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 La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]

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AnonymousInvité
MessageSujet: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptySam 27 Mai 2023 - 15:48





  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : 27.05.2019
  • Participants: Azzurra Falcone, Jonathan Crane
  • Trigger warning: Terreur
  • Résumé: Mindy déclare à Azzurra vouloir enquêter sur les mystérieuses disparitions et les gens catatoniques retrouvés à Chinatown. Mindy est une idiote, et Azzurra l'aurait volontiers laissée dans sa merde, mais elle a quand même pitié de cette pauvre fille.


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptySam 27 Mai 2023 - 16:23

La cité de la peur
Mindy, petite conne

Azzurra errait à Chinatown. Elle avait reçu un message de Mindy la veille lui disant qu'elle enquêterait sur les mystérieuses disparitions.





J'AI MIS MON PETITE COSTUME ROSE DE SUPER VILAINE ENQUÊTRICE HE HE HE JE VAIS ENQUÊTER A CHINATOWN ET JE VAIS TROUVER LE SECRET DES DISPARITIONS DES GENS TU NE PEUX RIEN CONTRE MOI.

et oui selon mon enquête préliminaire il s'agirait d'une super arme de super-vilaine qui rendrait les gens fous, je vais mettre la main dessus et te rendre FOLLE DE MOI, et quand tu seras folle de moi je rendrai ta bouche plus utile que dire des italienneries méchantes à mon égard

héhéhé

ta bien aimée SUGAR BABY

19h20



mais ferme ta gueule

19h30



Autant dire que Azzurra avait dormi comme un bébé cette nuit-là, mais la culpabilité lui vint lorsqu'en parcourant son téléphone le matin, même, puis la journée, elle n'avait pas eu les 20 à 40 messages de Mindy. Chose qui n'était pas arrivée depuis bien trop longtemps pour qu'elle ne s'inquiète pas. Alors, la jeune femme avait pris sa moto et s'était rendue sur la dernière position géographique de Mindy. Elle avait accès à sa position géographique en temps réel au cas où elle voudrait venir lui donner le sein, Mindy lui avait expliqué qu'elle serait disponible 24/24h à cet effete. Dans ce cas particulier, c'était utile, mais pas pour le sein plutôt pour lui mettre deux claques. Depuis qu'elle avait sa lubie d'être Justicière, elle avait de plus en plus d'ennuis, et faisait tout pour attirer l'attention d'Azzurra.

Il commençait à faire beau, et pourtant le Gant Noir sévissait toujours dans la ville, empêchant les gens de vivre normalement. Elle le ressentait sur tous les points de vue. Cette zone de guerre la harassait de toute part. La brune portait ses lunettes de vue, et pas son masque. Elle avait un long manteau de printemps qui lui allait plutôt bien, et qui cachait un Sig Saueur P320 et quelques magasins pleins. Elle avait été face à beaucoup trop d'âmes létales pour accepter de se balader sans à présent. Si elle tombait sur les monstres du cirque de nouveau, elle voulait simplement les exterminer. L'Italienne n'avait pas pris son masque. Suite à une attaque de son repaire, il avait été cassé.

Et elle espérait que cette histoire de gens fous ne soit qu'une légende urbaine. Azzurra se glissa dans un bâtiment abandonné qui aurait pu être près de la position où Mindy aurait été localisée la dernière fois. Elle soupira longuement, avant de partir à sa recherche, traversant de longs couloirs, guettant son téléphone pour savoir si elle n'avait pas plus d'informations, tout en lui envoyant des messages qui étaient expédiés mais pas reçus.

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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyDim 4 Juin 2023 - 17:13

La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] 2urw
La cité de la peur.

Beware the Scarecrow


Jonathan Crane avait pendant longtemps, été aux abonnés absents. Bien sûr que cela pouvait être perçu comme un acte du besoin de se ressourcer, de se focaliser sur autre chose, de se retrouver soi-même. Mais ça, c'était pour les humains lambdas, les idiots, comme Jonathan les appelait. Le célèbre professeur des phobies avait jugé bon, avec tout ce qui s'était passé, de se retirer dans un de ses complexes disséminés dans Gotham City. Un de ses laboratoires se trouvait dans les sous-sols de Chinatown, et ce n'était clairement pas pour y passer des vacances. Crane avait eu une sale journée. Une très sale journée, et même si les choses ne vont jamais de bon train, et l'épouvantail le savait tout naturellement : Il devait se faire tout petit en ce moment. Il devait se faire extrêmement petit, pour éviter que le Batman ne se montre. Crane n'était pas prêt, et il avait encore besoin de cobayes pour améliorer ses essences de phobies ...

La journée s'était déroulée sous le signe de la pluie battante et d'un léger orage qui grondait de tout son être depuis la nuit précédente. Cette journée m'avait donc plu, enfin du moins le temps qui s'offrait aujourd'hui sur la ténébreuse, terrifiante et malheureuse ville de Gotham City.

Depuis mes rencontres loufoques avec quelques criminels, l'envie de revenir à l'acte rugissait dans les entrailles de l'Épouvantail. Entrer en contact avec quelques membres et anciens membre de la confrérie de l'asile avait peut-être tourmenté mon esprit sombre, moi aussi je voulais faire régner un chaos mais à ma façon. Ils avaient de l'ambition certes, mais la folie les avaient un peu trop atteint, il n'y avait qu'à voir le Joker, Roi des ahuris. Il n'y a pas à dire, les patients qui défilaient aujourd'hui à Arkham Asylum avaient monté en grade niveau folie furieuse, je me languissais de me plus exercer là-bas ... Peut-être un jour, pourrais-je retourner à mon précieux bureau et ré-entendre des histoires morbides et atroces, qui me manquaient. Lorsqu'on est psychiatre dans cet asile, c'est très difficile de passer aux contes monotones et inintéressants des patients qui ne sont pas enfermés, ceux qui prennent un psy car leur gosse pleure trop la nuit alors qu'il a sept ans, ceux qui prennent un psy car ils pensent être en dépression et enfin ceux qui prennent un psy car leur grand-mère veut mourir au plus vite tellement sa vie la désole.

Je souffrais énormément de cet ennui envahissant, cependant, ce cirque infernal n'allait pas durer encore longtemps … J'avais commencé quelques tests sur mes patients, ceux les plus atteints, ceux les moins bavards, enfin, ceux qui ne pouvaient pas se plaindre pour des pseudo-tortures encore fraîches. J'avais commencé il y a quelques jours, ne faisant que des essais avec des produits encore plutôt gentil, mes débuts dans la chimie malsaine si vous préférez. Un peu d'adrénaline, une légère excitation cardiaque, des petites visions d'horreurs et un micro sommeil cauchemardesque, d'ailleurs, il fallait que je creuse plus profondément cette idée de poison qui ferait vivre à mes victimes des cauchemars par micro sommeil tel le fait ce grand Freddy Krueger. Vous savez, ce violeur d'enfant qui fût brûlé vif par les parents des gosses et qui revit dans leurs cauchemars ? Non vous voyez pas ? Mais si, ce qu'il fait dans le cauchemar se passe vraiment, s'il vous tue en rêve, vous mourrez. Mais mes expériences étaient passionnantes !

Compte-rendu test n° 12.

État initial du cobaye : Quelques signes de comportement dépressif léger... RAS. Le rendez-vous a été organisé par mes propres soins. Un kidnapping, si vous préférez.

Dose injectée : Approximativement 10,4ml de Somnium.

Résultat constaté : Le gaz à fait effet au bout de précisément 16 secondes, j'ai à peine eu le temps de mettre mon masque d'Épouvantail. J'ai constaté qu'il a déclenché un cauchemar très violent, ayant pour thème une mise à mort visiblement atroce de ma maîtresse du cobaye, des araignées énormes ... Au bout de 3 minutes 57sc d'hallucination, j'ai dût injecter une dose énorme de Kardiaphtaléïne au risque de tuer mon cobaye d'une crise cardiaque tant le cauchemar était visiblement réaliste et frénétique. L'état de mon cobaye s'est amélioré, afin de mettre fin au Somnium pour éviter une mort imminente j'ai fini par administrer une dose équivalente à celle du gaz de Phinalésyplasmine, stoppant les effets du Somnium en quelques minutes.

Je conclue donc que le Gaz Somnium fonctionne avec succès ainsi que son remède.


Le gaz de Sominum, ma dernière conception fonctionnait avec brio, encore quelques tests sur mes cobayes et mon Royaume du Cauchemar ne serait plus qu'un malheureux rêve, ce serait une réalité proche. Ah ... Et le patient vient de décéder. Arrêt du cœur. Dommage, il me faudra encore de la matière première. Mais en ce début de soirée, mes pensées sont alertées par une de mes caméras qui protégeaient mon sanctuaire. J'avais dans l'idée de surprendre l'intrus, en faisant en sorte qu'il connaisse les pires tourments de sa vie. Me levant de ma chaise, je me saisis de mon masque d'épouvantail ... Il est temps de revenir aux affaires ... Me cachant derrière une des portes de mon laboratoire, j'attendais le moment où je pourrais m'occuper de cet intrus ...




La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
De la victoire certaine, de l’Épouvantail !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyJeu 8 Juin 2023 - 12:36

La cité de la peur
Mindy, petite conne

Pas de trace de Mindy. Azzurra se perdait dans les méandres de ce lieu souterrain jusqu'à arriver devant une porte étrange fermée par un système de sécurité. Elle saisit son téléphone modifié par la Tégénaire et parvint sans aucun mal à ouvrir  la porte, pour arriver dans un étrange laboratoire. Il y avait des plaintes qui se faisaient entendre d'un bout à l'autre. Un long frisson la saisit. Il était peut-être temps de faire demi-tour et de chercher du renfort puisqu'il n'y avait même plus de réseau dans cet enfer.

Il fallait agir. Si Mindy était là-dedans, il valait mieux la sauver avant que ce soit trop tard. Longeant le mur du laboratoire, elle traversait une salle obscure. On n'y voyait rien, mais d'un autre côté, elle ne voulait pas attirer l'attention en utilisant la lampe torche de son téléphone. En se fiant aux bruits, la jeune justicière entra dans une pièce où se tenait des cages avec des gens qui n'avaient pas l'air trop en forme.

- Vous êtes qui ? Mindy ? Mindy ?

