The lonely become either thoughtful or empty. [PV Barbara Gordon]

The lonely become either thoughtful or empty.Damian & Barbara

I'm not perfect, but I keep trying 'Cause that's what I said I would do from the start I'm not alive if I'm lonely, so please don't leave Was it something I said or just my, just myself (Hedley → Perfect) •••Cela faisait quelques jours, quelques semaines depuis l'affrontement contre les Titans. Au moins autant de temps sans que Damian ne porte le costume de sa seconde identité. Il se sentait idiot, perturbé par ce que lui avait dit son oncle. Son oncle... Non le pire ce n'était pas lui. Son père... Jouer les morts pour mieux revenir derrière... Sans oublier sa mère qui lui avait fait de grands discours, mais qu'il n'avait jamais vu l'aider. Un nouvel élan de colère s'emparait du garçon qui avait ressenti cette émotion bien trop souvent à son goût. Il avait envie de crier, de se déchaîner contre le mobilier qui n'avait rien fait. Cependant, il restait calme, dans le canapé du manoir. Pourquoi ? Car il avait fait assez de bêtise comme cela. Il se sentait comme un enfant qui avait fait une bêtise. Certes, il n'était pas grondé ou puni... Du moins dans le global. Il avait bien pris quelques revers verbaux de certains... Néanmoins, il n'avait pas été ostracisé. Ils le traitaient tels des parents qui ménageaient leur enfant perturbateur. Le fait de ne pas être puni et réprimandé outre mesure le faisait se sentir marginalisé, traité différemment. Si Grayson avait fait ça... Non, jamais il ne l'aurait fait. Ce n'était pas dans sa nature... Il était fait pour être du côté des gentils. Drake non plus ne l'aurait jamais fait, ni Brown, Gordon ou Caïn. Même Red Hood ne se serait jamais allié avec la Cour des Hiboux... Il avait des méthodes discutables et discutées, mais en aucun cas, il n'avait vraiment rallié le camp des méchants par conviction... Seul Damian l'avait fait. Seul... Ce mot résumait son sentiment depuis l'affrontement contre ses anciens partenaires. Isolé. Rejeté. Le pire n'était pas tant ses ressentis, mais le fait qu'il les savait justifiés. Il n'avait pas été à la hauteur du symbole qu'il arborait. Il n'avait pas été à la hauteur du nom qu'il portait. Et il n'avait pas été à la hauteur des attentes qui le pesaient.

Finalement, son irritabilité passagère ne venait même pas de ces sentiments dignes de l'adolescent qu'il était. Elle venait de sa peur, celle que sa famille finisse par le rejeter. Que son père le rejette était une chose. Ce ne serait pas la première fois que père et fils auraient un différent. Et si Bruce avait bien des choses à reprocher à son héritier, l'inverse était tout aussi vrai. Finalement... Ce n'était pas de sa famille de sang dont il avait peur. Juste de Grayson... Il allait se marier. Il était heureux. Il avait une fille... Bref, autant dire qu'il n'y avait plus de place pour le perturbateur qui avait menacé la ville qu'il avait promis de protéger. Dans combien de temps ses frères deviendraient des connaissances ? L'adolescent n'en avait aucune idée. C'était terrifiant de voir une chose, qui nous horrifiait, arriver petit à petit sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit. Prisonnier de son affection pour son aîné, il sentait cette relation dans le couloir de la mort, le mariage étant le dernier repas qu'on lui avait autorisé avant la sentence. Un frisson lui parcouru le corps à cette image. Il ne voulait pas perdre le seul qui jamais ne l'avait traité comme une gêne ou un indésirable. C'était égoïste, surtout vis-à-vis d'un homme qui allait partager sa vie avec la femme qu'il aimait. Il fondrait sa propre famille dans laquelle ni un Wayne ni un Al Ghul auraient sa place. Bien sûr, comme à son habitude, dans sa grande maturité, l'héritier n'en avait pas parlé, restant dans son coin à ruminer cette peine et inquiétude s'isolant lui-même de ceux dont il voulait l'attention et le soutien. Une technique qui avait déjà prouvé son inefficacité, mais Damian était trop fier ou orgueilleux pour faire le premier pas et avouer que quelque chose le tracassait. Si on venait lui parler, il serait à l'image de ce qu'il avait toujours été : un gamin imbuvable en raison d'un sarcasme trop prononcé.

