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 " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]

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AnonymousInvité
MessageSujet: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptySam 19 Oct 2019 - 18:10

Feat Katalinka & John Constantine

Enquête Paranormal .

" Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] Jericho-2-56a6dcc
_____J’ai rencontré quelqu’un. Je ne pensais pas recréer des liens aussi facilement après avoir laisser tout ceux que j’aimais derrière moi. Mon appartement est un taudis, mon compte en banque est en train de se vider. Ça fait que quelques semaines que j’ai quitté San Francisco. J’avais besoin de temps avant de retrouver une situation stable. Un job, un studio potable et tout finirait par rentrer dans l’ordre. Je ne pensais pas que ma situation pouvait être pire.
Maman avait retrouvé mon numéro de téléphone. Elle allait me rendre folle. Ma messagerie saturait de messages. Elle ne comprenait pas mon comportement. Je n’avais pas besoin de me justifier, encore moins auprès d’elle. Ai-je déjà dit que cette famille était toxique ? Tu vas avoir de gros ennuis, jeune homme. C’est la dernière phrase que j’ai entendu de sa part avant que ma messagerie vocale ne sature.

Je m’étais promis que de ne rien dépenser en boisson, finis le Joey fêtard qui rentrait un peu tard et un peu bourré dans son studio de soixante mètres carrés. Mais pas ce soir, pas après que mes vieux démons aient réussi à me retrouver. Je suis allé au bar le plus proche. Mes migraines ont commencé à revenir. Les crises s’étaient calmés à mon arrivée à Gotham City. J’ai recommencé à prendre mon traitement, j’ai recommencé à boire, l’ancien Joey est de retour.
Puis je l’ai rencontré, un garçon formidable. J’étais accoudé au comptoir, la douleur de ma boîte crânienne déformais mon visage. Il est venu directement vers moi en essayant de m’aborder. C’était plutôt maladroit mais il était devenu le seul bon moment de ma journée. Je l’ai laissé entrer dans ma vie. Il ne s’est rien passé le premier soir. J’avais trop bu, j’étais à deux doigts de lui vomir dessus. Et puis, je ne suis pas du genre à coucher avec tous les hommes que je croise.

On a continué à se voir. Il s’appelait Kurt, un serveur qui essayait désespérément d’arrondir ses fins de mois. Il vivait dans les quartiers pauvres de la ville. Son appartement était beaucoup plus agréable que le mien, j’avais honte de mon studio, c’était littéralement un trou à rat. Je ne pouvais même pas lui proposer une colocation dans mon refuge. Au bout d’une semaine, j’ai commencé à flirter. Cet homme était ma seule source de bonheur. Quand j’étais avec lui, je pouvais oublier toute les emmerdes qui me tombaient dessus et surtout oublier ma mère.

Du jour au lendemain, plus rien. Je n’avais plus aucunes nouvelles. Pas de textos, impossible à joindre. Son employer ne l’avait pas vu depuis des jours. Est-ce qu’il avait quitté la ville pour retourner auprès de ses parents ? Impossible, ses parents l’avaient renié. Ce n’était pas normal, quelque chose s’était passé.
Je m’étais rendu dans le bâtiment du GCPD pour informer d’une disparition. C’est à la limite s’ils ne m’ont pas rit au nez. L’officier qui m’avait accueilli me prenait déjà pour un clown quand j’ai commencé à communiquer avec mon téléphone. Je n’avais pas envie de lui faire un débrief de mon enfance. Il m’a avoué que je n’étais pas le seul à mentionner la disparition d’un proche et que, vu le nombre de disparus ces derniers jours, ils ne pouvaient pas traiter cette affaire. Je devais donc accepter le fait qu’il est quitté la ville et qu’il n’avait plus envie d’entendre parler de moi, tout cela en me riant au nez.

Impossible pour moi de me calmer. Je le saisis par le col pour rapprocher son visage du mien. Il pouvait s’estimer heureux que je me sois retenu. Si je n’étais pas dans un commissariat, il aurait déjà bouffé le sol depuis longtemps. Je l’ai lâché, un de ses collègues m’a demandé de sortir, j’ai tourné les talons. Si la police ne pouvait pas m’aider, alors je m’en chargerais moi-même.

Je n’avais pas prévu de remettre cette combinaison. Elle avait été conçue rien que pour moi par Isherwood, à l’époque où je flirtais encore avec lui. Ce n’est plus d’actualité mais j’ai tenu à garder la tenue en guise de souvenir. Je l’avais planqué sous mon lit pour essayer de l’oublier. Je n’avais pas vraiment prévu de jouer les héros, mais cette tenue avait la faculté de me faire voler. C’était beaucoup plus simple pour me déplacer.

Jericho était de sortit. Le début de mon enquête allait débuter dans les appartements de Kurt. Je n’y suis allé qu’une ou deux fois mais je connaissais l’adresse. Je m’aperçois que la fenêtre de son logement est grande ouverte. La poussière, la pollution et la pluie sont rentrées dans son appartement, elle doit probablement être ouverte depuis des jours. Kurt est quelqu’un d’ordonné, tout doit être à sa place, rangé et lavé. L’évier était rempli de vaisselle, deux verres sur la table, une bouteille de champagne. Sa chambre était complètement en désordre, les draps étaient en bouchon. Je me rapproche du matelas pour apercevoir quelques tâches de sang séché, d’autres dans la salle de bain qui avaient fini par noircir.