Pas de réponse. Pas de Mindy. Quelq'un se leva et rampa violemment jusqu'à elle. Un jeune qui avait l'air particulièrement fatigué. Il vint coller sa tête aux barreaux de la cave et ses yeux vitreux croisaient le regard de la jeune femme dans l'obscurité. Maintenant, elle avait peur.

- Est-ce que ça va ?

Ca n'avait pas l'air d'aller. Cet endroit était un pur cauchemar. Azzura soupira longuement et fit demi-tour tout doucement alors que certains se mettaient à crier, ce qui allait attirer l'attention du scientifique dont le laboratoire ne satisfaisait pas les critères de qualité nécessaires qui irait la prendre pour cible.

Azzurra poursuivit alors son chemin, pressa le pas, et vit que la porte d'entrée du laboratoire était bien fermée. Et par bien fermée, rien qu'elle puisse faire, dans tous les cas, elle avait pressenti une présence derrière elle. La jeune femme fit volte-face et se mit en position de garde, faisant face à sa cible, éveillant tous ses sens pour que ses instincts puissent la sauver au mieux.

Concentrée, elle ne fit aucun bruit pour mieux l'entendre. Puis, elle font dit sur lui en n'écoutant que la violence intérieure intrinsèque à son être. Il n'était pas question qu'elle se fasse avoir ou finisse dans les griffes d'un autre taré. Il était temps d'agir. Calmement, avec sang froid, violemment..

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyJeu 15 Juin 2023 - 8:49

Et paf ! Un coup sur le crâne de la jeune curieuse. Un petit peu trop curieuse au goût de la petite personne qui sortit des ombres, armé d'une simple cafetière. Vêtu d'un chapeau, et de grands cheveux, il apparut alors sortant des ombres, louant les cieux.

"Des mots dont l'inanité totale prouvait sa folie. Alors qu'il secouait quelques os."

C'était une belle soirée. Une soirée que l'on pouvait qualifier de délicieuse. Jervis avait eu la chance d'être contacté par une de ses vieilles connaissances, un certain Jonathan Crane, avec qui il avait pas mal bourlingué durant ses premières années à Arkham. Tetch avait toujours été un grand connaisseur de la manipulation des esprits, et un maitre de la peur, tel Jonathan Crane, ne pouvait que briller auprès des connaissances de Jervis Tetch. Et ce soir, alors que le grand savant des phobies était de retour à Gotham City, Jervis, lui, lui avait apporté son aide sans coup férir, à sélectionner les quelques perdreaux qui allaient malencontreusement connaitre une fin abominable.

« Il était grilheure ; les slictueux toves
Sur l’alloinde gyraient et vriblaient ;
Tout flivoreux étaient les borogoves
Les vergons fourgus bourniflaient. »

« Fleurpageons
Les rhododendroves
Gyraient et gygamblaient dans les vabes
On frimait vers les pétunioves
et les momeraths engrabes ».


Magnifique et doux poème de Lewis Carroll, que l'on ne pouvait qu'aimer, face à tant de paroles. Un rêve que l'on aime aimer, et que l'on aime rêver. Si seulement les gens étaient moins aliénés, peut-être qu'ils trouveraient en la folie, quelque chose de doux, et de confortable. Comme un oreiller qu'on retrouve après un grand temps d'absence et qu'on avait envie de serrer très fort jusqu'à l'étrangler. Une douce chanson, une douce mélopée que l'on entendait de la bouche du Chapelier Fou, qui n'hésitait pas à prendre son plaisir à surprendre, tel un petit serpent, les quelques imbéciles un peu trop curieux. Soudain Jervis regarda sa montre à gousset, qui ne visiblement ... ne fonctionnait plus, apparemment elle fut arrêtée deux heures avant l'heure actuelle ... Il fit de gros yeux en voyant cette heure, il tergiversa en rond en se murmurant des mots à sa propre oreille ...

"Que faire ... Il n'en veut pas ... L'heure ... Il est l'heure ... Le Lapin ne va pas être content ... Il faut la réparer ..."

Il se munit de son thé et le versa sur les rouages de sa montre à gousset, chose que la montre n'allait pas apprécier du tout ... Mais ceci lui convenait après un tour d'oreille près de celle-ci. Il se déplaça alors vers l'un de ses hommes et lui dit d'une voix juste à peine audible à Tweedle Dee, qui venait d'arriver dans la pièce, alerté par le bruit d'un corps qui chute, et d'une cafetière qui en avait pris plein le crâne.

"Débarrasse toi-en, c'est une très mauvaise Alice, il n'en voudra même pas ! Et moi non plus ! Personne ne doit l'avoir, il s'agit de ma réputation !"

Mais il s'arrêta et reprit alors la jeune femme dans ses bras avant de la passer sur une chaise, et la ligota. Visiblement, la jeune justicière n'avait pas vu le coup venir. Elle n'allait pas comprendre ce qui allait lui arriver non plus. Parlait-on de folie ? De débilité mentale ? Mais voyons tout ceci était naturel pour notre bon vieux Chapelier. Il lui répondit sans même se défendre moralement comme si la folie n'existait pas, un mot des plus absurde qui ne voulait rien dire, il lui montra sa vision des choses d'une voix des plus chaleureuses qui dans ce discours ... Était incroyablement angoissante. Mais pourtant si vraie, et unique pour le Chapelier Fou.

"Voyez-vous très chère .... Le monde devrait être rempli de choses magnifiques ... Des animaux qui parlent, des fleurs qui chantent, un monde incroyablement merveilleux, Alice elle-même en rêve, un monde où même son petit chaton parlerait, où il ferait de ce monde, un monde de malice ou quand on s'adresse à quelqu'un, on dirait en parlant bien fort et ouvrant bien la bouche oui monsieur et où le thé coulerait à foison ! Et puis beaucoup de gens bien le sont. Sinon, vous ne viendriez pas à Gotham City. Hihihihihihi."

Il ricana comme un dément, il se parlait à lui-même visiblement. Il se parlait à lui, et à ses nombreuses personnalités dans son crâne. Il sentait que tout n'était que folie, que personne ne pouvait le comprendre. Jervis fit de petits cercles en marchant ... On aurait cru qu'il allait creuser un tunnel jusqu'en Chine ! Puis en faisant sa diva, car il avait très bien compris depuis des années qu'il était un génie incompris et mal-aimé ... Néanmoins, c'était sa chance de changer le monde qu'il n'a jamais voulu en un monde magnifique rempli de choses dont seule l'imagination avait le secret ... Il ne lui fallait que Alice, sa douce et tendre Alice. Son amour de toujours, sa raison de vivre. Mais pour le moment, il fallait se poser la question : Est-ce qu'elle peut-être Alice ? Ou la Alice de Joanthan Crane ? Voila qui faisait réfléchir le Chapelier, sous son chapeau bien fagoté.
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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyJeu 15 Juin 2023 - 13:37

La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] 2urw
La cité de la peur.

Beware the Scarecrow

Quand on revient à Gotham City, le plus important est de renouer avec ses meilleurs contacts. Cobblepot ? Trop invasif, et surtout trop pingre pour comprendre mes projets. Friitawa ? Gentille, mais trop attachée à Black Mask, et je ne tenais pas à suivre le même exemple qu'elle, à savoir avoir une chaine à mon cou. Non. Il m'avait fallut d'un seul partenaire, un des seuls qui pouvait être suffisamment fou pour accepter de travailler avec moi, mais qui ne déborderait pas de la ligne de conduite qu'il s'était lui-même instauré. Jervis Tetch, alias le Chapelier Fou. Un être des plus fantasques selon ma première étude, mais qui avait le mérité d'avoir de la suite dans ses idées. Il m'aidait, et en échange, je lui offrais ce dont il avait besoin. Des cobayes pour ses petits jeux pervers qui ne m'intéressaient guère. Bien que la plupart de mes cobayes ne survivent pas, Tetch ne se dérangeait pas pour me subtiliser mes cobayes pour les transformer en Alice. Je ne peux pas lui en vouloir. Il est comme je suis, un être à la fois compliqué, mais d'une rare simplicité.

"Bien joué, monsieur Tetch."

Dis-je, en sortant des ombres, après avoir entendu le coup sur le crâne et la discussion qui s'en était établie. Jervis, Jervis, Jervis ... Tellement de folie, et tellement de bizarreries. Je scruptais le petit être avant de reposer mes yeux sur la jeune femme que nous venions de capturer. Une jeune fille, une jeune gamine, le genre qui voulait la jouer détective. Je réfléchissais. Alors que Tetch se tenait à mes côtés.

"Je suppose, monsieur Tetch, que nous avons une invitée des plus inattendues. Je me demandais bien quand est-ce que j'aurais la grande chance de revoir nos chers vigilants de la nuit. Mais qu'importe, elle est là, et nous avons un dilemne."

Faut dire qu'il a l'habitude de voir des cinglés affublés de costumes étranges, un de plus ne changeait rien. Il faisait lui-même partie de cette catégorie, mais ça devait rester secret pour le moment, enfin, le temps nécessaire pour briller à nouveau sous les feux de la rampe. Mais ce qui rendait la chose intéressante, c'était le pourquoi et le comment de la présence de cette silhouette. Pourquoi arpentait-elle les couloirs de cet immeuble habillée ainsi ? Comment avait-elle eut cette idée de venir ici ? Il fallait que Crane le découvre. Jonathan se laissait emporter, transformant presque sa réponse en monologue dans lequel il montait toujours un peu plus le ton, se perdant dans ses pensées. Tandis qu'il parlait, ses lèvres prenaient la forme d'un sourire pervers tandis que ses yeux fixaient quelque chose que lui seul pouvait voir. Pourtant, sa stature restait droite et noble, ne bougeant pas d'un poil, les mains dans le dos. En dehors des quelques instants d'excitations, sa voix restait parfaitement neutre et désintéressée.

"Il faudra la faire parler. J'ai bien des moyens, mais elle ne pourrait pas y survivre. Si vous avez quelques idées, monsieur Tetch ..."

