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 On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]

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Cobblepot
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MessageSujet: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 26 Mai 2023 - 10:36

L'asile d'Arkham. 23h00

Une des dernières voitures que le Pingouin avait réussit à planquer dans une de ses bases reculées. De l'essence en stock, et une limousine aux armoiries des Cobblepot, c'était tout ce qui restait du prestige de la famille tant honnie par cette caste abominable de nantis parvenus. Mais en ce moment, les nantis parvenus, ils étaient dans la merde. Oubliées, leurs querelles mesquines, ils devaient lutter pour survivre, mais le Pingouin, lui, était toujours prêt à agir. Qu'importe le moment, qu'importe ce qu'il pouvait se passer. Il avait fière allure, malgré les dernières horreurs qui sévissaient. C'était un véritable carnage en ville, tout d'abord, la vie à Gotham City était très dure lorsqu'on était pas chef d'un gang influent, et il fallait apprendre à se méfier de tous pour survivre. De plus Chesterfield avait trahi presque tous les "Grands" lors de sa montée au poste de maire et s'était donc attirer la haine de ceux-ci. Cependant, Oswald fut l'un des trois "grands parrains" d'Arkham City, en concurrence avec Double Face et Black Mask, et avait donc une grande influence. Les Tarés pourraient donc trouver une protection solide en se joignant à lui, et beaucoup se doutaient que Cobblepot voulait prendre le contrôle de Gotham City, or, ils ne voulaient pas être dans le camps opposé si cela arrivait. Alors que la voiture se garait, le vieil asile paraissait abandonné. Il l'était. Les attaques du Gant Noir avaient fait en sorte de mettre un terme à l'activité du lieu. Cobblepot n'était pas un idiot, et c'était très certainement le seul lieu dans cette ville, où rien ne pouvait l'ennuyer. Montant les marches du Manoir Arkham, Cobblepot passa les premières pièces avant de se retrouver nez à nez avec la statue d'Amadeus Arkham. Il s'alluma une cigarette.

"Tout ça pour ça."

Maugréa-t'il en observant le lieu qui l'entourait. La vie de roi de Gotham n'était pas facile. Mais cette place en valait le coup. Une bonne chose au moins, les recrues pour le Gang du Pingouin avaient été intéressantes. Un peu plus de personnel, un peu plus de monde autour de lui. La fidélité envers le Pingouin, elle se payait, surtout quand on savait être un bon leader. Mais il n'avait pas que cela comme soucis, non. Il y'en avait d'autres. Le Batman sera pénible, et les prochaines opportunités pour le Pingouin risquent de fâcher le chevalier noir. Il fallait trouver un bouc émissaire, un crétin sur qui on peut parier. Heureusement, l'asile était là pour ça. Il était là pour donner au Pingouin, la piétaille dont il avait besoin. Et il avait fait ses propres invitations pour cette soirée. Le Pingouin prenait l'habitude de voir Gotham sombrer sous l'immondice perpétuelle de ses propres tenanciers et c'était risible ! En outre, Cobblepot savait qu'il fallait à tout prix se débarrasser des pires ordures qui peuplaient la ville dans le but de s'approprier la cité, tout bêtement et le monopole des trafics. Observant l'heure, il soupira. Les tristes nuits passées à se lamenter étaient dorénavant révolues ! Tant de moqueries qu'avait subi Oswald ! Non, il était l'heure de prendre sa vengeance. Depuis ce qu'il restait de son empire, il commanderait les forces les plus instables de Gotham City et était l'oreille de la ville, sans le moindre doute.

"Ils sont jamais à l'heure ces cons-là."

Oswald appréciait le silence qui régnait dans ce lieu. Dans ce sanctuaire dédié à la folie et à ses thérapies. Les deux hommes de main du Pingouin s'en allèrent, et le Pingouin fut seul. Seul avec les souvenirs. Seul avec ce lieu qu'il avait déjà côtoyé. La nostalgie l'envahit. Cela lui rappelait ses premières années dans le crime, à Londres, alors qu'il n'était qu'un simple coupe-jarret dans le milieu. Un petit être qui rêvait d'être le chef. Et il avait réussi. Il avait rendu sa splendeur au nom des Cobblepot. Avant que tout ne sombre, encore une fois. Mais Gotham City avait sombré, encore et indubitablement. Le Pingouin s'en foutait. Que la ville prospère ou qu'elle sombre, il serait toujours dans le bon courant de l'eau. Il serait toujours à l'avance sur ses adversaires, et face aux cinglés de l'asile, il comptait bien garder son ascendant. Tout était prémédité, calculé. Même chez les psychopathes, il demeurait cette once de lucidité abstraite qui leur permettaient de préméditer leurs faits et gestes. C'était la lie de l'Amérique, Gotham. Voyant le désastre que c'était devenu, Cobblepot n'avait même pas cherché à fuir mais plutôt à profiter de l'après Gant Noir. Les immeubles les plus richissimes de Gotham était à la merci de bandits comme Oswald et il pouvait aisément fournir électricité et vivres à une bonne partie des criminels qui cherchaient à quitter la ville ou à faire profil bas. Le Pingouin savait qu'il incarnait l'élément incontournable de la ville. Entre ragots et messages indiscrets, il était le lien parfait entre les grands et petits clients, moyennant finance bien entendu ... Ainsi était le jeu de Cobblepot, s'imposer par le mental et bien évidemment la force ! D'ailleurs il n'avait pas hésité à répartir ses troupes dans le tout Gotham en passant par les quartiers huppés, désormais en ruines, ou encore les bidonvilles de l'East End. Bientôt, il serait le maître de la ville, et rien ne saurait l'en empêcher ... A moins que ... Les éléments pénibles de cette ville ne décident d'autre chose. Le hasard dans cette ville, c'est quand tu sais que tu vas te faire enculer, avec du gravier et sans vaseline. Et généralement, on te l'annonce pas. C'est sec, soudain, et ça te laisse une rondelle plus grosse qu'un dollar d'argent. Du bruit le tira hors de ses pensées. Quelqu'un arrivait. Ah, finalement. Tirant une taffe sur sa cigarette, Cobblepot s'apprêtait enfin à donner du verbiage à tout ce ramdam. S'il y a bien quelque chose que le Pingouin aime encore moins que les surprises ce sont les gens qui ne respectent pas les plans. Le quart d'heure de politesse n’'est pas quelque chose qui doit être appliqué à ce genre de rendez-vous. Et hormis les retards, et les surprises il y a aussi autre chose qu'Oswald déteste. Ce sont les amateurs. Mais ce soir, ce n'étaient pas des petits joueurs qui se pointaient ...

"ENFIN ! C'est pas trop tôt !"


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyJeu 8 Juin 2023 - 11:02

Arkham… La seule ombre du manoir solitaire surplombant Gotham avait de quoi submerger la belle rose de sentiments contraires. Tellement de choses s’y étaient déroulées, tellement de séjours, d’évasion, de rencontres, de haines, de morts…

Elle y était aussi populaire que détesté des infirmiers à l’époque où l’établissement existait encore. Tous se battaient presque pour la servir lors de ses évasions, hommes comme femmes tombaient à ses pieds, de manière aussi littérale que figurée et pourtant c’était les crachats et la haine qui l’accueillait à chacun de ses retours. Avant que ces signes ne cèdent une nouvelle fois place à l’admiration lors de la fuite suivante… Un cycle sans fin de violence et d’amour qui avait trouvé son terme non plus dans la résolution des « troubles mentaux » de l’empoisonneuse, mais dans celui de l’institution elle-même.

Coquille vide, seulement temporairement habitée par les hommes de mains de celui qui avait crû bon de la convier ce soir, le manoir avait perdu en majesté pour gagner en effroi. Ses grands halls silencieux projetant une étrange aura de sourde terreur sur ceux qui les contemplaient, invités à tendre l’oreille pour entendre l’écho fantomatique des plaintes passées des patients.

Emergeant du bâtiment central, elle se dirigea vers le lieu du rendez-vous, une aile dédiée aux soins des éléments les plus « problématiques » de l’établissement. Une zone qu’elle connaissait bien…

Ouvrant d’un geste doux la double porte qui la séparait de son « hôte », elle fit quelques pas dans la lumière, un sourire de douce assurance sur le visage, le menton légèrement relevé, les yeux hautains.

"ENFIN ! C'est pas trop tôt !"

« Envoyez moi une voiture la prochaine fois que vous voudrez contrôler mon heure d’arrivée, monsieur Cobblepot. » Un sourire charmeur naissant au coin de ses lèvres, elle entama un lent tour de la pièce, laissant négligemment courir un doigt sur les murs, masquant le spectre des expériences passées dans cette pièce derrière son éternelle séduction.

Elle se positionna finalement près d’une des fenêtres, l’une de ces hautes ouvertures en ogives gothiques, laissant pour l’heure passer l’éclat argenté de la lune.
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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 7 Juil 2023 - 13:03

On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] 2urw
Maitre des Peurs

Beware the Scarecrow


"Cobblepot. Isley."

La voix gutturale déformée par le masque ne faisait que repasser en vue les noms des deux principaux membres de cette petite soirée qui s'annonçait déjà comme une surprise. La nouvelle qui fut envoyée par le Pingouin m'avait surpris. Une convocation ? Pour quoi ? Encore un travail de larbin pour effrayer les débiles et autres crétins qui sévissent dans le milieu ? Ou peut-être qu'il avait encore besoin de piéger un maximum de patients d'Arkham pour une quelconque récompense ? S'associer avec le Pingouin était dans la majorité des cas, une erreur que beaucoup faisaient. S'associer avec le Pingouin, c'était surtout se fourvoyer dans une erreur qui pouvait s'avérer fatale. Mais étant un homme de sciences, et surtout ayant d'une capacité à écouter ce que les larves ont à dire, je ne pouvais m'empêcher de venir voir, d'écouter, de me gausser et de rire au nez de cet étrange palmipède que la honteuse population de Gotham City avait réussi l'exploit à le faire élire maire. Quelle déchéance pour une ville comme Gotham ... Vraiment ? Il faut croire que depuis mon départ, cette ville n'avait fait que s'abrutir un peu plus.

"C'est amusant, tu n'as pas grandit depuis la dernière fois, Pingouin."

Je ne ris pas. Je ne fais pas dans l'humour, mais j'aime bien lui montrer mon hostilité. Le genre de blagues qui aurait fait rire le Joker, j'en suis sûr. La dernière fois que je lui avais fait confiance, je m'en suis mordu les doigts, et Batman m'avait brisé mon opération parce qu'il avait cafté, comme une gentille petite fille devant son parent. Mon regard se pose sur l'homme pingouin. Je n'avais que peu d'amitié pour un homme aussi chétif, et surtout aussi lamentable dans la plupart de ses actions. Bien sûr, il payait bien. Mais quand on a moins besoin d'argent qu'à ses débuts, on préfère se détacher. Et surtout, on préfère s'élever, plutôt que de rester au même niveau qu'un imbécile comme le Pingouin. Il avait de l'argent, mais en dehors de ça, rien d'autre, et il ne comprenait pas, dans la majorité des cas, l'étendue de mon travail. Il ne voyait que ce qu'il voulait voir. Là où je voyais mes talents comme un don, lui, ne voyait que le moyen d'en faire une arme. Différente approche, mais qui peut avoir le même but au final. Cobblepot aimait le pouvoir, je l'aimais aussi. Tout comme Ivy. Poison Ivy, Pamela Isley. Avant que je ne décide de devenir l'épouvantail, j'avais lu son dossier à Arkham. Nous avions déjà discuté un peu ensemble, mais nous essayions de rester neutres l'un envers l'autre, et à vrai dire, je n'avais aucun atome crochu avec une pitoyable botaniste. Les plantes ne sont d'aucune utilité pour un savant tel que moi. Sauf peut-être pour la concoction de nouvelles espèces de sérums de phobie. Et encore ... Je levais les yeux au plafond, discernant les poutres et autres charpenteries de ce vieux manoir qui semblait si vide. Et dire que j'y avais travaillé. Devant nous, la grande statue d'Amadeus Arkham, perdant de sa splendeur avec le temps. Et si les choses avaient été différentes ? Peut-être que j'aurais pu faire de cet endroit, quelque chose de plus ... Grandiose ? Qu'importe les regrets. Ce n'était pas une de mes peurs. En parlant de peur, je fis cliqueter les seringues au bout de mon gant gauche contre la pierre rustique du mur qui se trouvait à ma gauche. Dans un bruit des plus pénibles. Ce frottement que vous connaissez si bien, de quelque chose de rêche qui se frotte à quelque chose de plus dur. Un bruit des plus épouvantables. Et à vrai dire, c'était parce que je m'ennuyais déjà. Cobblepot n'était pas du genre à nous offrir quelque chose de faramineux, alors je préférais voir de quoi il en retournait.