Il s’était clairement passé quelque chose. Je retire mon masque quelques seconde pour chasser les premières migraines qui reprennent le dessus. J’ai juste besoin d’un verre dans la cuisine. J’augmente la dose pour ce soir. J’en ai besoin.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyDim 20 Oct 2019 - 13:23


Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir.


John était chez lui, il venait de rentrer d'un exorcisme assez intense, il ouvrait un whisky. Se servait un verre et regardait dans le vide, réfléchissant à tout et n'importe quoi. Son manteau était encore sur son dos, il allumait une clope, le son du zippo qui s'allume était une mélodie agréable pour les oreilles du magicien. Mais le plaisir allait être de courte durée, son téléphone pour le travail sonnait. John attendait quelques secondes, avec un peu de chance la personne aurait raccrochée avant. Mais non. Donc il répondait enfin.

J'écoute.

JOHN ?! C'est David. Je t'appelle parce qu'un sans-abris à disparut. Avant de raccrocher écoute jusqu'au bout. D'habitude il viens tout les jours, des clients laissent de la nourritures pour lui, ils lui payent son repas de la journée. Mais depuis trois jours il ne vient plus. Ce n'est pas normal John.

De plus en l'espace de plusieurs jours, il y a plusieurs personnes qui disparaîssent. C'est flippant John, les gens causent de surnaturel. Fais quelque chose.


Un soupir échappait au magicien, à cette heure-là il allait devoir partir à la chasse aux sans-abris. Mais la voix de David semblait vraiment inquiète. Après un léger massage de la tempe il répondait enfin.

Ok. Je vais venir voir ce qu'il ce passe. Mais je te préviens que si je viens pour rien tu vas m'entendre et le sentir passer.


Puis il raccrochait, avant de finir son verre d'un coup, il rangeait son portable, ses clopes et repartait de chez lui. Une fois sur place il était dans une rue sombre, évidemment ça puait la mort. Les mains dans les poches, une cigarette à la bouche il marchait en observant les alentours. Rien ne laissait pensé à une possible cause paranormal. Ce matin à la radio ils parlaient d'un nouveau disparut, c'était donc ça ? John n'était pas au bout de ses surprises.

Pas loin se trouvait l'appartement d'un serveur. La dernière victime, il décidait donc d'aller y jeter un coup d'oeil. Dans le doute peut-être que le coupable a laissé des preuves derrières lui. Il montait les étages en suivant ce qui était inscrit sur la boîte aux lettres. La porte semblait fermée, pas pour longtemps, John sortait de sa poche deux crochet puis il l'ouvrait en quelques secondes. Mais à l'intérieur il n'était pas seul.

Quelqu'un d'autre était là. John entrait en faisant le moins de bruit possible puis surprenait un homme dans la cuisine qui buvait un verre. La situation prêtait à sourire, d'ailleurs le magicien rigolait légèrement en voyant cette scène. Un type costumé en blanc, buvait un coup, dans l'appart d'une victime. Cette ville n'avait pas finie de le surprendre.

Tout doux mon gars. Je m'appelle John Constantine. J'enquête sur les disparition. Et je suis rentré sans rien cassé. Mais toi qui es-tu ? Un justicier sans-abri ? Ou pas assez riche pour aller boire un verre au bar du coin ?

Toi tu ne dois pas faire partit de l'entourage de Batman.


John faisait encore une fois preuve d'arrogance et de moquerie. C'était le côté cool de son job.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyDim 20 Oct 2019 - 14:27


Les pauvres se cachent pour mourir

Il y avait une odeur de sang qui commençait à s’incruster dans ce vieil entrepôt. Ce n’était qu’une question de temps, mais elle ne s’attendait pas à ce que ce temps soit si tôt. Elle ne s’attendait pas non plus à ce que les rejetons de Gotham fassent d’aussi piètre sujets, à la psyché aussi fragile et à la mentalité aussi résignée. Peut-être que les deux derniers seraient les bons ? Elle doutait. Elle se devait de douter, c’était son rôle en tant que scientifique de douter de tout. Elle regarda avec attention et lassitude les deux corps se tordant sur leur tables d’opérations, cherchant désespérément à briser les sangles qui les retenaient. Ils avaient déjà quelques dommages, en particulier le jeune homme. Sa jambe avait une attelle faite par ses soins, sa… récupération ayant été plus complexe qu’elle ne le pensait.

Une rafle simple, quelque chose glissant dans son appartement et longeant les ténèbres jusqu’à son lit. Le voir se réveiller dans la panique, se précipiter vers sa salle de bain dans l’urgence alors qu’il saignait, essayer d’attraper quelque chose… Puis plus rien. Juste un jeune homme à la jambe brisé qui se faisait emporter dans la nuit. Comme le vieil homme était un autre individu sans visage qui s’était fait happer par le noir. « Je me demande si vos disparitions seront déclarées. » Elle n’écouta même pas leur réponse, s’approchant du vieil homme. Le plus simple avant. Celui dont le potentiel de survie était le plus faible. Elle examina son visage, ignorant ses cris et ses crachat alors quelle pénétrait ses doigts sa tête, tirant lentement mais sûrement son âme. « Vous, je sais que personne n’a dit quoi que ce soit… Parce que vous êtes seul. » Le faire lâcher prise sur son âme alors qu’il résistait. « Pas une femme pour s’inquiéter... » Tirer plus fort, sentir la prise lâcher. « Et pas un enfant pour vous pleurer... » Arracher enfin ce qui faisait de lui un humain sous les cris apeurés du jeune homme. « Juste rien. »

Une âme meurtri par les âges. Elle sentit de son avant sortir une petite créature attirée par ce qu’elle sentait, la laissant rentrer par une trou qu’elle avait fait avant de remettre l’objet de ses expériences dans l’homme. Elle le voyait déjà se décomposer lentement dans la douleur. Elle retourna son attention vers le jeune homme. « Et toi, tu penses que quelqu’un pourrait s’en faire ? » Elle le voyait trembler alors qu’elle approchait ses mains de son visage. « OUI ! » Elle le regarda dans les yeux face à cette affirmation. « Tu es prêt à le parier ? » Il hocha la tête avec frénésie, paralysé qu’il était. « Et tu penses à qui ? » Elle l’observait alors que son esprit tournait devant ses yeux, cherchant qui. Un qui. Qui pourrait en avoir quelque chose à faire ? « Un garçon… Blond… Gentil… Joseph... » Elle soupira, se concentrant sur son rôdeur dans la nuit.

