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 Beating Slow

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Yakuza
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Tian Hong
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MessageSujet: Beating Slow   Beating Slow EmptyMar 24 Jan 2023 - 18:30




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : 21/11/18
  • Participants: Tian Hong (Paul Ming & Tchang Wu-Li) / Alexa Varon - Bombergirl / Katheleen Grandt
  • Trigger warning: Du sang, des morts, des blessures atroces, hôpital en zone de guerre quoi. Ne lancez des sons que si vous êtes sûr de vous, ils ne sont utiles qu'à la mise en ambiance. No screamer.
  • Résumé: Le trio parvient finalement à la clinique, mais son personnel sera t-il à la hauteur après la terrible nuit qu'il a passé ? Les deux gangsters peuvent-ils encore être sauvés ?







« Il fait si froid. » Dit-il en tournant la molette du chauffage au maximum.

Route fort mouvementée, l'Apprenti n'avait pas tenu longtemps la position pour surveiller le pouls du Malfrat à l'arrière tout en captant celui de la justicière en serrant sa main. Non, très vite, les premiers cahots, le bout de plomb se baladant dans son abdomen, la plaie qui s'étire dans un sens puis dans un autre, il lui avait fallut choisir. Ainsi, il s'était recourbé sur son siège pour ne lâcher Alexa que si celle-ci l'avait jugé nécessaire, l'autre main était, elle, venu presser la plaie suintante.

Il le savait, ils approchaient de la clinique, c'était comme cette nuit atroce, les néons des commerces nocturnes, la circulation inexistante à cause du couvre-feu, mais la jolie femme n'était pas en détresse cette fois. Groggy, désorienté, le cauchemard passé se mêla au cauchemard présent, la nausée vint, et il se recourba en avant, manquant de peu de s’assommer sur le tableau de bord pour préférer l'arroser de quelques jets jaunâtres, suivis d'une terrible quinte de toux.


« De l'air. Il me faut… de l'air frais. »

Et le voila à lâcher son ventre, tâtonner pour trouver le bouton qui lui permettra d'ouvrir sa fenêtre en grand et immédiatement ruiner la chaleur tropicale qui s'instaurait dans l'habitacle. Malgré la gifle glacée, il poussa un soupir d'aise et abaissa les paupières en reposant sa tête dans l'ouverture. Enfin, il retrouvait une once de cette sérénité qui l'avait habité lorsqu'il s'était écroulé, tout à l'heure, et que tous l'avaient crus mort.

Quand bien même chaque mouvement de la voiture allait lui soutirer une petite exclamation de douleur, que sa tête cognerait contre le rebord en caoutchouc de la vitre, que le chauffage lui brulerait les jambes et que ses dents grelotteraient dans le vent glacé, il se sentirait mieux. Pour un temps.
Beating Slow MhNXK29




Beating Slow 8kvx
Les yeux maintenant mi-clos, le bruit lui parut lointain, comme une pioche raclant douloureusement le sol dans la brume. La ville sifflait sur son oreille, le vent, les grognements rageurs de la voiture, les coups de feux et les cris, mais entre tous, l'Apprenti l'avait entendu, cet affreux son.

« Tchang… il s’étouffe… »

Malgré ses yeux en amandes à peine ouvert, la lueur criarde et aveuglante des urgences lui fit froncer les sourcils. Ca y est, ils étaient arrivés, enfin… mais il serait trop tard si il n'agissait pas, et jamais il n'arriverait à vivre avec ce souvenir, jamais. Difficilement, il se repoussa de la portière en poussant sur son coude et se redressa en geignant. Puis, avec les mêmes difficultés, il tenta de s'accrocher à l'appui-tête de son siège pour atteindre du bout des doigts le chinois inconscient qui, pourtant, convulsait dans une abominable symphonie de bruit de gorges étranglés.

« Alexa... il va mourir. Fais quelque chose. » Supplia t-il avant que son bras tendu vers le Malfrat ne retombe entre lui et la méta-humaine.

Il lui aurait pourtant suffit d'une saisie pour simplement le tourner et lui permettre de vomir sans se noyer, mais il n'en avait pas eu la force. Ce qu'il restait de celle-ci le quitta dans la seconde, faisant céder son accroche sur l'appui tête. Les yeux clos, le corps douloureusement recroquevillé dans le siège passager, il marmonna, implorant :


« Pitié. »
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MessageSujet: Re: Beating Slow   Beating Slow EmptySam 4 Fév 2023 - 14:50

Ils avaient réussi à quitter Chinatown, mais les visions qu’offraient les autres endroit de Gotham n’étaient pas plus réjouissant, toute la ville est plongée dans le chaos, ce n’était pas une attaque ciblée sur ce quartier, une attaque contre la triade. Des personnes couraient quelques mètres derrière leur voiture en appelant à l’aide, mais Alexa ne pouvait pas s’arrêter. C’était la première fois qu’elle ignore des personnes en danger de mort, la première fois qu’elle doit abandonner certain pour en sauver d’autres.