Las de se lamenter, l'adolescent repris son activité du jour. Musique dans les oreilles, il continuait le dessin qu'il avait commencé. Cela lui avait manqué depuis février de ne plus dessiner. Même si l'entraînement intensif était une chose qu'il adorait, le dessin avait toujours été son échappatoire à tous ses ressentiments. Affinant les traits au crayon à papier, le garçon était presque satisfait de son œuvre dans laquelle on pouvait voir de dos Grayson et Gordon devant l'autel et le prêtre. Avec un habile jeu avec le gris, la scène n'avait pour seul point d'éclairage que ce couple qui baignait dans le blanc pur du papier. Une métaphore basique que son cynisme méprisait, mais qui d'une certaine façon attendrissait le cœur de l'ancien assassin. Un jour, peut-être, vivrait-il la même chose avec... Non, ne surtout pas penser à elle. Ils ne s'étaient pas reparlé depuis qu'il avait essayé de la tuer. Les jours étaient passés et à chaque nouvelle aube, la gêne qu'il ressentait à l'idée d'une conversation avec Emiko était plus lourde. Très clairement, ses sentiments n'avaient pas changé. Le problème était qu'ils n'avaient toujours pas parlé de la Saint-Valentin... Que lui dire ? Ce n'était pas son domaine de prédilection. De plus, même les relations amoureuses... Il en aurait bien parlé à Grayson ou Brown... Néanmoins, au-delà même de son isolement dans la famille, ils n'étaient clairement pas des experts dans le domaine. Grayson allait certes se marier. Cependant, vu le nombre de frasques qu'il avait eu, ce n'était pas la personne idéale pour parler de relation durable et stable dans un premier temps. Quant à Brown, vu ses déboires avec Drake, ni ses goûts, ni son talent ne pourraient lui être utile. Vraiment, les relations humaines n'étaient pas la spécialité de ce groupe de justicier.

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-- damian & barbara.

journée de repos mais journée chargée. t’avais un nombre incalculable de trucs à faire en prévision du mariage et c’est ce qui expliquait ta présence actuelle au manoir. alfred s’était porté volontaire pour t’aider dans l’ultime vérification que tout était prêt, bon, et il t’avait même déposé pour que tu puisses enfin récupérer la robe que tu garderais bien cacher au manoir jusqu’au jour-j. inutile de dire que tu étais sur un vrai petit nuage et que rien ne semblait pouvoir venir briser ta joie à l’heure actuelle. observant une dernière fois la robe, toute souriante, tu refermes l’armoire et tu t’appuis contre celle-ci, tentant de réaliser ce qui est en train d’arriver.pourtant, autant dire que t’as énormément de mal à comprendre, réaliser, peut-être car c’est trop surréaliste. t’en avais tellement rêvé, toujours et là, enfin, t’étais à quelques jours de réaliser un de tes plus grand rêve. tu colles ta tête contre le bois derrière toi, fermant les yeux. tu prends une grande inspiration avant de finalement prendre l’initiative de quitter la chambre. tu refermes la porte derrière toi et tu déambules dans les couloirs, observant ton téléphone au passage. petite routine habituelle, rien de bien particulier. tu réponds à quelques messages avant de descendre les marches pour finalement prendre la route de la cuisine.
t’es perdue dans tes pensées, chantonnant dans ta démarche joviale. rien ne semble venir perturber ton petit monde qui pour une fois, semble être parfait. tout est exactement comme ça devrait être, et ça, c’est absolument parfait.