"Cela a intérêt à valoir ma venue, Oswald. Je n'aime pas être dérangé pour rien."

Insupportable créature. Il est étonnant que la nature ait laissé une telle horreur évoluer. En temps normal, la sélection naturelle fait le travail, et les plus faibles et les plus moches sont censés mourir. Mais malheureusement, la nature a un très mauvais sens de l'humour. Ce qui nous ramène au cas de Poison Ivy, le cas typique de la botaniste effacée qui, après avoir découvert ses monstrueux pouvoirs, s'est décrétée déesse de la nature et menace à chaque fois de réduire l'humanité à néant, avant de se rappeler que même ses sumacs vénéneux et autres poisons n'arrivent pas à fournir le meilleur insecticide pour tuer la chauve-souris. Quelle ironie, vraiment. Le temps passe, et je n'aime pas attendre. Il y'a encore tant de choses que je dois accomplir pour un retour à la normale dans cette ville. Un retour à la normale, cette pensée me fit sourire alors que je réfléchissais depuis des semaines, dans mon laboratoire, à comment inoculer ma toxine à toute la population de Gotham. Les plans sont alignés, mais il me manquait encore certains détails. Mais peut-être que l'offre de Cobblepot me donnera peut-être quelques éléments clés que je pourrais utiliser pour régler cette histoire. Haussant les sourcils derrière mon masque, il me suffisait de voir ce qu'allait nous sortir cet énergumène des plus repoussants. Cependant, une autre question me turlupinait. Essayant d'être cassant, à la limite du sarcasme, j'essaie de percer à jour dans la coquille du Pingouin.

"Qui d'autre doit venir ? J'espère que tu as pensé à un imbécile sans cervelle pour faire les basses besognes cette fois. Ce sera Croc ? Bane ? Ou Amygdala ? J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves."




On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
De la victoire certaine, de l’Épouvantail !
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Cobblepot
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyDim 16 Juil 2023 - 18:10

"Ferme-là, Crane. Tu crois vraiment que je choisis les crétins et les beubeus quand j'invite des gens à une rencontre secrète ?"

Trancha net le Pingouin qui était en train de fumer son cigare avec une certaine prestance à l'anglaise. Cobblepot n'aimait pas les insinuations, et encore moins les médisances de l'empaillé, et pour tout dire, y'avait bien longtemps qu'on lui avait pas craché de saloperies à la gueule dans ce genre. Et s'il n'avait pas été le maitre de la peur de Gotham, y'a bien longtemps que Crane aurait dégusté tarif. Mais on était pas là pour trucider et encore moins s'engueuler. Nan. Le Pingouin voulait jouer la carte de l'unification, et même essayer d'installer une toute nouvelle alliance, même si cela lui en coutait. Inspirant la fumée de son cigare, il le retira avant de reprendre.

"J'voulais que Nigma soit là, mais il ne répond pas. Pareil pour Harley Quinn, mais cette dégénérée est sûrement en lune de miel avec le Joker."

On avait toujours besoin d'un cerveau, et le seul être que le Pingouin respectait, c'était bien l'Homme-Mystère. Mais alors celui-là, il est toujours aux abonnés absents. Jamais de possibilité d'avoir ce débile aux énigmes quand on a besoin de lui. En attendant, ils n'étaient plus que trois sur l'idée de départ du Pingouin, et peut-être que d'autres le rejoindront par la suite, une fois que le plan sera bien établi. Harley Quinn avait été un choix difficile, et dans la pléthore de nanas qui avaient du répondant, c'était la seule qui savait communiquer avec un très gros marteau. Et puis, ça fait toujours bien d'avoir une débile dans l'équipe, ça rend les autres un peu plus intelligents. Oswald regarda la femme-plante, en espérant peut-être avoir une réaction concernant la non-venue de sa meilleure pote. Ou meilleure broute-gazon ? Aucune idée, ce qui se passait entre ces deux nanas, c'était aux antipodes de ce que le Pingouin pouvait imaginer, et pour tout dire, il s'en battait royalement les œufs. Y'avait eu d'autres idées, mais à chaque fois, c'était naze, et les prétendantes n'avaient aucune bonne qualité, hormis d'être des boulets : Roxy Rocket, Shauna Belzer. Des crétines. Hors de question de compter sur Catwoman, cette radasse ne suce pas et en plus, elle tapine avec Batman. Alors faut pas délirer là-dessus.

"J'ai eu quelques emmerdes dernièrement, mais faut que je me refasse. J'ai eu quelques bons tuyaux et je voulais vous inviter pour m'aider à reprendre la ville. Le Gant Noir ne tiendra pas longtemps Gotham City comme moi je la tiens par les ovaires. Alors je vous pose la question, est-ce que vous voulez me rejoindre pour vous faire un max de thunes et surtout, pour vous imposer ? Ivy, je sais que tu rêves de transformer la ville en jardin géant. Crane, je sais que tu veux terroriser toute cette cité. Moi ? Je ne veux que la contrôler et m'occuper des crétins qui la peuplent. J'en suis le maire, et à ce titre, l'élection ne sera pas avant un moment, du coup, je suis toujours le seigneur de Gotham City. Vous en êtes ?"

Les coups durs. Le Pingouin n'avait connu que ça depuis sa tendre enfance. D'enfant non désiré, jusqu'à l'être qu'il était devenu, le Pingouin ne regrettait rien. Aucune compassion, aucune rétrospective sur sa vie, car il lui manquait quelque chose, l'amour. Vindicatif, le Pingouin savait qu'il allait faire mal, très mal si jamais il mettait la main, ne serait-ce qu'une seule personne en relation avec ce qui s'est passé, à propos de son lounge. Oswald n'avait pas le pardon facile. Et il n'était pas non plus quelqu'un de jovial et désireux de faire amende honorable. Fixant les deux criminels en face de lui, le Pingouin reprit, montrant qui il était au plus profond de lui-même. Un être monstrueux. Et bien Oswald sait très bien qu'il reviendra sur le devant de la scène et que ça risquerait de chier sévère. Vous pouvez en être certain. Vous savez ce que c'est que l'assurance ? C'est de savoir qu'un criminel fera tout ce que vous lui dites dans le futur. Le Pingouin obtiendrait un service, et il réfléchira pendant longtemps jusqu'à trouver ce que ce sera. Vendre son âme au Pingouin, ça revenait à être en permanence redevable à Oswald Chesterfield Cobblepot. En gros, c'était la merde.

"Cette ville peut être à nous. Mais va falloir arrêter qu'on se tripote le trou du cul pour enfin arriver à faire quelque chose ensemble. Et pas chacun de notre côté. Sinon, ce sera la merde."

Le Pingouin peut-être défait, il peut-être ruiné, mais il reviendra toujours à la charge. Car il a ce qu'on appelle, en lui, la motivation nécessaire pour se sortir des pires situations. Il avait la niaque, l'envie de détruire, et surtout, de se construire lui. Une motivation pareille ne se calculait pas grâce à certains privilèges non, il se mesurait grâce à l'envie, et surtout, à l'envie de se dépasser. Oswald était un homme intelligent, prudent, et stratège. Les deux criminels l'aideraient, de bonne ou de mauvaise volonté, ils l'aideraient. Et cette pensée lui fit penser à des jours merveilleux qui approcheraient. Oh que oui, ce serait merveilleux quand on y pensait sérieusement. Cobblepot était quelqu'un de patient, qui savait parfaitement quelles étaient les bonnes occasions pour frapper. Il était peut-être à terre, il avait peut-être ployé le genou. Mais des gens comme le Gant Noir, Falcone, Wayne, Sionis, Wesker, et biens d'autres, il leur ferait payer. Chacun d'eux paiera pour tous les torts faits à la famille Cobblepot. La haine est la meilleure des motivations, et Oswald savait l'employer avec un art presque raffiné. Intérieurement, il ricanait, surtout qu'il avait de quoi jouer les parfaits salauds, comme à son éternelle habitude.

"Après, j'aime pas être un oiseau de mauvaise augure, mais je connais vos différentes planques. Je sais quelles sont vos habitudes, et ça me ferait mal à moi, Oswald Chesterfield Cobblepot, de vous balancer à un justicier qui serait sous mon toit, en train de me tirer les vers du nez. Vous me connaissez, je n'aime pas la violence. Du moins, pas celle qu'on me fait subir. Vous voyez où je veux en venir ?"


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyMer 9 Aoû 2023 - 18:42

On est pas à l’abri, mais le Pingouin lui, presque


"La violence est l’apanage des faibles et le dernier refuge de l’incompétence, Cobblepot."

Ainsi donc, Crane avait dit vrai : le Pingouin organisait une sauterie au manoir Arkham. Et il n’était pas seul, il y avait l’Épouvantail naturellement et cette chère Pamela Isley. Strange avait toujours eu un faible pour cette femme. Pas à cause de ses phéromones mais par sa misanthropie que Strange partageait jusqu’à un certain point. Après avoir exploré la psyché humaine en long, en large et en travers il en était arrivé à une conclusion : l’Humain était un être impitoyablement mesquin et le plus intelligent calculateur du règne animal, il était cependant tellement complexe qu’on devait lui reconnaître une incroyable beauté.

"Isley, ma très chère. Et moi qui croyait que vous n’obéissiez à aucun homme. Peut-être éprouvez vous de l’affection pour Oswald car il ne se nourrit que de poisson. En tout cas, le scorbut expliquerait la dentition…défaillante de notre ami."

Strange détourna son regard de la plantureuse botaniste et regardait désormais autour de lui, et tout était comme il s’en souvient. Les rideaux d’un rouge pourpre étaient attaqués par la moisissure et celle-ci n’avait épargné aucun endroit du bâtiment, un peu comme un cancer implacable et indiscriminant qui détruit tout sur son passage. Au beau milieu de la salle, derrière le bout d’homme en redingote, se trouvait la grande statue d’Amadeus Arkham, le fondateur de ce merveilleux asile. Strange était convaincu que si il n’avait pas été contraint à l’exil, ce magnifique bâtiment historique aurait été protégé de la décrépitude à laquelle on l’avait condamné.
Strange voulait de Cobblepot pour mettre à exécution son plan mais il semblerait que celui-ci avait ses propres projets, qui impliquaient également Crane. Il pourrait trouver un terrain d’entente. On peut toujours trouver un terrain d’entente avec les avares dans son genre.


Fait par KoalaVolant


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyMar 15 Aoû 2023 - 18:17

On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] 2urw
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Beware the Scarecrow

"J'ai invité le docteur Strange à cette réunion. Ne m'en veux pas, Cobblepot. Mais je travaille moi aussi à quelque chose, de mon côté. Je n'ai pas ramené Tetch. Il est trop ... Perdu dans ses pensées."