Celui qu’elle devait sauver était à coté d’elle, Paul qui l’avait beaucoup aider lors de leur rencontre à Chinatown, il était mal en point son visage était blanc, mais son haut était couvert de sang, il modifie la chaleur de la voiture et met les chauffages a fond, Alexa avait clairement trop chaud, mais le confort de ces passagers était plus important surtout qu’ils étaient tous les deux mourant. Elle se rapproche de plus en plus de l’hôpital jetant quelques coups d’œil à l’état de Paul qui avait ouvert la fenêtre du véhicule, mais elle gardait les yeux sur la route.



Les urgences sont toutes proches encore, quelques mètres Alexa concentrée n’avait pas entendu les premiers bruit d’étouffement de Tchang. Ils étaient tout proche de la clinique, mais elle était déjà entourée de voitures arrêtées dans tous les sens. Alexa en contourne quelques-unes pour s’approcher, mais Paul supplie Alexa, elle ne peut plus ignorer les petits bruit de Tchang.

Prend le volant.

Alexa se retourne essayer de toucher Tchang, elle ne sait pas trop quoi faire, elle n’est pas infirmière, il était en train de s’étouffer devant elle, elle regarde Paul en panique, elle décide de sortir de son siège et de se mettre entre les deux siège à l’avant.

Qu’est-ce que je fais ??!

La voiture avançait encore avec son élan, ils étaient tout proches de la clinique, elle commence a toucher tchang toucher son visage toucher sa gorge, elle lui fait du bouche à bouche, elle avale une quantité importante du sang de Tchang et elle se met a tousser.

Tient le coup…

Elle tourne ça tête, du sang coule de la bouche de Tchang, mais cela commence a libérer sa gorge et ses voix respiratoire, elle avait aucune notion en médecine et laisse sa tête sur le coté mais elle ne bouge pas son corps.


Elle regarde Paul pour voir si il avait des conseils, mais ils sont tellement proches de la clinique qu’elle commence à crier, appeler des médecins qui pourraient venir les aider. Elle ne savait pas si ils allaient s’en sortir, mais elle avait fait son maximum pour les sauver, elle avait les larmes aux yeux et regarde Paul et Tchang chacun leur tour.



VENEZ NOUS AIDER….AU SECOURS.


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MessageSujet: Re: Beating Slow   Beating Slow EmptyJeu 16 Fév 2023 - 19:36

Il était trois heures du matin, une nuit d’encre et de plomb noyait la ville sous un flot de sang qui ne laissait à l’équipe aucune chance de sommeil. L’obscurité opaque des ténèbres au-dehors aurait dû représenter pour les yeux éblouis par la clarté écarlate du bloc opératoire un calme reposant. Mais c’était sans compter l’agitation de fin du monde qui envahissait les couloirs dans lesquels médecins, aides-soignants et infirmiers courraient de blessés en blessés, et le son grinçant de la longue litanie de plaintes et de hurlements.

Comme l’avait fait un mois plus tôt Katheleen, au même détour du même couloir, Helen s’arrêta une fraction de seconde dans la course folle de cet interminable soirée et ferma un court instant les paupières. L’infirmière anesthésiste sortait tout juste d’une intervention compliquée. Et , même si son cœur avait eu l’amabilité de ne pas s’arrêter en salle de chirurgie, l’enchaînement des difficultés qui l’avaient parsemée laissaient à la pensée des chances de survie de ce patient un goût amer. Elle grimaça, inquiète pour la santé du blessé.

Mais l’heure n’était pas à se laisser abattre, ce qui par ailleurs ne sert jamais à rien. L’heure serait volontiers à prendre une pause – elle travaillait depuis le milieu de la nuit précédente, et depuis vingt heures sans discontinuer – ne fusse que le temps de sortir respirer un peu d’air frais ou griller une cigarette. C’était naturellement impossible. Trop d’urgences, trop de travail, trop de blessés.
Un froid arctique gagnait progressivement les couloirs de l’hôpital, depuis que le chauffage a dû être coupé. Sous la blouse de coton et la polaire en fibre synthétique se glaçait la transpiration moite de sa course entre les dernières salles d’opérations chauffés et l’hiver des autres pièces de l’établissement hospitalier.

Comme l’avait fait le docteur Grandt un mois plus tôt, au même endroit, le docteur Tanakeno posa sa tête lourde et son front fatigué contre la fraicheur de la vitre laissant le temps d’une seconde son regard se perdre à travers la nuit au dehors. Mais cette fois pas de lumière ocre des réverbères pour ensoleiller la pénombre bleutée de leur obscure clarté. Rien que la nuit sombre, froide et transpercée par les lueurs criardes des gyrophares d’ambulance.