Une créature qui longeait les murs encore une fois, observant depuis la même fenêtre une lumière. Observant deux hommes en train de discuter, observant que oui, quelqu’un était venu pour lui, deux blonds, un enquêteur et un justicier.
Elle soupira. « Tu as gagné ton pari. » Il semblait… Plus léger. Souriant dans une sorte de soulagement. Comme si elle allait le laisser partir si simplement alors qu’elle pouvait jouer avec son esprit et le briser. « Je vais devoir trouver un autre candidat. Je pense que la fille de ta voisine sera parfaite. » Elle n’entendait pas ses supplications alors qu’elle prenait le pas sur la créature. Sa forme incertaine collée sur les murs avant de doucement longer l’obscurité pour atteindre la fenêtre d’à côté. Elle était fermée.

Elle sentait son corps glisser dans une interstice mal isolée, pénétrant dans une chambre d’enfant. Ses sens aiguisé la faisaient ramper jusqu’à un lit où dormait une fillette. Petite, paisible, innocente et inconsciente de la forme monstrueuse au bord de son lit qui l’observait. Elle lui faisait presque penser à Sára lorsqu’elle avait le même âge et qu’elle venait dormir avec elle le soir. Le même petit corps fragile… Elle pouvait voir cette gamine faire la même chose avec sa mère, lors des nuits les plus terrifiante. Elle se demanda si ce serait juste une nuit effroyable ou une dernière nuit. La petite fille ouvrit doucement un œil. Somnolente. Pas encore au fait de ce qu’il se passait.

Sa forme se mit à l’entourer alors qu’elle criait à s’en ruiner les cordes vocales. Elle fit glisser son corps jusqu’à la fenêtre, la brisant et atterrissant d’un bond sur l’immeuble d’en face. Laissant une mère hurler le nom de sa fille.
Elle sortit de la connexion, regardant le jeune homme horrifié avec un sourire dédaigneux. Il avait voulu jouer sa chance. Il avait voulu parier. Il voulait vivre. Elle ne laisserait rien passer sans qu’il ne paye le prix.

« Dis-moi… Combien de vies se briseraient si cette petite fille arrivait jusqu’à moi ? »


Dernière édition par Az Magyar le Dim 20 Oct 2019 - 22:14, édité 1 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyDim 20 Oct 2019 - 21:52

Feat Katalinka & John Constantine

Enquête Paranormal .

" Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] Jericho-2-56a6dcc
_____Juste un verre, de quoi m’aider à calmer quelques troubles. J’ai toujours sur moi ma boite contenant mes comprimés. Il doit m’en rester une dizaine, j’en prends deux. Je suis bientôt en rupture de stock, il va falloir que tu te bouges, Joseph. Je n’ai pas envie d’y réfléchir maintenant, je les prends. J’ai besoin de toute ma concentration. Il s’est passé quelque chose de grave dans cet appartement et je vais le découvrir.
Des traces de sang dans la salle de bain, quelques gouttes sur le matelas, un bordel monstre dans la chambre et une fenêtre grande ouverte. Il fallait simplement que je reconstruise. Je n’ai pas vraiment de quoi mener l’enquête comme un détective privé mais j’ai quelques connaissances en matière de criminologie.

Je pose mon verre, après m’être accordé quelques minutes de pause. J’allais retourner à mon enquête quand j’entend du bruit. Je sursaute, je me mets en position, le poing serré. Je suis prêt à écraser mes jointures directement dans la face de cet intrus. C’était peut-être le ravisseur qui revenait sur les lieux du crime.
Non, rien de tout ça, juste un homme et son long manteau. Il me demande immédiatement de me calmer. Je me redresse, je fronce les sourcils lorsqu’il décline son identité. Je suis incapable de savoir qui est cet homme. Sa tenue me fait penser à un détective privé, mais l’habit ne fait pas le moine, n’est-ce pas ? Je redresse ma colonne vertébrale, lorsqu’il affirme travailler sur les disparitions. Son accent me fit comprendre qu’il n’était pas du pays, encore moins de Gotham City.  Si j’avais cinq minutes à perdre, je serais aller me renseigner sur l’ordinateur de Kurt, dont l’écran de veille éclaire le salon et qui semble curieusement intact. Il ne fait probablement pas parti du GCPD. En voulant boire mon verre et avaler mes pilules, j’ai dû retirer mon masque. Bravo Joey, me voilà à visage découvert en face d’un parfait inconnu.