Pauvre Chapelier perdu dans ses délires d'Alice au Pays des Merveilles. Nul doute qu'il n'aurait très clairement pas été à la hauteur de cette réunion, surtout qu'il n'était pas dans son assiette. Enfin, avec Tetch, il était difficile de se demander QUAND il était dans son état normal. Il fallait cependant repenser à ces histoires de surveillance par Cobblepot. L'infâme avait le sale don pour mettre les autres dans une situation des plus délicates. Cet individu était-il à ce point si paranoïaque qu'il devait s'attacher à traquer tous ceux qu'il convoite afin de les faire chanter ? Si c'était le cas, il était déjà mûr pour l'expérience. Déjà sensible à la peur. Oh oui le résultat serait intéressant. Il ne suffisait qu'une distraction et il tomberait entre mes griffes. Mais cela devra attendre. Malgré ma répugnance pour Oswald Cobblepot, je ne pouvais m'empêcher d'être attentif à l'idée qu'il avait pondu, sans triste jeu de mots d'humour digne du Joker. Inspirant légèrement, j'écoutais la remarque de Strange, avant de lever mes sourcils vers le haut après la plaidoirie stupide du Pingouin.

"Tu es prévisible, Oswald. Trop prévisible. Je pourrais très bien perdre l'usage de mes planques, mais sache que je pourrais très bien inonder ton petit Iceberg Lounge de ma toxine. Et je serais curieux de voir quelles seraient tes peurs les plus profondes."

La peur était toute ma vie, j'en avais fait ma passion, mon champ d'étude et de travail, même ma vie ! J'avais tant travaillé sur le développement de cette toxine que même mon propre gaz ne me faisait plus aucun effet. Ne lui donne pas la possibilité de t'atteindre. Mais laisse-le mijoter un peu. C'était notre prochain pigeon après tout. Il serait notre prochaine victime, et tandis qu'il se croirait intouchable du haut de son piédestal, la chute n'en serait plus que tragique. Strange avait tenté une approche subtile, en citant une citation des plus véridique. Relevant, je ne peux que sourire devant ce scientifique philosophe. Je me méfiais quand même de Strange, il n'avait pas encore tout dit, et même si mon alliance temporaire avec lui s'avère fructifiant, je devais garder un atout dans ma manche, au cas où cela risquerait de me retomber dessus. Son plan m'avait plu, et celui d'Oswald m'avait déçu. Si peu d'originalité pour le grand parrain de cette ville, que les imbéciles avaient décidé d'élire. Quelle parodie de démocratie. Tout le monde sait que cette démocratie est biaisée, tant que les imbéciles peuvent voter. La peur guide les crétins, et les poussent à faire des choses idiotes. Mais la peur réclame toujours son dû. Elle réclame toujours son content de victimes. Et je ferais en sorte de lui donner, dans les prochaines semaines. Inspirant légèrement, je levais le doigt, pour corriger l'érudition certaine mais néanmoins correcte de mon confrère.

"Je vous rectifie, confrère. La violence est le refuge de l'incompétence. Isaac Asimov."

Une petite pique contre Cobblepot. Un seigneur dans le domaine de la cuistrerie, et de l'incompétence notoire. Mais que voulez-vous ? L'imbécilité, la crasse intellectuelle ne pouvait qu'être source de railleries et autres invectives dans le but de provoquer l'hilarité de ceux qui sont suffisamment intelligents pour comprendre les merveilles de l'intellect humain. Mais il y'avait une autre savante dans la place : La célèbre botaniste Pamela Isley. Ivy ne semblait cependant pas bien bavarde ce soir. Le refus de s'intégrer, peut-être. Un traumatisme était clairement à l’œuvre dans les tréfonds de l'esprit de cette femme, mais provoqué par quoi ? Était-ce une conséquence d'un mal qu'elle avait contracté et qu'elle voulait éviter aux autres d'attraper ? Avait-elle donc peur de faire du mal à ses proches ? Mais quel genre de mal ? Physique ou psychologique ? Avait-ce été une seule fois ou bien plusieurs fois ? L'intensité avait-elle été la même? La souffrance était-elle donc le talon d'Achille de cette demoiselle ? Ivy était un beau cas d'école tant son caractère évoluait en permanence. Son mutisme ne faisait que confirmer mes pensées les plus sombres à son égard. Tant de questions et si peu de réponses ... Ce soir, il y'avait quand même un beau panel de scientifiques il faut dire. Il était étonnant que notre profession de savants illustres ne soit pas plus ... Inclusive.

"Quelle belle assemblée, vraiment. Oswald, tu sais nous gâter quand tu le désires. Qui sera le prochain à rejoindre ce cercle très fermé ? Victor Fries ? Kirk Langstrom ? Achilles Milo ? Allons, parfois, trois têtes valent mieux qu'une."

Cobblepot était un parfait imbécile, et s'il espérait vraiment reprendre la ville aux mains du Gant Noir, tout ça, c'était uniquement pour son propre profit. Moi, je ne voyais qu'une seule chose : La fin de la ville. La destruction totale de Gotham City, les gens qui hurlent de peur dans le gaz. Les râles, les hurlements, tout cela n'était qu'une symphonie pour mes oreilles, un délice que seuls les véritables initiés pouvaient comprendre. Ce soir, à l'asile d'Arkham abandonné, tout n'était que suppositions, broutilles, et petites intrigues ridicules qui ne peuvent qu'être éliminées qu'avec la volonté d'un seul homme. Le seul capable de nous défaire et de nous détruire. Pour conclure, je penche la tête sur le côté, posant une ultime question.

"Et pour le Batman, Cobblepot ? Comment le tiendras-tu occupé si tu as un plan aussi infaillible que tu le prétends ? Tu sais très bien qu'il te retombera dessus. D'une manière ou d'une autre. Et je ne compte pas finir dans ce dépotoir qu'est Blackgate pour tes beaux yeux."




On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
De la victoire certaine, de l’Épouvantail !
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 18 Aoû 2023 - 13:36

"HEIN ?!"

La vue de cet énergumène qui était sorti de nulle part, et qui revenait, comme une fleur. C'était un coup bas, et de part de Crane en prime, c'était vraiment un effet minable. Cobblepot descendit des marches sur lesquelles il s'était posté avant de se diriger, parapluie en main, en direction du docteur Strange. Il pointa son arme droit vers le psychiatre avant de desserrer les dents. Nan, disons que le Pingouin souhaitait que Strange reste maintenant, peut-être même pour un petit diner. Genre, une salade de phalanges, un assaisonnement de pêches, et des gnons en guise de desserts. Le tout pour faire un repas équilibré, fruité et qui t'envoie dans les pommes. Un genre de dernier repas avant l'exécution tant méritée. Le Pingouin souriait de ses plus belles dents, tout en fumant à son porte-cigarettes. Le Pingouin savourait ce moment. Pour tout dire, il rêvait depuis longtemps de se faire Hugo Strange, depuis Arkham City. Une véritable merde comme lui méritait de se faire tringler par un mec aussi classe et aussi puissant qu'Oswald. Ce soir, ce n'était pas Strange qui portait le gode-ceinture pour se faire le Pingouin, mais bel et bien le Pingouin qui allait lui en foutre plein la gueule. Il reprit, doucement.

"Donne moi une excellente raison. Une seule."

Cobblepot s'en était tiré en devenant un monstre, une ordure, un véritable salaud cruel qui n'hésitait pas à tirer dans le tas pour se faire entendre. Oswald n'était pas quelqu'un de raffiné, pas dans le style gentleman. Il avait déjà donné à une époque où il pensait que ça lui ouvrirait les portes de la noblesse Gothamite, mais il s'était fait chié dessus par Vreeland et les autres. Alors le Pingouin avait décidé d'embrasser ce qu'il était au plus profond de lui-même : Un être cruel, vulgaire et monstrueux. Le Pingouin était un spécialiste en terme d'informations. Un homme qui connaissait parfaitement les rumeurs, les faits et les extrapolations, qu'il revendait à un prix d'or. Un bon tuyau sur le prochain match gagnant ? Fallait allonger la monnaie. Un bon tuyau sur une fusion de deux entreprises ? Le Pingouin savait où il fallait investir pour gagner à la bourse de Gotham. Une chose en entrainant une autre, le Pingouin était toujours à la pointe en terme d'informations. Ce qui lui valait malheureusement la visite du Batman quand les choses n'allaient pas fort. Et malheureusement pour le Pingouin, il était pris dans une spirale où il devait se conformer à l'autorité du Chevalier Noir s'il ne voulait pas perdre ce qu'il avait mis si longtemps à acquérir. Ivy ne disait toujours rien. Pour faire la plante, elle pouvait pas faire mieux ! Vraiment ! Crane avait déçu Cobblepot, vraiment. Il tenait toujours en joue Strange, et d'un geste, il visa à côté, et tira. Un trou béant dans le mur.

"La prochaine sera la bonne. Quant à toi, Crane, tu prendras la prochaine si tu me justifies pas le retour de boule de bowling dans MA ville."

Oswald n'était pas quelqu'un qui aimait prendre beaucoup de risques. Pourquoi se risquer à en prendre quand on peut envoyer les autres le faire pour vous ? Cobblepot connaissait le danger que Hugo Strange pouvait incarner. Un retour aux mauvais temps, à la chiasse, et à la merde. Pouvait-on vraiment faire confiance à un duo de psychiatres comme eux ? Après tout, elle penchait souvent des deux côtés. C'était la grande question. Une question à laquelle peu de gens savait répondre et c'était ce qui paraissait le plus louche aux yeux du Pingouin qui savait que rien, dans cette ville, était due au hasard. Tout était prémédité, calculé. Même chez les psychopathes, il demeurait cette once de lucidité abstraite qui leur permettaient de préméditer leurs faits et gestes. C'était la lie de l'Amérique, Gotham. Voyant le désastre que c'était devenu, Cobblepot n'avait même pas cherché à fuir mais plutôt à profiter de l'après Arkham City. Les immeubles les plus richissimes de Gotham était à la merci de bandits comme Oswald et il pouvait aisément fournir électricité et vivres à une bonne partie des criminels qui cherchaient à quitter la ville ou à faire profil bas. Le Pingouin savait qu'il incarnait l'élément incontournable de la ville. Entre ragots et messages indiscrets, il était le lien parfait entre les grands et petits clients, moyennant finance bien entendu ... Ainsi était le jeu de Cobblepot, s'imposer par le mental et bien évidemment la force ! Mais en ce moment, avec le Gant Noir dehors, les choses n'avaient pas évoluées dans la meilleure des dispositions. Il fallait réfléchir à la suite, et peut-être que Strange pouvait être utile. La bave aux lèvres, Cobblepot se rappela de toutes les horreurs que Strange lui avait faite. Et il ne comptait pas le laisser s'en sortir comme ça.

"Tu te sens moins imposant sans tes tygers, hein ? T'as l'air tout petit maintenant ... J'devrais te trainer jusqu'au trottoir, comme une merde qu'on se doit d'écraser."

S'il y a bien quelque chose que le Pingouin aime encore moins que les surprises ce sont les gens qui ne respectent pas les plans. Le quart d'heure de politesse n’'est pas quelque chose qui doit être appliqué à ce genre de rendez-vous. Et hormis les retards, et les surprises il y a aussi autre chose qu'Oswald déteste. Ce sont les amateurs. Et Strange n'était pas ce qu'on appelait quelqu'un de professionnel. Il était dangereux. Très dangereux. Dans la catégorie de ceux qui sont capables de t'enculer le cerveau après t'avoir ouvert la boite crânienne tout en te disant "bonjour, salut, je m'introduis". Un vieux dégueulasse en somme. Crane continuait d'ironiser, mais le Pingouin savait gérer les têtes de piafs. Reprenant de nouveau, Cobblepot éructa de sa colère la plus noire.

