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 from death to destiny. (ft. jim)

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AnonymousInvité
MessageSujet: from death to destiny. (ft. jim)    from death to destiny. (ft. jim)  EmptyVen 19 Mar 2021 - 19:17


i thought about giving up everything i owned and then moving out, i'm a prisoner in this home. i keep my curtain shut, sabotage everything i love for a temporary feeling that only left me numb. somedays i'm a kamikaze there's no way you can fucking stop me. i can't look back when the memories look like that.  ( music ) -- jim && babs

tu tapais nerveusement du pieds tandis que ton regard restait rivé sur l’horloge. la nervosité se lisait sur tes traits et ça se voyait d’ailleurs à cette manière que tu avais de manger le bouchon de ton stylo. tu tapais également des ongles sur le bois de ton bureau; ton petit coeur battant un peu trop fort dans ta cage thoracique. tu jettes même un regard à ta montre, comme pour t’assurer que les deux horloges sont bien synchronisé. c’est ces minutes là les pires, les plus longues. tu t’impatientes, un peu trop d’ailleurs.

13h45. tu te lèves précipitemment, enfilant la veste de ton tailleurs et attrapant ton sac. tu éteins l’ordinateur, tu passes ta carte d’employée. — barbara ! tu te stoppes soudainement, l’agacement se lisant sur tes traits. tu te retournes pour faire face à ta patronne qui arrive vers toi, toute mal à l’aise. — écoute, je sais qu’on avait dit dix heures demain matin, mais est-ce que tu pourrais venir à l’ouverture ? on a une grosse animation avec l’orphelinat et j’ai besoin d’une personne en plus. tu papillonnes des yeux, l’observant avant d’acquiescer. elle est pas obligé de savoir que tu as aujourd’hui une opportunité de peut-être quitter les allées de ta bibliothèque. — compte sur moi. elle te remercie presque un peu trop précipitamment tandis qu’elle te libère enfin et que tu peux partir, rejoindre ainsi le lieux que tu cherchais tant à retrouver.

tu sors de la bibliothèque, tu avances d’un pas rapide plusieurs blocs plus bas. tu marches vite, un peu trop vite, tu cours presque même, sauf que tu veux pas risquer de transpirer un peu trop. tu veux avoir l’air toujours aussi fraiche, aussi jolie, aussi professionnelle. plus tu avances, plus les battements de ton coeur s’accélèrent, la pression ne cessant de monter, encore et encore.
tu finis par arriver devant la station, observant les nombreux allez-retours des employés et des potentiels suspects, témoins. tu te pinces les lèvres, un autre regard à ta montre. 13h55. cinq minutes. tu dois pas traîner, attendre, parce que chaque secondes qui s’écoulent sont gaspillées. tu prends une grande inspiration avant de traverser la route pour finalement monter les marches du prévint. tu salut d’un simple signe de main quelques officiers avant de continuer ta route de manière précipité. tu pousses les portes et comme d’ordinaire, tu entres dans le commissariat. véritable fourmilière vivante, tu continues de faire quelques signes de main, pourtant tu contournes, désireuse de ne pas tomber sur conner ou dick. parce que t’es pas là pour trainer avec eux t’es pas venu apporter des donuts ou proposer un déjeuné à ton petit ami. non, t’es là pour une raison bien précise, une raison qui t’anime principalement en vue de ton objectif et ton rêve depuis des années. tu touches ce rêve des doigts, enfin. tu manquerais presque de t’effondrer, encore d’ailleurs, parce que t’appréhende, un peu trop.
tu aperçois gladys et tu la rejoins, souriante tandis que tu lui signales être là pour un entretien. elle t’observe de manière surprise, bien que le petit sourire en coin signifie qu’elle est agréablement surprise. elle t’indique une salle, reclus du reste des officiers. elle t’ouvre la porte et tu t’y installes, c’est clairement une salle d’interrogatoire. tu sens la nervosité monter d’autant plus et tu prends une grande inspiration, de nouveau. tu fouines dans ton sac, attrapant ta bouteille d’eau pour boire une longue gorgée. tu ranges celle-ci et tu observes encore ta montre. 14h01. t’es parfaitement à l’heure. good.
et tu attends.
tu attends.
quelques secondes qui paraissent une éternité. tu sais même pas pourquoi t’es nerveuse, toi, persuadé que Bullock sera celui qui te fera faire cet entretien. il te connait depuis tellement longtemps que dans l’fond, ça t’arrangerais presque, peut-être car tu sais pas à quoi t’attendre si c’est le commissaire aka ton père qui passe le pas d’la porte.
et alors que tu pensais que ton niveau de stress ne pouvait pas augmenté plus, tu te trompes. la porte s’ouvre et l’éternelle silhouette de ton propre père se dessine dans l’encadrement de la porte. tu te liquéfies sur place, ne sachant même pas quoi dire. tu te pinces les lèvres, ne sachant absolument pas comment l’accueillir. papa ? commissaire ? t’es pas ici pour t’amuser, au contraire. ce job, c’est ton rêve depuis que le FBI t’as recalé, plus de dix ans que tu rêvais toi aussi d’avoir cet uniforme. t’avais été si proche, quand tu sortais du lycée, ton dossier ayant été accepté par l’académie de police de gotham, seul bémol, seule ombre au tableau avait été ton père qui s’était opposé à ton dossier, le rejetant sans même te demander ton avis. ça avait d’ailleurs été source de conflit entre vous et la raison pour laquelle tu étais devenue batgirl. une manière de pouvoir défendre la justice et réaliser ton rêve d’une manière ou d’une autre.

finalement, tu décides d’opter pour le formel. parce que oui, tu veux lui montrer que t’es là pour du sérieux. que t’es là pour travailler et réaliser ton rêve et non t’amuser à droite à gauche. tu finis par te lever, preuve de politesse et respect. — bonjour commissaire. tu finis par dire en tendant ta main. tu voulais lui montrer qu’à partir de l’instant où tu obtiendrais cet emploi, y avait pas de papa, de favoritisme ou quoi que ça soit. tu étais ici pour la jouer réglo et tu voulais en rien que ton nom de famille ou que ton lien avec lui n’affecte en rien ton potentielle futur poste au sein du commissariat.   