tu passes devant la grande ouverture menant au salon. et tu reviens vit sur ts pas quand tu penses avoir remarqué du coin de l’oeil une silhouette. tu restes dans l’ouverture pendant de longues secondes, observant damian qui semble perdue dans ses pensées au point qu’il t’a même pas remarqué. tu sais pas trop dans quel état d’esprit il est en ce moment, surtout d’après ses derniers déboires. tu doutes qu’il porte plus sur ses épaules qu’il veut l’admettre parce que son orgueil prendra toujours le dessus. pourtant, t’oses pas le déranger. alors tu profites de ne pas avoir été remarqué pour finalement reprendre ta route. sauf que tu peux pas t’empêcher de penser à dick et à la relation qu’il entretient avec le fils biologique wayne. pus tu repenses aussi au fait que maintenant, il est loin d’être le seul à pouvoir revendiquer ce titre. puis tu commences à te demander, les raisons qui l’ont poussés à rejoindre le camps ennemi. t’étais bien placée pour savoir que quand on est adolescent, la vie qu’on mène est loin d’être facile encore plus quand on vit sous la coupe du justiciers. si dick avait toujours eu une personnalité bien plus solaire que celle de damian, vous aviez tout les deux été des adolescents. toi même refusait de vivre de nouveau cette époque.
t’avances alors jusqu’à la cuisine, fouinant un peu en prenant soin de toujours tout remettre à sa place, parce que alfred s’agacerait sans doute et si il y a bien une chose que tout le monde craignait, c’était de s’attirer les foudres du britannique. tu fouines, encore, jusqu’à dénicher une boîte de cookie que tu vides dans une assiette. et si à l’origine tu étais partis sur un verre de lait, tu décides de faire ce que ton père à toujours fait et qui était particulièrement utile pour le moral. les chocolat chaud dont lui seul avait le secret, guimauve sur le dessus. ça te prends une bonne dizaine de minutes et tu mets le tout sur un plateau avant de simplement amener le tout jusqu’au salon, les deux tasses fumantes répartissant leur odeur alléchante un peu partout. tu poses le tout en face de lui, restant debout, pendant quelques secondes un peu confuse. t’as pas l’indiscrétion de regarder ce qu’il dessine, car ça te regarde absolument pas, mais tu joues un peu nerveusement avec tes doigts. t’as pas vraiment eu l’occasion de te connecter avec damian, que tu croisais plus en repas de famille ou toute autre connerie du style. tu sais pas quoi dire, t’appréhendes même d te faire envoyer voir ailleurs. ce n’est que lorsqu’il retire un écouteur et redresse le regard vers toi que tu lui offres un petit sourire un peu maladroit.— hey. tu continues de jouer nerveusement avec tes mains. t’es pas certaine qu’il t’apprécie pour être honnête, t’en as jamais eu la confirmation. et t’en as jamais vraiment parler avec dick, parce que dans tout les cas, ça change en rien le fait que vous êtes membre d’une même famille dont tu étais un des membres originaux. — j’étais pas certaine que tu ai mangé alors je voulais être sûre que tu passes pas la journée le ventre vide. tu lui offre un autre sourire tandis que tu tires une chaise pour venir t’asseoir en face de lui. t’attrapes un cookie, croquant dedans tout en observant un peu autour de toi, évitant le regard de damian. tu finis par enfin laisser tes prunelles claires remonter vers lui, l’observant dans le blanc des yeux pendant quelques secondes. — est-ce que … tu vas bien ? tu demandes simplement, ne sachant pas trop comment le prendre. dick avait cette facilité à établir le contact physique avec lui mais toi, plus loin tu te portais de damian, plus tu évitais un coup (in?)volontaire.

(c) mars.

The lonely become either thoughtful or empty.Damian & Barbara

I'm not perfect, but I keep trying 'Cause that's what I said I would do from the start I'm not alive if I'm lonely, so please don't leave Was it something I said or just my, just myself (Hedley → Perfect) •••Il n'y avait pas à dire, être de nouveau au manoir avait quelque chose d'étrange pour le garçon qui en était resté si éloigné depuis si longtemps... En réalité, Noël était un de ses derniers souvenir. Cela avait été un repas long et ennuyeux pour la plupart du temps, mais ça avait été aussi l'occasion de frapper Todd et de se rapprocher de Kyle. Même s'il dirait toujours que cela avait été un des moments les plus longs de sa vie, finalement, une partie de lui avait une certaine nostalgie de l'unité qui s'était dégagée de cette réunion. Le retour de Gordon avait même parachevé les retrouvailles de la « famille ». Néanmoins, en dehors de cette fête particulière... Il avait été rare qu'il revienne dans ce manoir... Sur une idée de Grayson, il avait intégré l'équipe des Titans. Une des meilleures idées de son aîné, du moins le concernant. Il avait bien plus appris le travail en équipe et la vie en commun dans cette nouvelle demeure. Avec eux, il n'était pas en quête d'une forme de reconnaissance ou d'une volonté de supériorité écrasante. Il était juste Robin, celui qui donnait des directives sans être le chef, celui qui se pensait meilleur que tout le monde. Néanmoins, il n'était plus le fils légitime du plus grand justicier... Il ne devait plus être le meilleur pour autre chose que sa propre volonté de l'être. Un certain sentiment de liberté l'avait envahi au fil des mois. Sentiment qu'il avait foulé au sol en rejoignant son oncle. Désormais, il restait dans cette demeure comme pénitence pour ses péchés, se privant de la compagnie de ceux qui l'avait aidé à respirer en période trouble. D'une certaine façon, c'était un moindre prix si on considérait tout ce que Todd avait subi pour les trahisons qu'il avait commis envers le credo de la chauve-souris. Ceci dit... Damian ne criait pas trop vite victoire... Les punitions pouvaient aussi tarder à arriver.