"Si tu veux pas que je t'en colle une dans les couilles, Crane. Ferme-là !"




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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 18 Aoû 2023 - 18:30

ON EST PAS À L’ABRI, MAIS LE PINGOUIN LUI, PRESQUE


Le pingouin était furieux. Compréhensible. Après tout, Crane l’avait doublé et invité quelqu’un sans lui dire. Cobblepot était donc aussi naïf qu’il le pensait. Strange lui au moins avait pris des gants avec Crane mais lui semblait ne pas être amusé par la petite farce. Il aimait être au contrôle de la situation en permanence, sûrement une conséquence de son complexe d’infériorité. Dès que quelque chose ne faisant pas partie de son plan arrivait, il revivait sûrement le collège où l’on se moquait de sa taille ou bien la période ou sa famille est tombée en disgrâce.  Si seulement il savait que l’homme dont la famille avait détruit la sienne lui menait aussi la vie dure la nuit.

"Cobblepot. Pouvez-vous vous arrêter de lancer injures sur injures ? Je sais que vous avez l’habitude de vous adresser à de minables hommes de main, mais je vous assure que nous sommes entre gens civilisés. Nous menacer moi et monsieur Crane n’y fera rien. Voyez comme miss Isley est calme. Vous êtes le seul ici qui s’excite alors baissez d’un ton."

Strange refusait de s’abaisser à son niveau, sans mauvais jeu de mot. Comme à un enfant, il fallait répondre à la violence par le calme et la rationalité sans quoi on ne ferait qu’alimenter la rancoeur. Ivy était calme et semblant disposée à écouter ce que Strange et Crane avait à dire.

"Je sais de source sûre que la situation n’est pas brillante pour vous en ce moment. Vous avez été expulsé de la mairie et de la haute société par la même occasion et Batman vous donne toujours autant de fil à retordre. Ce que j’ai proposé à monsieur Crane l’autre jour et que je vous propose, à vous et miss Isley, est un plan organisé et parfaitement orchestré contrairement aux vulgaires manigances que vous préparez pour votre propre intérêt et gloire personnelles. Ce que je propose est gagnant-gagnant. Je ne propose pas seulement de détruire le Batman mais de faire comprendre à cette ville ce qui est vraiment bon pour elle. À votre avis Cobblepot ? Qu’est-ce qui est bon pour cette ville ? Un psychotique déguisé en chauve-souris qui bat d’autres psychotiques pendant la nuit, ou bien une société organisée autour de leaders forts comme vous et moi ? J’ai déjà dévoilé une partie de mon plan à monsieur Crane qui est déjà en mesure d’en voir le potentiel. Je suis disposé à vous révéler la seconde partie de mon plan si vous êtes assez intelligent pour ne pas rater le coche. Comme je sais que vous êtes un marchand d’information, je suis prêt à vous en divulguer une d’une valeur inestimable en guise de bonne fois. Sur Batman lui-même. Que décidez-vous Oswald ? Êtes-vous disposé à entendre notre proposition ?"

De toute manière, Cobblepot a plus besoin d’eux que eux ont besoin de lui. Cobblepot avait un choix très important à faire. Strange ne sous-estimait en aucun cas son intelligence mais s’inquièteait plus de son avarice. La question était de savoir qui écouterait-il entre l’intelligence et l’avarice.


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 25 Aoû 2023 - 5:22


On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] Mr_fre15

C'est d'un pas lourd que je me décide finalement de m'approcher du petit groupe qui, hélas, semble présentement plus enclin à s'insulter et à se provoquer entre eux plutôt qu'à discuter d'idées utiles. Enfin… Strange semble vouloir expliquer son fameux plan, malgré le tir d'avertissement du dernier maire élu de Gotham, mais il m'est difficile de savoir si le Pingouin le laissera parler ou non, alors autant intervenir maintenant. Habillé d'un imperméable noir qui couvre pratiquement tous mon corps, j'aurais pu être méconnaissable si ma tête bleue n’aurait pas été aussi visible. Il est évidemment pour chacun des invités présents que le manque d'électricité cause un problème majeur dans mon cas. Ma combinaison réfrigérante robotisé, mes assistantes androïdes, mes armes de pointes cryogéniques, mon laboratoire à la Gothcorp… J'ai tellement perdu depuis que ce satané Gant Noir a passé à l'offensive et m'a privé de mes principales sources d'énergie. Heureusement, quelques semaines avant la grande catastrophe, l'aide de mes collègues scientifiques m'a permis de mettre au point mon système de refroidissement intraveineux qui me gardera en vie à basse température le temps qu'il faudra pour que ma situation s'améliore. Ce qui pourrait se produire très bientôt si j'obtiens l'assistance d'Oswald. En tout cas, c'est en explorant du regard l'intérieur du manoir que je rejoins mes confrères docteurs… Et  Cobblepot… Je prends la parole avec mon habituel calme glacial.

-‘'La dernière fois que je suis venu par ici, c'était pour tuer des assassins de la cour des hiboux et désamorcé des bombes qu'ils avaient posés. Tout simplement parce que, ce jour-là, on m'a permis de venir récupérer le matériel que les forces de l'ordre m'avait confisqué. Le hasard fait bien les choses, comme on dit… Bien du temps est passé depuis, mais vous quatre, vous n'avez pas changé… Enfin… Vous n'êtes pas les seules à être resté vous-même: le GCPD est toujours aussi remplie d'incompétent et les justiciers ont vainement essayé de compenser pour qu'au final, nous arrivons à l'effondrement de cette ville maudite.''

Je tourne la tête vers celui qui nous a tous invité ici, ou plutôt, presque tous invité ici…

-‘'Monsieur Cobblepot, il faut reconnaitre que le Batman et ses alliés sont un problème potentiel majeur pour chacun d'entre nous. Le docteur Strange a déjà prouvé par le passé qu'il est capable d'accomplir de grandes choses malgré la présence de ces héros de pacotille, alors s'il a un plan à nous proposer, il serait sage de l'écouter, ne serait-ce que pour cette fois, n'est-ce pas?''

Le point où Strange a bien raison, c'est la tendance du faux aristocrate de penser à lui-même avant tout. Si nous écouterions uniquement lui, il manigancerait pour pouvoir tirer un maximum davantage à nous diriger à distance afin d'en tirer un maximum de bénéfice tout en évitant soigneusement de s'exposer et même, de faire le moindre effort. Ce que j'ignore, c'est si Strange a prévu de faire pareil. Certes, il est nettement plus intelligent que Cobblepot et je suis certain qu'il serait capable de tenir parole s'il le voudra, mais là est la question : veut-il vraiment proposer quelque chose qui nous permettra tous d'être gagnant ou bien va-t-il nous manipuler comme il semble avoir l'intention de faire avec l'opinion publique?
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyDim 27 Aoû 2023 - 15:22

Visiblement, l'arrivée de Victor Fries ne jeta pas un froid dans l'assemblée. Cobblepot haussa le regard vers Strange, avec un mauvais clin d'oeil, comme pour se méfier de ce que ce triste clown pourrait avoir à offrir. Personne ne s'en prend à un Cobblepot ! Personne ne vole un Cobblepot, et ce gars-là avait fait assez de merdier ce soir pour avoir une condamnation à mort en bonne et due forme. Encore fusse-t'il qu'il ait quelque chose de vraiment inbattable pour s'en prendre à Batman, et à régler le cas de cet emmerdeur nocturne. Mais Cobblepot pouvait quand même être diplomate. Sortant une flasque de son gilet intérieur, il ouvrit le capuchon avant de prendre une rasade, alors qu'il écoutait Strange, puis Fries. Faut que niveau têtes d'oeufs, on avait vraiment le paquet Lustucru au grand complet. Sauf qu'ils étaient fêlés les bordels. Oswald était en colère, et quand la colère le guettait, c'était généralement pas la meilleure des conseillères. Bref, après avoir bu un coup pour encaisser le fait qu'il allait devoir pardonner à chauvissime premier, Oswald se retourna et, suite aux conseils de Freeze, il accepta et se résigna.

"C'est parfait ! Les quatre fantastiques sont enfin réunis. Bouli et sa merveilleuse montagne de glaces. L'épouvantail du pays d'Oz, Mary Sue des plantes et Calvitie. Je vais ranger ma pétoire, et je suis disposé à écouter ce que notre cher prof doit dire. Peut-être que ça calmera mon envie de lui écraser deux trois balles dans le crâne."

En arborant un sourire sadique, Cobblepot imagina, dans un premier temps, comment il allait s'en sortir pour tuer l'une des âmes les plus intellectuellement intelligentes de la ville, comme ça, sans plus de difficultés. Cela dit, si ce crétin sous-estimait trop le Pingouin, c'est qu'il y avait bien une raison quelconque, et, par voie de conséquences, il fallait se méfier du personnage passionné par ornithologie. Cependant, les chamailleries immatures des pensionnaires de l'asile commençaient à agacer Le Pingouin qui tapa du pied. Ils voulaient tous entendre le bon docteur discuter.

"Hey ho ! Y'a intérêt à ce que ce soit le plan le plus chiadé du monde hein. Si c'est pour avoir le traditionnel piège à la con, un Batman en colère, et des représailles violentes, j'ai le numéro du Joker. Au cas où, hin hin hin."

La vérité, c'était que le Joker me filait une de ces pétoches, surtout quand j'avais travaillé avec lui durant quelques temps. C'est un maniaque, un dangereux, un psychotique qui mérite d'être euthanasié. C'est une véritable bombe à retardements qui n'attend que de vous péter dans les mains, et je sais de quoi je parle. Peut-être même le genre d'atout qui pourrait contrecarrer Strange si tout allait mal ... Ouais, à creuser quoi. Fini le gentil Pingouin. Là, on avait droit à du trash, du dégueulasse et du cynique. Un concentré pur d'amertume et de colère. Toute sa vie, on avait pissé sur lui, toute sa vie on lui a fait comprendre qu'il n'était pas désiré, et maintenant que les Grecs sonnaient à la porte, il fallait encore laisser le cheval de Troie pénétrer dans son sanctuaire ? Et puis quoi encore ?! Oswald afficha un regard sévère, pas envers ses ennemis, mais contre lui-même. Il s'était raté à cause du Gant Noir, et le déshonneur, y'avait rien de pire pour un Cobblepot, surtout quand on est ridicule. Cette situation commençait réellement à l'agacer, surtout pour lui. Le Pingouin avait apprit un ou deux trucs ces dernières années : Qu'il ne faut pas se laisser marcher dessus par les minables, et par la vermine quoiqu'il puisse arriver. Il se calmerait, et attendrait que la banquise soit un peu moins chaude.

"C'est bon, je la ferme. Va-y boule de billard, parle."