(c) mars.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: from death to destiny. (ft. jim)    from death to destiny. (ft. jim)  EmptySam 20 Mar 2021 - 18:24


Flic à Gotham



Être commissaire de Gotham, ça suppose de faire des choix, de faire des sacrifices, de se sacrifier pour l'intérêt commun. Pour offrir un avenir à ceux qui n'ont plus d'espoir. Oui, c'était ça, être un parangon de vertu, faire respecter la loi. Toujours la loi. Rien que la loi. En passant la porte de mon bureau, je ne m'attendais pas à ce que la journée devienne plus riche en terme d'information, et de surprise. Tout d'abord, la mauvaise presse que Knox nous faisait, son édition du Gotham Globe ne m'avait pas fait rire, et encore moins la plupart des policiers de cette ville. Il était évident que j'en prenais plein la gueule. Un vieux commissaire gâteux. Humpf. Quel culot de la part de ce petit merdeux. Vaut mieux ne pas donner de suite, sinon ça donnerait du grain à moudre à cet imbécile. Ramirez hurla une insanité devant un bouchon dû à des travaux sur la 28ème. Je lui conseille de couper par la 47ème, histoire de ne pas être embêtée dans les embouteillages. On rallonge le trajet, mais on y sera quand même, et dans les temps. Je reprend ma lecture, les choses ne s'annoncent pas bonnes, mais essayons de rester positif. Il faut raison garder, et son calme, conserver. Sinon, ça pouvait péter. C'était en buvant un café, pendant que Ramirez me covoiturait vers le central, que je lisais l'article de ce crétin. Je fulminais, tandis que Ramirez essayait de tenter de nouer le contact avec moi, mais quand je suis en colère, il vaut mieux ne pas trop essayer. J'essayais de voir les probables emmerdes qui allait découler de ce merdier prochain, j'essayais de voir comment me sortir de cette merde, la presse n'aime pas les flics. Et même après avoir tenté de sauver cet organisme de police, après l'avoir épuré, on a toujours des soucis à ce niveau, des gens qui ne voient que le négatif. Et c'était pénible.

Il était neuf heures quand j'arrivais au central, le café m'attendait et Gladys me tendit les dernières nouvelles. Deuxième café de la journée, et pour le moment, pas de tabac, j'essayais de faire quelques arrêts de clopes. Je croise quelques agents, je regarde les rapports, et je regarde les dernières entrées, les dernières arrestations. Quelques arrestations, quelques criminels sous les barreaux, rien de bien transcendant. De toutes façons, il faudra que je m'occupe de discuter avec le personnel, une réunion sera nécessaire parce qu'en ce moment, ce n'était pas bien reluisant. Beaucoup trop d'affaires, et après ce qui s'était passé au plaza, avec le Joker. Vaut mieux ne pas y penser, pour le moment. Première clope à dix heures, je commence à étudier les dernières filiations entre les gangs qui sévissent dans l'east end. J'essaie de voir où on peut attaquer, et j'essaie aussi de me concerter avec les autres conseillers du GCPD pour une prochaine opération de filature. On discute de nos plans, rien ne s'ébruitera, ce sont des gars de confiance. J'ai fais mes classes avec certains ici, et même s'ils avaient une espèce de brutalité dans leurs façons d'appliquer la loi, ils la respectaient, et ils faisaient en sorte de rester dans les clous. Mon planning m'était indiqué par Gladys, ma secrétaire, qui me donnait au fur et à mesure ce que j'avais à faire. Une des particularités de la journée, c'est bien sûr, la convocation avec ma propre fille. Barbara. Je devais faire ce qu'il y'avait à faire : être un commissaire, le père de famille devait passer après toutes ces prérogatives. Ici, je suis le commissaire de la ville, je suis peut-être un père, mais je dois d'abord être un officier de police respectable quand je pénètre dans ce bâtiment, ou quand je porte ce badge. Mon intégrité, c'est tout ce qui a bâti ma carrière, et qui a fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui. Une question de responsabilité, c'est cela que ça revient à dire. Barbara Gordon, j'avais son dossier sous les yeux, je savais tout d'elle, du moins, en partie. Certaines choses ne seraient pas abordées. Je me devais de rester professionnel, et impartial. Il est quatorze heures, l'heure de prendre part à cette réunion qui avait été décidé et préparé en amont. Il fallait maintenant faire ce qu'il y'avait à faire. Je redoutais toujours ces entretiens professionnels, je n'aimais pas discuter avec les gens, mais je me devais de le faire. J'écrase ma deuxième clope de la journée, avant de me lever, manquant de m'exploser le dos. Rester trop assis à un bureau, ce n'est jamais bon pour le corps, mais quand on devient vieux, on supporte de moins en moins l'action, et on préfère rester dans un bureau. Sauf que pour moi, c'est l'inverse. Je voulais retourner sur le terrain, mais malheureusement, en tant que commissaire, je suis obligé de faire des tas de concessions plus absurdes les unes que les autres. J'ouvre la porte du bureau, porte ô combien fatiguée par les nombreuses allées et venues, fatiguée d'avoir vu tant de commissaires pénétrer dans ce bureau, mais je dois être celui qui a le plus d'années au compteur dans ce bureau.

