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 La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)

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MessageSujet: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyJeu 17 Fév 2022 - 13:57


Unité Tyger - Oméga

Les deux commandos s'étaient déployés dans les égouts. Nous n'avions croisé personne, même pas un fichu rat ou un croco. Encore des histoires de pochtrons pour éloigner les habitants des soubassement de la ville du crime. Certain qu'il devait y avoir un paquet de tunnels secrets dans le coin. La première équipe était sur-armée. On partait vraiment en guerre ce coup-ci, grenades incendiaire, lunettes d'amplification de lumière, veste ignifugée en plus des flèches tranquillisantes. Peut-être que la boss prenait un peu de plomb dans la tête, à force de perdre des hommes. Et puis, elle était suivi ! Le directeur de la prison lui avait collé un chien de garde. Un type balèze qui devait juger de ses actions sur place. Un vétéran, qui devait faire deux fois sa taille. Si elle se planter encore ce coup-ci, on en serait définitivement débarrassé. Je suis certain qu'il était là pour lui péter les cervicales en cas de soucis.

La seconde équipe arrivait avec tout le matos. Des perceuses à percussions avec des mèches de 30cm, large comme mon pouce. Et des sortes de toles métaliques bien épaisses. Ils avaient même un mec avec un lance-flamme. Le but de la mission était de capturer encore un nouveau méta. Un type balèze qui aimait la castagne a ce qu'on savait. Nous n'avions pas beaucoup d'information sur ce gars-là. On savait qu'il avait pris contact avec le criminel connu sous le nom du "Pingouin" et qu'il était hébergé chez lui. Mais rien de plus. La boss avait demandé et obtenu l'aide d'un mercenaire. Personne ne l'avait encore vue. Mais elle avait intérêt à envoyer du pâté. Pas moyen de partager mes primes avec un freelance. On lança l'assaut vers 02h00 du mat. Ils n'allaient rien comprendre ces connards.

La section de bétons furt soufflée et nous pûmes entrer. Certain que nous les avions réveillés, nous n'avons pas cherché à être silencieux, nous grimpâmes 4 à 4 les escaliers. La boss clampa son ordi hight-tech sur des câbles qui traînaient là. Et quelques instants après nos oreillettes crachaient que leurs caméras étaient aveugles. La grosse balade cette mission. L'équipe déboucha dans un sous-sol de luxe : tapis persans, petite musique douce et des gardes du corps totalement dépassés. Ça gueulé "Tyger ! tyger" à notre passage. Nous n'avions pas d'arme létales, mais une fois les fléchettes tranquillisantes enfoncées dans leur chaire, ils ne faisaient plus les malins.

Pendant ce temps-là, dans les égouts, la seconde équipe faisait son boulot. Elle montait de nouvelles cloisons. La bosse voulait faire une sorte de labyrinthe pour piéger ce méta. Et pour le capturer proprement, nous servions d'appât. Mais franchement, on allait lui tomber dessus et le capturer facilement ce bonhomme. Ça, c'était avant d'entendre le premier de nos gars tomber. Il avait hurlé de douleur à vous ficher la chaire de poule. Du coup, nous avancions moins vite, on inspectait chaque salle. La plupart étaient de vastes chambres avec salle de bain en marbre. Un quatre étoiles dans les sous-sols de Gotham, la classe. Nous n'étions plus que 9 : 7 Tygers, la boss, toujours sans arme celle-là, et le vétéran qui lui collait le train. On tomba sur le cadavre de notre gars, un jeune, il avait le crâne enfoncé, on voyait les traces de doigts malgré la protection de son casque. Un smiley souriant avait été peint avec son sang sur le mur. Le mec avait des couilles de nous faire ça. Avec sa seule main de valide, la petite cheffe nous ordonna de nous séparer en 2 groupes. Technique de la tenaille, on allait le rabattre dans les égouts ce morveux.  
Gotham City Rebirth



(Les rand se font ici : https://legendsofgotham.forumactif.org/t5590-traques-vos-rands)
Code:
[rand]6[/rand]

1 -> 4 : Tu tombes nez à nez sur un groupe de 4 commandos au détour d'un couloir. Costaud ces petits gars, solidaires et bien entrainés, même pour toi. Mais ils n'ont n'y ta force, ni ta capacité de régénération et pas d'arme capable de te blesser réellement. Et vouloir te capturer vivant est une grosse faiblesse pour eux.

5 : Tu arrives dans le dos d'un groupe de 4 soldats, une jeune femme a qui il manque un bras et un mec balèze, au moins ta taille.

6 : Coup de chance Tu te perds dans les couloirs et mets quelques baffes aux hommes du pingouins pour la forme avant de te retrouver dans les caves du restaurant. Tu peux trouver des réserves de viandes mais aussi et surtout le trou par lequel ils sont arrivés. Tu peux tomber sur la seconde équipe par surprise. Attention à leur lance flamme tout de même.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyVen 18 Fév 2022 - 14:44


Traque

¡El objetivo equivocado!



L'attente était si longue. Soupirait la jeune femme en repensant à comment elle avait fini dans cette galère. Elle avait entendu parler de cette chasse à l'homme, ou plutôt aux non-hommes. Tout de suite elle avait flairé le filon. Toutefois elle n'était pas suicidaire, et ne comptait pas se lancer à l'aveugle sur les traces du premier monstre venu. Non, elle avait observé les premiers soirs. Elle avait pu voir quelques lynchages ici ou la, de nuit comme de jours, mais avec les arrestations, un groupe de milicien lui avait tapé dans l'oeil. Ils étaient déjà à plusieurs prises spectaculaires à leur actif, de quoi rassurer.
L'idée lui était alors venu, pendant que son abuela lui racontait sa visite à la coiffeuse : elle allait essayer de se faire engager pour palier à leurs nombreuses pertes.
Il n'en avait pas fallu plus pour que la mercenaire se mette en branle dans le but de rencontrer leur chef, une jeune femme, manchot. Elle l'avait rencontré peu après, cigarette au bec et vodka à la main, sous une tente plantée près d'un stade. Entourée de son équipe, Maria lui avait sorti son numéro de charme. Quelque chose avait bien cliqueté entres elles. Maria lui avait montré ses tatouages, Lisbeth lui avait partagé sa vodka. Mais il fallait dire aussi que la Mexicaine avait utiliser des arguments pragmatiques que d'autres n'avaient peut être pas osés, en autre repenser à ça la faisait sourire : "Au pire, si je meurs... vous mettrez tout sssur mon dos, et n'aurez rien à payer. Votre hiérarchie sss'en foutra. Et sssi je reste en vie... mon contrat me lie à vous, Pequeña. Pas à vos bosss. Sssi vous voyez ce que j'veux dire". Elle avait suggéré, à peine à demi-mot, que si le vent tournait, et que la traqueuse devenait la traquée, elle serait dans le camps de la Russe.  Cela passait ou cela cassait. Par chance, c'était passé. La prochaine réunion, elle allait faire goûter de la tequila du pays à la pequeña pour la remercier.