« Jericho. » j’avais un émétteur bluetooth directement intégrer dans mon costume. Pour ceux qui m’entendent pour la première fois, cela peut-être un peu déstabilisant, mais j’ai l’habitude maintenant. « Non, il me manque encore les oreilles pointues mais je trouve que ça fait tâche avec ma combinaison. »

Je regarde mon verre et je me dis qu’il n’a pas vraiment tort. Je serre la ceinture, je mange maximum deux repas par jour. J’exclus le déjeuner, j’essaye de rendre mon trou à rat vivable. Je n’ai pas vraiment le budget pour picoler dans un bar, je l’ai déjà trop souvent fait en arrivant à Gotham City. Alors oui, je suis actuellement situé dans la deuxième catégorie que John venait de citer, mais inutile de répondre.

« Je suis un ami de Kurt. Cela faisait des jours qu’il ne répondait plus à ses messages. J’ai essayé de prévenir le GCPD mais ils ont trop de dossier sur le dos, apparemment. » Je sortis de la cuisine pour m’avancer vers le salon. « Vous êtes un genre de détective privé, non ? » Je continue ma route pour m’accouder près de l’encadrement de porte qui menait à la chambre. « La fenêtre était ouverte à mon arrivée, des traces de sang sur le matelas et encore plus dans la salle de bain. Hormis ce verre d’eau, je n’ai rien touché. »

Un hurlement me coupe en plein débrief. Je lève immédiatement les yeux et les tourne en direction de la porte d’entrée. Je connais ce cris, c’était la fille de la voisine. Je les avais déjà côtoyés en cherchant l’appartement de Kurt. Cet immeuble tombe en ruine et les numéros sur les portes sont quasiment illisibles, rien pour guider.

« Ça vient de l’appartement voisin. Viens m’aider ! »

Au moment où je prononce cette phrase, j’entends une vitre se fracasser. Je me retourne vers John, j'enfile mon masque et je cours vers la fenêtre toujours ouverte. J’aperçois une forme inhumaine sur le toit voisin. Je sors de l'appartement, je jette un coup d’œil à la fenêtre voisine et fini par plus ou moins comprendre ce qu'il se passait. C'est une scène surréaliste, je ne sais pas encore à quoi je me frotte mais je me permet de lui barrer la route

« Hey. Qu'est ce que tu es, toi ? »

Mon corps n'est qu'à quelques centimètres du sol, je plane juste devant lui, j'hésite. J'ignore si cette créature a une conscience, j'ignore tout d'elle, mais quelque chose me dit que la petite se trouve dans le corps de cette bestiole. Mon esprit s'échappe de mon corps pour essayer de voir la situation sous un autre angle, pendant un instant pour confirmer mes craintes.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyJeu 24 Oct 2019 - 11:35


Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourit.


John était face à cet inconnu, ce dernier ressemblait à un justicier, bien qu'il soit démasquer. Ce dernier semblait sur ses gardes ce qui semble logique après tout, ils ne se connaissent pas. Puis le magicien n'était pas l'homme le plus fiable au premier abord, pendant que son interlocuteur discutait, il observait un peu la maison. Des traces de sang sur le bord de la fenêtre, effectivement. Ce dernier se nommait Jericho. Comme pour finir les salutations le magicien hochait la tête.

Détective privé ? On peut dire ça comme ça. Et compter sur le GCPD n'est pas une bonne idée, vous auriez plus de chance de trouver une solution à vos problèmes, vous même. Ca se saurait si les flics de cette ville faisaient quelque chose de leur temps libre.

Le justicier bougeait pour se caler dans l'encadrement de la porte, John le suivait du regard, il allumait une nouvelle clope. Des résidus de magie, seul un magicien expérimenter pouvait les ressentir ils étaient légers mais bien présent. La chose qui est venu ici n'est pas humaine, son ami ne s'est pas fait kidnapper par un taré lambda. Puis pendant le discours de l'homme, un cri le faisait réagir. Jericho se lançait en direction de se bruit, demandant à John de le suivre.

" Encore des emmerdes mon bon vieux Johnny."

Le magicien suivait l'inconnu, ce dernier semblait connaître les personnes derrière les cris. En arrivant dans l'appartement voisin, John sortait à son tour. Effectivement quelque chose venait de passer rapidement sur le toit. La créature avait sans doute la gamine qui hurlait avec elle, mais quelque chose de plus surnaturel arrivait. Son nouveau partenaire prenait forme spectrale pour s'envoler, comme Deadman ? Impressionant mais il n'avait pas le temps d'être surpris.

Après une courte incantation, des cercles dorées se formaient sous ses pieds. Lui permettant de flotter dans les airs et d'aller bien plus vite qu'en courant. Le monstre n'avait pas tuer la gamine, tant qu'il ne s'en prenait pas à elle, le magicien n'interviendra pas. Sa cigarette tombait de sa bouche, tant pis, c'est une clope gâchée mais il est plus important de suivre cette chose. Avec un peu de chance elle les conduira jusqu'à son invocateur.

Tu arrives à suivre Jericho ? N'interviens pas, tant qu'il ne la dévore pas, on le suis, il va nous conduire à la cause des disparition.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyJeu 24 Oct 2019 - 19:17


Les pauvres se cachent pour mourir

Quand son monde s’étendait au-delà de son corps pour être perçu au travers d'une chose autre, il y avait toujours un même rituel. S’étirer, observer son corps et prendre conscience de ce qu’elle était maintenant. Elle était quelque chose de long, menaçant à tout moment de se briser mais pourtant plus flexible que n’importe quel caoutchouc, son ventre n’était qu'un creux qui absorbait lentement mais sûrement tout les sons et ses pattes étaient juste des lames chitineuses acérées. Elle se sentait également prête à se déchirer à tout moment, prête à se diviser pour mieux fuir les dangers qui menaçaient son existence. Il n'y en avait que peu quand elle était cette bête. Mais entendre ce qui lui semblait être un mage parler de suivre cette entité pour l’atteindre elle… C'était un signe qu'elle devait se déchirer pour mieux les diviser.

