle avait un besoin de séduire autrui par ses gestes, sa voix et une attitude parfois tentatrice. Somme toute, à la manière d'une plante qui essaie de capturer une mouche avec ses couleurs et ses odeurs. Elle pensait savoir lire au-delà de cette attitude parfois provocatrice et lui laissa l'opportunité de toucher son bras végétal avec son sourire à faire fondre un radiateur. Le regard vairon de Liz se perdit un instant dans les nuances de vert des prunelles de sa mère adoptive.

_ "Mais j’ai conscience que je peux t’offrir ne t’épanouisse pas complètement. Nous avons tous notre mission ici-bas et je comprends que la tienne te garde éloignée de moi."

La petite hackeuse hocha la tête sans ciller. Elle savait que peu ou pas de personne s'enquéraient de son état. Après tout, elle était toujours à son avantage, maîtresse d'elle-même. Ivy ne rentrait jamais le soir ivre dans son petit appartement. N'avait jamais les yeux rougis par les larmes, ou énervé par une décision politique. Tout ce qui faisait le sel d'une vie humaine. Alors parfois, il fallait bien que quelqu'un lui pose cette question. Car même si elle le cachait, Liz voyait par moments sa partie humaine resurgir et prendre le dessus de sa partie "verte". Ce qui voulait dire qu'elle pouvait ne pas aller aussi bien qu'elle voulait le laisser croire.

Elle se laissa attirer contre la belle plante et posa sa joue sur une peau aussi délicate que douce et ferma les yeux. Ces trop rares moments d'intimité entre la mère et sa fille adoptive étaient ce qui redonnait le plus d'énergie à la Petite Souris. Ils avaient le pouvoir de ralentir sa course pour sauver Gotham, voir même de l'infléchir. Peu de personnes pouvaient prétendre avoir pris dans leur bras la mutante, d'une part, car elle était haptophobe depuis son passage à Arkham et d'autre part cela lui donnait l'impression d'être faible et dépendante. Mais pas avec Ivy. Elle ferma donc les yeux et ses petits bras maigrelets passèrent autour de la taille de guêpe de la biologiste.

Lisbeth redressa sa tête pour voir le visage de Paméla quand cette dernière évoqua ces peurs et ces doutes face à Luthor. Cela ne lui ressemblait de réagir comme cela face à un humain. C'était la force et faiblesse de Liz : ne jamais douter, ni avoir peur de plus gros que soit. Mais c'est à cause de ce manque de retenue qu'elle avait fait ses plus belles erreurs. La russe nota dans un coin de sa tête de faire plus attention à Luthor. Mais son plan était déjà lancé pour le faire tomber. On verra bien qui, à la fin, gagnera : la teigne ou le malade mental.

_ "Yeap" fit-elle en allant s'asseoir sur un tapis de mousse à quelques pas de là.Sentant que la parenthèse enchantée était terminée.

_ "J'ferais gaffe, promis. Mais il m'a déjà collé une bombe dans l'cou. Ca été ultra chiant à enlever..." Elle bailla un moment puis se recroquevilla en positon fœtal comme pour chercher de la chaleur. Ses paupières papillonnèrent un instant puis se fermèrent.

_ "J'vais rester un jour ou deux, puis j'partirais voir la ligue" Sa respiration se fit plus régulière et profonde. Elle avait sombré dans un sommeil réparateur, sans rêve.