Robin un jour, Robin toujours ?

Type de RP : normal
Date du RP : Début janvier
Participants : Tim Wayne / Jason Todd.
Trigger warning : R.A.S
Résumé : Après avoir récupéré de ses mésaventures, Tim invite Jason à passer au manoir pour discuter.

Robin un jour, Robin toujours !

Ambiance musicale pour accompagner la lecture:

Je regarde ma montre en m’essuyant le front avec une serviette-éponge. Bruce avait raison, travailler sur les simulations holographiques m’a fait du bien. J’ai beau suer sang et eau, je vais avoir du boulot avant de retrouver la forme qui était la mienne à l’époque où je courrais après Batman en solitaire suite à sa disparition. Bon, dix-huit heures et quelques passés, je vais faire un break, inutile de me blesser en forçant trop. Tendant l’oreille, je ne perçois que le silence du manoir. C’est d’un sinistre… Je devrais peut-être retourner en ville, mais …

Je passe une main dans mes cheveux trempés de sueur en soupirant. Il faut l’avouer, ma rencontre avec le joker m’a plus perturbé que je ne veux bien l’avouer. Je repose le bâton d’entraînement en me retenant de fracasser le râtelier. La colère couve en moi, je le sens, une colère qui m’aide à repousser la peur et le souvenir de ces jours et de ces nuits passés là-bas. Mais comme le dit si bien Bruce, la colère n’est pas un remède, juste un bandeau qui nous aveugle.

Nouveau soupire alors que je traîne ma carcasse vers la douche tout en pianotant un message sur le clavier tactile de ma montre connectée. J’ai « un peu » bidouillé le logiciel et maintenant, j’ai accès à mon ordinateur, mon téléphone et à peu près tout ce qui est connecté dans ce manoir ou dans mon appart. Un jeu d’enfant quand on a mes compétences. J’ai plus d’attente dans ce nouveau logiciel espion qui je concocte pour mettre sous écoute le GCPD et récupérer leurs bases de données. J’ai d’ailleurs constaté que Bruce a filé un de ses émetteurs à un flic. Il apparaît sur ma map dans leurs locaux. Sûrement, qu’il a renoué avec Gordon senior.

Alors que je règle la température de l’eau je cogite en me disant que je devrais peut-être faire pareil. Me trouver un contact là-bas ? Mouaif, à voir. Ils n’ont rien que je ne puisse récupérer seul si je le veuille sans passer par un intermédiaire. En me glissant sous l’eau je me contente de profiter de la chaleur qui délie mes muscles et me détend. C’est fou de constater à quel point un « simple » jet d’eau chaude peut vous relaxer. J’offre mon visage à ce divin plaisir et cesse de réfléchir pendant quelques secondes.

Enfin, j’essaye. Mon esprit ne cesse de cogiter. Je repense, encore à ce qui m’est arrivé, à ma situation maintenant, à Stéphanie, à mes études, le tout à une vitesse que seules les pensées peuvent avoir. Puis, mon regard se pose sur ma montre et je finis par pianoter à nouveau dessus. D’une main j’écris en moins de deux secondes un message pour Jason.

« Bon, le verre c'est peut-être pas la saison, mais je suis au manoir si jamais même si je sais bien que le robin que je suis t'intimide. T'inquiètes pas, je ne vais pas te manger. »

Si quelqu’un s’y connaît en colère et en raclée prise de la part du Joker, c’est bien Jason. Il a beau être chiant, ça reste un Robin. Enfin, un ancien Robin. Mais dans le fond, on sait tous que ça n’est pas un mauvais type. Et puis, le manoir est vraiment trop vide. Je sais que ce n’est qu’une excuse. La solitude ne m’a jamais dérangé, bien au contraire, cela m’aide à réfléchir. J’en profite d’ailleurs pour allumer la cafetière de la cuisine. Le café sera prêt quand j’arriverai. Non, Jason est vraiment le plus à même de m’aider et je ne peux pas reprendre mes rondes dans Gotham seul. C’est inconscient et bien moins efficace. La logique veut que je me trouve un kickside. Je suis le cerveau et Jason sera les muscles. Simple et efficace.

J’attrape une serviette tout en coupant l’eau. Bien, il n’y a plus qu’à espérer qu’il réponde. Je ne sais pas trop ce qu’il devient. J’ai vu qu’il s’était fait arrêter dernièrement. Dick, pense à supprimer les fichiers en cache quand tu délets des dossiers compromettants. Franchement, mes logiciels de routine n’ont pas mis plus de dix minutes à tout récupérer alors que je ne faisais qu’une banale vérif …

Bref, direction la cuisine.

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Il fut une fois Robin…
Tim Drake & Jason Todd

Je reste face à ce mur. Depuis combien de temps ? Aucune idée, mes yeux remontent les fils rouges tendus entre articles de presses, photos, idées et mots clés ainsi qu’un tout un tas de pièces à convictions. Ceci faisait des semaines que je remontais peu à peu le réseau des triades au travers de divers informateurs… A comprendre des pauvres types au bas de l’échelle que j’avais traumatisé à grand coup de latte.