Gotham n’était pas une ville commune. Elle le savait, elle habitait autant de pourritures que de choses fascinantes. Un sorcier n’était pas ce qui la surprenait le plus. Non, ce qui attirait son attention alors que le corps de la créature se divisée pour devenir deux entités distinctes était ce qu'elle voyait. Une âme hors de son corps. Une âme… Volontairement hors de son corps… Surprenant, fascinant, elle allait devoir trouver un moyen de mettre la main sur ce garçon une fois que l'enfant sera entre ses mains. Ou bien elle pouvait profiter de cette nuit pour mener des observations. Les observations devenaient progressivement plus séduisante alors que chaque moitié de la créature prenaient une direction différente dans une série de bond colossaux, à l’abri de tout les regards et au plus proche des ténèbres.

Elle sortit de la connexion une nouvelle fois. Ce garçon… Il piquait sa curiosité. Une curiosité qui menaçait de sortir à tout moment pour lui donner le désir de l’avoir entre ses griffes. De le posséder, de l’étudier, disséquer chaque parcelles de son âme et de son corps afin de trouver la clé qui faisait que son esprit quittait son enveloppe physique pour errer dans l’infini. Était-ce le petit ami de son sujet de test ? Était-ce une de ses connaissance, était-ce lui le fameux Joseph ? Était-ce devenu une réelle source d’intérêt et non pas un prétexte à anéantir pour mieux reconstruire ? Elle caressa doucement les cheveux du jeune homme sanglé, comme si elle pouvait à tout moment… Le dévorer ? Le salir ? Juste le briser par plaisir ? Elle prendrait toujours du plaisir, peu importe ce qu’elle allait lui. « S’il vous plaît… C’est juste une gamine… » Elle murmura un petit shhh, au plus proche de son oreille avant de la lui mordre doucement jusqu’au sang. Oui… Le dévorer et le salir lui faisait envie… Mais ce serait tellement mieux si il le voulait… « Fais une proposition intéressante et on en reparle… »

Elle se redressa, replongeant encore une fois dans ces corps éloignés. Elle sentait chacune des bêtes ramper dans les ombres, longer l’obscurité dans des mouvements inhumainement tordus mais pourtant gracieux. Les têtes qui se tournaient dans une synchrone parfaite vers cette âme hors du corps, vers ce corps vide de son âme, un liquide dégoulinant lentement des porcs de cette peau aussi tranchante que du papier de verres. Elle le voyait. Elle pouvait l’attirer, l’étudier. Elle pouvait découvrir qui il était juste en observant et en sentant son âme alors que des mots sortaient dans une des murmures cacophoniques, à l’unisson, ni homme ni femme, ni humain ni bêtes, une sorte de bourdonnement maladif qui faisait penser à milles petites bêtes qui grimpaient. « Joseph… Viens à moi Joseph… Viens m’aider Joseph… Si tel est ton nom Joseph, viens me sortir de là… Il fait si noire, si sombre… Je vais me faire salir Joseph, je vais être dévoré si tu ne viens pas... »

Le bruit désincarné résonnait dans toute la noirceur de la nuit de Gotham.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyMar 29 Oct 2019 - 11:06

Feat Katalinka & John Constantine

Enquête Paranormal .

" Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] Jericho-2-56a6dcc
_____Si un jour, on m’avait dit que je me retrouverai à Gotham City pour combattre une espèce de créature visqueuse qui serait en train de ramper sur les toits, je ne l’aurais pas cru. Franchement, soyons honnête, qui aurait cru cet imbécile ? Pourtant, c’est bien dans ce qui est en train de m’arriver mais je ne suis pas seul. Un détective privé s’intéresse également à cette histoire de disparu. D’un côté, j’étais rassuré de ne pas me retrouver tout seul. Je ne suis pas vraiment le plus grand détective du monde. D’un autre côté, je ne connaissais vraiment pas ce type. Qui me dis qu’il n’était pas complice de la disparition de Kurt ?
Je n’ai pas vraiment le temps de répondre à cette question. Actuellement, mon esprit se promène à quelques mètres de mon corps inerte, planant à quelques mètres au-dessus du sol grâce à ma combinaison Ikon. Il y a un cœur qui bat dans cet être. La petite est en vie, j’ignore si elle a assez d’air et combien de temps elle pourra tenir là-dedans. J’ai envie d’intervenir maintenant, mais le détective m’arrête en plein élan.

Je finis par retourner dans mon corps. Je pivote ma tête vers lui. Il me demande de ne pas intervenir. Je me retiens, il semble savoir ce qu’il fait, pas vrai ? Plus que moi, en tout cas. Je garde un œil sur la créature. J’ai envie de foncer dans le tas, mais une petite voix dans ma tête affirme que la solution du détective est beaucoup plus sage. Elle l’est. Je me contente d’hocher la tête et de continuer de voler à quelques au-dessus d’elle. J’essayais d’obtenir un contact visuel avec elle. Si j’y parvenais, je pourrais prendre le contrôle de cette créature immonde. Je n’avais jamais essayé ce type de monstre. Est-ce qu’elle avait au moins une conscience ? Je l’ignore mais elle semblait savoir parfaitement où elle allait.

« J’ai peut-être une idée. » lançais-je simplement au détective. Je n’avais pas vraiment besoin de lui faire un discours sur mes pouvoirs, il allait comprendre de lui-même.