Alors qu'il énumérait mentalement les potentielles punitions qu'il pourrait subir en cas de discussion avec un membre de la famille de justicier, il fut surpris de voir Barbara devant lui, posant un plateau non loin de là où il se trouvait. Cookies et chocolat chaud avec guimauve étaient au rendez-vous. Incrédule, il analysa calmement la situation. Il y avait une réunion qu'il avait ratée ? Peut-être avait-elle rendez-vous avec Grayson. Il regarda à droite. Il regarda à gauche. Il regarda derrière lui. Non, personne en dehors de ces deux-là. C'était donc bien pour lui. L'héritier cligna des yeux, toujours aussi perturbé par la scène. Dans sa mémoire, il n'était pas proche de Gordon. Elle était juste... Là. Les interactions entre eux étaient limitées au strict minimum. Juste quelques indications, deux trois reproches saupoudrés de conseils de la part de la rousse et une dizaine de sarcasmes en réponse du côté de l'adolescent. En somme, rien qui ne méritait un tel élan d'affection. De toute façon, il n'allait pas savoir ce qu'il se passait en restant là, plongé dans ses dessins et en écoutant sa musique. Décidant de laisser une chance à la justicière de s'expliquer, il finit après quelques longues secondes d'enlever ses écouteurs. Pour son plus grand soulagement, se fut elle qui prit la parole en premier. Elle s'inquiétait de son alimentation ? Et elle voulait voir s'il allait bien ? Donc, c'était bien pour lui... Il fallait un temps pour digérer cette bizarrerie. De toutes les personnes de cette famille... Ok, Gordon n'était pas la plus mal classé. Caïn, Drake et Todd n'auraient jamais fait ça. Ceci étant dit, il se serait plus attendu à ce type d'élan d'affection de la part de Brown ou de Grayson. En réalité, Gordon ne rentrait même pas dans le champ des possibles. Elle était comme Caïn... Une étrangère qu'il connaissait et avec qui il avait peu d'atomes crochus, surtout depuis que cette dernière avait quitté son aîné, le faisant souffrir comme rarement il l'avait vu souffrir. Ce qui, en soi, n'était plus d'actualité vu qu'ils allaient se marier.

« Je ne suis pas sûr que manger des cookies et boire un chocolat chaud aide quelqu'un qui n'a pas mangé... » Il avait parlé sans réfléchir, comme on l'avait éduqué. La première chose qu'il voyait dans les cookies et la boisson chaude, ce n'était pas la douceur et l'attention. Non. C'était plus l'apport nutritif et calorique nécessaire à un justicier. Autant dire que de ce point de vue là, le geste était raté et aurait pu donner lieu à un retour à l'expéditeur sans possibilité de faire appel à la clémence. Cependant, Damian avait grandi et il se rendait bien compte qu'il s'était montré, du point de vue d'un être humain normal, assez grossier. Du moins pour un être humain qui ne vouait pas sa vie à l'assassinat et au combat, . Se rattrapant non sans une certaine gêne, il ajouta : « Cependant, l'attention est appréciée, Gordon. » Cela lui coûtait de le dire. D'ailleurs, le merci était resté coincé dans sa gorge et ne sortirait sans doute jamais. L'adolescent était certes prêt à faire bien des concessions, mais il ne fallait tout de même pas trop en demander. Posant avec une certaine négligence son dessin à côté de lui, au point que n'importe qui pourrait y jeter un œil, il attrapa un cookie d'une main réservée, tel un animal qui attendait une réaction du chasseur. Où était le piège ? Il n'y en avait pas. Pourquoi de la gentillesse alors qu'il avait autant vrillé ? Aucune idée. Était-ce si important que cela de comprendre ? À ses yeux, c'était peut-être la chose la plus importante dans cette situation. Il ne supportait pas de ne pas comprendre. Or, il comprenait rarement les relations humaines. Tout comme il ne parvenait pas à comprendre le lien qui unissait Gordon et Grayson. Après avoir mangé le cookie avec un appétit qui trahissait les quelques heures sans repas qu'il avait traversées, il finit par ajouter « Pour répondre à ta question, je vais aussi bien que la situation le permet. Et toi Gordon ? Prête à devenir une Grayson ? Pas sûr que tu gagnes au change au niveau du nom de famille. »

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-- damian & barbara.