Soudain son pageur s'activait, offrant le signal qu'elle attendait à l'intruse.

Quelque part perdu dans les étages au dessus des prémices de cette nouvelle nuit de terreur, une silhouette sinuait en dehors d'un carton de livraison. Elle s'étirait longuement, l'attente dans un espace si réduit avait été terrible longue.

C'était un brin cliché, mais s'infiltrer dans la forteresse du Pingouin était bien trop ardue. Voilà pourquoi elle avait opté pour s'y faire directement livrée dans la journée, lorsque l'activité battait toujours son plein. La encore, cela n'aurait pas été facile pour n'importe qui. Heureusement, elle avait amplement graissé la patte de quelques personnes. Et puis qui pouvait s'attendre à voir surgir un serpent d'une si petite boîte ? On penserait qu'elle était entrée avec les autres, ou par une aération.

Cheveux maintenus attachés serrés dans son dos, noir sur les yeux. Bien engoncée dans sa tenue de combat cuivrée, évoquant à la fois un serpent et une super héroïne, elle enfilait son oreillette et ajustait le reste de son équipement. Elle réappliquait du poison sur ses griffes, puis sur dans ses étuis de couteaux.
Il y avait un prédateur quelque part dans les étages du bas, si elle en croyait la cohue dans son oreillette. Déjà un mort dans le camps des chasseurs. Mais si les serpents étaient si crains et dangereux, ça n'était pas pour leur performance physique. Non ça n'était pas ça la clef de leur dangerosité, surtout pour des animaux plus gros, plus forts, plus violents. Non, la solution était tout autre : elle comptait bien utiliser son venin.
On lui avait dit "pas de mort", son choix c'était donc porté vers une neurotoxine. Une fois dans le sang, elle allait perturber l'influx nerveux en inhibant plusieurs récepteurs synaptiques. En bref, ceux qu'elle allait blesser perdrait le contrôle de leur motricité. L'impossibilité d'utiliser leurs muscles. Normalement mortel par défaillance respiratoire, elle avait modifié son poison avec plusieurs autres agents pour qu'il ne touche pas les poumons. Enfin par précaution, pour éviter de foirer la prime, elle avait tout de même pris plusieurs antidotes.

L'intruse activait nonchalamment son oreillette dans le but de signaler aux Tygers qu'elle était bien "arrivée" "Je ssssuis la. A l'étage. Je vais nettoyer et vous rejoindre"
Sa présence était encore inconnue de leur adversaire, alors qu'elle commençait à fureter dans les couloirs pour gagner l'étage inférieur. Discrète comme un fantôme, elle n'hésitait pas à adopter une démarche ou des positions inhumaines pour rester dans l'ombre, se glissant et louvoyant dans les angles morts des caméras ainsi que des projecteurs.
Elle aidait à dormir les rares gardes qui n'étaient pas descendus ou montés, ni ne s'étaient pas précipités pour garder les biens du Pingouin. Elle évitait soigneusement de les tuer, les asphyxiant juste assez pour les faire sombrer dans l'inconsciente. Si la seule "perte" du Pingouin était la cible, sa fureur serait peut être plus tolérable.

Soucieuse de ne pas elle-même finir prise à revers, elle plaçait plusieurs petites mines à gaz dans les encadrements de portes et les escaliers. Si elles repéraient un mouvement dans leur capteur, elles allaient libérer alors un épais gaz somnifère. Il était beaucoup moins violent que ses poisons, mais ça allait faire le travail pour ralentir les renforts.

Elle se léchait les lèvres de sa langue serpentine avant de filer plus bas.
Copperhead était dans le bâtiment.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptySam 19 Fév 2022 - 0:28

La mauvaise cible
Jameson ft. Copperhead

Que la traque commence !

      Jameson lécha goulûment ses mains couvertes de sang. Il avait écrasé le crâne d'un pauvre gosse de la seule force de ses mains malgré le casque lourd qui le recouvrait. Gilet en Kevlar, casque blindé, armes tranquillisantes et tout un arsenal digne des plus grandes troupes d'élite du monde. Jameson souriait. Ses adversaires s'était-il seulement renseigné sur la menace qu'il représentait ? Ces armures n'allaient servir qu'à les ralentir et encombrer leurs mouvements, aucune de celles-ci ne serait suffisante pour arrêter la puissante mâchoire du démon ainsi que ses poings et ses griffes. Pour ce qui était des tranquillisants... Porcelaine avait pu faire les frais de son échec en lui injectant une dose d'éléphant... Mais ce fut limite. Il devra s'en méfier un minimum.
       Son sang bouillonnait. Ainsi ses ennemis étaient venus à lui. Ça lui faisait économiser du temps. Il allait exterminer ces intrus, briser les membres du dernier survivant, et lui faire cracher des informations sur ses supérieurs. Ils pensaient tomber sur une proie, ils allaient tomber sur un prédateur apex !
Ses narines se retroussèrent vulgairement, renâclant comme un cheval malade. De multiples odeurs se mélangèrent dans son cerveau. Le sang, la sueur, la peur et... une étrange puanteur. Du poison ? Non... C'était quelque chose d'autre. Un semblable ?