"Mademoiselle Gordon ? Si vous voulez bien entrer dans mon bureau."

Je l'invite à rentrer dans mon bureau. Je la connaissais parfaitement, je savais de quoi elle était capable. C'était ma fille après tout. Cette jeune femme était ma progéniture, mon sang, et même si je n'étais pas très enclin à ce qu'elle suive mes traces. C'était une vie de concession, une vie de sacrifices, et une jeune fille comme Barbara ne méritait pas une vie comme la mienne, à côtoyer la mort, et le sang. Je savais pourquoi elle voulait me voir, je la connaissais, je connaissais aussi son envie de rejoindre le combat contre le crime. Connaissant ce qu'elle m'avait confié, je me devais de rester calme et ne pas céder au père qui sommeillait en moi. Je me remets dans mon fauteuil, l'air grave, plongeant mes yeux dans les siens. Je me doutais de ce qu'elle voulait faire. J'avais eu vent de pas mal de rumeurs, de coups de fil de certaines huiles du centre de recrutement, et des services de renseignements. Barbara n'en démordait pas, même après avoir été recalé de la dernière tentative d'entrer dans le monde de la lutte contre le crime. Je ne peux pas l'empêcher, et je ne peux pas cracher sur son aide. Mais je me dois de feindre l'indifférence et l'ignorance. Je veux être sûr que tout ça n'est qu'une rumeur. Je ne veux pas l'entendre dire les mots auxquels je pense. Je refuse de les entendre. Patientant, je reprend mon troisième café de la journée. J'essaie de ne pas penser à ma clope qui traine encore dans ma chemise. Je me dois de calmer mon anxiété grâce au café. Soyons donc direct. Rester dans le rôle du commissaire. Mes mots sortent.

"Vous vouliez me voir, mademoiselle Gordon. Et pour quelle raison voudriez-vous voir le commissaire de Gotham ?"




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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: from death to destiny. (ft. jim)    from death to destiny. (ft. jim)  EmptyLun 22 Mar 2021 - 9:58


i thought about giving up everything i owned and then moving out, i'm a prisoner in this home. i keep my curtain shut, sabotage everything i love for a temporary feeling that only left me numb. somedays i'm a kamikaze there's no way you can fucking stop me. i can't look back when the memories look like that.  ( music ) -- jim && babs

tu avais beau être intimidé, tu avais connue des situations probablement bien pire que celle-ci. alors tu tentais de rester la tête haute et de pas te laisser déstabilisé. pourtant, tu voulais tellement avoir cette opportunité, toi aussi, pouvoir faire une différence dans cette ville remplie de pourriture. t’en faisais déjà une avec ton costume de batgirl, et de toute évidence, intégrer les forces de police ne te ferais clairement pas arrêter. dick arrivait bien à concilier les deux, aucune raison pour que tu ne puisses pas à ton tours le faire.
suite aux indications de ton père, tu le suis dans son bureau, un bureau que tu connais déjà par coeur pour le nombre d’heures passées dedans sans motif particulier. ton père était un workaholic, un point sur lequel vous étiez particulièrement similaire et même si il trouvait toujours du temps pour toi dés que tu en avais besoin, tu trouvais toujours plus facile de le capter dans son bureau. peut-être car il avait déjà tellement sur les épaules que lui permettre un déjeuner loin de l’agitation du poste semblait être la meilleure idée du monde. puis peut-être aussi car le traumatisme d’avoir été diner chez lui un soir t’avais peut-être un peu trop marqué.
à peine. beaucoup ? tu cauchemardais encore du joker, donc de toute évidence tu en étais encore bien traumatisé. y a pas à dire, heureusement que dick était là pour calmer tes terreurs nocturnes qui te réveillait au beau milieu de la nuit - quand tu passais des nuits complètes à dormir.

tu te doutes qu’il se doute des raisons de ta présence ici. tu clignes plusieurs fois des yeux, signe que tu cherches à ne pas te retrouver déstabiliser alors que tu l’es un peu trop d’ailleurs. tu cherches tes mots, le choix de ceux-ci doit être pertinent, montrer ta détermination sans trop forcé. — j’ai cru entendre dire que vous étiez à la recherche de nouvelles recrues. tu commences, l’observant, parfaitement assise sur ta chaise. — j’aimerais vous proposer ma candidature. tu te contentes de répondre finalement, l’air parfaitement sérieux. parce que oui, tu étais sérieuse mais tu l’avais été des années auparavant. seulement, tu doutais que c’était peut-être pas suffisant, déjà parce qu’il en faudrait plus pour le convaincre de te laisser une chance et de plus, car avec tes liens étroits avec les membres de la police, tu craignais qu’il doute de ton sérieux. ton meilleur ami, ton petit ami, alors autant dire que c’était complexe, il fallait trouver le juste milieux. pendant un court instant, tu hésites à t’enfuir en courant. vivre et travailler avec dick serait-ce une bonne idée ? ne plus avoir grand chose à se raconter, être constamment l’un sur l’autre ? autant dire que vous n’aviez pas forcément beaucoup de temps en vue de vos activités nocturnes, alors pourquoi pas, dans l’fond ? plus d’excuses. puis tu craignais un peu aussi. parce qu’on s’le dise : tu savais que si toi, tu intégrais les forces du GCPD, ça parlerait sans doute. des murmures par-ci, d’autres par-là, et il faudrait sans doute te rabaisser devant l’inspecteur richardson qui pourrait se faire une joie de se venger de cette insolence dont tu avais fait preuve à son égard lors de votre rencontre. seulement, est-ce que ça valait vraiment le coup de foutre en l’air le rêve de toute une vie ? tu avais rêvé de cet uniforme depuis que t’étais adolescente, et même si ton choix premier avait été le bureau fédéral d’investigation, tu savais que les raisons qui les avait poussé à te refuser ne changeraient pas aujourd’hui. apparemment, du haut de tes un mètre soixante deux, tu peux pas être un bonne agent. en y repensant, tu l’as encore en travers de la gorge. cependant, le GCPD restait l’option la plus proche et l’opportunité pour toi de faire c’que tu voulais vraiment.
non, t’allait pas te dégonfler. pas maintenant.