la remarque cynique du brun ne devrait pas t’étonner, après tout, c’est damian. cependant, la moue que tu tires démontre bien à quel point tu avais peut-être eu l'espoir d’avoir le droit à une exception. il faut dire que tes rapports avec le jeune homme n’étaient pas spécialement conflictuels cependant ils n’étaient pas très fusionnels non plus. en soit, vos rapports étaient au point mort. peut-être était-ce d’ailleurs la chose qui te poussait à aller vers lui ? sur tout les membres de l’équipe, damian était peut-être le seul avec qui tu n’entretenais pas un rapport particulier. stephanie et cassandra étaient comme des soeurs pour toi, tu tenais aussi à jason et tim parce que tu avais eu l’opportunité de les voir dans leur premiers pas de robin, kate était lointaine mais tu l’appréciais tout autant, bruce était un peu comme un oncle un peu ronchon pour toi et dick était simplement l’homme que tu allais épousé. en sommes, une famille par extension, là où ta vraie famille avait été dysfonctionnelle entre ta mère qui était partie et qui aujourd’hui était décédée et ton frère qui était un vrai psychopathe, tu avais trouvé du réconfort au sein de cette autre famille qui était tout aussi bizarre, dysfonctionnelle mais absolument divine malgré tout. alors forcément, tu voulais peut-être aussi te rapprocher un peu de damian, parce que c’était le seul avec qui les rapports étaient biaisé. il était difficile de percer sa propre coquille mais tu avais bon espoir barbara, et ça, tu devais lui faire comprendre que t’étais pas juste la future épouse de son frère mais bien là pour lui si il avait besoin. -- c’est quand même bout pour le moral en tout cas. tu dis d’un petit air dépité, attrapant ce cookie que tu manges simplement pour le pousser à faire de même. mais sa seconde remarque t’arrache un petit sourire : venant de damian, c’est probablement un compliment. un merci, à sa manière.

ton regard s’illumine lorsqu’il pose sa question. tu es presque niaise, heureuse, forcément, dés que ça touche ton mariage à venir tu es comme une folle. il faut avouer qu’il s’agit de quelque chose que tu attendais depuis tellement longtemps, depuis tellement d’années. quand dick avait posé son genoux à terre, tu avais été incapable de comprendre ce qui se passait et pourtant, tu n’étais plus qu’à quelques semaines de lui dire oui, de devenir une grayson, sa femme. l’accomplissement ultime de votre relation même si tu avais espoir de pouvoir fonder une famille avec lui plus tard. évidemment, tu doutais que c’était compromis et c’était ta plus grande crainte. ton agression compliquait les choses et tu avais peur que la grossesse que tu pourrais vivre soit à risque mais tu savais que peu importe ce qui se passerait, tu voudrais vivre cette aventure pour avoir la joie de pouvoir un jour porter un petit être issus de votre amour à vous deux. juste retour des choses quand on savait que maryanna trainait désormais un peu trop dans vos pattes et que tu n’avais jamais demandée à être soudainement la belle maman de qui que ça soit, encore moins d’une gamine dépressive qui pensait que le monde s’acharnait contre elle. -- tout est presque prêt mais j’ai encore du mal à réaliser. tu avoues d’un petit air jovial, presque rêveur. -- j’ai attendu ça pendant tellement longtemps. je sais que j’ai pas besoin d’une cérémonie ni d’une quelconque bague pour prouver à dick que je l’aime mais …. dans l’fond j’en ai vraiment toujours rêvée. tu souris bêtement, repensant à cette sensation lorsque tu avais essayée cette robe et que tu avais su que c’était celle avec laquelle tu voulais descendre l’allée. tu étais impatiente mais tu craignais aussi que cet instant aussi magique soit-il se termine rapidement. trop rapidement. et tu savais qu’une fois que tu ouvrirais les yeux sur le dix sept septembre, tu rêverais que cette journée dure éternellement.
pourtant ton sourire fini par disparaître quand tu te souviens à qui tu parles. dans toute votre famille, cassandra, duke et stephanie avaient été les seuls à vraiment se réjouir. tim semblait avoir été indifférent, jason levait les yeux au ciel et râlait à chaque fois que vous aviez une attention envers l’autre. damian semblait avoir été indifférent aussi pourtant, tu étais persuadé qu’avec tout ce qu’il avait vécu c’était quelque chose qui l’inquiétait sans doute plus qu’autre chose. tu savais à quel point sa relation avec dick était fusionnelle et tu savais l’affection qu’avait l’aîné pour le fils biologique wayne. damian avait vu son père se marier puis avoir un autre enfant, puis il avait disparu. et maintenant, un des seuls repères qui lui restaient suivait le même chemin que son père. tu voulais pas paraître pour celle qui pouvait potentiellement lui voler son frère, simplement car c’était loin d'être ton but. et meme si jamais ces doutes n’avaient été évoquée tu étais loin d’être stupide. à sa place, probablement que tu aurais réagi comme tel, sauf que damian était loin d’être comme les autres. peut-être n’était-ce ici pas le cas, du coup mais par précaution tu préférais mettre les choses au clair. -- tout le monde me demande comment on le vit, et c’est normal on est les principaux concernés mais … est-ce que toi, ça va vis à vis de ça ? tu demandes, haussant alors les sourcils légèrement inquiète. -- j’veux dire .. je sais que tu es très proche de dick. et j’veux que t’assurer que quoi qu’il advienne, votre relation ne changera jamais. d’ailleurs si tu veux t’aérer l’esprit un de ces quatres, que t’en as marre du manoir ou quoi, tu pourras toujours venir à la maison. haly serait sûrement heureuse de faire des nouvelles connaissances. tu esquisses un sourire, pensant au petit bulldog à trois pattes que vous aviez adopté. une vraie princesse quand on voyait comment tu traitais celle-ci et à quel point tu l’aimais. clairement, si quelqu’un lui faisait du mal tu pourrais clairement franchir la limite que bruce avait pourtant insisté à poser.