Me voici donc avec des belles pyramides autour desquels divers nuages de fils s’éparpillaient, correspondant chacun à différentes affaires, certaines liées entre elles suivant les acteurs concernés.

Cependant, la voix de mon casque me sortit de ma réflexion, me faisant même sursauter. Je pus alors entendre la voix désincarnée s’élevé dans mon appartement m’annonçant l’expéditeur puis me lire son message.

Tim… Ceci faisait un bail que je m’étais dis que je m’étais dis qu’il fallait que je lui rendre visite après la rude histoire qu’il avait eut avec le Joker… Mais dans le fond je n’avais jamais su ce que j’aurais à lui dire une fois arrivé face à lui… « T’inquiètes, ça va bien se passer ! Regarde comment je m’en suis remis ! Absolument ZERO traumas mon gars ! ».

Mais ça aurait été grossièrement mentir et puis c’était encore différent… J’étais mort moi… Et jeune en plus, j’avais différents problèmes et traumas à régler à l’époque… Même si je sais très bien que chacun a son lot de démons, ce qu’il avait endurer, bien que ce n’était bien évidemment pas enviable dutout, était différent de mon expérience, sans pour autant qu’il soit possible de dire laquelle des deux était la pire… De toute façon c’était bien la chose la plus idiote à faire.

Je croise alors les bras en réfléchissant à tout ça puis je finis par soupirer. Il fallait que je le voie, je ne pouvais pas esquiver à chaque fois… En réalité je ne savais pas vraiment ce qui me bloquait par rapport à tout ça. La honte ? La honte de ne pas l’avoir retrouvé comme j’aurais voulu que Bruce le face ?

Alors que je formule le début de cette réponse dans mon esprit, je chasse la réponse, je ne veux pas y répondre, car ceci viendrait à compatir à ce que Bruce a vécu à l’époque et, même si c’est dans le fond injuste envers lui, je m’y refuse.

Je finis par essayer de me reconcentrer sur ma toile d’araignée, mais très rapidement je me rend compte que je n’arrive plus à me concentrer dessus… Je me rends à l’évidence que je n’ais pas le choix, il va falloir aller au manoir.
Je défais alors les scratchs des couches de protections, seul moyen d’enfiler et de retirer seul ma tenue armurée sans avoir besoin d’aide, et troque ma tenue de combat pour celle d’un individu lambda de Gotham.

Me voilà cinq minutes plus tard au bas de la barre d’immeuble crasseuse qui me sert de repaire, à enfourcher ma moto et partir en direction du Manoir Wayne. Il me faudra une trentaine de minutes pour le rejoindre en poussant un peu sur les gaz, le trafic bouchonné de cette ville ayant le don de me faire perdre patience.

Quand j’arrive dans la cour du domaine Wayne, je n’hésite pas à donner un coup d’accélérateur pour faire vrombir le moteur de ma japonaise, afin d’annoncer que j’étais là. Je ne savais pas si Alfred était là et encore moins les autres, hormis Tim bien évidemment.

Une fois pied à terre, j’entre sans attendre dans le manoir, prenant soin d’écraser ma cigarette sur laquelle je n’avais pris que quelques bouffées entre ma moto et la porte d’entrée. Je jette de loin mon mégot directement dans le pot se trouvant dans un coin de l’entrée qui, à l’époque, servait à cracher le tabac à chiquer avant de rencontrer son hôte. Etonnamment il n’avait plus beaucoup de tabac à chiquer dedans mais plutôt quelques mégots, tous de la même marque que celui qui venait de les rejoindre.

Je m’avance alors silencieusement dans le hall, tendant l’oreille pour tenter d’entendre si Alfred arrivait, mais il n’en était rien, je souffle un peu du nez, le revoir aurait été comme d’habitude un de mes plus grands plaisir et le fait qu’il était absent créait, je devais bien l’avouer, un certain sentiment de vite. Il était clair que cette bâtisse sans lui n’était que ténèbres et dépression à perte de vue malgré la touche moderne que Bruce avait apporté quand il avait été en âge de prendre ce type de décision.

Même si je viens d’arriver, je n’appelle pas Tim, je reste les mains dans les poches, silencieux à admirer le hall. A vrai dire ceci faisait un petit moment que je n’étais pas venu et chaque longue absence me laissaient à chaque fois nostalgique de l’époque où je sautais en moto-cross du grand escalier.

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Robin un jour, Robin toujours ?