Il était de nature commune à Arkham, que le Chapelier Fou n'était que le plus fou de tous. Complètement névrosé par sa folie, il s'était fait une réputation des plus violentes et des plus horribles quand on regardait l'intégralité de son casier judiciaire. Il avait l'habitude des cinglés réels et des imposteurs. Ces derniers finissaient par déballer tellement de mensonges qu'ils finissaient par s'entre-mêler dans ce qu'ils racontaient. Les véritables quant à eux ne se trompaient jamais dans ce qu'ils disaient, décrivant encore et encore les événements sans jamais faire une seule erreur. Le seul moyen de différencier les vrais cinglés des menteurs bien préparés était de voir la différence dans l'intensité des émotions employés durant le discours des patients. La plupart des gens, trop concentrés à se rappeler leur texte, en oublieront d'y mettre de l'énergie et de la vigueur. Mais les véritables, c'était autre chose. Ils connaissaient ça l'émotion, elle parcourait leurs visages et brillait au fond de leurs yeux. C'était ceux-là les meilleurs spécimens, les plus fascinants à observer.

"Ah ... Elle semble se réveiller."

Dit-il avant de remettre son masque si bien connu par toute la population de Gotham City. L'esprit humain est une chose fascinante et tellement complexe. Riche en rebondissements et en réactions, à la fois implacable et malléable à souhait. Manipuler un esprit c'est une chose, mais le briser en était une autre. Infiniment plus complexe et bien plus plaisant de voir un homme se croyant imperturbable de constater qu'il n'est en fait qu'un frêle château de cartes qui ne fera que s'effondrer à la moindre perturbation. Les résultats avaient souvent été concluants, voir extrêmement plaisant à observer. Les effets de la peur sur l'esprit sont infinis et Jonathan Crane ne s'en lasserait jamais. Il aurait l'occasion de recommencer ce soir avec une jeune femme qui se prenait pour une justicière. Alors ? De quoi as-tu peur, jeune fille ? Il attendait une réponse de la jeune fille, ou du Chapelier. Qu'importe, ce soir, il allait y'avoir de l'horreur.




La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyJeu 15 Juin 2023 - 22:18

La cité de la peur
Mindy, petite conne

Un mal de crâne épouvantable. Des nausées qui la prenaient jusqu'aux plus profonds tréfonds de son estomac. Elle avait envie de vomir, alors que l'obscurité n'aidait pas sa vue trouble, Azzurra avalait sa salive en boucle pour ne pas se vomir dessus. Chose qu'elle ne pourrait éviter si ça montait tant elle avait été attachée solidement à une chaise. Son premier reflexe fut de se remémorer ce qu'il s'était passé. Ah oui, Mindy. Cet étrange laboratoire... et ensuite... la nuit. Il y avait devant elle un homme étrange avec un chapeau, plutôt laid. Son regard semblait indiquer qu'il que son cerveau ne connectait pas tout à fait, et il prononçait quelques phrases que la brune n'avait pas tout à fait saisi, que ce soit à cause de la brume dans son cerveau ou le manque de sens de celles-ci. Azzurra essayai de se remémorer les quelques phrases dans sa tête pour tenter d'y répondre mais ne put qu'entre-ouvrir la bouche devant cet être étrange qui tournait en rond, avant de ravaler sa salive et tousser doucement, peut-être poliment, ses yeux devenant mouillés.

Une autre ombre apparut alors. Une ombre qu'elle reconnaissait. De réputation. Un malade au chapeau et l'Epouvantail. Ses mains se tendirent, les liens forçaient sur ses poignets alors que son visage abattu tentait à peine d'entrouvrir grand ses yeux. Les battements du cœur de la justicière accéléraient contre son bon vouloir. Des légendes, qu'il y avait quelques temps, elle pensait urbaine. Maintenant, elle l'avait en face de lui. Et elle s'en détestait.

- Bou---bou... vou---vous---êtes--Epouvantail... ?

Sa respiration s'accélérait. Elle paniquait, avait sa salive. Ferma les yeux pour tourner la tête et les rouvrir face au fou au chapeau.

- Et vous vous êtes... le Sphinx ?

Quoique le Sphinx avait un masque. Azzurra en avait vaguement entendu parler. Dans tous les cas, autant elle avait fait face au Joker et saurait le reconnaître, autant l'Epouvantail ne lui était pas inconnu non plus tant on lu avait parlé de cauchemars qu'il aurait provoqué, un homme avec un chapeau lui, ne pouvait être que le Sphinx. Azzurra paniquait, commençait à criser d'angoisse.

Des malades qui la maltraitaient, des créatures droguées qui l'attaquaient avec une batte... là... c'était l'incarnation de la peur. De la terreur. Pour une justicière sans réel pouvoir, une femme vulnérable qui évoluait entourée de requins, habituée à vivre dans la terreur, elle était face à la dernière choses sur laquelle elle voulait tomber.

Quand elle repensait au fait que c'était l'autre conne. Elle était tétanisée et sa tête lui faisait mal. Une commotion cérébrale, sans doute. Azzurra bégayait, son regard tremblait alors qu'elle ne parvenait à fixer dans ses yeux.

- Me fait--faites pas de m-mal. Je veux- juste... une fille... Mindy. Rousse. Eh, euh, heué. De. Cherche.

Chacun de ses mots douloureusement sortis étaient découpés de sanglots. Son visage larmoyant en était torturé.

- Pitié... pitié...

Une Azzurra a l'esprit plus clair n'implorerait jamais la pitié. Mais son pouvoir lui était totalement inutile en ces conditions, il fallait qu'on la frappe physiquement pour qu'elle puisse contrer, et les mains liées, elle ne ferait de toute façon rien. Aussi nue qu'elle était habituée, aucune issue ne semblait exister dans son esprit, et sa psyché était dans tous les cas brisée, trop fragile pour de telles expériences. L'idée de simplement avoir peur suffisait à la rendre totalement inepte.

- Je ferai ce que vous voudrez, je vous jure--- jure... me torturez pas...

Que cherchaient de pareilles créatures ? Qu'est-ce qu'elle pourrait leur donner autre que sa souffrance ? Il fallait trouver une solution à tout prix, mais l'esprit d'Azzurra s'embrumait avec ses sanglots. Cette épreuve serait beaucoup trop difficile pour elle.

[PS.- partez du principe que Mindy n'est au final pas là et que Azzurra est venue pour rien. C'est plus rôle avec l'ironie du sort.]

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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyVen 23 Juin 2023 - 16:34

Tetch releva les yeux vers la jeune fille. Elle se prenait pour Alice ? Derrière cette chevelure d'ébène se cachait surement Alice. Tetch avait-il sans le savoir, trouver sa chère et tendre promise ? Qui sait ... Mad Hatter s'approcha de la jeune fille et lui toucha les cheveux de sa main gantée avant de renifler l'odeur qui s'en échappait. Un parfum doux, fruité, une odeur des plus agréables. Il caressa la chevelure avant de sourire.

"Vos cheveux méritent une petite coupe."

Mad Hatter sourit. Ce n'était pas bien élevé de faire des réflexions personnelles mais après tout, elle venait d'installer le chaos dans cette petite réunion avec l'ensemble des hommes de main du Chapelier Fou. Mad Hatter la regarda avec un léger sourire tout en reprenant une nouvelle tasse de thé. Ce cher épouvantail allait-il en profiter ? Sûrement. Est-ce qu'elle était idiote ? Ou bien le faisait-elle exprès ? Qu'importe. Prenant sa théière, Jervis se mit à la quête d'une voix dans la théière, non, ce n'était pas le loir qui parlait, mais bel et bien cette donzelle. Le Chapelier avait cru à un moment que le loir avait trop bu de thé, et ce qui pouvait causer une espèce de folie à croire que les lapins du Chapelier sont jolis. Non, ils ne le sont pas, et Tetch reposa la théière tout en la caressant doucement, comme si elle était la prunelle de ses yeux fous. Il se parlait à lui-même, ne comprenant que ce qu'il voulait bien se dire de lui-même.

"Mignon ? Mes lapins ? Ooooh ce ne sont que des vermines issues des bas-fonds de Gotham, des misérables. Ne tentons pas le Diable très chère, quand il y'a du thé, il y'a des fous, c'est bien connu."

Mais Tetch était quelqu'un qui insistait toujours sur la politesse et sur la courtoisie. Or, cette jeune éphèbe n'avait pas encore fait de formule de politesse des plus élémentaires et Tetch détestait par dessus tout ce manquement aux bonnes manières. Serrant très fort sa tasse de thé, il grinçait des dents avant de demander d'une voix douce, calme, même sous l'effet d'une petite colère bien distinguée. Observant ses lapins imaginaires qui n'étaient que dans sa tête, qui cette fois, tournèrent la tête vers la jeune femme ligotée, toujours figés dans leurs mouvements, c'est à dire, une soucoupe dans la main gauche et une tasse de thé en suspens dans la droite, ils observèrent de leurs yeux vides la jeune demoiselle avec un flegme et une attitude de zombie presque effrayante. Mais tout cela n'était qu'un délire, après une simple ingestion d'un thé un peu trop fort en drogues diverses et variées.

"Ne sont-ils pas jolis ? Ce sont mes marionnettes, mes petites choses, mes petites créatures chéries. Ils peuplent le Pays des Merveilles à la recherche d'Alice, de cette petite salope d'Alice, ils ne sont pas aussi doux que des lapins, mais ils ont une qualité. Le silence, le silence est d'or n'est-il pas ? Ô le riche homme ! Il ne dort pas du premier somme, de son avoir, il ne connait la somme, j'aime le scintillement de l'or. C'est du Lewis Carroll si vous ne connaissez pas, honte sur vous ma chère."

Lewis Carroll, l'inspiration même de Jervis Tetch, le Chapelier Fou a toujours organisé ses pires crimes en reprenant certains éléments des comptines du romancier. Merci cher auteur ! Tetch se repositionne sur son siège avant de pointer du doigt un siège vide à la jeune demoiselle. Tetch n'était plus dans le laboratoire de l'épouvantail, non, désormais, il flottait au dessus, embarqué grâce à ses drogues et autres produits hallucinogènes, il se voyait dans le Wonderland, heureux, tout en buvant son thé avec ses meilleurs amis, le Lièvre, le Loir, le Dodo et tous les autres. Gracieuse Alice, où était-tu ? Jervis était quelqu'un de pragmatique et de courtois, qui était toujours à cheval sur la politesse et le respect des lieux dans lesquels il organisait ses Tea Party's. Pas de chance pour le coup, il n'avait pas de masque pour la jeune fille. Il ne pourrait donc pas la contrôler ... Pour le moment du moins. Mais le thé altérerait sûrement son état, la dose de drogue était assez impressionnante et Tetch adorait jouer avec ces drogues. Il suffirait de lui en faire boire, mais pas pour le moment, oh que non, chapeau adoré.