       –Que la chasse commence ! murmura-t-il dans sa barbe

        Il s'élança rapidement dans les étroits couloirs sombre et labyrinthique des entrailles de l'Iceberg Lounge, il se déplaçait, malgré sa carrure, avec une étonnante aisance et discrétion, ne laissant derrière lui qu'une odeur pestilentielle de sang et de mort. Il ne connaissait pas encore très bien les coins reculés du club d'Oswald, n'ayant été embauché que récemment. Ce n'était pas à son avantage, mais ses adversaires eux non plus devaient être dans le noir. Il fallait qu'il prenne les soldats de court. Ils devaient probablement avancer avec précaution, le thérianthrope prévoyait d'agir comme à son habitude : court-circuité l'esprit rationnel de ces esprits entraînés. Il n'allait pas les attendre, non, il allait leur sauter dessus, déchiqueter les plaques de métal qui recouvrait leur torse si fragile, dévorer leurs visages et instaurer la peur dans leurs rangs. Cet effet de surprise lui garantira un avantage au début de l’affrontement, ils ne s'attendront pas à affronter une bête enragée... Du moins, le pensait-il.
       C'est au détour d'un couloir faisant un virage à 90° qu'il croisa la route des camarades de l'éclaireur qu'il venait de trucider. Il ne chercha même pas à se cacher, il se figea en plein milieu de leurs champs de vision. Ils le mirent immédiatement en joue. La suite des opérations était une évidence. À l'instant même où ils pressèrent la gâchette, le chasseur se rabattit dans le couloir précédent et l'intégralité des fléchettes s'écrasa sur le mur de béton à quelques centimètres de lui. Il les entendit marmonner des mots, probablement pour indiquer qu'ils étaient à son contact et qu'ils engageaient le combat. Il devait se débarrasser d'eux avant d'être pris en tenaille : il ne pourrait pas se mettre à l'abri des tirs dans un lieu aussi exigu et il ne résisterait pas longtemps à de grandes doses de tranquillisants. Il devait les punir de ne pas avoir choisi une approche létale, faire croire à ces cadors qu'il n'était pas possible de capturer un colosse tel que lui... Car au final, il redoutait bien plus ces fléchettes que les balles.  
       Les gars n'étaient pas cons, ils s'étaient rapprochés, mais n'avait pas emprunté le virage. Ils devaient savoir que ce serait trop risqué et étaient simplement en train de gagner du temps pour que l'autre équipe ayant une odeur désagréable arrive dans son dos. Il ne pouvait pas se le permettre. Il passa à l'action.
       En un instant, Jameson apparut de nouveau dans le champ de vision des soldats. Ils furent surpris de le voir passer à l'action, mais entraîner comme ils étaient, cela n'eut presque aucun effet. Ce qui causa la perte du premier de leur groupe cependant, c'était qu'il ne devait pas s'attendre à voir le Carcajou sur lui aussi vite. Sa mâchoire terriblement déformée se logea dans la gorge de l'homme qui eut à peine le temps de rendre son dernier souffle dans un gargouillement morbide. Une grande quantité de sang inonda le sol alors que Jameson en avala de grandes lampées. Tout alla très vite. Les trois gaillards eurent à peine le temps d'hurler un ''Soldat à terre !'' que leurs armes automatiques crachèrent une salve de fléchettes. Il utilisa le cadavre frais comme bouclier avant de lancer ce dernier sur l'un des soldats qui s'écroula au sol, bloqué quelques secondes sous le poids de son camarade. C'était suffisamment de temps pour que ses griffes fauchent le visage d'un autre tireur qui fut littéralement arraché laissant apparaître d'immondes et profondes plaies sanguinolentes, déchiquetant l'un de ses yeux et son nez qui furent projetés au sol. Il hurla de douleur tout en lâchant son arme pour porter ses mains au niveau de sa blessure. Le dernier, ayant un champ de vision dégagé, tira avec son arme en même temps que Jameson le fauchait d'une puissante balayette, brisant ses jambes dans un horrible craquement. Le Glouton fit claquer sa langue : le tir toucha son épaule gauche. Mais pas de temps à perdre : il se rua sur l'homme sur qui il avait lancé le cadavre avant que ce dernier n'ait le temps de se relever et écrasa ce dernier au niveau du plexus solaire, de toutes ses forces. Dans un hurlement de douleur, la cage thoracique du malheureux explosa et le pied d'Arkeley la traversa, éclatant son cœur dans une gerbe de sang noirâtre et grumeleux. Il cracha brièvement de grandes quantités de sang par la bouche qui, retenue par son masque, recouvrit l'intégralité de son visage d'un beau rouge vif. Il en revint finalement à celui à qui il avait brisé les jambes qui, gardant son calme malgré la douleur évidente, commençait déjà à le remettre en joue. D'un autre coup de pied, il fracassa sa main gauche, éjectant et explosant l'arme contre un mur. Ses doigts ne furent pas épargnés et partaient dans tous les sens, brisés à de multiples reprises. Il le termina en éclatant son crâne d'un coup de botte, projetant jusque sur les murs des grumeaux de sang noir, de la cervelle et des éclats d'os de la boite crânienne voulant en éclat.
       Une fois toutes menaces éliminées, il en profita pour tâter son épaule touchée. Il ressentait une légère anesthésie. Ce n'était pas des petites doses. Il devait faire plus attention. Il se refusait à prendre sa forme Garou depuis l'accident avec sa femme, il ne pouvait pas se donner à 100%. Il n'en avait pas le droit. Ou plutôt... Il en avait perdu le droit.
       Il se dirigea finalement vers le dernier survivant, monstrueusement mutilé au niveau du visage, faisant passer les gueules cassées des grandes guerres pour des petites frappes. Il gémissait pitoyablement, assit et avachit contre l'un des murs de béton, baignant dans son propre sang et celui de ses camarades. Vu les dégâts, il devait avoir perdu la vue, mais certainement pas l'ouïe.

       –Tu veux vivre, petit homme ? questionna-t-il de son immonde voix ressemblant à un ongle grattant du bois pourri.

       Le soldat, en état de choc, hocha légèrement la tête. Jameson lui décocha son sourire le plus mauvais, mais il n'était pas en mesure de voir cette abomination. À moitié transformée, son apparence était cauchemardesque, et l'imaginer sourire sous cette apparence c'était un coup à se retrouver plongé dans une folie des plus lovecraftienne.

Image:

         –Les jambes... ou les bras ? continua-t-il d'une voix sinistre.

       L'homme s'arrêta immédiatement de sangloter. Il avait très bien compris ce que voulait dire son assaillant. Mais son état ne lui permettait pas de réfléchir de manières optimales. Ses lèvres balbutièrent un début de phrase incompréhensible... Visiblement, sa langue aussi avait été arrachée.

       –Trop long, finis par répondre Jameson visiblement amusé de l'espoir du pauvre homme.

       Et de quatre mouvements de ses puissantes jambes, il écrasa un à un les membres de sa dernière victime au niveau des genoux et des coudes. Il poussa des hurlements de douleurs qui résonnèrent probablement dans tout l'Iceberg Lounge avant de sombrer, à bout de force, dans un profond coma. Jameson se saisit finalement du talkie-walkie qui pendouillait le long de son torse et l'arracha de son étui violemment, brisant probablement encore quelques cotes à l'infortuné. Dans le petit appareil, une voix n'arrêtait pas de demander un point sur la situation. Jameson pressa le bouton pour prendre la parole, amusé comme un enfant dans un parc d'attractions.

       –Ne vous embêtez pas à venir. J'arrive.

 
(c) DΛNDELION
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MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyLun 21 Fév 2022 - 14:17


Unité Tyger - Oméga

"–Ne vous embêtez pas à venir. J'arrive."