Ambiance musicale pour accompagner la lecture:

Le vrombissement de la moto, celle de Todd sans aucun doute, me font réaliser qu’il est finalement venu. Et rapidement avec ça, je n’en suis après tout qu’à mon troisième café. L’espace d’un instant je reste un peu bête. Ok, j’étais un peu déprimé tout à l’heure, mais l’or noir a le mérite de me remettre d’aplomb. Je soupire. Pourquoi ai-je appelé déjà ? Raaah, je déteste quand je fais ça. Bon … réfléchit Tim. Que faire maintenant ? Hmmmm. Bon, si Jason est venu, c’est qu’au fond il accepte de me voir et qu’il doit être animé de bonnes intentions. Le connard m’aurait juste snob ou envoyer chier avec sa délicatesse coutumière. Allez Tim, donne lui une chance …

J’inspire et expire longuement. Ok ok ok ! Je sais bien que c’est pas à lui que je donne une chance ! Bref, je reremplis ma tasse, histoire d’avoir de quoi tenir un moment et je me dirige vers la porte du manoir, tirant un batarang de ma poche histoire de lui préparer une entrée en matière digne d’un vrai Robin. J’esquisse un sourire en pensant à la tête qu’il va faire. Pas question qu’il me croit faible, il ne manquerait plus que ça ! Alors sans allumer la lumière, mais je n’en ai pas vraiment besoin, celle de la lune et des lampes du jardin suffisent amplement, je me glisse sur la coursive qui surplombe l’entrée et m’accoude sur la rambarde en préparant mon plus beau sourire.

L’espace d’un instant je me demande si je n’agis pas comme un connard, puis je décide que non. Ça va, c’est Jason. Il ne va pas en mourir. Et puis, il y a toujours eu de la rivalité entre nous. Il faut dire que c’est moi qui l’ai remplacé et … ouai c’est pas forcément simple vu le contexte. Bah, ça me permettra de le juger ainsi. J’essaye de me rappeler la dernière fois que je l’ai vu et … pour son « grand » retour je crois bien. Merde, ça en fait du temps. Sincèrement, on fait vraiment une sacrée « famille » à nous tous. Et je – Ah ! J’entends ses pas et la porte qui s’ouvre. Le voilà qui entre. J’en profite pour l’étudier depuis l’ombre de la coursive d’où je l’observe telle une ombre. Une des spécialités que nous a enseignée Batman. Tiens, il a l’air nostalgique. C’est étrange comme cet air qu’il arbore fait écho à ce que je ressens en ce moment.

Mais bon, ce n’est pas le moment de sombrer dans le sentimentalisme Drake ! Du nerf ! Je me redresse alors silencieusement, j’arme mon bras et projette mon Batarang pour qu’il lui frôle le visage et se plante dans le tapis à ses pieds.

- Salut Jason. Tu devrais être plus attentif tu sais. On ne sait jamais ce qu’il peut nous arriver. Ça aurait pu être un piège. Tu as déjà oublié les leçons de Bruce ? dis-je d’un ton sérieux et professoral avant d’allumer la lumière et me diriger vers l’escalier pour le rejoindre.

J’aurais pu sauter mais bon, avec ma tasse de café, ça n’est pas forcément la meilleure chose à faire je crois bien. Et puis, c’est plutôt le genre de Spoiler de faire ce genre de mise en scène. Je suis bien plus mature qu’elle. Je termine alors de m’approcher avec un léger sourire en coin et tend ma main à mon collègue et … ami ? Ma foi, on verra bien. Comme disent les vieux, une bonne poignée de main en dit long sur les intentions de votre interlocuteur. J’ajoute rapidement, en me disant qu’il va sûrement croire que je le prends de haut :

- Je t’avoue que je ne pensais pas que tu viendrais. Mais … Je me racle la gorge un instant, détournant légèrement le regard avant d’ajouter. Ça fait plaisir de te voir en tout cas. Merci d’être venu Todd. Je retrouve son regard à la fin de ma phrase, comme me l’a appris Bruce. Ne jamais détourner le regard. Non pas que Jason soit un adversaire, mais je tiens à lui rappeler que je m’estime comme son égal, au moins.

Robin.
Tim Drake & Jason Todd

Alors que mon regard est justement sur le grand escalier, je perçois un mouvement, ou du moins je crois en percevoir un sans pour autant en être certain. A la rigueur je n’en savais rien et je n’avais pas besoin de m’en soucier normalement étant donné que nous étions chez Bruce. Peu de personnes avaient les capacités pour s’introduire chez lui sans être détecté.

Au moment où je me dis ceci, je sens l’air siffler dans mes oreilles et quelques choses à deux doigts de me frôler. Une demi-seconde après j’entends ladite chose se planter dans le tapis devant lequel je suis. Je ne peux m’empêcher de frissonner, non pas en raison du batarang que j’avais devant moi mais d’où celui-ci était planté. Il ne voudrait pas être là quand Alfred s’en rendrait compte et encore moins quand ce dernier mènera son enquête, chose à laquelle il était presque aussi bon que Bruce quand il s’agissait de détérioration de mobilier.