"Pas de thé, pour notre invitée, tant que son histoire, n'est pas entièrement citée."

Tetch ricana à la dernière phrase qui sortit de la bouche de la jeune fille. C'était d'un drôle, d'un cocasse, d'une amusante petite merveille douce et à la fois triste. C'était le triste état d'une vie dédiée à la folie qu'elle nous racontait cette petite. Touillant avec sa cuillère le mélange du thé et du sucre, Mad Hatter répondit du tac au tac.

"Vous êtes venue ici, car vous ne saviez pas où aller. Voyons Alice, vous êtes dans le terrier du lapin, il suffit juste de se laisser glisser pour arriver au pays des Merveilles. Attention néanmoins aux objets qui flottent tout autour de vous, vous pourriez vous faire très mal."

Dit-il en goutant à son thé. Un thé avec un arôme délicat et tendre, qui envoutait la bouche et coulait merveilleusement bien dans l'estomac. Mad Hatter souriait tandis que l'épouvantail ne tarderait pas à jouer avec elle, comme une araignée avec sa proie. D'abord, il la neutralise, et il la dévorera toute entière après. Oh que cela était d'une gourmandise sans nom !
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyDim 2 Juil 2023 - 11:27

La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] 2urw
La cité de la peur.

Beware the Scarecrow


Le Chapelier Fou divaguait, comme à ses terribles habitudes. Il n'avait pas changé, pas le moindre du monde. Il était fou. Peut-être même le plus fou de nous tous à Arkham Island. Certitude néanmoins partagée par un génie tel que moi. Je ne suis pas fou, juste cruel, et c'était mon leitmotiv, ma raison d'être. Je voulais me délecter des peurs d'autrui, de les voir me craindre, de les voir enfin réduits à néant par les petites choses qui les dévorent de l'intérieur. Mon gaz n'était qu'un douloureux rappel de leurs peurs les plus sombres et les plus horribles qui soient. Et je n'avais clairement pas d'intérêt à ne pas m'en délecter. Pourquoi m'en priver après tout ? La peur était quelque chose de merveilleuse, elle vous ouvrait tous les secrets d'un individu, et surtout, elle vous permettait de devenir un dieu. Depuis mes rencontres loufoques avec quelques criminels, l'envie de passer à l'acte rugissait dans les entrailles de l'Épouvantail. Entrer en contact avec quelques membres et anciens membre de la confrérie de l'asile avait peut-être tourmenté mon esprit sombre, moi aussi je voulais faire régner un chaos mais à ma façon. Ils avaient de l'ambition certes, mais la folie les avaient un peu trop atteint, il n'y avait qu'à voir le Joker, Roi des ahuris. Il n'y a pas à dire, les patients qui défilaient aujourd'hui à Arkham Asylum avaient monté en grade niveau folie furieuse, je me languissais de me plus exercer là-bas... Peut-être un jour, pourrais-je retourner à mon précieux bureau et ré-entendre des histoires morbides et atroces, qui me manquaient. Lorsqu'on est psychiatre dans cet asile, c'est très difficile de passer aux contes monotones et inintéressants des patients qui ne sont pas enfermés, ceux qui prennent un psy car leur gosse pleure trop la nuit alors qu'il a sept ans, ceux qui prennent un psy car ils pensent être en dépression et enfin ceux qui prennent un psy car leur grand-mère veut mourir au plus vite tellement sa vie la désole. Mais pour en revenir à cette petite justicière ...

"Hmmmm."

Dis-je en analysant la jeune femme. Je ne disais rien, derrière mon masque, je ne faisais que l'observer, droit dans les yeux. J'essayais de lui instiller la terreur, la peur, et surtout, la perte de tous ses repères. Elle se devait de comprendre qu'elle avait fait la pire des erreurs de sa vie. Elle ne semblait pas être une justicière qui trainait dans les jupons de Batman. Pas le genre à se faire un nom, et surtout, un peu trop récente pour être parfaitement opérationnelle. Sinon, elle ne se serait pas faite avoir aussi bêtement par un criminel comme Jervis Tetch. Voyons donc. Depuis mon retour à Gotham City, il y'a quelques jours, je souffrais énormément de cet ennui envahissant, cependant, ce cirque infernal n'allait pas durer encore longtemps ... J'avais commencé quelques tests sur mes patients "volontaires", ceux les plus atteints, ceux les moins bavards, enfin, ceux qui ne pouvaient pas se plaindre pour des pseudo-tortures encore fraîches. J'avais commencé il y a quelques jours, ne faisant que des essais avec des produits encore plutôt gentil, mes débuts dans la chimie malsaine si vous préférez. Un peu d'adrénaline, une légère excitation cardiaque, des petites visions d'horreurs et un micro sommeil cauchemardesque, d'ailleurs, il fallait que je creuse plus profondément cette idée de poison qui ferait vivre à mes victimes des cauchemars par micro sommeil tel le fait ce grand Freddy Krueger. Vous savez, ce violeur d'enfant qui fût brûlé vif par les parents des gosses et qui revit dans leurs cauchemars ? Non vous voyez pas ? Mais si, ce qu'il fait dans le cauchemar se passe vraiment, s'il vous tue en rêve, vous mourrez. De ma main gantée, je soutenais le menton de la jeune fille.

"De quoi sont fait les petits garçons ? De malice, de fourberie, de cailloux. De quoi sont faites les petites filles ? Je me le demande ..."

Une prose, une citation d'un livre de contes, histoire de répondre à la douce folie du Chapelier. Nous sommes tous fous dans ce monde, alors qu'est-ce qu'un peu de prose dans la bouche d'un savant de mon genre ? Aristote disait qu'il n'existait pas de génie, sans grain de folie. Alors, cela fait donc de moi, de monsieur Tetch, et de tous les malades de l'asile, des génies méconnus. Logique naturelle. J'étais tenté de lui faire expérimenter quelque chose, quelque chose d'horriblement douloureux. Mais pas au terme physique, non. Ce n'était pas mon style. Je savais bien que ma force physique n'était pas mon atout, mais sous la folie, l'homme est prêt à tout. De plus, je ne voulais pas la blesser car je voulais absolument savoir par quel moyen elle était entrée dans ce lieu. Et pourquoi, surtout. Je me saisis de mon premier flacon. Avant de le mettre sous le nez de la jeune fille. Je sors un petit enregistreur vocal avant de le porter à ma bouche.

"Sérum de peur numéro un. Sujet numéro vingt et un. La patiente vient d'arriver dans ce lieu qui me sert de repaire pour mes activités. Dans la mesure où elle s'est introduite, j'estime avoir en droit la possibilité de lui soumettre mille et un traitements de mes gaz de peur pour apprendre tout d'elle. La première injection va être tentée. Une version non létale, cela va de soi. Je m'en voudrais de gaspiller un joli morceau comme notre patiente. Et je suis sûr que monsieur Tetch les aime encore vivantes."

Dis-je tout en posant l'enregistreur vocal sur la petite table, toujours actif. D'un geste, je prends une aiguille, un peu de bétadine, et je la pique avec une seringue dans le bras. Nous ne voudrions pas que ses plaies s'infectent. Il y'a tant de choses à faire, avec une créature encore fraiche, et vivante. Inspirant légèrement, j'appréciais ce moment où la victime comprenait l'état dans lequel elle se trouvait. Un mélange entre l'anxiété, la peur, et l'appréhension de ce qui lui arrive. Elle venait d'être piquée avec une version diluée de mon gaz. Elle n'en mourrait pas. Mais le voyage qu'elle allait faire sera des plus éprouvants mentalement. J'aime ce moment, ce moment où les peurs ressurgissent et où toutes les choses les plus inavouables sortent enfin. Il nous suffisait d'attendre, et d'observer. Derrière mon masque, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Après tout, le bon docteur Crane sait comment traiter les patients les plus atteints. N'est-ce pas ?




La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
De la victoire certaine, de l’Épouvantail !
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyMar 4 Juil 2023 - 22:20

La cité de la peur
Mindy, petite conne

Azzurra ne comprenait pas au début, mais finit petit à petit par réaliser qui était cet homme étrange au chapeau. Le Chapelier Fou d'Alice au pays des Merveilles. Elle adorait son histoire. Tout comme elle avait adoré les clowns, elle les trouvait drôles. Ou les épouvantails. Voire même les poupées. Mais Gotham City s'assurait que chaque chose auquel elle tenait devienne son cauchemar. Il parla d'Or.

Fait curieux, mais Azzurra n'avait pas tant l'habitude des fous. C'était elle la plus étrange toutes les histoires. Avec sa naïveté à toute épreuve et son talent pour un suicide rapide et impeccable par ses imprudences et son abnégation. Azzurra se tendait alors. Il y avait un jeu à jouer ? Après tout ils étaient des hommes, et elle était une terreur quand il s'agissait de parler aux hommes.

Mais il y avait cette histoire de distanciation. Azzurra avait toujours fait un point d'honneur à incarner le personnage de son costume. Maestra était une justicière d'apparence calme et calculée. C'était la clé qu'elle avait pour se battre, elle devait être attentive à toutes les informations qu'elle pouvait avoir, sinon elle en mourrait.

Azzurra n'était qu'une immigrée italienne, avec une façon de parler propre à elle qui faisait rire les uns, attendrissait les autres. Elle se savait désirée et pourtant, Azzurra était timide. Elle peinait à s'ouvrir. A donner sa chance à quelqu'un. Ou même à exploiter cela. Elle se renfermait. Azzurra avait peur d'ouvrir son cœur, là où Cara Mia était une démone de la nuit. Mais sans son maquillage, ses talons, sa tenue, Cara Mia n'existait pas.

Et il n'y avait là qu'Azzurra, qui pleurait.

Et non contents de jouera avec ses cheveux, l'Epouvantail lui souleva le menton. Lui aussi s'en allait à la charade. Azzurra tordit sa bouche alors qu'on lui présenta un flacon. Elle fit non de la tête, plusieurs fois.