— si vous le permettez j’ai certaines précision à apporter. tu t’empresses de dire, pour ne pas lui laisser le temps de renchérir face à la nouvelle que tu avais balancé quelques secondes plus tôt. — je sais que vous avez refusé mon dossier une fois, et je sais les raisons pour lesquelles vous avez pris une telle décision. sachant qu’à l’époque j’avais à peine dix huit ans, j’ai conscience que je commençais seulement à prendre mon émancipation et qu’ainsi je ne connaissais pas vraiment les dangers qui peuplaient gotham. et c’était véridique. innocente petite barbara, désireuse de changer les choses. ces dangers là, tu les avais apprit à tes dépends, à force de coup, blessures, d’alfred qui recousait tes plaies et séchait tes larmes. batgirl t’avais forgé, oracle t’avais permis de continuer, d’autant plus à connaître tout les secrets de gotham. cette ville n’avait aujourd’hui plus aucun secret pour toi et tu savais que tu pouvais faire une recrue plus qu’utile. sans oublier que tu restais particulièrement mignonne à regarder, chose qui était à ton avantage. du haut de ta petite taille, ta silhouette un peu trop fine et ton regard lumineux, tes sourires éclatant, le monde te sous-estimais. c’était ça ton arme secrète, les laisser croire qu’ils aient le dessus, jusqu’à ce que tu frappes et de là, boum. tu pouvais probablement mettre à terre plus d’un seul de ces flics en tête à tête pour tout dire, mais ça personne n’est supposé le savoir. ton arme secrète, elle est secrète pour une raison. — j’ai conscience qu’aujourd’hui d’autres choses peuvent faire pencher la balance pour une réponse négative à commencer par mon manque d’expérience. cependant, je connais gotham comme ma poche et sous le point de vue d’une simple civile, ce qui, je pense pourrais être un atout particulièrement intéressant. deuxièmement, et je sais que ça vous frôle probablement l’esprit, je peux vous garantir, vous promettre même que si vous acceptez ma candidature les liens qui m’unissent avec l’Inspecteur Grayson n’ont strictement pas leur place ici. J’ai toujours eu tendance à venir flâner ici pour lui rendre visite, ainsi qu’au sergent Kent ou même à vous, mais je sais également rester à ma place. Il y a un temps pour la vie privée et un autre pour la vie professionnelle. tu dis, lui offrant un petit sourire sincère. de toute évidence, si tu finissais par intégrer ces rangs, tu mettrais un point d’honneur à faire en sorte à ce que ça reste professionnelle. — je peux d’ailleurs en dire de même pour vous. vous connaissez mon admiration envers vous, et dans la possibilité que vous me laissiez ma chance, je n’userais définitivement pas de notre lien pour quoi que ça soit. je respecterais le cheminement habituel et surtout, vous êtes commissaire et non mon père. c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la seule faveur que je vous demanderais est de regarder mon dossier de manière objective. mon père m’a refusé l’accès à cet emploi mais ça ne m’a en rien découragé, d’où ma présence ici actuellement. si cependant, le commissaire de la ville s’oppose à ma candidature, j’accepterais l’évidence que je ne suis pas faite pour cet emploi. tu lui offre un autre sourire sincère, signe que tu pensais chacun de tes mots. tu faisais la différence entre ton père et le commissaire. tu savais cependant qu’il était particulièrement têtu et qu’il lui suffirait simplement d’attendre quelques jours pour finalement venir te dire que tu n’es pas prise sous la casquette du commissaire. mais tu lui faisais assez confiance pour ça, en fait, tu lui faisais entièrement confiance tout cours. et tu savais que dans tout les cas, il était sans doute confronté à un cas de conscience particulièrement difficile. tu pouvais jouer la carte du potentiel chantage affectif, faire sortir ses instincts paternels signalant que gotham était une ville dangereuse pour une demoiselle et qu’au moins il t’aurait sous le nez et pourrait facilement savoir ta localisation. mais t’étais plus une enfant, et t’étais surtout contre ce genre de méthodes totalement injuste pour ceux qui restaient droit dans leur pompe. et commencer comme ça, c’était inutile. risqué même, parce que ça commençais une fois, et ça se reproduisait. tu voulais pas, t’étais droite dans tes pompes barbara et si il te refusait encore cette opportunité, au moins, tu pourrais dire que tu as été intègre.    


(c) mars.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: from death to destiny. (ft. jim)    from death to destiny. (ft. jim)  EmptyLun 22 Mar 2021 - 17:49