Mais le regard du Pingouin s'attarda sur Ivy. Et une pensée le triturait intérieurement. Elle ne disait rien. Rien de rien. Vous les connaissez toutes hein, les femmes, toutes des ... Sauf Maman. Ivy était du genre à se laisser aller, à se laisser désirée, dans le plus pur état de cette passion. Les femmes, c'est toujours comme ça, quand elles veulent un truc, elles y mettent les formes, quand elles n'ont plus besoin, elles vous larguent. Faut être bien clair : Les femmes, c'est vénal. Les femmes, pour la plupart, ne nous aiment pas, elles ne choisissent pas un homme parce qu’elles l’aiment, mais parce qu’il leur plaît d’être aimées. Une femme ne peut désirer qu’un homme qu’elle considère de rang supérieur à elle (beauté, richesse, statut social, peu importe). On dit qu’elle est hypergame de nature. Elle est programmée pour chercher le meilleur partenaire possible, sans arrêt. Elle veut toujours « faire mieux ». Dans la savane, les lions vivent en groupe, généralement composé d’un lion, de plusieurs lionnes (le salaud est polygame), ainsi que des lionceaux. Il est courant qu’un autre lion attaque le mâle du groupe pour en prendre la tête. S’il parvient à tuer ou faire fuir le chef actuel, que se passe-t-il ? Les lionnes vont rester avec le nouveau mâle. C’est le vainqueur, le plus fort. Il est simplement meilleur. Les lionnes ne sont pas des salopes, elles répondent simplement à leurs impératifs biologiques. Les femmes sont irrationnelles et incohérentes. Elles ont la capacité de raisonner logiquement mais leurs émotions prennent naturellement le dessus. Leur hormone sexuelle dominante, l’œstrogène, est la raison principale à cela. Le taux d’œstrogène d’une femme augmente fortement durant sa phase ovulatoire ce qui l’amène souvent à des changements d’humeurs et contradictions inexplicables. Et vous imaginez ce condensé de pure haine dans l'esprit de Poison Ivy ? Le Pingouin préférait la voir comme un instrument, et non pas comme une personne. Après tout, enlevez les pouvoirs d'Ivy, et vous aurez la plus pure forme de féminisme féminin qu'il soit. Mais sans les pouvoirs. Elle était belle, mais dangereuse, et si le Pingouin l'avait conviée, c'était pour faire la vaisselle. Haha. Non. Le Pingouin connaissait les talents d'Ivy. Et il savait qu'elle avait un sacré appétit en terme de massacres aveugles, et qu'elle n'avait sûrement pas oubliée Arkham City. Et le rôle de Strange. Patiente bien quand tu t'y attendras le moins, mon salaud, ça risquera de chier quand le jeu se terminera. Wak wak.


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyMer 30 Aoû 2023 - 2:34

ON EST PAS À L’ABRI, MAIS LE PINGOUIN LUI, PRESQUE





 





Strange rangea la cassette dans sa poche.

"Merci d’avoir écouté jusqu’au bout. Ceci est un enregistrement audio sur cassette d’un entretien que j’ai eu avec miss Kyle dans le cadre de mes fonctions. J’en ai encore 10 et tout autant de cassettes pour chacun des patients sur qui j’ai travaillé dans l’exercice de mes fonctions. J’ai réussi à en sauver une grande partie avant de…battre en retraite. Cette cassette que j’ai sur moi en est le seul exemplaire existant. Miss Kyle a accès à la mairie alors qu’elle n’est qu’une chapardeuse cambrioleuse. Sur celles-ci, l’on apprend plein de choses intéressantes sur les crimes qu’elle a commis, son mode opératoire, sa personnalité, sa famille, ses amis, et sa relation avec…Batman. Plein de choses intéressantes. Pas seulement sur elle, sur miss Isley, Monsieur Crane ici-présent, Dent, sur vous aussi monsieur Fries et sur pleins d’autres. Cependant, je ne compte utiliser que les cassettes que j’ai sur miss Kyle. Ou plus précisément, utiliser comme moyen de paiement. Monsieur Cobblepot, je sais que la denrée la plus précieuse à vos yeux, avant même l’argent, est l’information. Celui qui détient l’information détient le pouvoir n’est-ce pas ? À votre avis, les cassettes que je possède, seraient-elles bénéfiques ou néfastes pour la réputation de miss Kyle si elle tombaient malencontreusement entre certaines mains ? Comme les vôtres ? Elles sont à vous si vous me fournissez le matériel et les hommes dont j’ai besoin pour mettre en place le plan que je m’apprête à vous révéler. Tout le monde dans cette salle a un rôle à jouer."

Bingo.

"Monsieur Crane connaît déjà son rôle, ce serait inutile de le rappeler. Dites-vous juste que nous allons mettre à profit ses…compétences en chimie. Nous allons faire sauter des petites doses de gaz à travers la ville, de manière stratégique pour déstabiliser le Gant Noir et leurs alliés qui se déchireront de l’intérieur, petit à petit, doucement mais sûrement. Il faudrait donc, monsieur Cobblepot, nous fournir des détonateurs. Mais nous en parlerons plus tard. Vos hommes participeront à l’opération donc ils seront bien entendu prévenus de la zone et des échéances des relâches de gaz. Vos hommes seront donc les seuls à avoir les yeux en face des trous si je puis dire. J’ose espérer, en faite c’est très important, que vous mettrez cet avantage à contribution pour frapper fort les gangs qui vous sont hostiles et qui seront pris dans les feux de la peur ainsi insufflée un peu partout. Nous laisserons de subtiles indices de ma contribution à ce capharnaüm, assez visible pour être sûr que Batman les trouve mais assez subtil pour ne pas lui mettre la puce à l’oreille. Il m’appréhendera, nous le laisserons faire. Je serais sûrement escorté au GCPD, miss Isley utilisera ses talents pour…convaincre un policier de s’emparer de la clé usb que l’on m’aura préalablement confisqué en m’arrêtant et de la brancher à l’ordinateur central du GCPD."

Il sortit de l’intérieur de son manteaux une toute petite clé usb qu’il tenait maintenant entre son index et son majeur.

"Sur cette clé usb se trouve un redoutable malware qui enverra des fichiers confidentiels à des milliers de journalistes dans tout Gotham. Cette clé a une jumelle. Je la confierais à miss Isley qui usera du même stratagème, en la donnant à un employé de Wayne Enterprise cette fois. J’ai besoin des plans d’une de leur invention. Monsieur Fries se chargera de la concevoir avec le matériel que monsieur Cobblepot aura gracieusement fourni. En plus, j’ai quelque chose à régler avec messieurs Fox et Wayne."

Strange n’en était qu’à la fin de la phase deux. La première phase était connue dans son ensemble par Crane mais il était inutile de donner plus de détails aux autres puisque cette partie concernait exclusivement son domaine d’expertise.

"Je donnerai des indications bien plus précises à chacun selon son rôle. Pour la phase trois, je ne la révélerais que si tout le monde dans cette salle se prononce."

Un plan où tout le monde sera content. Cobblepot aura l’occasion de reprendre le contrôle de la rue et de la mairie, l’Épouvantail aura sa ville de la peur. La suite du plan qu’il ne peut pas encore dévoiler saura satisfaire Fries et Isley puisque cette fameuse technologie servira Fries à merveille et que Isley sera comblée par son rôle à venir.

"Qu’en dites-vous monsieur Cobblepot ? Et monsieur Fries ? Et mademoiselle Isley ? Ou dois-je exécuter mon plan sans vous laisser une part du gâteau ?"






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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 1 Sep 2023 - 11:30

On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] 2urw
Maitre des Peurs

Beware the Scarecrow


Si l'on m'avait posé la question il y'a de cela quelques années en arrière, je crois que ce genre de réunion ne me serait jamais venu à l'esprit. Pas même avec Hugo Strange ... Hugo Strange. Dès mon entrée à Arkham, j'en avais vaguement entendu parlé de ce type. Jérémiah Arkham adorait me rappeler qu'il lui coûtait la peau du cul à chaque fois qu'il devait le faire venir à l'asile, d'après lui, il n'osait pas venir y travailler. Par peur sûrement. Je l'avoue qu'il fallait avoir un esprit en acier pour venir tous les matins se baigner dans cet Enfer sur terre, le taux de suicide chez le personnel atteignait des records tous les ans. Bref, ce type ne méritait en fait peut-être pas mon attention ... pourtant j'étais en train de lui parler dans l'hypocrisie la plus hilarante qui soit dont la simple utilité était de me divertir. C'était amusant, de voir que les choses changeaient, et pourtant, tout concordait à une alliance avec lui. Comme quoi, tout arrive à Gotham City. Comme quoi il ne faut jamais se faire une idée de quelqu'un avec les avis des autres. Je le regardais avec un léger sourire, l'air de dire : Tiens, toi tu m'intéresses, bien que rares étaient les fois où j'esquissais un rictus sur mon visage cadavérique, beaucoup frémissaient quand je le faisais. C'est à croire que j'avais des allures de dangereux psychopathe ... Mais le professeur parlait, il exprimait son plan, et je me devais de lui apporter le peu d'eau que je pouvais, pour son moulin. Après tout, nous étions prêts à faire ce qui était nécessaire pour reprendre cette ville, quoi qu'il puisse se passer. Mais beaucoup parmi eux, avaient encore beaucoup d'aigreur après tout ce qui s'était passé pendant Arkham City. Je me devais de ... Rassurer nos chers confrères.

"Vous savez que je suis le plus réticent à travailler en groupe. Que je n'aime pas ce genre de frivolités ... Mais Strange soulève des points intéressants que nous n'avons pas encore eu le loisir d'étudier. Son offre est généreuse. Et il faudrait être un ... Idiot pour ne pas voir les possibilités qui s'ouvrent grâce à son idée. Je ne dis pas que c'est l'idée du siècle, mais elle a du potentiel."

Effet tactique. Il suffisait d'entretenir la haine, la destruction parmi tous ces protagonistes. Il fallait les affaiblir le plus possible. Mon plan se devait de compter sur ces données. Ils étaient tous débordants d'énergie, de haine pure, chacun avait bien la sienne et se réservait ce moteur pour détruire et imposer sa marque à Gotham City. Pouvons-nous parler de "l'âme" de Gotham en quelque sorte ? La haine pouvait devenir quelque chose de dangereux, une force insoupçonnée qui permettrait une possible union entre les pires forces de cette ville. Et pourtant, le doute était semé en ce qui concernait Freeze, Isley et Cobblepot. Touchant mon masque avec mes gants, je reprends la parole, une nouvelle fois. Pesant mes mots, les uns après les autres.

"Le Gant Noir est un danger pour chacun de nous. Il nous faut donc lui montrer la puissance d'Arkham. Lui montrer qu'on ne vient pas à Gotham City comme ça, et qu'on s'improvise empereur de la ville sans coup férir. Je me refuse le fait de laisser notre ville à des parvenus, pire encore : des riches notables."

J'ai toujours eu une sainte horreur des riches. Surtout de ceux qui se prenaient pour des criminels alors qu'ils avaient l'argent pour couvrir leurs erreurs et leurs dégueulasseries. Ils n'avaient aucun mérite. Aucun. Et ils n'avaient surtout, aucune excuse pour avoir sombré dans la folie. Pour ma part, c'était différent, j'étais plus quelqu'un de ... Cruel que de fou. Inspirant légèrement, je m'avance vers les trois récalcitrants. Et je les pointe du doigt, les uns après les autres.

"Isley, le simple fait que ces ordures ont ravagé le parc Robinson devrait déchainer ta colère, hors, tu restes sans voix et tu acceptes cet état de fait. Où est passée ta violence ? Freeze, depuis longtemps tu te terres dans les cavernes glacées que tu façonnes, mais tu en oublies ceux qui t'ont vraiment usurpé ton travail. La cour des hiboux. Penche-toi sur eux, et je suis sûr que tu pourrais y déceler une alliance avec le Gant Noir. Les riches attirent les riches, n'est-ce pas ? Quant à toi, Cobblepot ..."