Une version non létale. De l'espoir. L'espoir de finir à Arkham jusqu'à la fin de la vie. Sa vue se troubla et elle sentit qu'on la pique. Elle suppliait.

- Pourquoi vous me faites ça ? POURQUOI ?

Azzurra se secouait. Ses grands yeux bruns fatigués imploraient la clémence. La sueur revenait. Sa vue était trouble. Elle ignorait si la peur qu'elle éprouvait venait d'elle, ou du sérum. Il y avait la là moisissure. Une odeur terrible de moisissure. Les hyphes serpentaient sur les murs et d'étranges champignons noirs, putrescents, y poussaient. Le Chapelier était là. L'espace d'un instant elle le voyait entouré d'entités étranges. Comme si elle voyait quelque chose d'invisible, que lui voyait quoiqu'il arrivait. Comme si elle entrait dans son monde. Sa respiration s'accélérait. Brusquement, subitement.

- Per favore. Farò tutto quello che vuoi.

Les champignons grandissaient, s'ouvraient, et un bruit de pas lourd qui semblait venir de loin s'amplifiait. Les chapeaux des champignons éventrés laissaient couler un liquide noir à l'odeur pestilentielle. Des sortes de fœtus de lapin aux pattes brisées qui rampaient. Pas dans sa direction, ils rampaient pour échapper à quelque chose.

- No. Non ne avete il diritto. Dica loro di andarsene.

Ce bruit de pas l'avait hantée maintes nuits depuis cette soirée au refuge des femmes. Le géant à la batte de baseball était là.

- Je vous ai tué.

Implorante, elle tourna la tête vers l'Epouvantail à ses côtés.

- Dites-lui de partir. Je ferai tout ce que vous voudrez. Je fereai tout ce que vous voudrai. je refera tout tou ce que voudrai Farò tutto quello che vuoi

Elle ne pouvait pas. Azzurra n'était pas prête. Elle l'avait combattu mais n'était pas prête. Son ombre s'approchait. Elle était attachée.

Tout ceci n'était pas réel.

Pas réel. Azzurra ferma les yeux, tentant de se calmer. D'entrer dans une transe médative.

Ce n'est pas réel. L'Epouvantail est à ta droite. Le Chapelier à ta gauche. Tu peux parler.

Elle ouvrit les yeux, et fixa le Chapelier. L'odeur était atroce. Elle voulait vomir. Peut-être ne serait-ce pas le moment de se montrer forte, il augmenterait la dose jusqu'à ce qu'elle en meure. Elle devait profiter de chaque éclat de lucidité qui lui restait pour trouver une solution. L'homme au chapeau était laid.

- Monsieur le Chapelier. Ne le laissez pas me couper la tête, pitié. Je prendrai le thé avec vous et je vous dirai pourquoi le corbeau ressemble au bureau, mais pitié. Libérez-moi. Il se sert de vous ! Il veut vous voler votre Alice. Il veut profiter de son corps pour lui tout seul, il l'a dit. Il a dit votre chapeau est ridicule aussi.

Tu n'es qu'une pute Azzurra.

- Va, va ! Basta.

Puis, aggressivement la brune se tourna vers le Chapelier. Il avait beau être cinglé, il ne la rendrait pas folle avec des produits chimiques, si ? A moins qu'il empoisonnerait le thé. Et les cupcakes. Mais au moins, pas de seringues.

- Il va me couper la tête ! Sauvez-moi ! Sauvez-moi ! Pitié ! Si vous ne sauvez pas votre Alice quel genre de Chapelier êtez vous ? Un chapelier seul et jamais à l'heure ! Il n'y a pas assez d'Alice pour vous deux !

Attachée ainsi, impossible de lui montrer un peu plus de décolleté pour le motiver. Prise au piège. Mais peut-être que c'était ça qui lui plairait ? Son esprit s'embrouillait alors que l'homme à la batte approchait, ce qui la terrorisait davantage, des gouttes de sueur perlant sur son visage. En tout cas, elle donnait tout pour que le Chapelier accepte de se retourner contre son Maître, et qu'il utilise sa RETARD STRENGTH pour lui dégommer le crâne.

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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyJeu 6 Juil 2023 - 13:26

Dans ce monde merveilleux qu'était le Wonderland Arkham, Jervis s'y sentait comme un prince dans un royaume : L'asile d'Arkham est une maison de poupées. Une petite maison de poupées dociles, fragiles ou encore déchainées, monstrueuses. Chaque cellule était le reflet d'une poupée, la folie pour le Joker, la nostalgie et l'enfance pour le Chapelier Fou, la torture et la monstruosité pour Black Mask, mais tout ça n'était qu'une discussion philosophique de plus sur l'asile d'Arkham. Cet établissement savait bien briser les âmes et les torturer comme il se le fallait. Gotham City avait énormément souffert de ces quatre années passées. La criminalité venait de passer un cap dans l'horreur, beaucoup de monstres étaient enfermés à l'asile d'Arkham et bon nombre de patients continuaient à se faire connaitre pour leurs forfaits dans la ville. Monstruosité quand tu nous tiens. Mais implorer la pitié du Chapelier Fou ? Quelle naïveté. Vraiment ... Sirotant son thé, il observait le petit manège de son cher collègue. Quel délice ce thé, délicieux petit thé qui volait par une nuit d'été. Ou était-ce d'é-thé ? Thé-rifiante idée. Si le monde était con-thé, alors le Chapelier n'en oublierait pas de boire son délicieux thé. Il inspira et savoura cet arôme si prenant. Une odeur agréable qu'il enfourna dans ses narines, tandis que son palais fut ravi. Il reposa sa tasse dans sa soucoupe avant de sourire, devant les tentatives désespérées de la jeune fille.

"Voyons Alice. Si vous connaissiez le Temps aussi bien que moi, vous sauriez qu'on ne le perd pas. Il se perd tout seul."

Cela n'avait ni queue ni tête, et pourtant, dans son esprit malade, Jervis Tetch ne pouvait s'empêcher de voir ce spectacle des plus désopilants d'une manière des plus amusées. Il était rare de chasser le justicier et de réussir à l'avoir dans ses filets. Rare plus encore, de ne pouvoir en torturer un avec l'esprit jubilatoire ! Tetch leva son petit doigt avant de se resservir une nouvelle tasse de thé. Il s'installa sur une table et croisa la jambe, comme pour savourer le spectacle. On a les spectacles que l'on mérite après tout, et le Chapelier savait parfaitement qu'il aimait bien regarder certaines choses ... Avec certaines jeunes filles. La pensée le fit rougir, et il ricana tout seul avant de reprendre, imaginant la jeune justicière dans une tenue moins lourde.

"Vous prendrez bien un peu plus de thé ? Je n'en ai pas encore pris, je ne peux donc en prendre plus. Vous voulez dire que vous ne pouvez en prendre moins, c'est très facile de prendre plus que rien. Professeur Crane, je crois que notre invitée veut une nouvelle dose ! Hihihihihihihi."

La folie dans le plus pur des états. Mais quelque part au fond de lui-même, quelque chose manquait à sa vie. Le grand amour. L'unique, le seul de sa vie, sa tendre et douce Alice. Si seulement elle savait, si seulement elle pouvait le voir qu'il souffrait à cause d'elle. Tout ça à cause de son amour aveugle pour un salopard qui ne la mérite pas. Oh et puis est-ce que Tetch s'inventait ces idées ? Ce Billy, cet assommant fiancé, il la méritait, après tout, ils se connaissaient mieux et puis Jervis s'était longtemps dit qu'en bon gentleman, il devait laisser la place et puis, vu que Batman avait tout interrompu, il fallait l'oublier, la perdre de vue, même si cela brise le cœur et déchire l'âme de ce pauvre Jervis Tetch. Mad Hatter était là, toujours bien là, l'entité du Chapelier Fou avait prit la place de Jervis Tetch dans son subconscient. Il désirait toujours son Alice, sa seule et unique Alice. Mais cette jeune fille, ce n'était pas Alice. Alors qu'il reposa sa tasse sur la table, Jervis bondit de la table avant de se rapprocher de la jeune fille. L'épouvantail avait un don, oui. Mais Jervis en avait un aussi, et celui-ci était magnifique. Malgré les atrocités que le Chapelier avait commises à Gotham City, il avait toujours au fond de lui, une toute petite part de santé mentale où tout l'amour qu'il éprouvait pour son ancienne secrétaire était caché. Si Tetch l'avait put, il lui aurait crier qu'il était désolé, qu'il aimerait une seconde chance, de revenir aux moments les plus heureux de sa vie. Mais hélas, on a jamais de seconde chance. C'était comme si sa folie venait de disparaitre pour un bon moment, comme si la seule et unique présence d'Alice pouvait le soigner, mais cela pouvait aussi provoquer un choc qui se traduirait en un profond traumatisme. Qui sait ce qui allait se passer ?

"Je suis pris d'un doute, cher professeur. Dans mon excitation, suis-je sans cœur ? Devrions-nous donc, offrir une collation à notre nouvelle amie ? Ou bien devrions-nous lui faire rendre gorge jusqu'à la lie ?"

Douce, douce et tendre Alice. Mon ange, ma déesse, mon éternelle Alice. Plus jamais je ne toucherais ta douce et chaude main, plus jamais je ne pourrais te serrer dans mes bras et t'emmener valser dans le Pays des Merveilles. Il était grillheure et les fluctuoves ondulaient ... Souviens-toi Alice, souvient-toi de notre soirée. Nous étions si heureux tous les deux, cette seule soirée, cette magnifique soirée où tu étais mienne, une seule fois. Une seule fois dans cette triste vie. Je ne pouvais pas être heureux, je ne t'aurais jamais. Seulement des ersatz d'Alice, des jeunes filles vides, qui ne me connaissent pas aussi bien que toi tu m'as connu. La triste réalité s'empara du Chapelier. Alice s'en allait, elle était venue, non pas pour se moquer de lui, mais pour le voir tel qu'il était désormais. Jervis Tetch était mort, ne restait que le Chapelier Fou. Son âme avait surement due mourir quelque part, dans une autre réalité. Le pauvre Tetch était hélas bien faible pour survivre à cette peine d'amour. Mais le Chapelier Fou ferait tout pour ramener une espèce de caractère fort et ambitieux. Sans Alice hélas, peut-être que ... Peut-être que l'on reprendrait un thé un jour avec Alice ? Non non non non ! Il ne faut pas y penser, il ne faut pas la tuer, il ne faut pas la perdre ! Alice était tout pour le Chapelier, il ne fallait pas qu'elle meurt. Pas la vraie du moins. Ce nouvel aspect changeant ne plairait peut-être pas à son collègue de cellule ?