(c) mars.

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I'm not perfect, but I keep trying 'Cause that's what I said I would do from the start I'm not alive if I'm lonely, so please don't leave Was it something I said or just my, just myself (Hedley → Perfect) •••Le malaise que ressentait l'adolescent était palpable et d'une certaine façon assez injuste. Néanmoins, ce dernier point n'était guère étonnant quand on connaissait le garçon, être juste n'avait jamais fait partie de ses priorités. Ceci étant dit, Barbara n'était pas réellement responsable de son état. Tant de choses le travaillaient. Il y avait certes tout son contexte à lui, mais la simple histoire du mariage avait balayé ses pensées sur son récent retournement de veste. Cependant, peu de choses arrivaient autant à le faire rentrer dans une certaine névrose que l'idée d'un mariage. Chaque fois, c'était une étape difficile pour celui qui n'avait connu aucune stabilité familiale. L'union de son père avec Selina Kyle avait été une première épreuve. C'était la fin d'un rêve, celui d'une famille heureuse avec une mère aimante et un père... Non pas aimant, car même les rêves devaient avoir un minimum de réalisme, mais au moins un père présent. Pourtant, malgré ce rêve brisé, il avait accepté et c'était bien comporté, en parfait enfant. Du moins aussi « parfait » que Damian était capable de faire. La deuxième épreuve avait été la grossesse de Selina qui avait donné naissance au premier enfant légitime de Bruce... Désormais, le garçon n'avait plus de place particulière dans la famille Wayne. Il n'était qu'un bâtard, fils illégitime voulu seulement du côté maternel. Plus jamais il ne pourrait se targuer auprès des anciens Robins que lui était le fils de sang. Enfin, car les malheurs venaient souvent par trois, le jeune Wayne avait appris que son frère adoptif avait une fille biologique... Cela avait donné lieu à un échange assez difficile avec son aîné. Depuis, ils ne s'étaient plus vraiment parlé. C'était artificiel... Alors non, Barbara n'était vraiment pas responsable du malaise qu'il ressentait. Le mariage n'était qu'une chose parmi tant d'autres qui le travaillaient sans qu'il ne veuille bien le reconnaître. Tel son père, il s'interdisait de baser son comportement sur ses émotions, sauf qu'à l'inverse de son père il n'était pas un adulte endurci par les épreuves de la vie d'un justicier vétéran, mais juste un adolescent perdu.

Heureusement, la dernière phrase de la future mariée donna un petit rictus à Damian. Il suffisait d'évoquer un animal pour le dérider un peu. À l'inverse du contact humain, le contact animal s'était toujours plutôt bien passé pour l'adolescent. Il avait d'ailleurs été bien plus affectueux avec Titus, son chien, qu'avec n'importe quel autre être humain, plus qu'avec Dick lui-même. Rien qu'avec cette petite mention, Barbara venait de sortir un peu plus le garçon de son malaise. De moins en moins raide, il prit un peu plus ses aises afin de déguster ce que lui avait préparé sa future belle-sœur. Néanmoins, même s'il semblait plus détendu, le silence qu'il avait laissé planer était quant à lui bien lourd. Ce n'était pas tant de l'indifférence de la part de l'héritier Wayne, mais plus un temps de réflexion. Même si cela donnait une atmosphère suffocante, toute personne connaissant l'adolescent savait que s'il ne répondait pas dans les deux secondes, c'était que sa réponse serait réfléchie et pas juste un sarcasme ayant pour but de provoquer ou de prouver sa supériorité. Une minute passa, puis deux. Ce ne fut qu'à la troisième qu'il ouvrit la bouche afin de répondre. « Pour commencer, je ne vis pas ça, Gordon. Je ne suis qu'un spectateur qui n'a pas son mot à dire. Si tu as assez mauvais goût pour passer de Gordon à Grayson, cela ne regarde que vous. Même si on ne va pas se mentir, passer de Grayson à Gordon aurait été de meilleur goût. » Une manière détournée pour expliquer qu'il ne pouvait rien dire, qu'il n'interviendrait pas dans la vie de son aîné comme il avait pu le faire par le passé. Tout ne tournait pas autour de lui et il le savait. L'accepter était une chose qui demandait un peu plus de temps, mais même dans ce domaine, Damian avait de grands progrès.