Je la regarde droit dans les yeux. J’essaye d’obtenir un contact visuel avec elle. Je me place juste devant elle pour augmenter mes chances d’obtenir ce contact. Mon esprit sort de mon corps, il se rapproche d’elle, mais je m’arrête. Je m’arrête parce que quelque chose cloche. C’est la première fois que je vois ça. Cette bestiole a une conscience, mais ce n’est pas la sienne. Quelqu’un avec les mêmes capacités que moi, ou presque se sert d’elle. Je retourne machinalement en direction de mon corps pour me protéger. Je baisse mon altitude pour l’observer de plus près tout en gardant une distance raisonnable

« Quelqu’un contrôle cette créature. J’en suis persuadé. » Je me retourne vers mon partenaire d’une soirée. « Tu as déjà rencontrer ça avant ? Tu n’as pas l’air aussi surpris que moi de voir ça. »

Puis la créature décide de réagir à notre présence. Elle se divise en deux ! Bon sang, je perds le contact avec la petite, je la perds, je ne sais pas où elle est. Je panique, je n’entends plus son cœur, c’est une catastrophe. Est-ce que je tente de foncer dans cette forme en espérant y sortir l’enfant. Je risquerai de me mettre en danger en agissant de la sorte. Je ne connais pas cette bête, je ne peux pas me permettre de foncer dans le tas.
C’est un piège, je le sais. Elle essaye de nous séparer, elle prend deux chemins différents pour nous isoler. Je n’aime pas ça et je ne suis probablement pas le seul à penser ça. Je grogne nerveusement, j’essaye de prendre de l’altitude pour pouvoir suivre les deux bestioles mais je finirais tôt ou tard par les perdre si je continue comme ça.

« Il faut les arrêter ! On ne peut pas les laisser partir avec la petite. C’est juste une enfant. »

Je finis par choisir l’une des créatures en attendant d’avoir un meilleur plan. Je la suis et je ne tarde pas à comprendre que les deux créatures ne me quittent pas des yeux. Sans comprendre pourquoi, j’avais attiré l’attention de cette conscience et je l’intéressais. C’est peut-être pour ça que mon instinct m’ordonnait de rester à distance.
Mais j’entends quelque chose, une voix. Je me rapproche immédiatement. Mon prénom, elle connait mon prénom. C’est un piège, mais je suis intrigué. Je ne suis plus qu’à deux mètres de la bête. Elle me regarde, je la regarde aussi. Cette voix, j’ai l’impression qu’elle est dans ma tête.

« Tu entends toi aussi John ? Elle n’essaye pas de me rendre folle ? » demandais-je au détective.

Elle me supplie. Je ne sais pas pourquoi, mais je continue à me rapprocher. Bientôt, je ne suis plus qu’à un petit mètre de la bestiole. Elle me touche, elle a besoin de mon aide. Je veux l’aider, je ne sais pas comment l’aider. Mais comment est-elle au courant ? Je crains le pire.

« Pourquoi… Pourquoi tu t’adresses à moi ? Comment tu connais mon prénom ?! »
demandais-je à la bête, mais peut-être que ce n’était pas elle qui s’adressait à moi.

Je commence à me méfier lorsqu’une théorie me parvient. Kurt, la seule personne qui connaisse mon prénom, c’est Kurt. Cette créature était donc liée de près ou de loin à lui. Je comprends, je suis en danger. Je recule vivement, je me mets de trois quart et je serre les poings.

« Kurt, c’est toi ? C’est toi qui es responsable de tout ça ? » Non c’est impossible, je l’aurais senti. Moi aussi, j’ai des dons. « Qu’est ce que vous lui avez fait ? Je ne parle pas à la bestiole moche à côté de moi, mais à la conscience qui joue les marionnettistes. Qu’est ce que tu me veux ? »

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyMar 29 Oct 2019 - 19:30


Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir.


John volait comme il pouvait en suivant la créature, cette saloperie était rapide, l'homme avec lui volait également le plus rapidement possible. De ce que John comprenait il essayait de crée un contact visuel avec le monstre, pour le posséder et le forcer à s'arrêter. Pas con comme idée, un peu risquée, mais souvent les idée comportant un risque son les meilleures. Dans leurs course poursuite le magicien voyait bien que son partenaire voulait intervenir, mais pour le moment ça aurait tout gâché.

De ce qu'il disait quelqu'un contrôlait le monstre, les intuitions de John étaient donc fondées, c'était une invocation un monstre qui n'était pas libre de pensé. Quelqu'un le forçait à faire ça, ces enlèvement avaient bien une origine humaine. Puis Jericho le coupais dans ses pensées, ce dernier ne comprenait pas pourquoi John n'était pas surpris, il allait donc lui expliquer.

Non ce n'est pas la première fois que je vois ça, tout comme ton pouvoir d'ailleurs. J'ai un bon ami qui à les mêmes quasiment. Ce montre à été invoqué par un sorcier, les résidus de magie sont importants. Je pourrais facilement briser le liens, mais faire ça nous condamnerais à ne jamais trouvé l'invocateur et donc le responsable de ces disparitions.

Quelques secondes plus tard le monstre se divisait, merde ! JEricho prenais en chasse une partie, John prenait l'autre. Le magicien faisait en sorte de la rattraper mais mauvaise pioche, ce n'était pas le bon monstre, au dernier moment il partait en lambeau. Bordel c'était l'autre ! John faisait le plus vite possible pour faire demi-tour, il slalomait entre les toits, les cheminée et la tuyauterie. Son manteau s'envolait limite, ne tenait que par magie, John récupérait les objet important présents dans le manteau puis le laissait s'envoler.