Il avait buté la moitié de la première équipe et rien qu'a l'entendre, il avait encore l'air frai. On se regarda un peu décontenancé, mais après tout il "semblait" être seul. Ils étaient peut-être toute une équipe, nous n'en savions rien au final. Pas le temps de cogiter, la cheffe avait toujours l'air stoïque, comme si tout cela faisait parti d'un plan. Ce genre de tranquillité qui agace quand des potes à toi sont morts sans que tu ne puisses encore te venger. Le fanfaron allait prendre cher. Le russe fini par se mordre l'ongle du pouce. On avait remarqué cela. C'était quand elle n'était pas contente, mais que trop fière, elle gardait le silence pour faire croire que tout allait bien. Elle fit changer de canal, histoire de ne pas être écouté.

Puis ces ordres furent donnés : battre en retraite, par le trou que nous avions fait 20 minutes avant. Nous allions nous cacher comme des fichus clébards ayant pris une raclée. On s'est encore regardé, hésitant, puis nous avons reflué, regardant bien autour de nous pour éviter de ce faire avoir sur le chemin du retour. Ce serait vraiment trop con. Arrivé à l'entrée des égouts dans la cave, la cheffe craqua tous ses bâtons lumineux, histoire de bien éclairer la pièce. Elle plaça notre sniper au fond du couloir, bien caché dans l'obscurité. Il avait pour but de flinguer le genoux du fumier. Enfin un piège vicelard, ce n'était pas trop tôt. Nous laissions un bâton lumineux jaunâtre tous les dix mètres jusqu'au centre du labyrinthe. Si elle ne survivait pas, quel dommage, il tomberait directement sur nous en les suivant. et de toutes façons, tous les autres tunnels étaient verrouillés par des plaques d'acier.

Elle s'appuya sur l'un des côtés du trou que nous avions fait et se contenta d'allumer une cigarette. C'était ça son signal, si la cigarette tombait au sol, le sniper caché dans le tunnel, devait faire feu sur la cible. Tout était en place et il n'avait pas fallu attendre 30 secondes pour qu'il débarque écrasant de ses grosses chaussures les petits bâtonnets de lumière. La petite leader voulait peut-être lui demander de se rendre, mais le visage de l'homme était difforme, c'était plus des dents au final qu'un visage humain. Elle eut l'air surprise, puis la peur se lut sur son visage pourtant habituellement si lisse. Sans rien argumenter, elle laissa tomber sa cigarette sur le sol de la cave.

Depuis les ombres des égouts, le sniper fit feu derrière la boss et la balle éclata le genoux du monstre. À ce moment, elle sortit un chronomètre de sa poche et lança la minuterie. Elle voulait certainement connaître son temps de régénération face à une blessure aussi grave. Elle aurait dû lui coller des fléchettes tranquillisantes, grave erreur. L'homme grogna de douleur, mais ne tomba pas, restant en équilibre précaire à fixer la jeune manchot. Et déjà la blessure se résorbait. Elle lâcha une injure en russe et se mis à fuir dans le tunnel en suivant les petits bâtons lumineux. Elle courrait à en perdre haleine, cela lui apprendra à fumer clope sur clope et à sauter les entraînements à cette saloperie de méta. Elle pouvait déjà entendre la cible courir à ses trousses. La course dans ces longs tunnels lui paru durer une éternité. Surtout quand le monstre était bien plus rapide que vous. Son imagination s'emballait et elle se voyait déjà être dévorée.

Elle déboucha comme une balle au centre du labyrinthe, crachant ses poumons et le visage rouge tomate. Mais se vautra en plein milieu du piège. Elle allait se prendre le souffle du lance-flamme en pleine poire, pas le temps de tergiverser. L'homme déboula à sa suite, il était grand, costaud et plein de sang sur les mains et sur la bouche. Il n'avait pas l'air d'avoir envie de causer et nous non plus. On fit coulisser la plaque d'acier pour lui bloquer toute retraite. Le spectacle allait enfin commencer. La salle fait une dizaine de mètre de circonférence et est complétement en brique, comme la majorité des égouts de cette ville. Des plaques d'acier sont fixées ça et là pour boucher les entrées des tunnels. Seul deux ouvertures sont libres : une avec un bout de lance-flamme qui dépasse et l'autre avec une équipe tactique à la queue leu leu.  

Gotham City Rebirth



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1 -> 4 : Un jet du lance flamme te touche au bras et t'arrache un cri de douleur. Cela fait un mal de chien, tu arrives à étouffer les flammes. On te demande de te rendre. Tu ne prends pas en plus de fléchettes anesthésiantes.

5 : La vague de feu ne te touche pas. Tu peux agir à ta guise. En plus un tiers de salle est engloutie dans les flammes, empêchant le reste de l'équipe 1 de lancer des fléchettes sur le monstre.

6 : Coup de chance Le lance flamme "s'enraye". Tu est seul avec la cheffe d'équipe, collée contrele mur en face de toi, un homme portant un lance flamme sur ta gauche et encore un Tyger armé de fléchettes à ta droite.

La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) Egouts10
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyLun 21 Fév 2022 - 22:00


"Ne vous embêtez pas à venir. J'arrive"

Traque 4



Le serpent se montrait prudent. Encore d'avantage après le signalement de la patrouille une qui avait précédé un long silence radio. Puis la voix grave et rocailleuse avait transmis son message. Ca n'allait donc pas être aussi simple que prévu.
Copperhead se montrait prudente en poursuivant ses recherches. On l'avait averti de capacités hors normes, mais pas à ce point.

Elle inspirait et tâchait de se tranquilliser : elle ne craignait rien après tout. Si la cible se déplaçait au son, elle n'en produisait aucun. Si la cible se repérait à l'odeur, elle était dans le bâtiment depuis déjà des heures et ne pouvait donc pas être identifiée comme une odeur "intruse". Si il utilisait un genre de détection de chaleur, elle ne produisait ni plus ni moins que les hommes du Pingouin. Elle repartait un peu plus sereine. Elle était préparée à cet affrontement, la peur allait être son plus gros handicape. Par conséquent elle ne devait pas y céder.

Au détour de quelques couloirs, elle finissait par tomber sur le massacre. Un véritable charnier. Oh, bien sûr elle ne vomissait pas, après tout elle avait eu son lot de mis en scène macabre dans les cartels. Mais quelque chose lui disait qu'ici il n'était pas question de décors arrangé. Méthodique, elle fouillait les soldats pour voir si de l'équipement manquait. Durant sa morbide tâche, elle pouvait alors constater le souffle faible d'un des hommes. Papillonnant des yeux, elle ne savait pas sur quel pied danser. Elle ne pouvait pas décemment demander à la radio si elle devait l'achever : c'était un coup à finir avec un tir de sniper dans le bide "par erreur". Et puis la radio pouvait être compromise, et cela revenait donc à dire à la cible "reviens sur tes pas, je suis toute seule".
Elle songeait un instant à le laisser la toutefois c'était prendre le risque qu'il parle. Sans compter ses souffrances. Elle le chargeait donc sur son dos avant de reprendre sa route, suivant les traces de sang laissé par la cible. Si elle avait été à la place de ce gars, elle aurait appréciée qu'on essaye au moins de la sauver. L'abandonner n'était donc pas une possibilité immédiatement.