« Pour ce qui est du reste... » Il poussa un long et grand soupir. Ce n'était pas facile pour lui de parler de ces choses-là. Il n'était pas sûr de tout comprendre. Encore une fois, lui et les relations... Il suffisait de voir le naufrage qu'était son idylle avec Emiko... Plus d'une fois, il allumait son téléphone, essayant de lui envoyer un message pour finalement l'effacer plus vite qu'il ne l'avait écrit. « Je pense que tu mens, Gordon. » Ces mots étaient sortis entre deux bouchées de cookie. La voix n'était pas dure, mais hésitante, comme si sa réflexion ne s'était pas encore arrêtée. « Je ne dis pas que tu le fais intentionnellement, mais dire que ça ne va rien changer est un mensonge. » Finissant son cookie, il plongea son regard vert impassible à l'image de celui de son paternel dans celui de la rousse. L'immaturité et la crainte fuyait peu à peu les lueur émeraude qui illuminaient ses yeux afin de laisser place à une froideur logique. « Si vous vous mariez, c'est justement pour acter un changement dans votre relation. Je ne connais pas grand-chose aux relations de couples, mais même père avait moins de temps pour son... Ses équipiers après son mariage. C'est humain et si Grayson garde les même disponibilités après le passage à l'autel, c'est qu'il est un mauvais mari sur bien des points. Or, comme cet idiot est assez fou pour être éperdument amoureux tout en étant justicier, je doute fortement qu'il se transforme en mauvais mari. Il fera tout pour te rendre heureuse, Gordon. Tu ne l'as pas vu lors de votre séparation. C'est Grayson, il est idiot parfois, mais plus jamais il ne voudra revivre ça. Il fera tout pour ne jamais te perdre, perdre ton sourire ou ton rire. Peu importe à quel point c'est idiot. Il préférera être un idiot qui te rend heureuse qu'un homme intelligent qui briserait votre relation. » Le tout avait été dit sans le jugement habituel, sarcastique, malgré l'utilisation abusive du mot "idiot" qui trahissait l'inquiétude du garçon. Il ne savait même pas pourquoi il disait ça. Sans doute pour expliquer qu'il avait bien compris à quel point ce mariage, était important pour eux deux. Sans doute aussi pour expliquer quand dans tout ça, il n'avait pas vraiment de place. Une autre explication serait qu'il avait tout simplement ça sur le cœur. Même lui était incapable de comprendre ce qui l'avait poussé à ce long exposé, pas toujours cohérent, mais qui se voulait d'une logique implacable. Le verdict avait été rendu, sans chaleur, mais sans dénigrement pour autant. Juste une analyse rationnelle qui présentait les choses telles qu'elles étaient, malgré ses craintes.

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-- damian & barbara.

la remarque sarcastique du brun sur les noms de famille te fait sourire. il faut dire qu’il n’y avait pas un grand changement dans ton nom, gordon, grayson. c'était similaire au niveau des sons et c’est sans doute la raison pour laquelle tu ne voulais pas ajouter les deux noms a la suite. gordon - grayson faisait bien trop long pour une consonance trop similaire. et toi, changer de nom etait une perspective qui te plaisait particulièrement. d'où ton désir de changement même si dick t'avait assuré que pour lui, ca ne changerait rien et qu’il respecterait le fait que tu veuilles garder le tiens. mais pour toi c'était important et tu avais qu’une seule hâte : faire les changements sur tes papiers.