"Et si elle prenait une bonne tasse de thé ? Du bon thé bien préparé, tout chaud, tout mielleux ? Tout doux ?"
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyVen 7 Juil 2023 - 12:30

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"Pourquoi ?"

Un sourire perlait sur mon visage, alors que la jeune fille se demandait pourquoi nous faisions ces expériences sur elle. Mais parce que nous le pouvions. C'était ça la chance de pouvoir s'en prendre à quelqu'un et de lui infliger toute la cruauté du monde. Pourquoi se complaire dans une attitude qui n'est pas propre à la nôtre ? En tant que professeur, j'avais un certain amour des travaux pratiques. Appelez ça de la cruauté, comme vous voulez. Mais j'appelle ça, mener une expérience d'un point A à un point B. Pourquoi ? Ce mot avait une connotation des plus divines. Pourquoi ? Mais parce que je le pouvais, et que je le fais. Il n'y a pas de raison particulière. Elle n'était qu'une simple jeune fille au mauvais moment, au mauvais endroit. La victime éructa de sa voix féminine en italien. Voila qui pouvait être intéressant à noter dans le rapport. Reprenant l'enregistrement, je ne pouvais passer sous silence, les premières estimations de ce que je pouvais obtenir en voyant ce spécimen.

"Le sujet semble avoir une peur des plus basiques. La peur d'un croquemitaine qui semblerait hanter ses rêves. Quelle origine à cette peur ? Cela ne m'intéresse nullement, mais il est agréable de voir que le sérum fait son effet en vingt-deux secondes. Un nouveau record. Cependant, le sujet ne semble pas avoir perdu son accès à la réalité. Il serait peut-être temps d'utiliser une autre version de mon poison. Peut-être quelque chose de plus ... Concentré."

Le Chapelier Fou semblait s'amuser de la sorte, et apparemment, il souhaitait avoir une légère dispense de grâce pour cette jeune fille. Mais elle était venue à nous, et elle nous revenait de droit. Coupant l'enregistrement à nouveau, j'observe mon cher allié avec une moue dubitative. Fou ne veut pas forcément dire pigeon, mais monsieur Tetch avait peut-être d'autres idées plus saugrenues que la course du Dodo à nous offrir ? J'en doute à ce sujet, et même si le Chapelier avait été d'une grande aide, je ne peux pas risquer qu'une petite moins que rien, ne vienne rapporter à Batman le fait que je suis de retour en ville. Il doit être patient, et il doit me mériter. Inspirant légèrement, et regardant à nouveau la jeune fille, j'en revins au Chapelier Fou.

"Ne vous laissez pas attendrir par ce faux-semblant, cher Chapelier. Elle n'est qu'une simple lueur, un reflet de l'autre côté du Miroir. Elle n'existe pas. Donc, elle ne peut pas souffrir. Tout cela n'est qu'un rêve, Chapelier. Un merveilleux rêve tant que vous aurez du thé. Et rien que du thé."

Mes yeux revinrent, plus noirs que jamais, perçant ceux de la jeune fille qui criait à l'aide. Alors que je m'avançais vers elle pour lui administrer un sérum un peu plus puissant, je ne pouvais m'empêcher de penser à la douce comptine de l'enfant qui criait au loup. Un conte du regretté Esope, un poète de l'Antiquité. Dieu que j'eusse aimé lire ses recueils quand j'étais enfant. Vous rappelez-vous du premier livre que vous avez lu ? C'était sûrement dans votre lit bien chaud, avec votre maman, ou votre papa pour vous raconter cette merveilleuse histoire. Moi, je n'avais que ma grand-mère et ses insultes en guise de compagnie. Mais les livres m'ont toujours apporté une certaine sensation de réconfort. Je pouvais comprendre la pire des tragédies grecques, et savourer les meilleurs voyages d'Hemingway. Les livres sont la connaissance, le pouvoir. Quiconque connait la valeur d'un livre est le plus puissant de tous les hommes. Alors que je m'avançais délicatement, préparant le dosage de la seringue, toujours vêtu de mon masque, je reprenais. Doucement.

"Au loup ! cria l'enfant. Un loup attaque vos troupeaux ! Ah! Le petit impertinent ! Mais il nous prend pour des nigauds ! S'écrièrent les villageois. Le loup fit un festin de roi."

Dis-je d'une voix douce et légèrement enfantine, récitant comme un quelconque écolier qui avait parfaitement apprit sa leçon de poème. Quel horrible conte que l'on racontait aux enfants du temps jadis. Mais toujours très vrai en réalité. La jeune fille prisonnière criait au loup. Et effectivement, nous allions faire un joli festin de ses peurs, de ses craintes les plus sombres et les plus noires. Il était temps pour elle de naviguer, telle une Hemingway des temps modernes, vers des contrées inhospitalières où la peur en est la reine. Alors que je pique à nouveau son bras, je fais attention à mettre de la bétadine. Je m'en voudrais vraiment que la plaie s'infecte et qu'elle fasse une septicémie. Ce serait dommageable de perdre un si joli cobaye. Oh et si vous vous demandez pourquoi je lui laisse son masque, c'est parce que son identité secrète ne m'intéresse pas. Nullement. Seules ses peurs, ses peurs les plus abruptes méritent d'être exposées au grand jour.

"J'espère très sincèrement que vous n'avez pas la phobie des aiguilles."

Dis-je, avant de lui planter droit dans la veine, riant à pleins poumons. Un rire sombre, guttural, qui ne serait que la magnifique introduction d'une nouvelle ère de cauchemars que la pauvre jeune fille s'apprête à subir. Des rêves beaucoup plus violents. La pièce était toujours à moitié plongée dans les ténèbres. Seule une petite lumière éclairait la table d'opérations et la jeune fille. Toutes les conditions sont parfaitement réunies pour offrir un cauchemar de luxe à cette pauvre demoiselle qui allait regretter amèrement d'avoir croiser le chemin de Joanthan Crane. Oh ... Soyons des plus pragmatiques, l'épouvantail revenait à Gotham City pour semer la peur et la folie. Voila qui semble être des plus amusants à venir. Et le résultat en serait probablement quelque chose de ... Positif ? Pour moi. Oui.




La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptySam 8 Juil 2023 - 13:47

La cité de la peur
Mindy, petite conne

Cette odeur de thé lui tournait la tête, alors que les murs se dissolvaient autour d'elle. Elle restait calme, parfaitement calme. Tout cela était une hallucination. Et lui n'était d'aucune aide. Il était bien trop con. Elle se tordait sur sa chaise, son corps serpentait dans toutes les directions. Ses grands yeux implorants (elle est venue sans masque elle est un peu conne) se perdaient dans le regard de la monstruosité en face d'elle. C'était lui. Elle pouvait le convaincre. Il avait l'air de douter. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire. Et l'autre continuait à parler, décrivant les étapes de son test, parlant de lui renvoyer une autre dose. Ce serait la dernière.

L'Epouvantail parlait d'une voix rauque, grésillant, comme une radio qui captait quelques messages de l'autre monde dans un champ de ruine. Une Gotham en ruine, et un signal radio, qui n'indiquait pas l'espoir. Azzurra se tordait, ses muscles se tendaient et détendaient, alors qu'une autre comptine vint ses oreilles. Elle accepta la seconde aiguille comme la mort, et s'encastra dans la table comme dans le plafond. Le brouhaha se transformait en silence et le bruit de batte s'arrêtait. Azzurra ferma les yeux. Ils étaient comme deux corbeaux perchés autour d'elle. Elle reconnaissait leur aura, leur présence menaçante.

Nue et vulnérable. Elle releva la tête alors que des ombres la caressaient de partout. Les cuisses. Les hanches, le reste.

- Arrêtez. Lâchez-moi !

Azzurra se tordait. Son corps ne lui appartenait plus, les ombres en prenaient possession. Elle hurlait alors qu'on vint mettre une main sur sa bouche, c'est alors qu'elle se mit à s'étouffer, respirer, la bouche close. Elle ne pouvait crier à l'aide. Ce n'était pas réel et pourtant les sensations l'étaient vraiment. Tétanisée alors que les ombres prenaient possession de son corps. Elle convulsait, bavait, tentait de tourner la tête pour ne pas voir mais plus elle échappait son regard, et mieux elle voyait. Elle se voyait sur cette table, impuissante. Les yeux clos, la lumière mettait mieux en exergue les ombres sur elle.

L'Italienne tourna la tête vers le corbeau de droite. Elle était silencieuse alors que son corps se secouait au rythme des ombres. Ses ongles se plantaient contre le métal, jusqu'au sang. Elle se griffait la paume des mains, s'attaquant le poignet de ses ongles cassés. Les ombres se relayaient alors que la douleur au bas ventre se voulait plus forte encore. On lui déchirait les entrailles à la foreuse alors qu'une main attrapa ses cheveux.

Azzurra ne pouvait ouvrir la bouche pour crier. Elle s'étouffait de son nez bouché. Son corps luttait pour s'échapper de l'emprise des ombres. Elle reconnut celui qui avait attrapé ses cheveux. Son sourire. Ses cheveux verts. Il était là, sur ce char l'autre jour.

Maestra avait échoué à l'arrêter. Mais elle avait aidé. Tant de gens étaient morts. Ils étaient morts de rire. Pas elle. Elle avait un masque à gaz. Les ombres prenaient forme. Elle reconnut ces visages. Le clown, tirant sur ses cheveux orienta son visage pour qu'elle regarde celui qui l'écrasait de son bras, celui qui bloquait ses jambes. Et il riait. Il riait alors qu'il était mort. Elle l'avait vu derrière son masque à gaz, et il était mort. Pas elle. Et le clown riait aussi. Elle n'avait plus de bouche pour crier.

- Arrête de te débattre. Il va falloir que tu commences à aimer ça sinon ta vie va être bien longue et cruelle, ha ha ha ha ha ! Tu es à ta place. C'est ton rôle. Regarde-les dans les yeux. Donne-leur du spectacle !