C'était quand elle entendait le tir de sniper qu'elle commençait à courir. Elle n'était pas si loin, mais il fallait absolument qu'elle parvienne à temps au piège. Elle n'avait donné aucun signe de vie à ses alliés depuis la transmission du psychopathe. La pensant morte, ils risquaient de refermer les portes avant qu'elle ne puisse être la.
"Que mierda" grognait elle en déboulant dans la salle du trou. Ils n'étaient plus la, elle abandonnait alors toute idée de discrétion et sprintait pour les rattraper. Elle parvenait à se glisser dans la salle au tout dernier moment, au prix d'un effort de souplesse qui lui faisait lâcher son fardeau au sol. Ce qui n'était pas plus mal d'ailleurs, c'était quelques secondes gagnées.

Elle n'attendait pas le moindre signal. Alors que le lance-flamme s'activait, occupant l'attention du monstre, elle pouvait alors prendre une minute pour se préparer convenablement. Copperhead commençait par verser le contenu d'une gourde sur ses griffes et sur son torse, heureusement protégée par son plastron. Si elle parvenait à le blesser, peu importait sa régénération, la neurotoxine entrerait en action. Pire, si ses plaies régénéraient il n'allait avoir aucune possibilité d'extraire le venin une fois dans son corps. Bon, cette fois par contre la créature allait pouvoir la sentir : elle empestait le venin et les solvants. Si il avait manqué son entrée, maintenant elle était repérée. Sans dire un mot, elle enfilait un masque filtrant sur le bas de son visage.

A l'autre bout de la pièce, sa boss semblait terrorisée, dos au mur. Néanmoins la mexicaine avait besoin d'un peu plus de temps avant de sauter au casse-pipe. Maria actionnait d'un geste de main les deux mécanismes à sa ceinture, commençant à libérer autour d'elle une vapeur violacée par plusieurs conduits reliés à une bombonne dans son dos. La encore cela dégageait une forte odeur chimique. C'était un peu son atout contre la créature, songeait-elle. Une montagne de muscle de cette taille devait avoir des besoins biologiques énormes pour alimenter sa machinerie. Le gaz qu'elle répandait n'était pas en lui même toxique, ni même explosif. Ce gaz servait simplement à remplacer l'oxygène. Car cette salle était presque close, sans grande aération, et l'oxygène allait brûler à grande vitesse avec déjà une partie de la salle en proie aux flammes. En allant au contact de Jameson, elle allait le priver passivement d'une partie de son air, ainsi que de son flair. Sans air, elle espérait qu'il soit moins vif.

Pour terminer, alors qu'elle se mettait en position de combat, Copperhead actionnait le mécanisme de son dernier "as" : son armure. Dans un léger clac, plusieurs écailles de son plastron se dessoudaient du reste, se dressant alors. Elles semblaient aiguisées. Pas de quoi couper un membre, mais bien assez coupantes pour entailler la peau. Si elle perdait ainsi en défense et en aérodynamisme, elle s'octroyait de nombreuses lames supplémentaires, sur toute la surface de son tronc ainsi que de son dos. Toute empoisonnées par sa douche toxique. La moindre prise au corps à corps, la moindre morsure, pouvait s'avérer alors aussi dangereuse qu'un coup direct de la vilaine. Cela rompait un peu avec sa persona "serpentine", mais après tout, pour un soir elle pouvait bien être un poison globe.


Si il avait le souffle de l'ignorer, elle n'allait pas manquer de le harceler. Elle avait émis l'hypothèse qu'une bête aussi puissante, capable d'encaisser et régénérer de nombreuses blessures, devait forcement privilégier l'attaque. Après tout, qui se tracassait à se défendre en étant invincible ?
Elle comptait bien le pousser à la faute. Toujours sur son dos, elle allait l'empêcher de respirer, littéralement comme métaphoriquement. La clef de sa stratégie était de ne pas hésiter, de ne pas avoir peur, de toujours attaquer. Il était plus fort qu'elle, mais elle était plus agile et souple. Et surtout elle avait suffisamment de coup bas pour le forcer à la jouer défensif.


Dégageant une odeur infame de toxicité, poisseuse de produit chimique, elle se préparait à attaquer. Qu'il était prêt ou non.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyMar 22 Fév 2022 - 0:30

La mauvaise cible
Jameson ft. Copperhead

Que la traque commence !

      Jameson se doutait bien que ses adversaires, après ce premier échec, allaient lui tendre un piège et il aurait été facile pour lui de l'éviter en se contentant, purement et simplement, de remonter aux étages supérieurs de l'Icerberg Lounge, sortir par la grande porte et se gober un grec. L'idée été tentante, ne serait-ce que pour faire un gros doigt à ces abrutis tout de noir vêtus, mais ce n'était clairement pas le genre du Glouton qui sauta à pieds joints, comme à son habitude, dans le traquenard évident des Tygers.
       Ils étaient passés à des solutions plus létales : une balle de gros calibre explosa son genou droit. Il grogna, tituba très légèrement, mais se maintint sur ses deux jambes sans aucun problème. Cette douleur, ses adversaires ne savaient pas qu'elle allait servir à catalyser sa rage et par extension sa combativité. Cette délicieuse souffrance qui lui rappelait qu'il était en vie, qui lui prouvait que combattre était la seule et unique raison pour laquelle il était sur cette minuscule planète. Ses yeux se tournèrent naturellement vers l'odeur la plus proche de lui. Une jeune femme, manchote, qui empestait l'une des odeurs qu'il méprisait le plus : le tabac. Ce n'était pas un de ces simples sacs de viande qu'on lui avait envoyés plus tôt, ne serait-ce qu'à l'accoutrement il pouvait comprendre qu'elle était spéciale, peut-être l'investigatrice de cette attaque... Mais elle ne faisait plus la maline. Il sentait sur elle une odeur, certes de tabac, mais aussi une qu'il affectionnait bien plus : la peur. Poussée par son instinct, la jeune femme prit ses jambes à son cou et, dès que son genou eut récupéré, il se lança à sa poursuite. Il était plus rapide qu'elle. Il espérait bientôt goûter sa chair, mais alors qu'elle était à portée de bras, il entendit un bruit métallique sourd qui le fit se retourner. La porte par laquelle il venait de passer venait de se refermer, le prenant au piège dans une grande salle carrée. Au niveau de cette même porte, une autre femelle... Il la fixa un moment dans les yeux, cette dernière recula légèrement, visiblement effrayée par l'apparence difforme du guerrier. Il ne lui prêta  pas plus d'attention, bien trop occupé qu'il était à balayer la pièce des yeux.
       Au sud, là d'où il venait, une porte lourdement blindée avec la nouvelle arrivante, au nord, sa proie, et sur la gauche et la droite, deux autres sorties, elles aussi scellées par de lourdes plaques d'acier qu'il ne pourrait pas forcer avec ses poings... Peut-être en les arrachant ? Il n'eut pas le temps de répondre à sa question qu'une petite barre d'acier sortit d'une ouverture sur la porte de gauche et se mit à cracher un adversaire qu'il ne connaissait que trop bien : des flammes !
       En un instant, l'air devint plus chaud et plus lourd. De grosses gerbes de flammes furent projetées dans sa direction, mais, instinctivement, il se jeta au sol sur la gauche. Elles étaient bien moins chaudes et rapides que les flammes de sa petite protégée Thalia et ne le touchèrent pas. Il avait bien réagi, les brûlures faisaient partie des blessures les plus complexes à cicatriser et prenaient bien souvent plusieurs jours avant de disparaître. Il resta au sol, analysant la situation, mais la femme derrière lui ne lui laissa guère le temps de réfléchir qu'elle était déjà sur lui avec toute une machinerie sur le dos. Elle puait. Elle fouettait salement. Une sale odeur qui ne lui plaisait pas du tout. Il tenta de lui donner un coup de pied pour l'éloigner, mais cette dernière esquiva sans difficulté. Elle n'avait, elle aussi, rien à voir avec les soldats d'élite. Elle était bien plus que ça et il n'allait pas s'en débarrasser aussi facilement. D'un bond, il se redressa de toute sa hauteur, tentant de l'atteindre encore sans succès.