pourtant la tirade de damian qui suivit te laissait sans voix. tu l'écoutais, attentivement et au fur et à mesure qu’il te parlait tu te rendais compte à quel point il portait bien plus attention aux détails que tu l’imaginais. tu pensais qu’il se foutait juste de tout, alors que non, il était juste très observateur apparemment. traiter dick d’idiot etait quelque chose qui te faisait toujours legerement sourire, parce que tu passais ton temps a dire a quel point il etait stupide. c'était toujours pour rire, il le savait, vous en jouez beaucoup. tu le traitais d’idiot il disait qu’il etait ton idiot. tu le savais en vérité terriblement intelligent, bien plus que la plupart des gens l’imaginais et ca, tu l’avais compris dès votre premier rendez-vous. tu l’avais méprise, il t’avait fait lever les yeux au ciel plus d’une fois dans les couloirs de cet établissement et pourtant, en l’espace d’une soirée il t’avait fait toucher les étoiles du bout des doigts. il avait écrit les premières lignes de votre histoire commune et tu avais été épaté par sa culture, son intelligence, sa curiosité mais surtout sa candeur et cette manière qu’il avait d'être souriant, d’emaner quelque chose de relativement positif.
cependant, tu avais été tellement focus sur ta propre manière de gérer les choses pendant votre séparation qu'à aucun moment tu t'étais demandé ce que lui deviendrait. tu lui en avais tellement voulu que tu avais préféré rester dans ton coin et ne rien dire à qui que ce soit. être juste enfermé, loin des avis de tes proches, ni même de ton propre père. – je savais pas qu’il l’avait aussi mal vécu. tu dis d’une petite voix en référence avec cette séparation. pour toi il avait juste fait ce qu’il savait faire de mieux : dick grayson, coucher à droite et à gauche et le fait que tu débarques de nouveau dans sa vie alors qu’il commençait une idylle avec sa partenaire le montrait bien. t’etais revenu, foutant ses potentiels nouveaux plans a l’eau. quoique, apparemment, tu etais ses plans principaux. mais tu ne pouvais pas blâmer esther de ne pas avoir pu te piffrer au début.

tu acquiesces d’un simple signe de tête en ayant de nouveau un petit sourire aux lèvres. – je sais qu’il sera le meilleur mari qu’il soit. tu te contentes de dire finalement. et oui, en soit, ça changeait beaucoup mais tu voulais bien insister sur le fait que tu mettrais un point d’honneur sur le fait que damian ne serait jamais délaissé au profit de votre relation. oui, vous aviez vos priorités mais tu n'étais pas uniquement la pièce rapportée, la fiancée de dick qu’il avait présenté à cette famille des années en avant. en fait, peut-être que cette famille n’existerait même pas si tu n’avais pas été là, tu restais la pionnière, avec dick de cette équipe un peu dysfonctionnelle. tu restais la batgirl originelle, et pas que. tu restais un pilier principal et si alfred n'était pas là, dick et toi teniez cette famille littéralement à bout de bras. Peut-être que c'était vous, qui permettait à celle-ci de rester soudée, aussi soudée soit-elle. et oui, y avait des défauts, des problèmes mais vous étiez une famille. et tu savais que quoi qu’il arrive, tu pourrais toujours, constamment compter sur eux. et inversement. ils pouvaient compter sur toi, parce que c’est c’que tu faisais justement.

pourtant tu sais plus trop quoi dire. tu avais voulu tenter de te rapprocher, ne serait-ce qu’un minimum du petit frère de ton futur mari, mais tu savais que damian n'était pas facile a approcher. alors tu restes silencieuse, jouant un peu nerveusement avec tes mains sans trop savoir quoi dire. probablement que lui voulait rester seul aussi. alors tu acquiesces d’un signe de tête avant de te redresser sur tes deux jambes. – je vais pas te déranger plus longtemps. tu déclares d’une petite voix avant de prendre un autre cookie et de croquer dedans, offrant un petit sourire a l’adolescent. – au fait, j’ai lu quelques trucss sympas récemment. je sais pas trop si tu aimes lire et surtout si ça t'intéresse, mais si jamais, je les deposerais à l’occasion ou dick le fera pour moi. n'hésites pas a te servir et a m’en dire des nouvelles. tu lui offres un autre sourire. a défaut d’avoir des sujets de conversation tu étais persuadé de pouvoir réussir à échanger quelques trucs intéressants sur des livres. probablement débattre pendant des heures sur tel ou tel livre puisque même si tu n'étais plus au GCPD tu passais ton temps libre à lire. tu avais beau avoir eu une certaine affirmation de toi au fil des années tu restais encore et toujours ce petit rat de bibliothèque qui adorait se réfugier dans ses bouquins. inutile de dire que tu avais tellement de livre que tu avais été contrainte d’en ramener ici même au manoir tant ta bibliothèque débordait.

(c) mars.