- Ce que je n’ai pas oublié moi c’est qu’il ne faut jamais, au grand JAMAIS détériorer volontairement du mobilier. J’ai plus peur d’Alfred que un 1 contre 1 avec Bane dans une cage quand on fait ça…

Répondis-je simplement d’un ton goguenard face à sa question qui était plus une moquerie qu’autre chose.

- Je ne savais pas si je viendrai… J’avais du travail. Mais je me suis dis que je devais passer.

Je ne bougeais pas les mains des poches de mon blouson, regardant Tim entrain de descendre les marches du grand escalier. Je ne réponds pas à son merci, non pas qu’il ne me touche pas, mais en réalité je ne suis jamais très confortable dans ces situations. J’essaye donc rapidement d’orienter la conversation ailleurs, histoire que l’on ne fasse pas dans le sentimental.

- Faudrait tout de même pas que tu commences à penser que tu m’impressionnes, je n’aimerais pas avoir à te rappeler la vérité dans le dojo.

Ne pus-je m’empêcher de rajouter, accompagné d’un clin d’œil provocateur avant de marcher moi en direction du salon où se trouvait quelques dizaines de bouteilles de spiritueux hors de prix que Bruce conservait précieusement.

- Je sais pas toi mais moi j’ai soif et je ne compte pas rester au café, je suis bien trop sobre pour un début de soirée ou je ne suis pas en patrouille.

Sans attendre je vais m’affaler dans un des moelleux siège couvert de cuire où je retire avec mes pieds mes Timberlands non sans pas grogner de soulagement. Depuis le siège je vois encore Tim dans le hall.

- Et je te préviens, ce soir tu ne vas pas non plus rester au café, du moins pas sans whiskey dedans.

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Robin un jour, Robin toujours ?

Ambiance musicale pour accompagner la lecture:

J’esquisse un maigre sourire à la remarque sur Alfred. Bah ! Ce n’est pas un tout petit accro qui va réellement poser un souci. Ce n’est pas comme si ce hall n’a pas connu son lot d’entrées fracassantes ou sanguinolentes. Alors un de plus ou un de moins … Bah ! Au pire je dirais que c’est la faute du gremlin qui hante ces lieux. Très mature je sais mais avec lui tous les coups bas sont permis. D’ailleurs, puisqu’on parle de coups bas, c’est pas très sympa de me snober ainsi Jason …

Je soupire intérieurement. Ai-je réellement bien fait de l’inviter ? Bah, ce qui est fait n’est plus à refaire, comme disait Bruce ou quelqu’un d’autre, je ne sais plus mais peu importe. En tout cas, sa provoque est « rassurante », ce Todd là je le connais. C’est plus simple à aborder que celui qui élude étrangement ses réponses. Je le suis avec un temps de retard, lui offrant la plus belle vue de mon majeur dressé doublé d’un air goguenard.

- Ne parles pas trop vite, je suis certain que je peux t’avoir plus aisément que tu n’essayes de t’en convaincre, Môsieur Jesus. Réplique-je en trainant ma carcasse encore un peu cassée vers le salon.

J’hausse les yeux quand il me sort son discours d’américain moyen. On dirait un flic du GCPD, le genre officier pas bien terminé, qui montre ses muscles et boit trop pour oublier. Bah ! Jason quoi. J’attends une poignée de secondes supplémentaires, adossé à l’encadrure de la porte du salon quand elle arrive enfin, cette réplique que j’attendais. MAIS BON SANG ! Vous avez quoi à tous me faire des remarques sur le café ? JE. NE. SUIS. PAS. ACCRO ! La preuve, j’ai pris du coca quand je suis allé au Batburger la dernière.

Je renifle d’un air méprisant, ce même air qu’utilisent les britanniques pour snober, directement calqué sur notre bon vieux Alfred. Hors de question de gâcher ce merveilleux breuvage avec un alcool de pacotille, hors de prix ou pas. Je descends donc rapidement mon or noir si précieux et m’attrape un verre et des glaçons. Si Todd veut jouer les durs, très bien, je vais lui montrer. Puis je sens qu’un truc plus fort ne va pas faire de mal ce soir. Hmmmm. Allez, allons-y pour le brandy. Puisque mes pensées se tournent vers l’île du vieux continent, autant rester dans le thème. Et puis, cela me permettra d’être en opposition avec la proposition de Todd.

En quelques enjambées j’ai rejoint un des divans où je m’affale avec un plaisir évident. J’ai beau les connaître, je suis toujours surpris par le confort incroyable qu’ils procurent. Je suis certain qu’Alfred a fait de la magie en les trouvant.

- Tu es souvent en patrouille toi ? Pas plutôt occupé à gérer un gang ou trainer sur des sites de ventes d’armes ? Je l’attaque sur son terrain, après tout il m’a odieusement agressé en parlant mal du café ! Puis je reprends sur ton plus sérieux, après tout je ne suis plus un enfant, moi.

- Pour être franc, je sais pas trop ce que tu fais ces derniers temps, en fait. Je prends une gorgée de l’alcool fort pour donner le change sur le fait que ma voix s’est étrangement étranglée sur la fin.