       –Tu m'agaces femme ! hurla-t-il dans sa direction.

       Cette fois, c'est elle qui passa à l'attaque. Mais Jameson, au lieu d'esquiver, la laissa délibérément se rapprocher le plus près possible. Elle s'attendait probablement à ce qu'il reste à l'écart étant donné l'inquiétante carapace dont elle s'était affublée... Mais c'est justement ce qu'espérait le Glouton. D'un puissant coup de sa gauche, il frappa directement au niveau du torse de la jeune femme qui fut propulsée plusieurs mètres en arrière sous l'impact. La main du thérianthrope avait fini dans un sale état, presque déchiquetée, mais ce qui l'inquiétait plus c'était la désagréable odeur qui se dégageait des plaies. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il venait de s'injecter un puissant poison... Il s'en doutait à l'instant même où il s'était décidé à frapper et il avait bien évidemment un plan, le genre bien spécifique à Jameson, le genre qui laissait bien souvent ses adversaires pantois, transi d'une terreur incompréhensible.
       De sa main valide, il agrippa l'autre avant de la plier dans tous les sens dans des angles normalement impossibles. Elle fit un vacarme de tous les diables, à peine étouffé par le bruit du lance-flamme qui crachait encore. C'est seulement quand il fut certain que la main était totalement déboîtée, brisée, incapable de bouger, flottant mollement au bout de son bras, qu'il tira de toutes ses forces dessus. La peau s'étira, se déchira, la main se décolla, déchirant tendons et muscles dans un claquement morbide, comme le son d'un gros élastique qui lâche. Il ne restait plus qu'un moignon sanguinolent, la pointe du radius et du cubitus visible. Jameson tenait sa main dans l'autre, visiblement satisfait de son petit tour de magie. Il glissa le membre dans l'un de ses poches, il le rattachera plus tard après le combat. Son adversaire, encore sonnée par le coup, le fixait avec consternation. Il ne semblait pas souffrir ou plutôt... Il semblait s'en délecter. Et c'était le cas. Ce fils de pute prenait son pied. Cette douleur le motivait, lui fournissait les décharges d'adrénaline qu'il aimait tant. Ayant éloigné la femme serpentine de lui, il pouvait respirer plus librement, bien que la chaleur commence à se faire difficilement supportable pour lui, probablement parce qu'il brûlait l'oxygène de la pièce. Il profita de ce court bienfait pour pousser un hurlement bestial éclipsant totalement le son du ''flamethrower''. Il résonna dans toute la pièce, un cri rauque, sourd, à vriller les tympans, inhumains, comme sortie d'outre-tombe. Puis, juste après, il se rua en direction de la sortie de gauche, là d'où les flammes jaillissaient. Il ne l'avait pas touché précédemment, et ne l'avait pas non plus fait lors de sa courte escarmouche avec la femme serpent... Ce qui voulait dire que son rayon d'action était limité !
       De sa main droite, il saisit le canon qui sortait de l'ouverture et tira dessus pour l'attirer vers lui. L'homme derrière la plaque fut attiré lui aussi au niveau de l’interstice et le Glouton projeta son moignon gauche à l'intérieur. Il ne savait pas ce qu'il avait touché, mais ses os transpercèrent les chairs du soldat et, quand il retira son ''poignard improvisé'', le malotru ne bougeait plus derrière sa petite protection. Jameson venait donc de se débarrasser de la plus grosse menace... mais il avait perdu une main, et bien endommagé la seconde : sa main droite ne s'en était pas sortie sans dégâts. Prendre un canon aussi chaud directement par le bout avait cuit sa chair comme un vulgaire steak haché. Il parvenait difficilement à refermer cette dernière sans ressentir une vive douleur et elle mettrait elle aussi plusieurs jours à se régénérer... Si ce n'était même plus que la main arrachée.
       C'est pour ça qu'il devait en finir rapidement. La chaleur était étouffante, respirer lui était difficile. La pièce entière était plongée dans une épaisse fumée noire asphyxiante. Elle réduisait son champ de vision et ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne lui fasse cracher ses poumons. Il ne parvenait plus à voir l'empoisonneuse sur sa droite, il se dirigea donc sur la gauche, en direction de la femme manchote. Non loin d'elle, un grand homme, à hauteur du Glouton. Il ne daigna même pas lui prêter la moindre attention : sans un regard, sans sourciller, son moignon acéré perfora son cou de part en part. L'homme tenta désespérément de balbutier quelque chose, mais il ne sortit de sa bouche que des gerbes de sang. Il s'écroula lourdement au sol alors que Jameson retirait sa ''lame'' de sa gorge. Il était tout ce qu'il y avait de plus inerte.
       Jameson plongea son regard dans celui de la ''cheffe''. Il s'approcha d'elle quand il fut bloqué par un mur invisible. Il plissa les yeux d'incompréhension. Maintenant qu'il faisait attention, elle semblait comme enfermée dans une bulle. De son côté l'air semblait sain et respirable et c'est elle qui semblait maintenir cet étrange phénomène... Non sans un certain coût comme en témoignaient les petits filets de sang qui s'écoulait de ses orifices nasaux. Jameson posa sa main valide à plat contre ce mur invisible, révélant que la peau de cette dernière avait été complètement calcinée, laissant apparaître des muscles cuit par la chaleur. Jameson toussa, du sang fut expulsé de sa bouche, s'écrasant sur ce même mur. Son visage reprenait des traits à peu près humains alors que ses yeux, plein de colère, semblaient lancer des flammes la jeune télékinésiste.