Je marque un temps d'arrêt. Oswald Cobblepot n'était clairement pas un petit joueur : Il était le plus dangereux, et le plus violent de toute la bande réunie. Un danger qu'il ne faut clairement pas sous-estimer : Un homme qui avait le bras très long, malgré le fait de sa descente en enfer, il était encore relativement très dangereux. C'était une boule de nerf, un être dangereux et surtout très fier, avec qui il fallait poser les mots les uns après les autres. Non pour l'aider à comprendre de manière intellectuelle, ce que j'allais dire, mais il avait un esprit assez sanguin, et il suffisait de peu, pour le pousser dans ses retranchements. Inspirant à nouveau, je continue ma prose, tout en espérant que ce cher Hugo remarque que je me démène pour qu'il ait un minimum d'alliés dans ce plan qui pourrait très bien servir mes intérêts. La voix chevrotante de l'épouvantail reprit, dans un long silence de mort, au beau milieu de cette immense pièce, cathédrale dédiée aux soins de l'esprit en décrépitude.

"Tu as perdu ton Lounge, ton poste de maire, et tu n'as plus rien. Qu'as-tu à perdre ? Tu n'as plus peur de rien désormais ... Ce qui est regrettable pour quelqu'un comme moi mais tu vois ... Avec ce genre de plan, tu pourrais reprendre ton poste, et faire en sorte de te venger de tous ceux qui s'en sont pris à ton travail. T'ai-je dis qu'ils ont souillé le caveau des Cobblepot au cimetière ? T'ai-je dis que ton manoir est devenu un trou à camés ? Rien que pour cela, tu devrais être le premier à rejoindre le plan de Strange. Il a le génie, et les moyens. Et même si je désapprouve l'endroit d'où il vient, Santa Prisca. Je ne peux m'empêcher qu'il peut être une solution pour éliminer les gargouilles pour de bon de notre ville."





On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
De la victoire certaine, de l’Épouvantail !
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyDim 3 Sep 2023 - 19:06


Je ne peux le nier: cette comparaison avec les quatre fantastiques m'a presque fait sourire. À force de balancer des insultes et des piques de plus en plus créatives, le Pingouin réussit à m'amuser. Sa menace inutile concernant le joker me fait l'effet d'un pétard mouillé. Ignore-t-il que j'ai déjà fait une alliance avec le joker et même sa fille instable par le passé? Ce mafieux sait beaucoup de choses, mais il n'est pas omniprésent pour autant. C'est mieux ainsi : je ne voudrais pas qu'il commence à faire des menaces qui puissent réellement m'affecter… Strange nous explique la première partie de son idée qui est… Intéressante. Nettement plus que la cassette audio qu'il nous a fait entendre, en tout cas. Peut-être que le drôle d'oiseau miniature dans la pièce sera plus intéressé par ce genre de choses…

-‘'Docteur Strange, même si vous n'avez pas encore révélé l'entièreté de votre plan, je le trouve déjà bien audacieux. Vous misez donc sur votre propre arrestation pour vous infiltrer à l'intérieur du GCPD… Quant à ma partie qui consiste à utiliser mes talents d'ingénierie pour concevoir une machine, elle me parait particulièrement simple jusqu'à maintenant, mais j'imagine que la technologie dernier cri de Wayne Entreprise pourrait être une source d'apprentissage pertinente… Par conséquent, je souhaite bien entendre la suite des explications.''

L’épouvantail… Il voulait en ajouter une couche, mais il est nettement moins convaincant. Il parle du gant noir, de la cour des hiboux, d’une hypothèse hasardeuse et de ce que je faisais il y a de nombreuses années… Mais rien de nouveau. Il peut cependant être fier de lui : s'il voulait m'énerver, c'est réussi.

-‘'…Me terrer dans les cavernes glacés…? Pour vous, Crane, c'est donc ça que j'ai fait durant tout ce temps? Quand la cour des hiboux m'a manipulé pour que je perfectionne leur précieux «Electrum» sans pouvoir l'utiliser pour guérir ma femme, vous croyez vraiment que j'ai laissé ça couler? Non…''

Je fixe l'épouvantail droit dans les yeux, qu'il comprenne ma fureur derrière mes lunettes infrarouges.

-‘'Non, ce n'est pas ce que j'ai fait ces dernières années. Quand la cour des hiboux a lancé sa première grande offensive sur le Plaza en face de la mairie en décembre 2014, j'y étais. Durant leur fameux «bûcher de Gotham» où ils voulaient bruler vif de manière pseudo-symbolique les sept incarnations des péchés capitaux, il y avait Ferris Boyle parmi eux. Non seulement ils m'ont menti, mais en plus, ils voulaient voler ma vengeance contre l'homme qui a détruit ma vie. Avec l'assistance de nombreux Gothamites, que ce soient des criminels ou des justiciers, nous leur avons fait face tous ensemble et j'ai pu personnellement écrabouiller ces minables et assister en direct à leur défaite ainsi qu'au suicide de leur ancien chef. Je pensais vraiment que nous avions réussi à nous débarrasser de ces sales piafs, mais bien après les événements d'Arkham City, ils sont revenus, en été 2017, et ils ont lancé divers attaques simultanés, incluant leur assaut sur l'asile où j'étais en visite. Ces salauds ont dû coïncider leur offensive avec le moment de ma venue pour s'assurer d'éliminer un maximum de criminel avec leurs stupides bombes. J'ai tué plusieurs d'entre eux ce jour-là, mais encore une fois, leur vrai chef ne s'est pas montré. Alors je sais qu’ils reviendront encore…''

Je prends une grande respiration.

-‘'Non, je ne me terre plus dans des cavernes gelées depuis longtemps. Je suis plus actif que ce que raconte les trop vielles rumeurs périmés à mon sujet. Et à chaque fois que cette secte d'imbécile refera surface, qu'importe où et quand, je serais là pour les écraser encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Alors, Jonathan Crane, n'affirme plus jamais de sottises à mon sujet, compris?''
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyDim 24 Sep 2023 - 10:50

"Bon bon bon, on a compris Crane."

Cobblepot détestait les diatribes des cinglés de l'asile. Il s'était cru à un rendez-vous tupperware, avec du thé et ces conneries du genre. Le genre de délires dans lequel Tetch serait très certainement à l'aise, mais pas le Pingouin. Non. L'idée de voir que Crane était dans le plan de Strange, était quelque part, assez rassurante. Et pour tout dire, Cobblepot savait que l'épouvantail n'était pas quelqu'un de très sociable, ni-même quelqu'un de très courtois en public. Mais là, Crane semblait emballé. Par quoi ? Le sac poubelle qu'il a sur la gueule ? Peut-être, mais dans l'esprit du Pingouin, il notait cette petite lueur dans l'esprit de l'homme-paille. Oswald jeta son cigare par terre. Il avait compris les allusions, et les propres défaites qu'il avait lui-même subit auparavant. Les opprobres, les moqueries, et maintenant, le nom des Cobblepot était sali. Dans la boue. Alors qu'il jetait son cigare sur le sol, Cobblepot fulminait de colère à la simple évocation de ce que venait de dire Crane.

"QUOI ?!"

Ses yeux s'écarquillèrent de colère. On osait. On osait s'en prendre au caveau des Cobblepot. On osait s'en prendre à sa mère. Sa mère adorée qu'il aimait tant. On osait s'en prendre aux Cobblepot de manière générale en détruisant tout ce que cette famille a fait pour cette ville dégueulasse ... Cette idée, rien que ça, pouvait le mettre dans un état de colère assez violente. Il écrasa du pied, avec violence, ce qu'il restait de son cigare, la haine se lisait sur son visage, lui qui avait tant perdu ... Maintenant, on s'en prenait même à ses ancêtres et en particulier, à sa mère. Comment ne l'avait-il pas vu venir ? Cobblepot ne jurait que par la mort, que par la haine, et cette fois, il semblait bien avoir lâché ses derniers gonds. C'était une chose de s'en prendre à lui, mais à sa mère ? Le Gant Noir osait, hein ? Et bien Cobblepot ferait en sorte de les traquer, comme des mouches à merde collées à un cul de vache, il leur enlèverait les ailes et les écraserait les unes après les autres, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de leur passage sur Terre. Il enrageait, de colère, de haine, de tous les sentiments les plus noirs qui le hantait à ce moment bien précis. Il jeta un regard à Freeze, Crane, et Strange avant de leur dire ce qu'il ressentait au plus profond de lui. Il se calma, mais son visage était devenu rouge de haine, de colère, il s'était contenu, lui, qui d'habitude, n'hésitait pas à massacrer tous ceux qui se trouvaient dans son rayon d'action ... Non. Il avait besoin d'eux, et eux avaient besoin de lui.

"Vous savez ce que je crois ? Je crois que le Gant Noir est en bonne position pour devenir l'espèce la plus menacée d'extinction à Gotham. Je rejoins votre plan, mais attention, Strange. Je t'ai à l’œil si tu essaies de me baiser. Faites passer le mot aux petites frappes, aux malfrats, aux racailles de Gotham ! J'offre un million de dollars pour celui qui m'amènera la tête du Bossu !"

Il sortit alors un tout nouveau cigare avant de le porter à sa bouche. Il avait besoin de se calmer, de calmer ses nerfs, mais au fond de lui, il enrageait de colère. Dans cette grande salle si vide, l'asile d'Arkham retentissait des bruits de ces protagonistes qui discutaient de la meilleure façon de reprendre cette ville à cette maudite engeance. Cobblepot avait des idées, des tas pour les torturer. Leur arracher les cordes vocales, mutiler les appareils génitaux avec une bougie, des tas d'idées monstrueuses qui germaient. Et à ce moment bien précis, il n'avait qu'une idée en tête une fois la réunion terminée : Nettoyer le cimetière de Gotham City par ses propres soins. Oh que ce serait un sacré nettoyage en profondeur ! Mais le visage de Cobblepot s'attardait sur Strange.

"Sois certain de ton plan, Strange. Sois en bien certain, et fait très attention à ce que tu avances comme pions."

Cobblepot se méfiait vraiment de Strange. Déjà pour les raisons précédemment évoquées, mais quand tu regardes la tronche du psychiatre : comment veux-tu faire confiance à un mec pareil ? Il sentait le cinglé à plein nez, et le Pingouin n'aimait pas spécialement les cinglés, du moins, ceux qu'il n'arrivait pas à contrôler. Il garda sa haine pour l'après réunion, mais en attendant, il se devait de continuer à écouter et de voir la mise en place énoncée par le psychiatre.

"Bon, on attaque quand ? Comment ? Quel sera le vrai déclencheur de toute l'opération ? Je veux plus de détails et sans omettre les petites erreurs probables à côté. Y'aura forcément des gens à sacrifier pour arriver à un tel scénario, Crane. J'espère très sincèrement que tu y'as pensé. J'ai quelques gars que je peux me permettre de ... Perdre."

Visiblement, le Pingouin avait tiré un as dans le tas de cartes que proposait le crime. Le jeu allait revenir dans sa main, pas de quinte flush ni de suite, il était l'heure de revenir sur le devant de la scène sans la moindre hésitation. Il ne fallait pas jouer dans les bons sentiments à Gotham car c'était la voie royale vers la perdition. Tout devait être planifié chez le Pingouin, c'était pour ça qu'il avait fait appel sans trop tarder à des chasseurs de primes qui lui permettait de pouvoir gagner plus de temps dans ses affaires, et Dieu sait qu'il avait déjà pas mal d'occupations ces temps-ci. C'était le fric, toujours le fric qui rythmait nonchalamment les plus grandes vermines de la ville, dont Cobblepot qui, derrière ses allures fines et bien pensantes, ne valait pas mieux que des Falcone ou Zucco ... C'était donc l'heure pour le Pingouin d'affiner un nouveau contrat avec une bande de cinglés notoires. Il n'avait pas l'habitude de fréquenter ce genre de personne, non, lui s'arrangeait avec des brigands, du bétail, sans foi ni loi qui ne méritait aucune pitié de la part du bien pensant Pingouin.