Bizarre, je deviens trop sentimentale. Ou alors c’est le vide dans ce manoir qui commence à me taper sur le système ? Impossible, je suis du genre solitaire et j’ai tout le matos qu’il me faut pour m’occuper. Hmmm, ça doit être autre chose, l’alcool sûrement. Ouai, ça doit être ça. Bref, j’enchaine avant qu’il ne me répondre.

- Dis moi, tu as fait comment avec le joker ? Pour gérer, après ce qu’il t’a fait. Lui demande-je, l’air de rien quoique mon cœur batte la chamade dans ma poitrine. J’ai chaud, j’ai froid, rien que d’en parler avec un faut détachement, j’ai l’impression d’avoir couru un marathon. Mais hors de question de montrer la moindre faiblesse devant Jason. Jamais !

Sujet: Re: Robin un jour, Robin toujours ? Ven 2 Sep 2022 - 0:10

Robins
Jason Todd & Tim Drake

Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’il contre-attaque. Aïe, il refait part du passé où j’avais voulu tuer Bruce… Ou plutôt l’une des fois, mais celle-ci était la première. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir ce rictus mauvais, je le garde donc en buvant une gorgée.

Il voulait jouer, très bien, j’avais la langue acérée quand je le voulais et là, la pic parfaite me venait à l’esprit, mon sourire s’agrandit alors encore plus quand je le regarde et répond à sa première question.

- Oh… Nooon pas grand-chose… Je prend juste en otage des Robins qui sont en service depuis quelques mois et qui n’ont aucune idée de ce qu’il se passe quand ils ont ma lame sous la gorge.

Nul doute que je fais écho à notre passé où, pour confronter Batman, j’avais pris en otage Tim alors qu’il m’avait remplacé en tant que Robin. Pour être plus précis, Gueule d’Argile avait prit en otage Tim, nous avions échangé nos places avant la fin du combat afin que je ne face pas avoir. Mais il aurait été malhonnête de nier que ce n’était pas moi qui avait eut cette idée.

Un petit silence s’installe alors puis je finis pas m’esclaffer face à sa tête avant de vider mon second verre.

- Pour être honnête… Depuis le combat dans la tour pas grand-chose… J’ai essayé d’entrainer les Teen Titans… Sans grand succès malheureusement… Donna m’évite… Donc je patrouille dans Gotham, je suis sur la piste des trafiquants d’armes qui écoule des armes de mauvaises qualités dans la ville, plusieurs personnes qui n’avaient rien à faire là-dedans ont été blessés donc… Je m’y colle.

Viens alors sa question fatidique… Je savais qu’elle arriverait au cours de la soirée mais pas de but en blanc dès le départ. Un nouveau silence s’installe, me voilà plongé dans mes souvenirs ou du moins les brides de souvenir que j’ai. Mon réveil, la Ligue, la All Caste, ma colère, Bruce… Tout ça…

Je finis par soupirer bruyamment, faisant comprendre que je n’étais pas à mon aise, mais alors que je pensais moi-même éviter la question, les mots sortent sans que vraiment je m’en rende compte.

- Tu sais… C’est dur… Et te dire que tu t’en sortiras sans rien serait te mentir. Les cauchemars… Les angoisses quand un rire dans la rue ressemble trop au sien… Les clowns aussi… Je ne suis pas le meilleur exemple pour te conseiller comment t’en remettre. Tu es quelqu’un d’intelligent… Je suis certain que tu as déjà repassé dans ta tête tout les paramètres de ta capture et entrevue si tu aurais pu t’échapper ou non. Mais je te le dis, même si tu penses avoir 100% de chance de t’échapper… Tu n’aurais pas pu. Quand le Joker te tient et te veux… Il t’a… La première chose est de se dire que ce n’était pas de ta faute. Nous ne sommes pas parfait et le Joker est dangereusement méticuleux… Pour ce qui est de là-dedans…

Je désigne le crane et donc le cerveau et la psychologie, de mon doigt en visant ma tempe.

- Le temps… Et des gens qui t’entourent. Ne reste pas seul. Parle. Dis-nous. Confie-toi. Tim… La pire chose à faire est de se taire. J’en sais quelque chose, je n’avais personne à qui me confier. Le seul moyen que j’ai trouvé c’est de m’en prendre à Bruce…

Je ne savais pas vraiment ce qui me prenait. Plus je parlais, plus ma gorge me serrais, des frissons parcouraient mon corps et peu à peu toute cette période je la revivais. Si bien que les mains qui tenaient mon verre se mirent à légèrement trembler, je les crispes pour calmer ce qui faisait tinter mon verre.

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Sujet: Re: Robin un jour, Robin toujours ? Mer 5 Oct 2022 - 14:09

Robin un jour, Robin toujours.