Comme la directrice de l’hôpital un mois plus tôt, la coordinatrice des soins infirmiers remarqua, soudain interrompue dans l’évasion passive dans sa contemplation, une voiture qui attira brusquement son attention. Cette fois elle ne venait pas rompre le silence d’un lieu déserté par les âmes vivantes, mais se perdre au milieu des autos et des ambulances qui venaient charrier vers la clinique leur flot d’âmes mourantes.  Cette fois elle n’attirait pas l’œil par sa lourdeur imposante et obscure mais par son entrée erratique et paniquée sur le parking de l’hôpital. Cette fois on ne la distinguait pas occupée des mouvements massifs et feutrés de l’organisation mafieuse mais assiégée par une inquiétante absence de mouvements.  Cette fois encore des gens étaient en danger.


En quelques mots, elle avertit sa supérieure, occupée à poser les premiers diagnostics sur des blessés, avant de sortir dans l’obscurité vers cette voiture qui l’inquiétait. Tout en marchant, elle balaya d’un regard méfiant les alentours et d’un regard affligé les blessés qui s’accumulaient de fusillades et fusillades et de tueries en tueries. Quelque part dans la ville l’ennemi était encore à l’œuvre. Était-ce l’endroit où agonisaient ceux de leurs collègues qui manquaient à l’appel ? Était-ce là où vivaient leurs familles, leurs amis ? Quand serait-ce ici ?

Le crachin froid et prégnant qui commençait à tomber s’infiltrait sous sa blouse et lui glaçait les os. L’infirmière plus encline à grogner qu’à se lamenter pesta silencieusement. C’était une nuit pourrie dans une époque pourrie, et ils étaient là, à essayer de réassembler des morceaux de gens, à recoller la présence de vie avec l’absence de moyens, en attendant que la fin du monde leur tombe sur la tête.
Elle se hâta vers la voiture, et lorsque s’approchant, c’est un appel à l’aide aux accents désespérés qu’elle entendit, c’est en course que se muèrent ses pas.  Elle ne s’attarda pas sur le passager avant, elle ne s’attarda pas sur les yeux humides de la jeune femme blonde. D’autorité, elle s’imposa dans la voiture aux côtés du blessé qui convulsait sur le siège passager.



Les mains de la jeune femme cherchent doucement leur prise sur le dos recouvert d’une chemise poisseuse de sueur et de sang. Une paume appuie sur la hanche, une autre se pose entre les omoplates, et un mouvement très précautionneux et très doux le retourne, enfin, sur le côté, libérant sa trachée du poids de l’épaisse mélasse qui le noyait.

Délicatement mais avec fermeté, la jeune japonaise appuie du bout des doigts au niveau de la nuque du taiwanais qui convulse, sa glotte expulsant par soubresauts un crachat à moitié digérée d’aliments teintés du rouge de son sang. Maintenant sa tête ainsi sur le côté, d’une légère pression à l’arrière du cou, elle le laisse vider sur le siège et sa propre blouse le contenu de son estomac, tandis que ses doigts cherchent au poignet du bras qu’elle retient le battement de son pouls. Rapide, bien trop rapide et comme s’essoufflant à rattraper le sang qui doit s’écouler dans la cavité abdominale entre les organes défoncés par le  choc. Observant en détail le corps du blessé inconscient qui geint en vomissant, elle ne repère pas d’écoulement de sang. C’est à l’intérieur que tout se délite.

Le visage du chinois, usé par des années d’une vie de stress et de tabac s’est fait pâle, déserté par le sang, et elle sent sous ses mains la chaleur bien trop faible de se corps. Sans ce détacher de celui que son geste maintient en vie, elle crie quelques mots à un ambulancier, au dehors. Ils ne le perdront pas.



Un gémissement plaintif à l’avant lui fit tourner la tête vers le passager recroquevillé sur sa blessure dont suintait du sang. Elle le reconnut immédiatement.

« Paul ! » lâcha-elle inquiète.
La japonaise aurait voulu rejoindre celui qui avait passé tant d’années à trainer avec Hiroki qu’il en était presque devenu le quatrième de ses insupportables garnements de petits frères et qui maintenant gisait à peine conscient à l’avant de cette maudite voiture, les doigts crispés sur une blessure que de là où elle était elle ne voyait pas. Evaluer l’étendue des dégâts. L’extraire de là. Désinfecter et recoudre la plaie par laquelle le fluide vital s’écoulait.

Mais lâcher l’autre homme, celui qui dans un atroce concert de gargouillements écœurants crachait indistinctement salive et sang sur la banquette et sur sa blouse, c’était le condamner à mourir étouffé dans ses propres glaires. Hors de question. Elle ne l’acceptait pas.
                                           
« Est-ce que tu m’entends, gamin ? » appela-t-elle

Gestes précautionneux et appuis solide, elle libéra une main sans lâcher celui qui reposait contre son bras et secoua l’épaule du sino-américain. Suffisamment légèrement pour ne pas aggraver ses blessures, suffisamment pour le faire sortir de sa torpeur, si tant ait qu’il n’ait pas totalement sombré dans l’inconscience.