Flic à Gotham



Derrière le portrait de Loeb, je retrouve un petit sachet de tabac, je souris doucement. Alors que je reviens à ma place pour bourrer ma pipe, je continue d'écouter et j'allume alors la pipe. Une de mes cachettes personnelles. Quelque chose qui me titille, je n'arrive pas à chercher le mot qui me vient à l'esprit quand je l'écoute parler. Ah oui, le voila. Ténacité, c'était le mot que je cherchais pour caractériser l'aplomb évident de ma propre fille. Elle était têtue, comme son vieux père. Je l'écoute, tout en réfléchissant. Un mouvement machinal de mes doigts qui caresse mon menton pendant sa grande explication. Elle parle bien, et peut-être qu'elle avait la mentalité qu'il faut, elle n'en était pas moins ma fille. Et ma fille semblait savoir ce qu'elle voulait. Je craignais ce qu'elle allait me dire, et j'avais raison de voir qu'elle ne voulait pas suivre ce que je lui avais dit il y'a quelques années de ça. Ah les jeunes. Je l'écoute, elle veut se montrer professionnelle, elle veut rejoindre Kent et Grayson. J'avais toujours eu du mal à voir ce qu'elle avait comme intérêt pour lui. Je la regarde entériner son discord avec dépit. L'espace d'un instant, je me demande ce que je fais là, ce n'est jamais qu'un entretien, mais je me devais de le faire, après tout, qui de mieux qu'un père peut dissuader sa propre fille de ne pas suivre ce genre de chemin. Malheureusement, j'étais déjà perdant. Elle semblait savoir ce qu'elle voulait, elle savait ce qu'elle voulait, et je ne pouvais pas l'en empêcher. Mais je pouvais peut-être limiter la casse. Oui, c'est une idée. Je délaisse mon menton pour me saisir d'un stylo, marquant quelques notes.

"Vous le savez mademoiselle Gordon, le GCPD est une institution, et pas une foire. J'attends de mes éléments du sérieux, et surtout, une certaine discipline."

Je redresse mes lunettes. Dans ma plus grande peur, ce serait de voir le GCPD devenir un cirque à ciel ouvert. J'avais eu du mal à faire en sorte que notre institution soit respectable. J'écartais légèrement les yeux tout en gardant un sourire des plus passifs. Ce genre de blagues ne m'amusait pas, l'humour potache n'est pas des plus appréciables et je n'aimais pas que l'on s'amuse à faire de cet endroit, un cirque. Revenons à Barbara. Je n'étais pas enclin, il est vrai, à la voir devenir une policière sous mon escadron, dans mon unité, mais il y'avait quelque chose dans son attitude qui me disait qu'elle pouvait se révéler plus mordante qu'elle ne l'était. Après tout, elle connaissait bien la ville et son dossier était assez éloquent. Je triture mon style, je le torture sous l'effet de mes doigts. Qu'est-ce que je ressens au fond de moi ? Un peu de déception. Qu'avais-je fait pour qu'elle choisisse de travailler au GCPD ? Il me semblait lui avoir dit que je refusais ce genre de demande. Mais elle s'obstinait, comme moi. Bon, c'est vrai, avoir un portrait de Gillian Loeb dans ce bureau n'était pas du meilleur gout possible, c'était même une insulte au bon gout et à l'honneur du GCPD. Mais il était là car il figurait en tant qu'ancien chef du GCPD, pour moi, il m'évoquait le tableau de la honte, de la traitrise. Ce portrait me rappelle sans arrêt, chaque jour, les erreurs à ne pas faire, à ne pas suivre. Car Gillian était une ordure, mais au moins, son portrait me permettait de cacher quelques cigarettes et me permettre de ne pas stresser de trop. J'essaie de faire cependant la part des choses.

"Je le conçois qu'une vie et des liaisons se forment au travail. Cependant, notre travail n'est pas un amusement. Nous côtoyons la mort, nous côtoyons le mal à l'état brut, et ce n'est pas une partie de plaisirs. Je sais que ce travail peut sembler ... Palpitant, mais à la longue, on désespère du genre humain. On désespère de ce que l'on peut voir dans une vie. Et je ne souhaite à personne de voir les horreurs que j'ai connu. Travailler au GCPD, c'est tenter d'assurer la sécurité, dans une ville où tous sont contre vous. Il faut de la force mentale et de la force physique pour tenir. Qu'est-ce qui vous dit que vous avez les deux ?"

Je tente la question. Après tout, elle voulait le poste, elle devait me montrer qu'elle en avait la carrure et qu'elle en avait la niaque. Je souffle un peu le tabac emmagasiné, ça me fait du bien, ça me repose et ça me permet d'être beaucoup moins énervé quand je repense à l'idée qu'elle veuille rejoindre la police. Ce n'était pas le père qui parlait à sa fille, mais le commissaire qui parlait à quelqu'un qui voulait intégrer une unité de police. En général, je laisse ce genre de choses à Shelby ou à Bullock, mais là, ce cas-là, c'était à moi de le gérer. Après tout, un père doit faire ce qu'il peut pour sauver sa fille, surtout s'il doit la dissuader de faire ce travail. Je me devais de voir quelle était la limite de Barbara, je me devais d'aller là où je n'avais jamais osé la questionner. Bien sûr, elle avait eu ses doutes quand elle était petite, ses peurs, mais maintenant, il me fallait être un peu plus mordant. Comme je le ferai pour chaque possible recrue dans mon office. Même si certaines choses, certaines affaires, ou encore certains comportements pouvaient me paraitre salissants pour le GCPD, j'avais besoin d'hommes et de femmes prêts à remuer la merde avec leurs mains pour faire quelque chose, pour garantir à cette ville une chance de survie.

"J'ai besoin de votre confiance et de votre assistance. Comme pour chaque personne qui travaille dans ce bâtiment. J'ai besoin d'efficacité et d'intégrité. Si vous ne pouvez pas remplir ces deux critères, ce sera la porte et les journalistes à vos basques. Gotham City ne pardonne pas. Pensez-vous que je peux compter sur vous ?"