Comme ça il sera moins dérangé, il arrivait non loin de son partenaire du soir. Ce dernier semblait faire quelque chose d'idiot. Il suivait une voix qu'il entendait. Le magicien avait raison, la cible c'était lui, un vrai magicien n'aurait pas laissé autant de traces. Bordel, John rattrapait Jericho.

Jericho ! Ecoute moi ! Je pense que depuis le début il t'attires toi ! Ne l'écoute pas ce n'est personne que tu connais.


Le magicien s'interposait entre la bête et jericho. Il posait ses mains sur le visage de Jericho, en le regardant dans les yeux, puis il récitait une incantation. Elle permettait d'hypnotiser une personne. Cette hypnose aiderait Jericho à ignorer les voix.

Reprend toi, on est sans doute tombé dans un piège. Si elle s'est arrêtée, c'est qu'on est arrivé où elle voulait. Kurt n'est pas là. J'ai besoin que tu restes conscient de tes actes mon gars.

En attendant voyons ce qui va suivre, mais reste sur tes gardes et un conseil. Ne fais pas confiace à tes yeux. Ni tes oreilles. Rien de ce que tu entendras à partir de maintenant ne sera vrai, je suis le seul ici à vouloir ton aide.


La suite promettais, en espérant que cet envoûtement suffise pour qu'il reprenne ses esprits.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyDim 3 Nov 2019 - 14:02


Les pauvres se cachent pour mourir

Le garçon sanglé, Kurt, était dans une tourmente mentale. Elle le savait. Elle le savait qu’il se maudissait, qu’il se sentait faible et pitoyable, que dans un sens c’était de sa faute. C’était à cause de lui que cette fillette risquait de venir entre ses griffes, qu’elle risquait de finir souillée. Il savait qu’elle le serait, parce qu’elle semblait prête à le dévorer à tout instant, ne se retenant que pour une raison qu’il n’arrivait pas à saisir dans son entièreté. Elle ne lui en voulait pas. Elle n’avait que rarement de la retenue, elle ne désirait que rarement prendre son temps sauf quand la fin méritait l’attente. Et elle savait que celle-ci le méritait amplement. Méritait ce visage qui se tordait de contradiction, ces muscle luttant contre les sangles, ces larmes qui menaçaient de couler alors qu’il souhaitait pouvoir faire quelque chose. Elle se contenta de lui offrir un sourire sinistre. « Tu as juste à m’offrir quelque chose d’intéressant… Kurt… Et je dois dire que ton petit ami justicier m’amuse beaucoup… À lutter pour sauver une enfant, tout en priant pour que tu ailles bien… »

Elle ferma les yeux en caressant doucement le visage du jeune homme, replongeant dans ses pantins. La nuit devenait le jour, la lumière devenait les ténèbres et elle pouvait entendre résonner dans ce corps informe les pleurs d’une enfant, des pleurs qui n’atteignait pas l’extérieur de la bête rampant dans le noir qu’elle était. La bête qui observait telle un prédateur prêt à bondir sur sa proie le sorcier user d’un envoûtement sur la chose qui avait titillé sa curiosité morbide. Un envoûtement dans le maigre espoir que ce dont elle était capable était de troubler l’esprit par la possession, qu’elle perturbe le mental par la magie, qu’elle use de sorcellerie pour ratatiner le libre arbitre… Elle n’en n’avait pas besoin. Elle n’avait besoin que de parler, d’appuyer sur les bons boutons, de briser lentement mais sûrement l’esprit à l’usure.

Le sorcier avait déjà réduit une des moitiés, ne restant plus qu’une seule entité innommable qui n’avait plus son mécanisme principal de protection, seulement le secondaire. Ces lames, ces avant-bras tranchant menaçant de tout déchirer, ces avant-bras plantés dans un murs enveloppé de pénombre. Ces avant-bras qui pourraient déchirer sans la moindre résistance la chair et les os. Elle se contenterait de rappeler une règle élémentaire au sorcier. Ne pas tourner le dos à l’innommable. Elle bondit d’un coup, sa vitesse terrifiante alors qu’elle plantait un de ses avants-bras dans le dos du sorcier, le son écoeurant de la chair qui se déchire étant comme une douce musique dans ses oreilles. Ce n’était qu’un passage rapide, un passage éclair qu’elle se positionnait sur un autre mur, prenant appuie sur le Sorcier pour plus d’élan dans son saut. Était-ce un os qui craque qu’elle entendait… ? « Délicieux. »

Jouer avec ses victimes, ses proies, ses pantins, ses jouets… Les briser, adorer les bruits qu’ils faisaient quand la pression devenait trop forte. Regarder dans les yeux ce Joseph, ne lui faire voir que le vide innommable des yeux de cette pointe. Ne lui faire voir qu’une mince lueur violette, quelque part dans cette créature. Ne lui donner qu’un aperçu de l’horreur qu’il affrontait, qu’il croisait, lui faire comprendre qu’il y aurait toujours plus dans ce monde qui menaçait chaque jour de l’engloutir dans un abysse éternel. Ah. Quel mélodramatisme de sa part. Le monde courrait déjà à sa perte, les deux pieds devant et sans espoir de retour. « J’ai une proposition… » Puis elle sortait de sa transe, de son pantin, le laissant de nouveau autonome avec ses yeux d’un noir d’encre. Elle rouvrit les siens, regardant le jeune homme sanglé. Regardant Kurt avec ces yeux qui abritaient milles pensées impies.