Autoportrait de Kathleen Grandt dans son cabinet:
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Yakuza
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MessageSujet: Re: Beating Slow   Beating Slow EmptyDim 19 Fév 2023 - 16:07


Perdu dans la brume écarlate, seuls les sons, lointains perturbent la relative unicité de l'endroit. "Depuis quand suis-je ici ?" songea le chinois entre autre questionnement du même acabit, tels "Où", "Qui" et "Pourquoi". Seul dans sa tête exacerbée par le manque et la douleur, aucune réponse ne vient. A de nombreuses reprises, sa bouche s'est ouverte, mais aucun son n'en est sorti, alors il s'est contenté d'avancer, droit devant lui. Dans sa vision périphérique, des formes, furtives, qui vont et viennent dans la purée de pois, sans un bruit, ses poings se serrent, puis il s'apaise. Il n'a pas peur, pas pour lui, plus depuis de nombreuses années.

Au fur et à mesure de son avancée, les pas deviennent de plus en plus difficile. Imperceptiblement, le sol sous ses pieds semble changer d'orientation, et la brume lui laisse un goût de métal dans la gorge, ralenti sa respiration, augmente son rythme cardiaque. Il avance, insensible aux démons qui l'encerclent sans se montrer mais il se sens de plus en plus fatigué.

Au bout de son interminable marche, le Malfrat s'arrête, la main sur le cœur. Celui bat la chamade, le souffle semble lui manquer. Quand bien même lui semble t-il progresser sur une pente raide, le sol demeure pourtant uni, droit, luisant, d'une matière indéfinissable. Et alors qu'il se penche, s'appuie sur ses cuisses, essaye d'aspirer l'air vicié par l'arrière-gout ferreux, des bruits de pas.

Juste devant lui, de lourdes bottes. L'écho l'entoure immédiatement, comme si il s'était trouvé dans une petite salle, mais l'emplacement de la source, elle, était certaine. Serrant les dents, Tchang redressa la tête. Le salaud Australien, le tank de pacotille, le héros sans pitié et sans pouvoirs, le Dark Ranger émerge des volutes écarlates. Le pas calme, le visage masqué par son casque à verrière opaque, il s'avance vers le gangster, impassible, silencieux. Ce n'est qu'alors que le Malfrat se redresse, lève ses poings nus, prêt à livrer son dernier combat, que le super-héros dégaine l'arme à sa ceinture.

Les sourcils froncés, les dents serrées par son incommensurable rage, le mort en sursis attends le coup de feu fatal, mais il ne vient pas. Le pistolet levé se tiens là, au bout du bras, et il suinte. Les gouttes se font très vite filet, qui va se transformer en coulée, puis en geyser. Le bras gauche levé en opposition, Tchang ne peut que s'épargner les projections droit sur son visage mais se retrouve très vite couvert de liquide. Le parfum de la brume devient alors plus prégnant, comme si il la goutait. Sa main gauche, trempée, va à ses lèvres mais, alors qu'il goutte pleinement le sang, il prend subitement conscience de la fraîcheur qui envahit ses membres inférieurs.


Sans même l'avoir remarqué, le liquide semble remplir l'espace visible entre lui et l'Australien, immobile telle la statue de la plus lugubre fontaine qui puisse exister. Le niveau augmente vite, si vite qu'il semble impossible que le pistolet en soit l'unique source, mais Tchang ne cherche plus à rationaliser. Très difficilement, il commence à marcher en arrière, tente de renvoyer la silhouette néfaste là d'où elle vient, mais quelque chose le saisis, là, et le plante dans le sol.

Sa bouche s'ouvre en grand, mais le porte-flingue n'emet aucun son. Il n'est que là, progressivement submergé par le sang, il peut sentir l'air sortir de ses poumons, mais il n'y a aucun bruit, il ne peut plus produire de son. Lorsqu'enfin, il daigne tenter de reprendre son souffle, extrêmement court, un son lui parvient enfin, un grondement, lointain, proche. Le mur ondulé, lisse, écarlate, fais disparaître le Dark Ranger pour de bon, puis le frappe et le plonge tout entier dans l'océan d'hémoglobine.

A court d'air, sous le niveau, ses yeux ne voient plus que de rouge, à perte de vue, vue qui ne s'étends même pas jusqu'à ses propres pieds, toujours cloués dans le plancher. Dans un réflexe de survie, l'asiatique tente bien de projeter son corps vers l'opposé, mais ses pieds collés sont soudain deux poignes implacables sur ses mollets. Quelqu'un, quelque chose le tiens, le retiens, l'empêche de se raccrocher à la vie.
Beating Slow 8kvx

Et enfin… enfin, la panique s'installe, mais se fait passagère. La première gorgée de sang provoque la toux, qui elle-même fait entrer plus de liquide, lançant un cycle infernal dans lequel la douleur s'estompe au profit de l'étourdissement. Un écho lui parvient, une voix familière, impossible à distinguer, mais il la sait proche, une silhouette noire nage dans sa direction mais sa vue brouillée l'empêche d'en distinguer le moindre détail.