Ma dernière phrase est un test. Histoire de voir si elle était prête à toutes les concessions pour arriver au sauvetage de Gotham City. Parfois, il fallait être dur, mais c'était ce qui faisait de moi le meilleur flic de la ville à ce niveau. La menace ? Non, c'était un triste état de fait. Les journalistes adoraient tirer sur un vieux commissaire et sur son poste au GCPD. Ils adoraient mettre des histoires de corruption, ou de flic qui tape sur des citoyens. C'était la presse à scandales dans toute sa splendeur, et à Gotham City, si on se fait prendre, on devient une bête noire. Des affaires pourries, j'en ai eu, du moins, les subir. Quand j'ai décidé de réintégrer Bullock et de lui rendre son honneur, la presse m'a attaqué. Quand je me suis chargé de Ramirez, on m'a attaqué. Mais je m'en foutais. Si quelqu'un veut m'aider à reprendre Gotham City, je ne cracherai pas sur son aide. Et aux dernières nouvelles, le Globe avait encore invectivé le GCPD de nombreuses allégations. Si je pouvais, je contacterai mon avocat, histoire de régler cette histoire, cette diffamation devant les tribunaux. Mais ce n'était pas le sujet du jour. Mais maintenant, dans cette dernière répartie que je préparais, c'était le père qui parlait. Je souffle un peu de tabac. Est-ce mon dépit qui parle ? Est-ce que c'est ma lassitude qui parle ? Un peu de tout, un peu de ce ressentiment que j'avais pour ce boulot qui m'avait sacrifié ma vie. Ma dernière réflexion n'est plus celle d'un commissaire, mais celle d'un père qui s'inquiète, qui s'inquiète de la vie choisie par sa propre fille.

"Barbara, tu veux vraiment travailler ici ?"


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: from death to destiny. (ft. jim)    from death to destiny. (ft. jim)  EmptyLun 22 Mar 2021 - 20:21


i thought about giving up everything i owned and then moving out, i'm a prisoner in this home. i keep my curtain shut, sabotage everything i love for a temporary feeling that only left me numb. somedays i'm a kamikaze there's no way you can fucking stop me. i can't look back when the memories look like that.  ( music ) -- jim && babs

tu comprends les doutes de ton père, probablement parce qu’avec conner vous passiez beaucoup trop de temps à vous amuser. cependant, tu étais bien déterminée à ne pas te laisser influencer par ton meilleur ami, et malgré toute l’affection que tu lui portais tu ne voulais pas risquer cette place que tu convoitais depuis bien trop longtemps désormais. tu acquiesces simplement avant d’attraper un post-it et un stylo sur le bureau de ton père tandis que tu notes un numéro de téléphone que tu fait glisser jusqu’à lui. — c’est le numéro de ma patronne. contactez là, elle vous confirmera que je suis probablement un des éléments les plus sérieux de son équipe. tu avoues. certe, le GCPD et la bibliothèque de Gotham n’était pas la même chose, mais le mode de vie et cette dévotion restait la même. ton éthique de travaille était infaillible, tu te donnais à deux cent pour cent, tu savais rire avec tes collègues mais ça ne t’empêchait en rien de savoir être sérieuse et que le travail soit toujours parfaitement fait en temps et en heure.

tu l’écoutes encore, sa longue tirade ne t’inspirant que d’autant plus. toute les valeurs que défendent le GCPD sont celles que toi même tu défends, sinon, jamais tu n’aurais enfilé le costume de batgirl. tu voulais défendre cette ville bec et ongle, quoi qu’il advienne pour éviter que la criminalité ne détruise plus de vie. qu’on s’le dise, le crime à gotham c’est comme l’Hydre de Lerne, coupez une tête, une autre repousse. mais faire une différence était ton but, l’objectif de toute une vie, et si tu le faisais indirectement, tu voulais le faire officiellement. tu voulais être en première ligne et faire comprendre aux malfaiteurs qu’avec ou sans chauve souris, les malfaiteurs n’ont aucun droit. ils pensent clamer la ville, pourtant, cette ville, elle est loin de leur appartenir.
il te pose une question, la question sur la fameuse force physique comme mentale. il sait très bien de quoi t’es capable, parce qu’il t’a vu te redresser des pires situations possibles. et tu es toi même un véritable exemple pour beaucoup de gamine victime, dommages collatéraux des agressions diverses des vilains de gotham. alors tu te penches en avant, l’observant dans les yeux de tes prunelles bleutées. la même détermination que lui se lisant dans ton regard tandis que tu hausses un sourcil. — vous savez c’que ça fait, que d’avoir envie de mourir ? tu demandes. tu savais très bien qu’il comprendrait probablement pas tout de suite le point sur lequel tu allais vouloir venir, mais ça ne serait qu’une question de temps avant qu’il comprenne puisque tu comptais expliquer ton point de vue. — quand j’ai appris que je ne pourrais plus marcher suite à l’agression du joker, c’est ce qui s’est passé. j’étais tellement malheureuse que je me suis déjà dis que j’aurais préféré ne jamais me réveiller de cette opération. j’ai touché le fond, et croyez moi commissaire, vous n’avez absolument aucune idée de ce que c’était que d’être dans ma tête à cette période là. il sait, indirectement, parce qu’il a tout vu. il a vécu l’instant présent, il a vécu l’après, il t’as vu pleurer, déprimer, avoir cette envie de mourir, de tout abandonner et pourtant, il avait pas pu savoir la douleur que tu avais ressenti. outre compatir, il n’avait rien pu faire. il t’avait accompagné dans ta reconstruction. mais même en étant là, seule toi avait eu le pouvoir de te relever, et c’est ce que tu avais fait. — mais j’ai finis par me sortir la tête du gouffre. et par rebondir et réussir à maintenir une vie stable malgré ma nouvelle condition. et puis la chance s’est pointé et j’ai pu subir l’intervention qui m’a rendue mes jambes. tu dis, petit sourire aux lèvres, bien contente malgré tout que cette période soit désormais loin derrière toi. tu avais finis par t’y faire, mais tout de même, certains jours avaient été plus dur que d’autre disons. — et n’allez pas croire que tout vas bien pour moi, je dirais même que le joker s’invite encore un peu trop dans mes rêves. tu avoues d’un petit air attristé, avouant alors cette triste réalité qui malheureusement avait tendance à te ruiner tes nuits encore aujourd’hui. tu te penches un peu plus en avant, observant alors l’homme en face de toi. — suite à une telle agression, la plupart des habitants de gotham auraient fini par peter les plombs. on a bien vu comment des personnes aussi droite que dent ont pu devenir tout ce qu’ils avaient juré de combattre. et bien, j’ai la joie de vous annoncer que personnellement, je m’en suis plutôt bien tirée. et si la chance de récupérer mes jambes ne s’était pas présenter, je vivrais toujours ma petite vie de la manière la plus lambda qu’il soit. un haussement d’épaule et te voilà, offrant ainsi ta justification ultime. oui, tu avais les épaules pour, aussi bien psychologiquement que physiquement. tu t’étais remise de tellement que tu attendais le premier qui te regarderais dans les yeux et te dirais que tu n’étais pas capable de pouvoir survivre à ce job.