Le clown tourna la tête de la jeune femme vers lui, il colla son visage vide contre le sien.

- Pourquoi tu te tais comme ça ? Ils se plaignent. Montre leur que tu aimes ça. Le public veut du son ! Le public veut être valorisé. Il veut t'entendre jouir sous ses coups. Oh. Mais je vois ! Evidemment, sans bouche, évidemment tu ne peux pas. Oncle Joker va régler ça ! Il va te donner ce qu'il te manque, un beau sourire et beaucoup de son. D'une pierre cent coups ! Ah ah ah !

Un scalpel s'approcha de son visage. Elle ressentit la lame froide qui lui ouvrait les lèvres, et qui vint se prolonger jusqu'à ses oreilles. Sa bouche s'ouvrit d'un coup, et il continua de tailler.

Alors le corps de la jeune femme convulsa sur la table, et elle se mit à crier à plein poumons.

D'un élan, elle brisa les chaînes de ses poignets et se releva, chassant les ombres hilares de sa proximité. Elle s'éjecta comme un clown en boîte et tentant de fuir la table fut bloquée par ses chevilles encore attachées. Probablement une partie de son pouvoir. Sa force se démultipliait lorsqu'elle recevait un coup, et peut-être que la douleur de ses poignets meurtris où la violence qu'elle utilisait pour extraire ses mains avaient réveillé quelque chose en elle. Azzurra ne se posa pas la question, elle en était incapable depuis de longues minutes, ou des heures.

Elle s'acharna pour les détacher et tomba hors du lit, attrapant le plateau de tasses de thé et les jetant sur le corbeau de droite, l' Epouvantail. Elle voulut l'attraper et l'étrangler mais ses jambes défaillirent, et rapidement après avoir compris sa faiblesse, elle rampa de l'autre côté.

A présent il fallait fuir, mais il n'y avait pas de porte.

Il n'y avait pas de porte et elle n'avait plus de jambes. Alors, elle rampa en criant, puis se raccrocha au corbeau de gauche et de ses doigts ensanglantés tenta de monter à sa hauteur, se retrouvant face au Chapelier. C'était le Chapelier. Celui avec le Chapeau, qu'on nommait le Chapelier. Une lueur de lucidité lui rappelait qu'il était là. Mais aucun de ses sens ne lui donnaient la vérité. Il n'y avait nulle part où aller. Il devait l'aider à s'envoler hors d'ici. Mais, défigurée par le Joker, et sans ses jambes, parviendrait elle à l'apitoyer ?

Azzurra le serra dans ses bras avant de l'attraper par le col et le regarder droit dans les yeux.

- Monsieur le Chapelier. Aidez-moi à sortir d'ici, et je vous aiderai à trouver Alice et je saurai faire qu'elle vous aime. Je pourrai même devenir votre Alice si vous le voulez le temps d'un soir. Si vous refusez de m'aider...

Azzurra caressa son visage d'une main tremblante, attrapant les cheveux du Chapelier et lui présenta une seringue bien pleine de elle ignorait quoi, car elle ne le voyait pas, dans sa main droite.

- Je découperai votre Alice en morceaux. Je souillerai son corps devant vos yeux. Vous méritez l'amour, pas de voir votre Alice souillée comme je compte le faire. Mais pour ça vous devez m'aider.

L'ombre derrière elle grandissait. La petite lueur de lucidité au fond d'elle s'éteignait. Elle pourrait agir encore, lui planter la seringue et elle était prête à le faire. Dans son regard de folle, dans son sourire Jokerien taillé par le clown qui hurlait de rire quelque part dans la pièce, on n'y lisait qu'une envie, envoyer en enfer ces deux salopards car elle se savait condamnée. Azzurra approcha son visage, sa main brandie, ses lèvres près des siennes, et son regard vide plongé dans le sien.

Au moindre faux pas de sa part, Azzurra lui plantera l'aiguille dans le cou, et on saura si les Chapeliers rêvent de lapins électriques.

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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptySam 15 Juil 2023 - 18:26

Le monde peut-être un endroit dangereux et complètement fou. Mad Hatter ne le savait que trop bien. C'est pour ça que la balade du Chapelier au pays des Merveilles était un devoir essentiel quand on rencontrait Alice. Ah si seulement les plages du Pays des Merveilles pouvaient chanter, elles pourraient nous narrer l'histoire du Morse, du Charpentier et des délicieuses petites huitres, elles pourraient nous chanter la chanson du Dodo et de ses amis poissons tout autour de son roc ainsi que de l'infernale course saugrenue qu'Alice gagna, mais elle dut aussi récompensée tous les autres participants. Ah si seulement Wonderland pouvait être une folie douce ? Il faut savoir cependant que le Pays des Merveilles cache de nombreuses choses cachées en son sein. Lewis Carroll était-il un pédophile refoulé ? Après tout, s'il a composé Alice au Pays des Merveilles, c'était en hommage à cette jeune fille, issue des trois filles Liddell qu'il adorait plus que tout. Il prit aussi de nombreuses photos d'elle, assez controversées et l'on peut se poser tant de questions à propos de cet amour platonique qu'il avait pour la petite Alice. Est-ce que cette jeune justicière était une Alice ? Ou bien une petite Liddell ? Quelle question, il se pourrait que non mais oui. Ou bien oui, mais non ? Trop de questions, pas assez de thé.

"Elle est folle."

Susurra le Chapelier Fou à l'encontre de cette jeune femme, espérant que l'épouvantail relève un quelconque détail dans tout ce qui se passait. La folie ne consistait pas à accepter une certaine cruauté, mais à en accepter de payer le prix fort au prix d'une terrible expérience. Mais Mad Hatter n'était pas de ce genre, oh que non mes chers amis. Que votre fille soit blonde, rousse ou brune, des cheveux se teignent et une gentille petite fille peut devenir une adorable petite Alice aux yeux bleus, dévorant le mystère avec envie et la folie avec un appétit curieux. Alors que notre chère amie batifolait et prenait son thé, Jervis Tetch, savourait ce moment génial où la victime entre dans un monde tout autre. Que du bonheur, n'est-ce pas ? Elle rêvait, et c'était tant mieux. Le Chapelier Fou appréciait de voir une de ses expériences arriver à son terme, sans encombrements et sans problèmes de rongeurs volants. Dans le rêve, la jeune Alice venait de prendre un tournant presque sanglant, pas grave, ce n'était qu'un rêve après tout, et Jervis Tetch, enfin, le sosie de Tetch dans ce cauchemar était là, en face d'elle. Le silence à table, elle boirait son thé, et tout était calme. Mais l'expérience n'allait pas être des plus ravissantes, voila que quelque chose ne va pas ... Rien n'allait plus. Et la peur commençait peut-être à changer de camps.

"Pas de places ! Pas de places ! Alice doit mourir ! Pas de places ! Sa mort nous fera rire !"

Tout pouvait virer au cauchemar. Du simple rêve, nous passions aux horreurs nocturnes. C'était cela après tout, de passer de l'autre côté du Miroir. Le Miroir était la frontière entre deux mondes, mais dans cet ordre, est-ce que la réalité était un fantasme ? Serions-nous de simples rêveurs qui vivions dans un monde de folie ? Ou bien la réalité était ce monde de cinglés, où tous aspirent à travailler, vivre, et à se ruiner la santé pour pas grand chose ? Quelle était la véritable réalité ? Des questions, rien que des questions de fous. Dignes des pensionnaires d'Arkham Asylum. Elle entrait alors dans une rage et d'une telle force que cela en fit frissonner le Chapelier, qui espérait ne pas avoir le moindre problème suite à cet accès de rage. Les paroles, même si ce n'étaient que des mots, avaient le gout de poignards enrobés dans du poison. Mad Hatter ressentait, il entendait, grâce à son chapeau, les paroles, elle parlait d'Alice, elle osait en parler alors qu'elle ne la connaissait pas, alors qu'elle ne le connaissait pas. Mad Hatter grinçait des dents, comprenant aisément ce qui allait arriver. Tetch retira son chapeau avant de le jeter à terre et le piétina de colère. Ce qu'elle avait osé dire, cela l'avait touché et en mal. Il se dirigea avidement sur sa tasse de thé et fit couler un peu d'eau chaude avant de mettre un sachet de thé dedans. Le calme envahit ses synapses, mais la colère était bel et bien toujours présente dans l'âme du Chapelier. Ses souvenirs, ses rêves, tout cela n'avait plus aucune importance.

"QU'ON LUI COUPE LA TÊTE ! ELLE OSE DIRE DU MAL D'ALICE ! ALICE ! ALICE !"

Les ténèbres emplirent sa vision et d'un coup ... Le calme, comme si tout cela n'avait eu aucune incidence. Il se sentait maintenant assez reposé au niveau mental pour apprécier le calme de la nuit. Un moment idyllique en quelque sorte, pour les vieux romantiques comme le Chapelier Fou. Tetch était un indécrottable romantique, à sa manière. Ressassant souvent le passé à la quête de quelque chose de perdu à jamais. C'était un héros de l'amour, mais au plus mauvais sens possible. Néanmoins, il se sentait calme pour ce soir. Tetch sortit de sa veste une petite tasse et un sachet de thé "Nuit calme" qu'il plaçât dedans. Mad Hatter se saisit alors de la bouteille d'eau que lui tendait Tweedle Dee, qu'importe si l'eau était chaude ou non, Tetch avait l'habitude de boire le thé comme il le désirait.

"Nous devons la tuer. La dépecer, la transformer, ou que sais-je ! Elle doit mourir, docteur Crane !"