Ondulant jusqu'à lui, Tchang ferme les yeux, se sens partir. Le contact sur ses lèvres est imperceptible, mais il sens… il parvient à sentir un parfum, familier lui aussi, moins, mais agréable. L'entité informe, pressée contre ses lèvres ouvertes, projette un souffle d'air brûlant qui, derechef, semble pousser tout son intérieur à se contracter et expulser le sang. Il semble avoir gagné un répit, mais il est toujours submergé.

Dans les limbes de ce qu'il imagine être la conscience, et alors que la sirène d'ombre repart, peuplant la mer d'un chiant criard, les mains du Malfrat cherchent, fouillent sous lui. Des cheveux. S'en saisissant, il pousse sur ses jambes, force sa Némésis à remonter à son niveau, et alors qu'il se sent enfin quitter le sol, les cheveux noirs de jais lui caressent son visage, avant de le laisser faire face avec son ennemi.

Lady Shiva ? Non, plus jeune, moins hautaine. Quel était son nom déjà ? Le connaissait-il seulement ? Mais il connaissait cette femme. Oui, mais que lui voulait-elle ? Pourquoi serrer sa main sur sa gorge puisqu'il allait se noyer ? Les questions s'estompent à nouveau, tout devient sombre, inutile de lutter. Abandonnant tout espoir, le relâchement de la prise sur son cou ne provoque en lui aucune réaction. Vite, très vite, il se sent secoué par les remous d'eau de sang, quelque chose, quelqu'un, presse son épaule, appose une lointaine pression dans son dos.

Et lorsque, finalement, le niveau du liquide retombe, qu'il aspire la meilleure bouffée d'air de toute sa chienne de vie, Tchang perd l'équilibre en retrouvant l'indéfinissable sol. A genoux, puis à quatre pattes, il inspire, expire, inspire, et finit par s'écrouler à plat-ventre. Frigorifié, étouffé, noyé, étranglé, mais pas mort, le Malfrat n'a toujours pas dit son dernier mot.


Beating Slow HMYhV4H
Groggy, l'Apprenti entrouvrit les yeux. Trop embués, les lumières conjointes de l'intérieur de la voiture et l'enseigne des urgences faisait scintiller ses larmes et rendait sa vue inutile. Il n'avait pas perdu conscience, pas vraiment, juste plongé dans la semi-conscience d'un "violent coup de barre", et Dieu sait que si Paul avait cru en un être infiniment supérieur, il lui aurait demandé d'oublier ces dernières secondes, d'en mourir même plutôt que de pouvoir s'en rappeler.

Dans le concert de panique, de gargouillis étranglés, de cris et de moteur ronronnant, il avait bien tenté d'avancer une main vers le siège conducteur, il avait même rêvé brièvement l'avoir saisi, puis cette illusion rassurante lui avait échappée et il était retombé dans le noir. La main posée sur le bord du siège conducteur, Paul ne pouvait qu'entendre.

Cet état de fait ne se révéla pas magiquement surmontable plusieurs secondes plus tard. Aussi, quand bien même l'étourdissement n'avait pas diminué sa capacité de réflexion sous la barre de l'inconscience, le jeune homme ne parvint qu'à légèrement se déployer sous l'impulsion sur son épaule. Profitant néanmoins d'une position moins raide, il parvint à agiter mollement sa main droite sur le siège conducteur, à la recherche de quelque chose, ou plutôt quelqu'un. De l'autre côté, la main gauche tenta de remonter les plis de son t-shirt mais, en vain, l'agrippa, dans l'espoir qu'un mouvement de tissu, ou simplement son geste, soit vu, notifié, compris.

Son regard braqué vers les boutons du chauffage de cette foutue voiture volée, il n'en voyait pourtant rien. Inlassablement, les gouttes glissaient des extrémités de ses yeux en amandes. Ceux-ci, gonflés, irrités, l'incitèrent à rabaisser les paupières. Oui, il était toujours là, dans un plus piètre état que si il sortait d'une profonde anesthésie, mais quand même là, vivant, clairement, conscient, au moins un peu. Hélas, ou heureusement, si le Malfrat avait baissé le rideau plus tôt que lui pour les aventures de cette nuit, c'était à présent son tour, temps de laisser les autres protagonistes prendre le relais.
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MessageSujet: Re: Beating Slow   Beating Slow EmptyLun 6 Mar 2023 - 16:45

Ils étaient arrivés à l'hopital, Tchang avait l'air encore vivant, mais est-ce que c'était trop tard et qu'il lui restait quelques minutes, Alexa n'en savait rien et elle laisse l'infirmière arrivée à leur secours s'occuper du gangster. Alexa sort de la voiture laissant la professionnel s'occuper de Tchang, elle entend l'infirmière parler à Paul qu'elle avait l'air de connaître. Elle ouvre la porte à coté de Paul.