       –Fascinant, commença-t-il, toi et cette femme... vous êtes comme moi pas vrai ?
    » Pourquoi ? Nous sommes de dieux parmi ces insectes fourmillants. Pourquoi vous abaissez ? Pourquoi choisir d'être les esclaves de ces pitoyables créatures ? Je... Ne... COMPREND PAS !

       Et il cogna de toutes ses forces sur le mur invisible. La jeune femme derrière ne perdait pas son sang froid, mais il sentait qu'il pouvait briser ce pouvoir. Il lui fallait simplement saper les forces, le moral de son utilisatrice.

       –Rends-toi, lui répliqua-t-elle

       Mais le ton de sa voix ne pouvait pas tromper l'immonde créature. Le regard de Jameson n'était plus que folie. Son visage reprit les mêmes traits déformés que précédemment, sa voix s'adaptant à cette apparence inhumaine.

       –Jamais. Je ne suis pas comme vous. Plutôt mourir debout que de vivre à genoux ! hurlait-il dans sa direction.

       Il s'apprêta à lancer un autre assaut encore plus puissant contre la forteresse de la ''magicienne'' quand l'autre femme surgit dans son dos. Il l'avait remarqué, mais le souffle commençait à lui manquait cruellement. Il ne fut pas en état d'esquiver et cette dernière le poignarda dans le dos, probablement avec une lame enduite du même poison que tout à l'heure. Jameson grogna de douleur et d'un revers de la main, il cogna le visage de son assaillante avec force... Mais il n'eut pas la force de continuer son assaut, il tituba, vacilla, avant de se stabiliser par miracle. Les deux femmes étaient dans son champ de vision. Elles étaient des siens. Il n'acceptait pas que des êtres s'approchant autant de la divinité puisse accepter de travailler pour de vulgaires humains. Il haletait comme un animal mourant, et il sentait une gêne grimper le long de son échine : probablement le poison. Il était acculé, en sous-nombre, et ces deux adversaires étaient probablement les pires pour un combattant brutal comme le Glouton. La situation était désespérée... C'est donc tout naturellement qu'il se mit à rire. Un rire sinistre. Un rire malfaisant. Puis il se redressa bien qu'à bout de force. Ses yeux étaient emplis d'une folie inexplicable, brutale et primitive, comme s'il lui était insufflé une seconde vie.

       –Ahahaha ! J'adore ça ! Je ne me suis pas autant amusé depuis plus de dix ans ! Allez-y, petits agneaux ! Ressentez la terreur ! Consumons-nous dans cette exquise rixe ! Si vous gagnez, vous aurez ma tête, si je gagne, je vous briserais les jambes et vous emmènerais avec moi !

        Et il se mit en position de combat. Il était très affaibli, mais il apparaissait plus bestial que jamais. Pour lui, ce sera l'ultime assaut. Il devra faucher leurs jambes rapidement... Sa vue se troublait déjà.

 
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MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyMer 23 Fév 2022 - 14:05


Unité Tyger - Oméga

Tout ce feu ! Bordel ! Pas moyen de viser le grand costaud. Et voilà que la Mexicaine s'en mêle. Drôlement bizarre son accoutrement et toutes ces fumées. Mais tant qu'elle distrait la cible moi ça me va. On a bien tiré à l'aveuglette, mais nous n'avons touché personne. Quelle misère. Et pas moyen d'éteindre les flammes pour le moment. Tous les gars derrière moi, à la queue leu leu, ne peuvent pas lui sauter dessus. On entend qu'il gueule des trucs, mais pas moyen d'entendre correctement ses propos. Bon, nous nous préparions à agir, en prévenant tout de même le central de la situation. De la friture sur la ligne, avec notre manque de bol habituel, tu vas voir que la communication ne passe pas. Mais finalement la réponse nous parvient. Pas de mouvement de contournement. Vous entrez dans la salle quand la voie est libre. OK, moi attendre ça m'allait bien.

Le monstre n'avait plus de main, à la place y'avait l'os de son avant bras qu'il maniait comme une pique. C'était sale à voir, même pour les gars. Il avait même embrocher le porteur du lance flamme avec ça. Ce type était un dément, complétement fêlé. Parfois, on attrape des types qui n'ont rien à voir avec les métas, alors on les garde quelques jours en prison histoire de leurs apprendre la vie. Et puis, il fallait bien s'occuper pendant les tours de garde... Mais lui, il fallait l'y coller le jour de sa naissance. Combien de types avait-il buté avant qu'on ne lui tombe dessus ? Franchement, cette loi sur les métas, une vraie bénédiction.

Je voyais quand même la cheffe se faire encore plus petite, collé contre le mur du fond, devant les assauts répétés du monstre. Il tapait sur une sorte de mur invisible, mais on voyait bien qu'elle n'allait pas bien à cracher du sang par sa bouche. Et je parie qu'avec encore quelques minutes comme cela, elle allait céder, c'était couru d'avance, et finir écrasée dans ses énormes paluches. Ça m'aurait bien fait marrer que cela arrive tient. Puis le type a commencé à danser avec la mercenaire. Elle n'était parmi nous que depuis quelques jours et hop elle se tapait déjà un méta en tête-à-tête, et pas moyen de lancer des paris sur le vainqueur. La femme serpent avec un sacré arsenal, des trucs différents de nous, mais je n'aurais pas mis un doigt dedans, encore des poisons bizarres.

La bataille fut brève, mais intense. Le costaud les attaqua de face par une feinte puis une attaque vicieuse dans les jambes. Il arriva à saisir la cheffe par son petit cou de poulet quand elle trébucha. J'aurais tellement aimé entendre un craquement sec, mais non, il ne vient pas, la mauvaise herbe à la vie dure. La Mexicaine s'était relevée, elle aussi de la précédente attaque, d'un bond, et hop elle lui colla un coup de griffes dans le bras. Et lui mis la tête dans son gaz. C'était quelque chose à voir. Puis ces mouvements ralentirent, on voyait qu'il avait du mal à se concentrer. C'est à ce moment que j'ai pu comprendre pourquoi : il avait une travée de chemin de fer dans le bide. Elle s'était tordue toute seule et planté dans son ventre. Encore un coup de la petite russe. Elle s'était peut-être même laissé attraper exprès pour l'embrocher, allez savoir.