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyLun 2 Oct 2023 - 18:56

ON EST PAS À L’ABRI, MAIS LE PINGOUIN LUI, PRESQUE


Ainsi donc, ils étaient tout ouïe. Enfin, un semblant d’unité dans cette ville. Même si cette unité était originaire de la haine et de la rancoeur, cela restait une union. Strange avait une valise avec lui. Strange posa l’attaché case qu’il avait en main sur une vieille table.

"Ceci messieurs, et madame, est une carte de Gotham. J’ai indiqué les points où ils serait judicieux d’installer les bombes. Iron Heights est un point stratégique du gant noir, il peut servir de point de repli car extrêmement bien gardé. Enlevons leur cela pour leur mettre la pression. Ensuite, il nous faut gérer Diamond District. Les pillages commandités par Swagman représentent une certaine partie des ressources du gant. Il faudra aussi gazer Otisburg qui fait partie de votre territoire mon cher Cobblepot mais qui est aussi contrôlé par le bossu, à moins que vous vouliez que le gant se doute de votre implication vu que tous les territoires mafieux seront touchés sauf le vôtre. Faisons également sombrer Tricorner Yards dans le chaos de la peur, Kraken peut être gênant et il faut ouvrir la voie à des gangsters de Santa Prisca que j’ai engagé. Ne vous inquiétez pas cependant, il ne servent que d’appât pour le Sombrero que l’on neutralisera prestement sans qu’il ait le temps de s’en rendre compte. Monsieur Cobblepot, vos hommes s’occuperont d’armer les détonateurs dont voici le patron. J’espère que monsieur Fries saura se montrer indulgent, la mécanique n’est pas mon domaine d’expertise. Mais ils marchent parfaitement, sont extrêmement puissants. Nous actionnerons ces détonateurs de manière intermittente."

Priver le gant noir de ses principaux échappatoires est essentiel. La vitesse à laquelle il a réussi à s’implanter au sein de Gotham est tout bonnement impressionnante mais non sans faille.

"Comme vous le savez déjà, je vais faire en sorte de me faire arrêter et un garde que mademoiselle Isley aura enivré utilisera la clé que j’aurais sur moi pour installer un malware qui fera leaker des informations top secrètes sur à peu près tout et tout le monde à la différence près que certaines informations, bien évidemment fausses, sur des meurtres et tortures perpétrés par Batman seront ajoutées dans le tas. Cela n’aura pas comme objectif de salir la réputation de Batman, comme si personne ne l’avait fait avant. Non, juste un peu plus de chaos, de tension dans l’air."
Strange sortit une photo d’une jeune femme qui n’était manifestement pas au courant qu’on la prenait en photo.

"Cette demoiselle se nomme Azzurra Falcone, 1m71, group sanguin B+, célibataire d’après mes informations, sans enfant.  À l’origine escort girl de son état, elle travaille désormais pour notre très cher ami monsieur Bruce Wayne. J’ai eu l’insigne plaisir de m’occuper d’une amie à elle pendant un temps dans le cadre de mes fonctions. Elle ferait n’importe quoi pour garantir sa sécurité, y compris trahir son protecteur. Je lui demanderais quelques services pour dégager Wayne de l’échiquier."

Et surtout pour pourrir la vie de Batman et l’empêcher de deviner le plan dans son ensemble, ce qui est improbable mais si il y’a quelque que l’expérience et les défaites des criminels de Gotham par sa main ont appris, c’est qu’il ne faut jamais dire jamais avec la chauve-souris donc toutes les précautions sont bonnes à prendre. C’est pour cela qu’Edward Nygma, malgré son intelligence, n’arrive jamais à gagner contre Batman même en trichant : il laisse toujours des fenêtres d’action à Batman aussi petites soient-elles.

"Comme je n’aime point…"
Me salir les mains.
"…user de violence, j’aurais besoin de deux ou trois hommes pour m’occuper de cela. Mais pourquoi s’attaquer à Wayne ? Il est temps que je vous parle, et à monsieur Fries en particulier, de la machine que nous allons voler.
Cette prodigieuse machine que nous allons nommer Ouroboros permet, par une accélération de particules et astucieuses mises en pratique de la théorie des cordes qui définit la façon dont des éléments subatomiques se déplacent dans l’espace (qui a permit d’expliquer le big bang) et de principes de physique quantique, permet d’effacer un atome de l’existence. Ce n’est qu’un atome me direz-vous. Mais imaginez les avancées que cette machine représente. Si l’on peut oblitérer des atomes, il est possible de tuer n’impose quelle cellule et donc de tout soigner comme…des maladies incurables par exemple. Mais cette machine peut être détournée, c’est pour cela que j’ai besoin de vous monsieur Fries. Je vais vous demander d’être extrêmement attentif sur cette partie. Ouroboros, ainsi détournée, pourrait en théorie agir sur des atomes spécifiques et le phénomène de destruction cellulaire qu’elle provoque peut-être synthétisé sous une forme physique. Puisque l’on peut supprimer des atomes et cellules, on pourrait pousser la chose jusqu’à supprimer jusqu’à des procédés qui se font dans le cerveau par simple inhalation ! Voilà donc mon projet : vaporiser Ouroboros sur Gotham pour supprimer la capacité de tous les habitants à créer les hormones formant l’agressivité, voilà ma solution ! Sans endorphine, pas de psychopathie et de crimes sexuels ! Sans hormones luteinisante, pas d’agressivité ! La fin des maux, de la compétitivité, de l’agressivité et des tragédies ! Bien sûr, c’est un peu plus compliqué mais c’est l’idée. Privée l’humanité de sa cruauté, voilà qui devrait plaire à mademoiselle Isley, les hommes n’auront plus de raison de s’attaquer aux plantes. Et vous Crane, vous serez le véritable maître de la peur, le seul à pouvoir faire ressentir des émotions négatives à n’importe qui, imaginez les progrès qui s’offrent à vous ! Et vous mon chère Cobblepot ? À quoi pensez-vous que ressemblent des policiers incapables d’être agressifs ? Et en plus, quel jeu d’enfant ce sera pour vous de reprendre les territoires d’ennemis qui ne pourront se défendre ! Le gaz de terreur que nous allons faire exploser sur les criminels servira de…catalyseur d’agressivité. L’effet d’Ouroboros sera encore plus grand si le cerveau est en pleine création des hormones d’agressivité.
En imaginant que Batman réchappe au gaz de la paix, il sera le seul qui aura la volonté de continuer le combat et cela mes amis, le tuera aussi sûrement qu’une balle dans le crâne."


Le plan était sans faille. Une fois cela fait, Hugo arrachera le masque de Batman pour montrer son visage à la population impuissante. Et là, seulement là, sa victoire sera totale.


Fait par KoalaVolant


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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyMar 10 Oct 2023 - 6:10


Le plan est enfin dévoilé entièrement : la partie qui implique de s'en  prendre au gant noir me plait particulièrement. Après tout ce que nous avons subi à cause d'eux, ils découvriront trop tard qu'ils ne sont pas à  l'abri de leurs propres actes. En ce qui concerne cet Ouroboros, elle me semble trop extraordinaire pour être vrai. En entendant les explications de ce cher Strange, je me demande sérieusement si cette machine fonctionne réellement comme il nous la décrit, mais puisqu'il s'agit de physiques quantiques, une science particulièrement complexe, je dois garder l'esprit ouvert à cette possibilité. La suppression pure et simple des atomes de la matière? On dit que la matière ne peut être créée ou détruite, mais elle peut être transformée… Est-ce ainsi que cet appareil fonctionne? Cela me rappelle un peu la procédure de cette jeune femme qui a utilisé son étrange magie pour faire apparaitre une nouvelle moelle épinière à ma femme après que mon équipe de chirurgien privé lui aie retiré la sienne qui était complètement fichue. Peut-être est-ce une preuve que la matière elle-même peut être manipuler de manière plus poussée qu'on le croit? Dans tous les cas, si tout se passe comme prévu, j'aurais l'immense honneur de pouvoir témoigner cela par moi-même. Malgré cela, il me reste quelque doute…

-‘'Une telle machine exigera d'être utilisé avec une grande prudence. Une mauvaise utilisation pourrait zombifier la population ou même leur privé de toute envie de vivre. Pour éviter cela, il faudra me prévoir un endroit qui me servira de zone de test avec des cobayes. De plus, il ne faut pas oublier que des individus organisés tel que cette foutu cour des hiboux pourraient vouloir l'Ouroboros pour servir leurs propres intérêts. Puisqu'ils ont la sale manie de se cacher, il est difficile de confirmer qu'ils soient tous affecté par les effets de la machine, surtout qu'ils sont capables d'utiliser des morts-vivants surentrainés, les ergots, pour effectuer leur besogne. J'ignore si les modifications moléculaires vaporisées seront suffisantes pour arrêter ce genre de menace. Cela signifie que mes travaux doivent se faire dans un endroit secret et sécurisé. J'espère que vous aviez prévu cela, docteur Strange. J'ai déjà affronté ces monstres deux fois par le passé et leur chef est toujours debout. La prochaine offensive de leur part pourrait être bien pire et je refuse que nos efforts soient volés par ces emplumés.''

Il y a d'autres risques aussi, mais il y en a un autre en particulier qui mérite d'être mentionné.

-‘'De plus, je crains qu'une fois que nous activerons l'Ouroboros, des justiciers tel que Batman ou encore des médecins spécialisés finissent par comprendre qu'il manque quelque chose aux Gothamites et qu'ils contactent Wayne pour perfectionner leur propre Ouroboros dans le but de faire une machine aux effets contraires de celui que nous utiliserons. Par conséquent, il pourrait être dans notre intérêt de détruire complètement les plans de cette invention des ordinateurs du milliardaire après les avoir volés. Un virus informatique lancé depuis un des ordinateurs contaminés par l'une de vos clés USB pourrait permettre de brouiller les pistes quand les responsables de la cybersécurité chercheront l'origine des pertes de données.''

La vérité est qu'au final, j'ai très peu à gagner dans ce plan contrairement aux autres personnes dans cette pièce qui ont tous leur propre raison d'aller dans ce sens. Ce n'est pas comme si le contrôle de cette ville m'intéresse réellement, mais face à l'inefficacité du GCPD et des justiciers, je pense que je préfère laisser une chance à notre groupe de devenir les nouveaux maître de Gotham au lieu de réessayer de faire confiance à un système qui ne fait que me décevoir à répétition et ça, même ma chère Nora pourra le comprendre…
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyVen 13 Oct 2023 - 7:54

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Arkham s'élevait comme une énorme pierre tombale sur l'île homonyme, entourée par des nappes de brouillards à couper au couteau qui donnait un aspect encore plus effrayant à l'endroit. Malgré l'imposante végétation qui entourait les lieux, il semblait que chaque parcelle de l'île était dénué de vie, comme maudite par un très ancien maléfice, et qui la plongeait dans une éternelle obscurité. La lumière en effet, avait bien du mal à percer les nuages qui surplombait presque constamment l'endroit. Et même si Gotham avait visiblement le même problème météorologique, il semblait qu'autour de l'asile, ce phénomène soit démultiplié. Du moins, c'était ce que s'imaginait l'imagination fertile de Jonathan Crane. La pluie venait s'éclater sur les vitres anciennes de cette grande bâtisse hantée par les cris des patients du passé. Je lance un regard dehors, il fait sombre, pourtant nous sommes en octobre et il n'est pas si tard, c'est une habitude à Gotham, pire encore à Arkham Asylum. Puis, mon regard fantomatique se pose délicatement sur mes compatriotes, qui devisaient. Ils parlaient, ils parlaient beaucoup, à propos de leurs plans. Mais moi, j'étais déjà dans l'optique de semer la terreur, la peur, la peur dans sa splendeur ... Détournant mon regard pour le poser sur ceux qui m'entouraient, je ne pouvais que reprendre une dernière fois. Mélancolique, je regardais la statue d'Amadeus Arkham, le pitoyable fondateur de cet asile de dérangés.