Paul répond moi? Est-ce que tu arrives à marcher ?

Il ne répond pas Alexa touche son visage, et essaye de regarder le niveau de ses blessures elle ne savait pas si elle allait être capable de le porter, ou si elle avait le temps d'entrer dans la clinique pour aller chercher plus d'aide ou une chaise roulante. Elle regarde l'infirmière qui s'occupe de Tchang, Alexa tremblait, complètement stressée, mais elle devait prendre une décision.

Tient le coup...je t'en prie.

Elle décide de courir en direction de la clinique, elle eut un coup de chance des chaises roulantes étaient devant l'entrée sûrement des personnes dans une situation de panique similaire les avaient laissé là avant d'être pris en charge. Elle retourne rapidement à la voiture, elle regarde l'infirmière.

Je m'occupe de lui...Paul tous va bien se passer, je te le jure.

Elle le regarde dans les yeux en disant ça, l'apprenti triade, mais surtout l'ami d'Alexa était encore conscient, elle essaye de le bouger de le poser le plus délicatement possible sur la chaise roulante à côté du véhicule. Elle réussit à le faire entrer dans la clinique, elle regarde autour d'elle si l'autre infirmière était présente, Alexa ne faisait pas attention à Tchang, même si elle venait peut-être de lui sauver la vie, elle regarde autour d'elle, mais il n y avait pas de professionnel présent à l'entrée de la clinique.

Venez nous aider, il va se vider de son sang.

Elle tenait Paul par une épaule pour être sur qu'il ne tombe pas de la chaise roulante. La pièce était remplie de personnes blessés ou pour les plus chanceux comme Alexa qui accompagnait des personnes et qui était en stress et pour la plus part en pleure. Tout était occupé pas, un seul siège vide, les personnes qui ne risquaient pas la mort était couché sur le sol attendant leur soin, la vision était tout comme ce qu'Alexa avait vécu à Chinatown, une violence jamais atteinte et un énorme chaos. Les gens criait, les gens pleuraient, il y avait des mouvements dans tous les sens, des blessés commençait à s'insulter pour passer les un avant les autres.

Une infirmière arrive vers Paul et Alexa, mais d'autre blessé viennent l'alpaguer, elle a juste le temps de dire qu'ils vont venir et donner des bandages à Alexa pour qu'elle ralentisse l'hémorragie. Alexa ne savait pas trop comment faire et elle était totalement en panique, le haut de Paul était à moitié déchiré et Alexa l'arrache avant de voir la blessure qu'il avait au niveau de l'abdomen, heureusement qu'Alexa n'était pas phobique à la vue du sang, elle commence à entourer la blessure de Paul avec le bandage comme elle peut tout en parlant à Paul pour qu'il reste conscient.

Je m'occupe de toi Paul, on va se sortir d'affaire, on va se sortir de cette nuit cauchemardesque, je te le jure...reste avec moi...tient le coup...

Elle regarde la blessure, elle avait fait un bandage avec les moyens du bord et sans technique, le sang continue de couler, Alexa regarde autour d'elle et crie à l'aide une nouvelle fois. Tout en tenant Paul pour pas qu'il chute de sa chaise roulante.


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Katheleen Grandt
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MessageSujet: Re: Beating Slow   Beating Slow EmptyLun 20 Mar 2023 - 17:12

« Alby, bordel de merde, tu comptes te ramener quand on sera tous morts ?! » hurla sans façon l’infirmière nipponne au premier infirmier à passer à proximité de la voiture où le taiwanais pris dans les cauchemars qui gravitaient non loin de l’agonie s’accrochait toujours à sa chevelure comme à la dernière bouée de sauvetage.

Le propos ayant été efficace, à défaut de distingué, elle entreprit, aidé du jeune infirmier d’extraire le blessé du véhicule. Du bout des doigts, avec autant de douceur que lui permettait l’urgence, elle dénoua les doigts qui s’emmêlaient dans ses cheveux, tandis que la paume de son autre main glissée dans la chevelure de l’homme maintenait sa tête et sa nuque pour le protéger des heurts du déplacement et des reflux asphyxiants de son propre estomac.

Tout occupée qu’elle était à s’inquiéter de sentir la chaleur quitter le corps du taiwanais et son cœur exsangue s’emballer à la recherche d’un souffle de vie, elle s’était totalement désintéressée de la jeune fille blonde, elle qui ne semblait pas souffrir de quoi que ce soit qui puisse être qualifié d’urgence à côté de la vie qui fuyait sous ses doigts. L’apercevoir tout à coup courir vers la voiture et en sortir Paul avec des mouvements bien trop empressés et brouillons pour n’être pas dangereux, avant de l’installer sur un fauteuil roulant sorti d’on ne sait où et de le transporter à la hâte vers la clinique, la plongea dans un instant de profonde perplexité que la fatigue changea en un éclat de profond ahurissement.