Tetch, lui, était plongé dans sa folie, plongé dans ses rêves éternels. Il ne pourrait jamais satisfaire ses propres plaisirs dans cette réalité triste et vulgaire. Seul Wonderland l'apaisait. Il essayait de se calmer face à cette terrible erreur qu'il venait de faire. Cette jeune fille était trop dangereuse pour les plans que le duo projetait. Et il fallait s'en débarrasser au plus vite, séance tenante ! Un regret, un simple regret pour son Alice de toujours, perdue à jamais. Le temps, on désire toujours plus de temps pour tout changer, voir même le mettre à l'envers pour rattraper les erreurs commises, mais la réalité était bel et bien là : On a jamais de seconde chance pour réparer ses erreurs. Une fois qu'elles avaient changé votre vie, pas de retour possible en arrière. Sortant de sous son chapeau, le Chapelier tenait maintenant une petite photographie prise il y'a des années, lors d'un voyage avec sa famille au Storybook Land. Le Thème de l'époque était sur Alice au Pays des Merveilles et Tetch avait invité Alice à venir avec lui. C'était vraiment la plus belle des journées de sa vie, ce genre de moment que l'on ne veut pas voir s'arrêter, ce genre de moment qu'on rêve de vivre tous les jours et à jamais, car on sait qu'on ne retrouvera jamais un pareil instant de bonheur. S'il y'a bien une leçon à connaitre, c'est que le bonheur était toujours éphémère, et quoiqu'il arrive, l'équation est la suivante : Vous obtenez un bon moment de bonheur, dix moments de malheur vous attendent ensuite. C'était le karma en quelque sorte, de ce qui se passait à Gotham City.
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyVen 21 Juil 2023 - 13:55

La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] 2urw
La cité de la peur.

Beware the Scarecrow


L'expérience est une victoire à mes yeux. Derrière mon masque, je ne pouvais que sourire face à cette réussite. Voir quelqu'un sombrer dans la peur la plus cruelle, la plus perverse, tout n'était qu'une perversion délicieuse, délicate, et terriblement prenante à mes yeux. Jervis Tetch était fou. Mais dans le bon sens de ce côté-ci de l'asile. Je ne pouvais que supporter la folie ambiante de ce nain complètement perché, et de la peur délicieuse, onctueuse, de cette jeune fille qui semblait se perdre dans un marais de sentiments étranges, frappés par la peur et par l'envie de survivre. Je l'observais, gardant une certaine distance, pour éviter que quelque chose ne me retombe dessus. Mais je ne pouvais m'empêcher d'être frappé par une telle envie de survivre, une telle volonté implique vouloir détenir une force hors du commun. Une force mentale que je ne pouvais clairement pas gâcher par mes plus dangereux philtres de poison. Non. La logique indique qu'une personne, piégée de ses peurs, pourrait devenir une merveilleuse petite marionnette par la suite. Reprenant mon enregistreur vocal, ma voix porte à nouveau dans le petit outil qui me servait à prendre des notes.

"Note à moi-même. Je pense qu'il est utile de se rappeler que notre véritable ennemi est l'instinct. L'instinct nous a bercés à l'enfance de notre espèce. L'instinct nous a choyé et protégé dans ces temps reculés où nous nous servions d'un maigre feu pour durcir les bâtons et cuire la viande et il nous animait dès que l'ombre des cavernes nous enveloppait. Mais l'instinct est toujours accompagné de son sombre jumeau, la superstition. L'instinct est immanquablement lié aux pulsions irraisonnées, et aujourd'hui, il nous montre son vrai visage. L'instinct a pris conscience de son inutilité, et comme une bête acculée, il ne se rendra pas sans livrer un combat sanglant. Dans le cas de la patiente, son instinct la pousse à continuer à vivre, à se défendre, et à refuser ce qui se dresse devant elle, elle dissimule une peur enfouie, violente et qui ne sera pas réglée avant de nombreuses années de psychiatrie intensive. Le refus d'accepter sa peur lui permet de s'en nourrir pour survivre. Comme beaucoup de gens, elle nie sa propre existence réelle et se complait dans un mensonge qui lui est bénéfique."

Reposant mon instrument, je regardais à nouveau la jeune femme, ne voyant là qu'un cobaye, une espèce de petite chose qui, sur mon bon vouloir, ne sera plus qu'un jouet qui mériterait la poubelle. La messe était dite. L'esprit humain est une chose fascinante et tellement complexe. Riche en rebondissements et en réactions, à la fois implacable et malléable à souhait. Manipuler un esprit c'est une chose, mais le briser en était une autre. Infiniment plus complexe et bien plus plaisant de voir un homme se croyant imperturbable de constater qu'il n'est en fait qu'un frêle château de cartes qui ne fera que s'effondrer à la moindre perturbation. Les résultats avaient souvent été concluants, voir extrêmement plaisant à observer. Les effets de la peur sur l'esprit sont infinis et je ne m'en lasserais jamais. Mais un dernier jeu pervers me venait à l'esprit. Sortant ma dernière seringue, je la collais contre la figure de la jeune femme.

"Je vais te rendre la tâche facile. Tu n'as qu'à répondre à une question : de quoi as-tu peur ? Et je te rendrais la liberté à laquelle tu aspires tant. Tu seras libre oui, libre d'avoir peur. Libre de guetter derrière toi, à chaque fois que tu marcheras sur un toit ou dans une rue. Libre d'être terrorisée par la peur. La seule, et l'unique peur qui te tiraille tout ton être aussi misérable soit-il."

Elle restera plongée dans ses peurs. Quand l'épouvantail frappera, elle sera hantée par la peur, elle sera terrorisée à jamais. Elle ne sera plus qu'une simple petite jeune fille qui n'aura plus la volonté de s'en prendre à quelqu'un comme moi. Il fallait le dire, mais j'avais mis la main sur une patiente des plus ... Intéressantes. L'influence de Gotham était-elle à ce point si intense qu'elle renvoyait l'esprit des gens dans des époques fantaisistes ou niaises qu'ils sont obligés de se prendre pour des justiciers ? Ou bien était-ce seulement le fait que Gotham attirait toute sorte d'individus spéciaux, voir vaguement demeurés ? J'avais déjà vécu un événement que j'ai qualifié de surnaturel par le passé, et malgré ce qu'il s'était passé à Arkham, j'étais désormais plus ouvert à ce genre de manifestations. Quoiqu'il en soit, je n'étais pas au bout de mes surprises et il fallait maintenant, écouter cette jeune victime. D'un geste, je sortis un autre petit flacon avant de le montrer, le plaçant sur la table avec un sourire.

"Plus vite tu parleras, plus vite je te donnerais cet antidote. Plus vite tu seras dehors."

Tant pis pour les délires du Chapelier Fou et de ses Alice. Il y'a bien d'autres jeunes filles à Gotham City, et il trouvera bien mieux qu'une petite brune. Ce soir, je voulais insuffler une nouvelle peur. La peur rampante, celle qui hante les quartiers, qui dévore les passants et leur inocule la terreur. Je voulais que le nom de l'épouvantail revienne doucement, comme un délicat murmure porté par le vent. Une brise angoissante qui annonce la peur, le retour de la peur. Gotham City mérite de souffrir devant ma colère, il était temps de commencer à les effrayer à nouveau. Penchant la tête d'un côté, l'inclinant légèrement, mon sourire sous le masque s'étire. Comme il était aisé de les faire trembler comme de jolies petites feuilles. M'amusant de cette terrible infortune, une comptine me revenait en tête, lancinante, et terriblement prise dans le crâne.

Nous n'irons plus au bois les lauriers sont coupés. La belle que voilà ira les ramasser. Entrez dans la danse, voyez comme on danse. Sautez, dansez. Embrassez qui vous voudrez."



La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
De la victoire certaine, de l’Épouvantail !
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MessageSujet: Re: La cité de la peur [PV : Jonathan Crane]   La cité de la peur [PV : Jonathan Crane] EmptyDim 23 Juil 2023 - 14:35

La cité de la peur
Mindy, petite conne

Ce Chapelier n'était pas matable. Incorrigible. Inarrêtable. Azzurra perdait en santé mentale et elle se décomposait intérieurement en ne le voyant pas être sensible à ses mots. Ses gestes, ses actes. Tout ça lui passait au-dessus comme de l'eau sur un cerveau tout lisse au revêtement hydrophobe qu'était celui du Chapelier. Elle grinçait des dents en le voyant échapper à son emprise, et l'autre parlait, encore et encore. La prenant pour un vulgaire cobaye, un sujet de test. Les ombres se démultipliaient. Elle était seule.

Elle était tombée à genoux, prostrée, terrorisée, incapable de bouger. Ses yeux horrifiés se perdaient sur une autre seringue. Celle-ci allait définitivement la faire décoller. Azzurra fut parcourue d'un violent frisson alors qu'il se mettait à pleuvoir du sang glacé. La seringue rouillait sous le sang à sa vue, le piston grinçait dans les mains de l'épouvantail dont le masque ocre de rouille tintait. Sa voix métallique grondait et lui demandait de quoi elle avait le plus peur. Là maintenant.

- J'ai peur de ne pas pouvoir vous retrouver... vous retrouver. Je vous traquerai, je vous trouverai... je vous ferai payer...

Elle attrapa la main griffue de l'Epouvantai, la saisit fort, et plongea son regard dans celui du monste. C'était insupportable. Cette vision était insupportable alors que les asticots sortaient des orbites de ce masque. Un masque d'or. Son propre masque. Sa propre main. Elle était morte.

- La peur ne m'arrêta pas. Personne ne m'arrêtera. Personne ne me dira quoi faire. Pas vous. Ni l'autre taré. Vous pourrez m'empêcher de dormir, vous terrer sous mon lit, je vous arrêterai - la peur ne -- m'arrêtera -- pas.

Saisissant la main de l'Epouvantail elle dirigea la seringue contre elle et se la planta. Si ça allait la tuer, tant mieux. Elle n'en pouvait plus. Si ça allait neutraliser la toxine, elle aurait une voie de sortie.

Elle extirpa la seringue de son corps et un flot de sang en sortit. Beaucoup, beaucoup de sang. Elle tremblait, se jetait au sol, tentait de se relever mais ses jambes se pliaient dans des angles étranges, devenaient toutes molles. Elle se tira sur ses bras, et tourna la tête vers l'épouvantail. Un vent soufflait sur son visage et la bête grandissait dans ce champ. Sa respiration s'accélérait. Une voie s'ouvrait à travers un champ de blé. Elle rampait alors pour leur échapper, se cognant la tête, ressentant les jambes reprendre en force. L'ombre menaçante grandissait derrière elle, mais Azzurra ne se retournait pas. Il fallait aller de l'avant, fuir le champ de blé, s'éloigner de la forêt, courir pour rejoindre la civlisation.

Azzurra ne les laisserait pas prendre possession d'elle. Personne ne prendrait plus jamais possession d'elle.

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