Ambiance musicale pour accompagner la lecture:

Si sa première réponse m’arrache un sourire, le silence qui s’en suit l’achève promptement. Mais bon, au fond c’est rassurant de voir que certaines choses ne changent pas, en dépit de. Peut-être que c’est aussi ce qui nous permet de continuer, nous autres justiciers. On se raccroche à des petites choses, des liens, des souvenirs qui nous ramènent vers des moments heureux. Bon, je vais pas dire non plus que c’est la panacée en terme de paradis qu’on puisse espérer, mais c’est déjà ça. Puis bon, il y a aussi le pied qu’on prend à patrouiller la nuit. Je suis certain que c’est plus une drogue pour certain (dont moi …) que ma relation symbiotique avec le café.

Mais ce silence … il est plus profond que celui que j’ai connu quand j’étais sous la coupe du joker, mais pas vraiment plus pesant. Je crois qu’entendre le bruit de la ville au loin était encore pire. Si proche et pourtant si loin de la liberté. Le silence c’était aussi la « paix », dans une certaine mesure. Pas de coups, pas de folies tordues, juste moi, la chaise et ma douleur. Je constate d’ailleurs que, bien que je sois un solitaire, je ne suis que très rarement dans le silence. Il y a toujours le ronronnement satisfaisant d’un pc qui tourne, le son étouffé d’une musique qui sort d’un casque posé sur le bureau ou simplement celle tombe directement dans mes oreilles via mes écouteurs. C’est un peu comme si je fuyais la solitude tout en la recherchant. Je pense que c’est le lot de tous les génies. On aimerait avoir de la compagnie mais elle ne fait que nous déranger la plupart du temps et nous empêche de travailler et d’avancer sur nos projets, incapable qu’elle est de tenir la distance avec notre intellect. Ce qui ne veut pas dire que je n’aime pas la Batfam. C’est juste que je vais éviter les discussions techniques sur tout ce qui a trait à l’informatique, par respect pour leur égo de batoufragile.

Puis vient enfin sa réponse. La première et pas la plus terrible. On est tous les deux un peu dans la même merde. Un cercle d’inaction qui nous bloque comme si on ne savait pas quoi faire. Trop de possibilité, la peur de se tromper ou le doute quant à l’utilité de nos actions ? Cela m’étonne. J’ai toujours trouvé Jason vindicatif, déterminé dans le genre « couloir, porte, bélier ». J’ai l’impression de voir un reflet ternis. Est-ce une mauvaise passe ou Gotham qui fait déjà de nous des cyniques désabusés ? Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment douté jusqu’à présent, même quand j’allais à contresens de tous. Mais là ?

Puis vient sa réponse, celle que j’attends et qui ne me satisfait pas. Je veux une solution, une réponse claire, détaillée, méticuleuse. J’ai besoin d’un programme à lancer, une routine à suivre avec un résultat assuré à la fin. Pas … pas ça ? « Putain Jason ! » ai-je envie de lui hurler. Mais non, non. Je me contente de soupirer doucement, ne pouvant que constater sa faiblesse. Non, notre faiblesse. Seul Batman semble différent, indestructible ou presque. Quoique. Peut-être est-ce pour ça qu’il reste notre mentor à tous.

Je garde le silence, incapable de répondre ou plutôt, dois-je me l’avouer, incapable de savoir quoi répondre. Me confier ? Mais à qui ? Mon journal intime comme le fait Stéph ? Quelle horreur … je crève de honte rien qu’à l’idée que quelqu’un puisse le lire. Hors de question que je montre un signe de faiblesse. J’en ai déjà bien assez fait comme ça. Et c’est alors que mes sens de détective ressortent. Je note l’attitude de Jason, son comportement, sa gestuelle. Comme bien souvent, j’ai l’impression de me détacher, de prendre de la hauteur. Il est comme moi, derrière son attitude de bravade permanente, derrière ses allures de dur. Ça me rassure. S’il tient le coup je vais pouvoir faire pareil, en mieux évidemment. Au fond de moi, je n’y crois pas trop, enfin, je doute, mais je refuse de l’admettre. Je suis forcément meilleur. La peur se délie un peu sous la chaleur d’une colère sourde qui naît dans mes tripes.

J’inspire, lentement en prenant une nouvelle gorgée de cet infâme breuvage et me redresse sur le fauteuil. J’hésite un court instant. Dois-je montrer une attitude froide et insensible, montrant que je ne suis pas faible, presque en niant ce que sous-entend la question que je viens de poser ? Non … ce serait le plus simple mais non, ça ne m’apportera que du tort dans cette relation qui s’améliore un peu avec Jésus 2, le retour. Bon sang, qu’est-ce que je préfèrerais être en train de cracker un logiciel ou un site de l’armée avec une minuterie reliée à une bombe placée sous ma chaise qu’être ici. Je ne sais pas quoi faire. Dois-je aider Jason, être sympa, détourner le sujet ou faire comme si de rien était ? Merde …

Je botte alors en touche, balle au centre, la neutralité.