"Quand je suis arrivé à Arkham et que j'ai demandé si je pouvais faire des thérapies avec des personnes prises de cauchemars et autres phobies car je pourrais les aider grâce à mes recherches, j'ai eu la même réponse. Alors je suis passé dans ce qu'on pourrait appeler la criminalité en effet ... J'ai créé des toxines capable de faire ressortir les pires souvenirs ou générer des cauchemars immondes, ce qui aurait permis de régler de nombreux problèmes si on m'avait pris au sérieux. Après tout, en quoi aurais-je envie d'aider ceux qui ne l'ont jamais fait ? Depuis, je me suis pris de passion à découvrir les peurs de chacun, à manipuler, à prendre simplement ma revanche. Seulement, je ne m'attendais pas à en devenir autant dépendant, ce qui m'a poussé aujourd'hui à vous convier ici. Nous sommes là pour préparer la chute de Batman."

J'étais tiraillé entre le pauvre Jonathan qui voulait toujours faire mieux pour être apprécié par ses semblables et l'Épouvantail, qui lui osait se venger et qui finalement me rendait largement plus heureux. Mes compères me comprendraient, cela faisait des mois que je n'avais pas donné signe de vie, et maintenant, il me fallait reprendre cette morgue qui me caractérisait tant. Alors que je me saisis de ma faux, je la tiens d'une main, avant de regarder chacun des interlocuteurs de cette soirée. Mais le seul qui pouvait comprendre ce qui se passait réellement ce soir, c'était bien Hugo Strange. Lui savait. Il savait ce dont nous avions convenu. Mais là n'était plus le temps de discuter. Non. Il fallait montrer ce que la peur pouvait offrir à cette ville. Il fallait montrer à Gotham City, et au Batman, qu'elle n'était qu'une pauvre chimère imprégnée de peur. Et ses habitants devaient payer. Tous sans exception.

"Des plans. Des plans. Il est peut-être temps que nous passions à l'action. Ce n'est pas en discutant ici que nous mettrons le Batman à genoux."

La nuit semblait s'installer peu à peu, je regardais bêtement mes mains, ces longs doigts fins qui à eux seuls pouvaient parler de mon passé. Les nombreuses fractures, coupures et autres incidents de produits chimiques les rendaient encore plus cadavériques. J'étais devenu bien trop accro à ces tortures psychiatriques et mon désir profond de vengeance ainsi que ce désir permanent d'atteindre la peur ultime sur mes patients, juste pour ma satisfaction personnelle, non pas pour aider mon prochain ou devenir le héro national de la psychologie, non, juste pour que lors que j'aurais quatre-vingt balais et que je regarderais ce masque affreux emprunté à Moe, je me dirais Jonathan, tu as été sûrement le pire tortionnaire des années 2000, mais au moins celui qui découvrira toutes ces recherches après ta mort, il se dira que c'était pour une bonne cause. Une bonne cause, c'était ce que je me disais au fond, si je ne le faisais pas, que ferais-je ? M'ennuyer et me pendre comme un quart de la population gothamite ? Malgré mon aspect perpétuellement dépressif, j'avais un désir incompréhensible de vivre. Sûrement pour me venger de tout ce que j'ai pu vivre ? Pas volonté d'espérer quelque chose de meilleur ? Était-ce donc ça ce que je trouvais de mieux pour moi ? Passer de pauvre gosse humilié, psychiatre et professeur sous-estimé à maître des Peurs incontestable, criminel aux recherches étrangement admirables ? J'étais perdu, même si ces ignominies me faisaient autant horreur que de bien. Mais ce qui était certain, c'est qu'il fallait que je réussisse à briser le Batman. Là où Bane avait minablement échoué, je me devais de détruire ce qui restait de Batman. Alors que je commence à me retirer, j'adresse à mes camarades de jeux de la soirée, un ultime salut, dans lequel vient poindre une espérance de les retrouver ... Sans effroi.

"Quand vous serez enfin prêts, venez me retrouver au plus vite. En attendant, cette ville a besoin de reprendre l'espoir, et puis après ... Je lui ôterais."

Et dans les ténèbres, la vision de mon masque disparut pour de bon. Ne laissant qu'un modeste petit effet d'effroi et de peur. Peut-être, mais ceux qui me connaissent savaient que j'aimais cet effet quelque peu théâtral. L'asile d'Arkham était si agréable la nuit, si calme ... On pourrait y dormir sur le sol, tellement il y règne un silence de mort. Et quoi de mieux pour y enterrer une chauve-souris dans un futur pas si lointain ? Oui, ce serait une très bonne idée ...




On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] Toa3

Mais pas du tout, ce n'est pas une blague, je vous assure.
C'est le mot de la peur. De la peur de la victoire.
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Cobblepot
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MessageSujet: Re: On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV]   On est pas à l'abri, mais le Pingouin lui, presque. [PV] EmptyMer 18 Oct 2023 - 15:26

Sortant un petit médaillon de sa poche, sur celui-ci, on y trouvait le visage d'une femme. Sa propre mère. Deux choses qu'il aimait en deux : Le fer forgé précieux et sa mère. L'argent est le nerf de la guerre, mais l'or, l'or, le sublime métal doré. Les gens se l'arrachent. Et les yeux du Pingouin fixèrent tout de suite le métal argenté quand le bonhomme empaillé sortit de la pièce, pour vaquer à ses modestes occupations. Dieu que c'était beau, on pourrait vendre père et mère pour cette merveille. Le Pingouin l'observa tout en essuyant son monocle pour vérifier que tout soit bien vrai. Mais il était indéniable que ce ne soit pas du toc, indéniable. Dans un sens, le Pingouin était tiraillé entre deux sentiments : Ou bien il faisait affaire, ou bien il trahissait la bande à Basile dès le moment où ils trouveraient le filon pour l'exploiter. L'idée était tentante, et Cobblepot était un monstre dans ce domaine, un bien beau salaud qui ne demandait qu'à foutre un peu plus de merde pour en récolter de l'or. Peut-être même vendre la mèche à Batman, en attendant quelque chose de mieux ? Ce genre d'affaires, c'était une merveille, et les merveilles, ça se conserve dans une belle boite bien refermée, bien blindée, un coffre-fort quoi.

"Nous allons faire affaire. Je m'assurerai de rassembler les pires rebuts de cette hideuse cité pour les envoyer faire le sale travail. Mais attention aux sales coups, j'ai encore ma tête sur les épaules, contrairement à ce que les gens peuvent penser. Je ne suis pas un imbécile, et je sais ce que je veux."

Sur ces paroles, Chesterfield s'arrêta de sourire. L'expression du Pingouin s'était inversée rapidement, il était passé du sourire malsain à une expression de haine et de colère incontrôlées, serrant des poings et grinçant des dents. Il repensait au fait qu'on profanait les sépultures de sa famille, en ce moment. Faisant des allez-retour sans quitter Strange et Freeze des yeux. La froideur de Freeze et de Strange était agaçante, trop sérieuse pour un homme comme Cobblepot. Bon, je dis pas, des gens comme Joker, faut les éviter, mais Freeze pouvait foutre les jetons, et ça, c'était pénible pour tout le monde.

"Comme si j'étais capable de tout foirer. Or, tout le monde sait que quand on traite avec le Pingouin, on est toujours satisfait de la qualité. C'est un fait."

En vérité, il était coincé entre un sentiment de rage incontrôlable et d'excitation. Il pourrait gagner tant à avoir ses mérites vantés indirectement par la presse une fois Gotham City entre ses mains, à nouveau. Mais il pouvait aussi voir son plan tomber à l'eau suite à une interception des justiciers ou des types du Gant Noir, le mieux, c'était de se préparer à atteindre le sommet, tout en envoyant les faire-valoir se faire trucider pour rien. Il fit mine alors de se diriger vers un petit couloir de l'asile, histoire de changer l'atmosphère. Mais Strange ... Oswald préféra d'ailleurs chasser ses mauvais souvenirs au plus vite avant de retomber dans une crise d'angoisse. Pourquoi faire confiance à un type comme Hugo Strange ? Comment on le peut ? Comment le Pingouin pouvait-il un temps soit peu lui faire confiance ?! C'était peine perdue, mais il fallait s'assurer qu'un crétin pareil comme lui puisse tenir parole de les laisser en vie. De toute manière, Cobblepot n'avait guère le choix. Le Pingouin avait beau être de petite taille, mais il connaissait parfaitement son caractère pour se défendre. L'important était de montrer qui était le patron, qui était prêt à tous les sacrifices pour arriver à dominer cette foutue ville de Gotham City. Fin stratège, le Pingouin avait quand même lu énormément de livres traitant de la stratégie militaire, et pourtant, il fut longtemps mis en échec par le brio de Batman, ou par la folie imprévisible du Joker. C'était chiant avec les types imprévisibles.

"Je vais maintenant commettre un massacre dans le cimetière de Gotham City. Il est temps pour moi d'offrir de nouvelles âmes à Dieu, en échange d'un retour à la normale dans ce monde imbécile. Messieurs, je vous souhaite le bonsoir. Wak wak wak."

Alors qu'Oswald achevait cette dernière tirade, le requin répondant au doux nom de Tiny, venait de sortir de la petite "grotte" aménagée dans son bassin. Dévoilant ses dents acérées pour surprendre les deux criminels. Oswald l'observait, et il comprenait cet animal. Cette magnifique créature des mers. Tiny, le requin-poubelle par excellence : Tout ce qui croise son chemin était une gêne en moins pour Cobblepot. Mais le sentiment que quelque chose se tarabiscotait, ne l'amusait pas. Intérieurement, il réfléchissait. Y'avait une couille dans le potage quelque part. Y'avait une enculade bien précise derrière tout ça, et ça retomberait sur le Pingouin, indubitablement. Un peu comme la crotte qu'on pousse sur le siège des chiottes, on pousse, on pousse, on sait qu'elle va tomber, et au moment où ça tombe délicatement dans la cuvette, bah ça nous tombe droit dans le slip. Quitte à niquer des mères, le Pingouin allait en profiter de la folie de la bande des hurluberlus de l'asile pour dégommer ses pires rivaux de cette ville. Un peu de ménage ne faisait jamais de mal. Sans un regard, il quitta l'asile, qu'il laissa derrière lui. Maintenant, il y'avait encore beaucoup de travail à accomplir, et cette ville n'allait pas se sauver toute seule, loin de là. Songeant une dernière fois à Strange, il repensa à Arkham City. Quand il fallait mettre les mains dans la merde, le Pingouin, lui, y plongeait tête la première. Il en avait rien à foutre, il se voulait être noble, mais prêt à tout pour se mettre au niveau, même aux pires besognes. Mais que Strange se rappelle bien de ne pas froisser la fierté d'un Pingouin. Ceux-ci sont revanchards, très revanchards. Que Strange se méfie quand même du Pingouin qui dort, quand celui-ci se réveillera, il mettre une putain de claque des familles pour apprendre à ce petit con qui c'est le patron, et quand le Pingouin lui arrachera les poils de la barbe et du cul avec une pince à épiler, il gueulera "Pitié m'sieur, je le referai plus." Comme un gosse attardé qu'on surprend à faire le chenapan. Vivement. Sur ces douces pensées, il se dirigea d'un pas léger, mais enclin au massacre, vers le cimetière de la ville.



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