tu sens qu’il te teste, qu’il tente, indirectement, sans doute de te dissuader de rejoindre les forces du GCPD. pourtant, il t’en faut beaucoup plus pour t’intimider, et les journalistes sont bien la dernière chose qui t’effraies. — ça serait pas la première fois que j’attire l’attention des journalistes, après tout, je sors avec le fils adoptif de bruce wayne et je suis la fille du commissaire de la ville. la seule chose que je peux dire sur ce point c’est que même si ils venaient à cracher leur venin sur moi, au moins, ils parleront de moi. et puis vous savez, on peut pas vraiment leur en vouloir, ils sont payés pour écrire des torchons. à contrario, vous êtes payés car vous continuez de travailler. libre à qui veux d’écouter ce que les journalistes ont à dire, le principal étant de simplement rester intègre et de ne pas perdre de vue la personne que nous sommes. la confiance en soit est la clé, et je pense être assez droite dans mes pompes pour ne pas me laisser destabiliser par les potentiels vautours qui viendront cracher leur venin sur moi. tu n’étais qu’à moitié sincère, parce que dans le fond, tu manquais terriblement de confiance en toi sur le point de vue physique. cependant, tu ne doutais absolument pas de tes capacités mentales et le passé t’avais d’ailleurs prouvé qu’à chacune de tes épreuves tu t’étais redressée. t’étais comme ça barbara, un ouragan embarquant tout sur son passage, brisant les diktats et les potentiels codes imposés. t’étais barbara, mais t’étais aussi batgirl, puis t’as été oracle. t’étais tout, sauf la demoiselle lambda, et des atrocités t’en avait vu, trop, bien trop. alors il t’en faudrait beaucoup, pour te destabilisé et te décourager, il t’en faudrait beaucoup pour que tu changes d’avis. dans l’fond, t’étais faites pour ce job, tu le savais.

puis d’un coup, le visage de ton père s’adoucit et sa dernière remarque te fait froncer les sourcils. tu finis par te détendre, délaissant cette image que tu voulais donner pour parler à coeur ouvert à cet homme que tu respectes de tout son être. il était fort, tellement fort et tu l’avais toujours regardé avec tes grands yeux admirateurs. t’avais toujours été plus proche de lui que de ta mère d’ailleurs, parce qu’on s’le dise, c’était lui ton héros, celui qui t’avais inspiré depuis toute jeune et c’est pour ça que tu voulais suivre ses traces. — tu connais déjà la réponse. tu avoues d’une petite voix en te pinçant les lèvres. — j’veux vraiment faire une différence dans cette ville, aider ceux qui ne sont pas en mesure de s’aider et stopper la vermine qui gangrène notre ville. que ce qui m’est arrive n’arrive à personne d’autre. je t’ai toujours admiré et la seule chose que je veux c’est pouvoir faire c’que toi tu fait si bien, marcher sur tes pas. tu te penches un peu plus, attrapant alors sa main comme pour te vouloir rassurante. tu continues l’observer avec toute la sincérité du monde dans les yeux. — je te demande, et cette fois-ci en tant que fille, de regarder mon dossier de manière objective. prends le temps qu’il faut pour y réfléchir, et si tu refuses cette fois-ci, j’abandonnerais pour te bon. mais si tu penses, ne serait-ce qu’un minimum que je serais en mesure de pouvoir aider, alors laisses moi une chance. laisses moi te prouver que je peux être une bonne recrue. et si vraiment les choses partent trop en vrille, si ça ne se passe pas comme toi tu le veux, alors je partirais de moi même. je te le promet. mais tu sais que j’ai les épaules pour ça.     


(c) mars.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: from death to destiny. (ft. jim)    from death to destiny. (ft. jim)  EmptyMer 24 Mar 2021 - 18:24