- Au fond, on est un peu pareil maintenant. Du coup, je me disais, vu que je dois reprendre les patrouilles et que tu as du temps de libre, ça te dit qu’on se retrouve sur les toits ? A deux ça sera plus simple. On a souvent fonctionné en groupe, en binôme, au sein de la Batfam. Ça nous occupera.

Je dis ça avec un air qui se veut détacher mais je ne peux nier la raideur de ma posture et la crispation qui me noue les tripes. Adieu mon bel état d’esprit de détective. J’ai la trouille de reprendre les patrouilles et je ne veux pas y aller seul. Mais, je dois affronter ma peur, mes peurs maintenant. Alors, alors j’ajoute presque sans m’en rendre compte. Cela sort comme une pensée qui m’échapperait et je ne réalise qu’après coup que je l’ai formulée.

- Et on pourra le traquer.

Est-ce de la vengeance ? Oui. Enfin, pas vraiment. C’est plutôt une revanche. Je refuse de rester sur un échec. Et puisque Jason me dit que je dois en parler, que je dois me confier, bah tu n’as qu’à venir avec moi. Ça prendra le temps qu’il faudra mais j’irais jusqu’au bout et je l’enverrai une bonne fois pour toute à Arkham. Mon regard se relève de mon verre pour venir croiser le sien. Je ne suis pas brisé, pas encore. Quitte ou double, un second échec sera la fin. Je ne me le dis pas mais au fond de moi, je le sais. C’est une pensée lointaine, que j’ignore mais dont je ressens la présence malgré tout, telle une épée de Damoclès.

Sujet: Re: Robin un jour, Robin toujours ? Lun 10 Oct 2022 - 21:27

Maybe Strong outside... Not sure about the inside
Tim Drake & Jason Todd

Son soupire en dit long sur ce qu’il pense de ma réponse. Comme je m’y attendais, elle ne lui convient pas… Il faut dire qu’à l’époque elle ne m’aurais pas convenue non plus mais honnêtement… Ce que je lui disais était, avec le recul, la meilleure chose à faire. Ce qui m’avais fait devenir ce que j’étais à l’époque était mon isolement, le fait que Talia s’en soit servit et tout ce qui en avait suivi.

Si ça avait été Bruce qui m’avait ramené à la vie, la suite aurait peut-être été totalement différente. Je soupire à mon tour, je n’écoutais qu’à moitié ce qu’il me disait, plongé dans mes pensées en partie. Mais j’avais compris ce qu’il voulait. Je ne réponds pas, du moins pas tout de suite, il fallait que je lui dise car si ce n’était pas maintenant, ce ne serait jamais et je ne voulais pas que lui prenne un mauvais chemin, ce n’était pas lui, ça ne l’avait jamais été.

- Tu sais… Il m’est souvent arrivé de me demander ce que je serais devenu si je n’avais pas rencontré Bruce le soir où il m’a prit entrain de voler les pneus de la batmobile… Peut-être que je serais mort de froid l’hiver qui suivait, si ça se trouve j’aurais été trouvé par les services sociaux et puis été placé dans une famille d’accueil normale et aurait eut une vie des plus normales, ou alors j’aurais aussi finit par être Robin d’une façon ou d’une autre…

Je marque un temps de pause, en profitant pour boire une autre gorgée d’alcool avant de m’essuyer les lèvres du bout du pouce.

- Quoi qu’il en soit il s’est passé ce qu’il s’est passé et ça personne ne peut rien y changer. Je le savais quand je suis revenu, au fond de moi, mais pour me cacher ceci j’ai décidé d’en vouloir à Bruce en t’utilisant comme prétexte… Ce que je veux dire c’est que tout ceci n’était dû qu’à une seule chose, j’étais seul, j’avais tiré un trait définitif sur mes deux parents qui étaient pour sûr mort, je n’avais plus de chez moi ou du moins ne m’y sentais plus le bienvenu. Ce que j’avais pour moi c’était la colère et l’entrainement de la Ligue puis la mise en pratique… Mais ce dont j’avais le plus besoin c’était de parler, que quelqu’un sache que j’étais en vie et que je puisse m’ouvrir. J’en avais tellement besoin que ça a sauvé la vie de Bruce.

Mon regard émeraude, semblant s’éclaircir vivement par moment, se posa Tim et un léger sourire, à la fois nostalgique et amusé apparut sur mes lèvres.

- Ne le dit à personne, mais si ça n’avait pas été le cas, il n’y aurait pas eut Bruce avec nous aujourd’hui, il serait partit en fumé avec la Batmobile…

Je marque un nouveau temps de pause, semblant m’être perdu dans mes paroles, à vrai dire ce genre de longs monologues n’était pas mon fort ni mon dada donc je n’y étais pas vraiment rompu, contrairement à Bruce.