« Nan mais qu’est-ce qu’elle fout ? » demanda – t-elle en partageant avec son collègue un visage en point d’interrogation, sans s’interrompre pour autant de mener le blessé aux traits usés par la vie et crispés par la souffrance vers l’hôpital. Et également vers la vie sauve, vers la guérison, elle l’espérait de tout cœur.

Alors qu’ils pénétraient de nouveau dans l’enfer des couloirs sans fond bondés d’une misère et d’une souffrance dans lesquelles le sordide et le sinistre se côtoyaient comme de vieux amis. Le sien en revanche, chirurgien de métier, usé par la vie et les malheurs tant professionnels que privés, et pourtant là, fidèle au poste, s’était chargé sitôt qu’il avait pu se libérer du blessé précédent d’examiner le corps labouré par les balles. Détachant son regard du visage aux yeux clos, Helen parcourut d’un coup d’œil la pièce bondée à la recherche de l’ami de son frère, inquiète de l’évolution de la blessure.




Quelques minutes plus tôt, occupée qu’elle était à recoudre et à panser, le docteur Grandt avait aperçu du coin de l’œil l’entrée fracassante et désespérée de la jeune héroïne. Elle s’en était inquiétée, bien sûr mais pas sensiblement plus que des quelques centaines de personnes qui attendaient entre ses murs que l’on sauve leur santé et leurs vies. Et puis elle s’était retournée et avait vu la jeune femme qui n’était de toute évidence ni infirmière, ni médecin, ni aide-soignante, ni quoique ce soit essayer maladroitement et sans aucune technique de réaliser un bandage à ce jeune homme asiatique qui avait voté pour gracier le commissaire Gordon et conduit jusqu’ici la tueuse Clémence Sinclair lorsqu’elle avait tenté de mettre fin à ses jours. Comme le matériel médical n’a pour habitude ni de pousser sur les arbres, ni d’être dans les hôpitaux en libre-service, elle s’étonna un peu de leur provenance. Elle n’eut pas à chercher longtemps une explication, le regard égaré de la jeune interne entourée par quatre patients véhéments qui se disputaient la priorité des soins la lui fournit sans qu’elle eût longtemps à se poser des questions.

Augmentant son niveau de courtoisie pour lui faire atteindre un seuil à peu près supérieur au quart de son stress, de son agacement, de son désespoir, elle s’adressa aux plaigneurs d’un ton que cette politesse assez artificielle rendait un peu pincée. Avec un regard qui n’admettait pas la contestation, la directrice de la clinique fit ainsi observer à ceux dont la capacité à se plaindre montrait somme toute qu’ils n’étaient, c’est malheureux, pas assez atteints pour être prioritaires, que ce n’était pas en empêchant les médecins de bosser qu’ils allaient être pris en charge plus promptement. D’une voix à peine plus tendre, elle fit remarquer à l’étudiante que si les gazes médicales stériles portaient ce nom, ce n’était pas pour être passés de mains en mains et à des gens qui n‘avaient pas les compétences pour correctement s’en servir, avant de lui accorder un sourire d’encouragement et de lui indiquer la prochaine tâche à réaliser. A son jeune collègue qui les bras ballants observait la scène elle cria, au comble de l’exaspération : « Et toi, va me chercher un brancard au lieu de rester planté là comme une quiche ! ».
« Permettez que je m’en occupe… » avait déclaré, d’un ton plus prévenant la médecin aux yeux bleu à la blondinette paniquée qui appelait au secours. Aidée d’un interne, elle allongea le jeune sino-américain sur un brancard, jambes légèrement surélevées pour ralentir l’hémorragie.

« Il vaut mieux serrer nettement moins, il faut que la pression exercée par le bandage soit juste suffisante pour arrêter le saignement. Serrer insuffisamment sera inutile, trop serrer risque d’aggraver les blessures, surtout si comme ici, il y a encore présence d’un corps étranger dans la plaie. » précisa-t-elle, autant pour l’instruction de l’étudiant qui lui prêtait main forte que pour rassurer la belle amie du patient, voire ce dernier s’il était encore assez conscient pour entendre que l’on s’occupait de lui. Dans le même temps, elle analysait la plaie, visage et gestes sérieux, concentrés sur sa tâche, et rectifiait la position des bandes de tissus. Méthodique et rapide, elle décréta au collègue adéquat en désignant successivement un homme en un peu plus mauvais état, de l’autre côté de l’allée puis Paul « On opère celui-là d’abord, lui juste après. Que quelqu’un repasse entre temps pour vérifier s’il n’y a pas aggravation de son cas mais ça devrait aller. »





D’un pas vif et pressé, la médecin rejoignit le docteur Stoppard, qui venait d’achever d’établir son diagnostic et le lui résuma en quelques mots, ainsi que son évaluation de la gravité du cas et de la faisabilité de l’opération.