Flic à Gotham



Bien sûr que je sais que ma propre fille a les épaules pour devenir une excellente policière, mais c'est le cœur d'un père qui espère et qui essaie de ne pas se faire trop de soucis pour sa propre fille qui veut parler, qui veut sortir du rôle de commissaire, qui veut montrer qu'il est là, et qu'il s'inquiète, mais je me suis fais une promesse : celle d'agir en tant que commissaire dans ce bâtiment et tant que je porte ce badge. Barbara un discours et un dossier des plus éloquents, je n'ai même pas besoin de lire son dossier, je sais ce qu'elle vaut, je sais comment elle est dans son travail, mais arriverais-je à tenir de voir ma propre fille dans mon unité ? Je pourrais peut-être un effort, mais ... S'il lui arrivait quelque chose. Elle parle du Joker, elle parle de ce qu'elle avait vécu. Nous avions tous eu des moments difficiles à ce moment-là. Cela a été dur, pour bon nombre d'entre nous. Chacun de mes policiers avait une affaire personnelle avec le Joker. Mais pas autant que Barbara et moi. Nous avions eu le pire des châtiments. Les pires humiliations, les pires horreurs. Notre lot de larmes et de tristesse, un peu trop par rapport à ce qui peut arriver à un homme dans une vie peut-être. Je repose ma cigarette dans le cendrier, observant et écoutant ma jeune fille agir comme une jeune femme. Il était loin le temps des rires, des peluches et de l'enfance. Voir son enfant grandir et devenir une jeune femme, c'était quelque chose de beau, elle faisait ma fierté. Et malgré le fait que je sois un père, j'avais mes parts d'inquiétudes. Je ne dis pas un mot. Je ne dis rien, j'écoute. Aujourd'hui, ma fille marche dans mes pas, elle me suit, elle devient comme son propre père. Elle devient quelqu'un qui assume ses actes et qui prend des responsabilités. Intérieurement, j'avais peur oui, mais j'étais très fier de ce qu'elle était devenue. Elle avait bien tournée. Je me lève alors de ma chaise, avant de sortir d'un de mes tiroirs, un badge. Que je pose sur mon bureau. La mine sévère, basse, je regarde ce badge qui est l'écusson même de toute ma vie, résumé dans un petit morceau de métal doré et froid. Un simple badge de policier, et qui est désormais ma carrière, une importante partie de ma vie. Oui ...

"Ce badge donne le droit de faire appliquer la loi. Il permet d'utiliser son arme de fonction dans un moment critique et difficile. Il permet d'assurer la sécurité des citoyens et il est censé offrir un espoir, celui que notre société est la meilleure dans ce bas monde, et qu'il faut se battre pour montrer que nous sommes des gardiens de cette même société."

Ma main tremble légèrement, j'essaie de me contenir. Partagé entre la fierté et le fait qu'elle allait risquer sa vie pour accomplir son devoir. Les Gordon ont toujours eu le devoir en tête. Mon père était un ancien juge, moi, j'ai fait l'armée et la police. Et maintenant, ma fille suivait aussi la loi. L'hérédité peut-être. Le caractère de la famille qui veut sûrement ça. La fierté oui, celle qui me pousse à prendre ce petit morceau de métal dans les doigts. Je prend le badge avant de le poser dans la paume de ma fille. Un peu lourd, il était fait d'un métal assez banal, qu'on utilisait un peu partout, dans les institutions. Un simple objet qui donne un grand pouvoir à des gens communs. Être policier, ce n'est pas que profiter de certains avantages. C'est une bénédiction oui, mais c'est aussi une malédiction. La mine sévère, toujours. Je comprend que rien ne changera l'avis de ma propre fille. Qu'elle ne s'arrêtera jamais à vouloir essayer de devenir une policière, on est comme ça chez les Gordon, après tout. On est assez têtu, assez désireux en ce qui concernait prendre son destin en main.

"Levez-vous, mademoiselle Gordon."

Je lui demande de se lever, afin que nous parlions d'égal à égal. Après tout, je n'étais pas du genre à prendre mes employés pour des inférieurs ou des gens à ma disposition. Quand on donne sa vie pour une cause aussi noble que celle de faire régner la loi, alors on mérite d'avoir quelqu'un qui vous estime, qui vous prend d'égal à égal oui. Contrairement à ce que faisait Loeb à une époque, qui aimait bien prendre de haut tous ceux qu'il toisait de son petit bureau. Je la fixe droit dans les yeux, légèrement fier, mais l'air toujours aussi dur, toujours aussi calme. Un père pouvait être ému de voir sa fille suivre ses traces, mais je suis le commissaire de cette ville, et je me devais d'assurer de rester impartial. C'est ce que je me suis toujours dit. C'est ce que j'ai toujours essayé de faire. Rester inflexible, rester dans les clous, et toujours dans le soucis de rester intègre. Malgré toutes les saloperies que l'on a essayé de me placer sur le dos. Il ne m'en fallait pas plus pour comprendre que rien n'arrêterait ma propre fille. Quelque part, je me retrouvais en elle. Je retrouvais ce même esprit combatif, ce même esprit fougueux qui m'avait permis de me hisser à la tête du GCPD. Qui sait ... Si ça se trouve, d'ici quelques années, il n'y aurait même pas besoin de changer le titre "commissaire Gordon" sur ma porte de bureau. Si elle est aussi têtue que moi, elle ferait des ravages. Un père peut bien rêver ...

"Vous êtes désormais une policière au Gotham City Police Department. Votre dossier a été validé par le commissaire James Gordon en ce jour. Vous disposerez de votre propre arme de service et vous obtiendrez un poste dans les affaires courantes de ce commissariat. Bienvenue au GCPD, et que Dieu vous garde."

Un petit trait personnel que j'annonçais généralement à chacune de mes recrues. En principe, le commissaire de Gotham ne doit pas témoigner de gestes trop directs. En principe, il fait un salut, un peu comme dans l'armée, mais ce n'était pas utile. Pas entre nous du moins, et je trouvais ça un peu pompeux. Maintenant, elle faisait partie de ces équipes de soldats qui partent à la guerre, pour essayer de sauver des vies. Pour essayer de rendre cette vie, un peu moins grise qu'elle ne l'était en ce moment. Je m'autorise néanmoins une petite allusion personnelle, cela restera entre nous. Après tout, je suis humain, et peut-être que c'est la vieillesse qui me pousse à le dire. Prenant le tampon sur mon bureau, j'ai un maigre sourire qui orne alors mon visage, tandis que je tamponne le dossier de Barbara avec "On duty" sur son dossier.

"Je suis fier de toi, Barbara."


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