- Si je te conseille de te confier… C’est que c’est important, même si tu préfèreras surement que je te dise que le seul moyen de te sentir libéré c’est de trouver le Joker et d’aller le tabasser… Ce taré trouvera toujours un moyen d’entrer dans ta tête et je peux t’assurer que même après l’avoir démembré, avoir brûlé son corps et balancé ses cendres dans la Gotham River… Tu n’auras jamais l’impression d’avoir gagné. Prends du temps pour toi, prends ce temps pour savoir ce que tu veux et y aller de nouveau pas à pas, accordes toi ce temps… Tu sais dans ce combat, ce n’est pas moi qui ait gagné, mais Barbara et de très loin… Elle est bien plus forte que nous.

Je reste à nouveau silencieux en le regardant, jusqu’à me rappeler de sa demande initiale et je ne voulais pas qu’il pense que j’évitais cette dernière.

- Mais si tu veux patrouiller avec moi… Pourquoi pas, ça peut être cool.

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Présentation - Carnet de bord - Thème du personnage - Voix - Téléphone

Sujet: Re: Robin un jour, Robin toujours ? Lun 24 Oct 2022 - 15:04

Robin un jour, Robin toujours.

Ambiance musicale pour accompagner la lecture:

Est-ce trop demander une réponse simple et une solution aisée ? Visiblement oui. Est-ce sa faute ? Non certainement pas. Est-ce que je lui en veux ? Oui, malgré tout. J’ai toujours eu horreur des problèmes sans solution. Et celui-ci en est un très gros. Je fais tourner mon verre entre mes mains, deux tours d’un côté, deux tours de l’autre, une pause, et ainsi de suite. Mon pied bat la mesure sur le tapis, dans un tempo infernal. Je suis tendu, crispé. Parlé ? Non, je n’ai pas envie de parler. J’ai envie de cogner.

Ahah Jason … très drôle. Sa remarque ne m’arrache même pas l’ombre d’un sourire forcé. Aurais-je ris en d’autre circonstances ? Sûrement. Et le constater ne fait que me rendre plus renfrogné encore. Un café. Bordel ! Mon royaume pour un café ! Je n’en peux plus et me lève en déposant brusquement le verre sur la table basse et me fige. Le bruit, l’écho du verre martelant le bois me ramène instantanément vers une de ces nuits-là.

Peut-on avoir soif et être gelé à la fois ? Visiblement oui. C’était un de ces petits plaisirs, me présenter un grand verre d’eau dans un verre cristallin. Jamais ce qu’il contenait ne m’a paru aussi attrayant. Si attrayant et si loin à la fois, impossible à l’atteindre, attaché comme je l’étais sur ma chaise.

Je cligne des yeux, revenant à moi, au salon. Ai-je eu une absence ? Depuis combien de temps suis-je là, ma main à moitié tendu vers le verre, à le fixer ainsi ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Je me redresse alors pleinement et dans un grand et faux sourire je m’adresse à mon niveau kick-side.

Bon, je me fais un café et tu me montres si tu n’es pas trop rouillé sur le ring ? Je n’ai pas trop envie de me trimballer avec un poids mort tu vois. J’esquisse un sourire en coin, du genre condescendant, celui d’un père pour son gosse turbulent.

Je veux bien t’aider mon grand mais va falloir me prouver que tu en vaux la peine. Mon offre était bien évidemment conditionnelle !

Sans attendre je me dirige vers la cuisine pour me faire mon merveilleux et doux café, mais pas sans attraper un coussin au passage et le projeter avec force et conviction vers la tête et voyou qui me faisait face. Nul doute qu’il va l’attraper ou le dévier mais, ce n’est pas celui-là qui compte, mais le second que j’envoie dans la foulée, dissimulé derrière ma première attaque. Jason Todd, j’espère que tu es prêt car je vais te mettre une raclée dont tu vas te souvenir. Il est temps de remonter mon score contre toi.

Bon, comme je suis grand seigneur, je te laisse le choix des armes. Mais pas d’arme à feu, je m’en voudrais si je te faisais un trou dans le crâne, non pas qu’il soit déjà vide mais bon … ça va siffler avec les courants d’air et c’est TOUT sauf discret.

J’esquisse un sourire en m’éloignant, haussant la voix pour me faire entendre jusqu’au salon. Où est Damian ? Dommage qu’il ne soit pas là, avec lui et Nightwing j’aurais pu observer leurs tours d’enfantillage avec une attitude mesurée et me gausser de leurs bêtises. Hélas, mon faire-valoir n’est, tout seul, pas à la hauteur. Tant pis !

Il ne me faut que quelques instants très bref pour lancer le café. La force de l’habitude tout ça. Je profite d’un court instant de silence et de solitude avant que Jason me rejoigne ici, ou que je le retrouve moi. Au fond, je ne peux pas nier qu’il agit de façno sympathique de réconfortante, à sa façon, certes, mais il le fait quand même et je me demande comment je pourrais lui rendre la pareille ? Bah, je verrai bien.

Sujet: Re: Robin un jour, Robin toujours ?

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Robin un jour, Robin toujours ?

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