Le temps d’un instant suspendu qui sembla une éternité, le visage de la directrice de la clinique Blackwell prit les couleurs d’une terrible gravité. Tant l’infirmière anesthésiste que le docteur chirurgien apportaient leur expertise et avaient leur mot à dire, mais face à de pareils cas, lorsque la survie était si incertaine et les places en réanimation si rares, c’était sur sa collègue que reposait la chappe de plomb de la responsabilité de choisir, inextricable dilemme dont on ne sortait jamais vainqueur. Et cela, contrairement à tous ces frères, sœurs, parents en compagnes qui insistaient pour que leurs proches soient sauvés, Helen le savait bien, elle qui travaillait en milieu hospitalier depuis des années.

« On l’envoie en réa. Maintenant. »

Un soulagement particulier dont elle ne chercha pas à sonder la nature envahit l’anesthésiste japonaise lorsqu’elle entendit cette réponse. Et tandis qu’elle conduisait le blessé vers la salle d’opération, elle tourna un sourire d’un amusement bienveillant vers le jeune Paul et sa petite fiancée. Fraternellement, elle n’était pas mécontente de voir que le petit frère semblait être trouvé une copine qui semblait non seulement très amoureuse mais également gentille, jolie, et intelligente. Enfin intelligente… pour quelqu’un qui s’était aller à tomber sous le charme d’un mafieux doublé d’un gangster, bien sûr.


Autoportrait de Kathleen Grandt dans son cabinet:
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MessageSujet: Re: Beating Slow   Beating Slow EmptyDim 30 Avr 2023 - 18:11


Alexa faisait ce qu’elle pouvait dans la panique, elle laissait les infirmières s’occuper de Tchang pendant qu’elle essayait de maintenir, éveiller et soigner Paul comme elle pouvait. Une infirmière arrive et la corrige, Alexa reste silencieuse toujours autant sous le choc et la laisse faire. Elle reste à côté du brancard tenant la main de Paul, le regardant dans les yeux.

Ça va aller….ca va aller, tu es bientôt sorti d’affaire.

Alexa attendait que les docteurs s’occupent de lui, elle voulait insister, mais elle voyait bien que des personnes autour étaient encore plus en mauvais état que Paul. Elle ne voulait pas non plus être au centre de l’attention.

Ils vont bientôt s’occuper de toi...

Alexa regarde autour d’elle tenant toujours la main de Paul et de l’autre posant sa main sur sa joue, la joue et le visage de Paul était froid ce qui ne rassure pas la jeune femme, qui à de la peine a caché son inquiétude.

Ça va aller…

Les secondes passaient pour des minutes et elle avait aucune idée de l’état de son ami, le stresse devenait encore plus important. Elle regarde autour d’elle, les gens étaient tous énervés, suivant le personnel pour leur venir en aide le plus rapidement possible, devenant de plus en plus agressif. La tension était étouffante et Alexa essayait tant bien que mal de rester calme de laisser le personnel faire son travail, mais elle ne voulait pas non plus que Paul se fasse prendre la priorité par un patient qui aurait plus insisté. Elle voit une personne inconsciente se faire emmener avant Paul et qu’il sera le prochain, quand elle entend cela Alexa ne peut pas s’empêcher de sourire.

Tu es le prochain, on va s’en sortir.

Elle sort de la clinique, mais dehors ce n’était pas beaucoup plus calme, toute la ville était en panique, mais surtout plongé dans le noir, aucune lumière dans les rues, Alexa regarde autour d’elle et décide de partir dans les rues sombres espérant pouvoir rentrer chez elle sans encombre, choquée de la nuit qu’elle venait de vivre. Elle attendait quelques minutes, elle voit des médecins revenir. Elle en profite pour prendre un bout de papier et noter son adresse dessus et le donne un des docteur qui vont emmener Paul.

C’est mon adresse, vous lui donnerez quand il va se réveiller...merci.

Alexa ne pouvait évidemment ne pas entrer dans la salle d’opération et regardait s’éloigner Paul sur son brancard. Elle avait quand même peur qu’il ne s’en sorte pas, il avait l’air d’avoir perdu beaucoup de sang, mais il était resté conscient. Elle regardait le chaos de l’hôpital pendant plusieurs minutes, elle aurait voulu aider, mais elle avait plus la force avec la soirée qu’elle venait de passer. Elle sort de la clinique, mais dehors ce n’était pas beaucoup plus calme, toute la ville était en panique, mais surtout plongé dans le noir, aucune lumière dans les rues, Alexa regarde autour d’elle et décide de partir dans les rues sombres espérant pouvoir rentrer chez elle sans encombre, choquée de la nuit qu’elle venait de vivre. Elle avait peur que ce qui s’était passé à Chinatown allait se retrouver dans toute la ville et elle marche en direction de son quartier la boule au ventre et plus elle se plonge dans la ville moins elle avait d’espoir de voir un quartier épargné par l’attaque du gant noir.



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