Elle lui glissa quelques mots à l'oreille, un truc qui le fit sourire. La cheffe eu un air soulagé quand il tomba enfin dans les pommes. Il s'était pris un jet de lance-flamme à bout portant, c'était arraché la main, avait été drogué et gisait par terre avec une barre de fer dans le torse. Tu m'étonnes, nous étions tous contents que cela se termine.

Les flammes se calmèrent enfin et nous pûmes ligoter le colosse. Le mec était encore en vie après avoir reçu tout cela, a tel point que la cheffe fit le voyage jusqu'à la prison dans l'hélico avec lui, juste au cas où. Il avait décimé les trois-quarts de la première équipe et un ou deux mecs de la seconde. Il était vraiment timbré celui-là. On méritait bien notre prime ce coup-ci. On ferait renforcer la surveillance et lui mettre un truc dans sa bouffe pour pas qu'il pète des câbles là-haut. On avait tout de même une belle brochette de cinglés suspendus dans les airs.
Gotham City Rebirth

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)   La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley) EmptyMer 23 Fév 2022 - 20:56


"Consumons-nous dans cette exquise rixe !"

Traque 4



Tout s'était à peu près passé comme elle l'espérait. Au départ il avait essayé l'approche frontale, et comme à l'entraînement, elle se glissait hors de sa portée. Des roulades, des roues, des acrobaties. Pendant un moment elle songeait à plutôt prendre le nom d'une anguille. Néanmoins il ne fallait pas se relâcher. Prenant la confiance, elle passait à son tour à l'attaque, testant sa théorie sur la défense. Elle était presque sur lui quand elle réalisait son erreur. Il n'avait jamais eu à se défendre, pourquoi allait-il commencer ? Elle comptait sur la psychologie du poison et du gaz, mais il semblait imperméable. Pire, il profitait de sa plus grande allonge pour la toucher la première.

Maria se retrouvait propulsée au sol, plus loin, cherchant son souffle. Cul sur les briques, le visage en sueur à cause des flammes, elle relevait les yeux pour voir le geste du Glouton avec sa main. Ecarquillant les yeux, elle restait interdite, au sol, à l'observer faire ce manège macabre. Pourtant elle en avait vu des horreurs dans les cartels, mais que quelqu'un s'inflige ça, de cette façon, elle ne pouvait pas le saisir. Ces longues secondes, minutes peut être, à essayer de comprendre, de digérer cet odieux spectacle, coûtaient alors la vie à un homme supplémentaire. Réalisant ainsi son erreur, Copperhead se relevait difficilement. Il l'avait déjà mise à mal avec un seul coup, ce type n'était pas à sous-estimer. Le voyant s'approcher de la boss, elle s'injectait le contenu d'une fiole dans l'espoir de pouvoir retourner au corps à corps malgré une gène dans la poitrine. Le stimulant empoisonnée allait lui permettre de se battre encore un peu. Elle n'était peut être pas aussi forte que lui, et ne pouvait pas créer des murs invisibles, mais il n'allait pas être dit qu'elle était une lâche.

Alors qu'il s'acharnait sur le mur, Copperhead se redressait. Elle inspirait lourdement. Il avait commis une erreur en décidant de l'ignorer. Lentement, silencieusement, elle approchait de la créature. Le bruit des flammes couvrait ses pas. L'odeur irrespirable qu'elle avait dégagé dans la pièce couvrait sa propre odeur de sueur et de tequila. Alors qu'il s'apprêtait à frapper, elle venait le planter dans le dos. Elle voulait bien le voir s'arracher cette partie la, tiens.
"Sssss'est moi ton adversaire ¡Cabrón!" lui grognait-elle à l'oreille avant de voir le revers arriver droit sur son visage. Bon, elle s'était un peu emportée. Les erreurs ça arrivaient !
Le stimulant faisait encore effet et la douleur n'était pas si gênante que ça.
Elle encaissait et utilisait l'inertie du coup pour se rattraper en faisant des roues. Elle voulait mettre de la distance entre cet abomination et elle. Cela ne l'empêchait pas de s'écrouler de nouveau, quelques pas en arrière, mais au moins elle avait un peu de marge.




Pendant que ce dernier se préparait au baroud d'honneur, Copperhead se remettait à genoux. Il pensait qu'elle était aussi une méta ? Elle était flattée. Cela étant dit, elle ne voulait pas être capturée et vivre assez longtemps pour qu'il se rende que non, elle était juste une humaine. Tout au plus bourré de produits chimiques et de drogues.
Il semblait de nouveau se concentrer sur Lisbeth et son mur. Elle pestait, elle allait devoir agir vite avant que la pequeña ne finisse les jambes brisées. La pauvre était déjà manchot. Aucun groupe sérieux ne pouvait avoir comme chef quelqu'un dans un fauteuil roulant !

Maria se précipitait d'un bond pour aider la Russe. Aucune prudence n'était permise, c'était son job de veiller à l'intégrité de Lisbeth, alors elle se jetait de toute ses forces sur la bête. Cette fois elle parvenait à esquiver quelques coups, avant d'être repoussée. Mais cette fois pas le temps de se reposer, elle profitait de ne pas sentir la douleur. Si elle tardait trop, elle même prenait le risque de ne plus pouvoir bientôt bouger.
"Mais puta, t'es fais en quoi ?!" lui lançait-elle, incrédule alors qu'une barre métallique avait transpercé le monstre. Elle ignorait quand ou pourquoi mais elle en profitait pour venir de nouveau l'attaquer. Cette fois, elle faisait mouche, le touchant au bras. Elle profitait de l'ouverture pour actionner le mécanisme de sa combinaison et laissait tomber la bombonne asphyxiante aux pieds du Glouton.

Alors que la créature s'écroulait, Copperhead titubait elle aussi. Dans un mouvement de panique, elle fouillait maladroitement les dernières fioles à sa ceinture, et s'en injectait une avant de tomber au sol. Lisbeth venait lui parler à voix basse, rapidement, alors que les soldats restant se rapprochaient pour sécuriser la pièce et la créature. Maria acquiesçait brièvement avant d'ajouter un faible "Ok... mais pas maintenant... Pas en état... je crois... qu'il m'a... pété le nez... et les côtes...?"
Elle ne pouvait qu'admirer et frémir à la fois devant le combat que cette homme avait livré. Quand il allait sortir de sa cage, elle allait passer plusieurs nuits blanches, c'était certains.

Un des Tygers, le sniper, allait vérifier l'état du gars que Maria avait exfiltré. Il semblait encore en vie, mais pour combien de temps avec tout ce qu'il avait subi ? Il était évacué lui aussi.
Puis le sniper, sans doute reconnaissant du geste de la mercenaire, se rapprochait pour l'aider à se relever et à sortir de la.


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La mauvaise cible (Traque #04) (Ft Jameson Arkeley)

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