« Prenez-moi… Laissez-là… Elle est juste une enfant… » Enfin… Enfin il était volontaire, volontaire des horreurs qu’il subirait, volontaire de ses souffrances et volontaire du mal qui l’attendait. Elle sourit, sa main passant dans les cheveux du jeune homme avant de se pencher pour lui embrasser le front. Puis elle ferma les yeux, redevenant cette bête immonde face à ces deux justiciers du soir. Face à ces hommes qui espéraient lutter contre le noir. « Kurt a fait son choix. » Et elle ouvrit en grand la cage thoracique de la bête, la cage dans laquelle l’enfant se trouvait. Laissant couler un fluide visqueux et une fillette inconsciente, pâle, les lèvres bleutées tandis que ses yeux étaient fatigués. La laissant tomber du haut de son perchoir sans le moindre rire ni sourire. La laissant tomber en observant ce que feraient ces hommes.

Elle avait encore envie de les briser.
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MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyDim 3 Nov 2019 - 23:33

Feat Katalinka & John Constantine

Enquête Paranormal .

" Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] Jericho-2-56a6dcc
_____J’entends une voix. Elle est là, dans ma tête, elle s’adresse à moi. Je ne sais pas d’où elle vient mais elle me demande de l’aide. Inconsciemment en écoutant cette voix, je me mets en danger. Mon crâne se promène à la recherche d’une victime, d’une personne à sauver. Ce n’est pas la voix de la petite, il y a une deuxième victime, peut-être même plusieurs qui s’adresse directement à moi. Je ne sais pas quoi penser, je suis en train de perdre complètement la tête et cette créature se moque de moi. J’en arrivais à oublier complètement le détective.

Il est juste en face de moi. Il essaye de me raisonner mais derrière mon masque, mon regard est complètement vide. Pas un sons, pas une seule réaction de ma part, seulement mon esprit qui est resté concentré sur cet amas de voix qui me suppliait. Sa voix raisonne dans le vide, il essaye de me déconcentrer, de me faire revenir de ce monde de fou, mais j’ai l’impression de ne plus pouvoir agir jusqu’à ce que ces mains se posent sur mon visage. J’écarquille les yeux, je recule soudainement si mes cordes vocales étaient encore fonctionnelles, on aurait pu m’entendre crier d’un coup. Je ne peux qu’ouvrir la bouche et m’étouffer avec mon masque et je comprends que tout ceci n’est qu’un jeu.

« Qu’est ce qui m’est arrivé ? » dis-je en secouant ma tête. « Je t’assure, je l’ai entendu, ils me suppliaient tous. Tu n’as pas entendu toi ? Pourquoi il n’y a que moi que cette créature a essayé d’appeler. Qu’est ce qui se passe ? »

Je suis fasse à l’inconnue. Demandez-moi de botter le cul des criminels, je le ferais sans problème. Mais avec cette créature, c’était différent. En plus d’avoir l’impression d’être au centre de son attention, je ne savais pas à quel sorte de magie j’avais à faire et cette petite fille était probablement en train d’étouffer. Au moins, grâce au détective, je suis parvenu à reprendre mes esprits, mais on a tourné le dos à notre principal ennemi qui ne tarde pas pour s’attaquer au détective.

« ATTENTION. » hurlais-je à John, mais il est trop tard.

Je l’attrape par le bras, j’essaye de le basculer sur le côté pour le protéger, quitte à prendre le coup à sa place. Je me régénère, je n’ai pas peur. Il a risqué sa vie pour me sortir de l’emprise de ce monstre. J’ai été maladroit, influençable, je ne dois pas commettre deux fois la même erreur
Je recule à mon tour, je profite d’un moment d’absence de la créature pour me rapprocher de John et l’aider à se redresser. Je regarde rapidement sa blessure en espérant qu’elle ne la ralentirait pas. Honnêtement, je n’ai pas trop envie d’affronter cette créature tout seul. Allez John, fais-le pour la petite fille et parce que je n’ai vraiment pas envie de mourir ce soir et je suppose que toi non plus. Je l’aide à se relever.

J’entends une voix parler. Je me redresse vivement avant d’observer la créature libérer la petite fille en plus d’un liquide visqueux et repoussant. Je fais la gueule derrière mon masque, l’odeur est écœurante mais l’enfant est libéré et en train de tomber. J’hésite pendant une fraction de seconde, je ne peux pas abandonner John, il m’a sauvé la vie. Mais la petite passe avant tout, il pourra comprendre.

« Je ne t’abandonne pas, promis. »

Je me précipite vers la petite. C’était peut-être un autre piège, je devais faire vite. Je vole et utilise toute la puissance de ma combinaison Ikon pour rattraper la petite. Je la prends dans mes bras et je démarre un atterrissage forcé. J’effectue une roulade pour ralentir ma chute et utilise mon corps comme airbag pour la protéger. Elle respire difficilement, ses lèvres sont bleues et elle est recouverte de ce liquide immonde.  Elle a besoin de soins au plus vite. Je connais les gestes de premiers secours, mais rien de plus. Je dois l’emmener à l’hôpital rapidement, mais je ne veux pas abandonner John.
Je détache mes jambes du sol, je prends de l’altitude pour essayer de repérer le centre de soins le plus proche. Je serre la petite dans mes bras pour la protéger d’une menace invisible, comme si je me sentais suivi. Il n’y a plus de temps à perdre, je m’éloigne de la bestiole pour éloigner la petite loin de cette histoire.

« Accroche-toi, petite. Je vais te sortir de là. » Est-ce que je suis en train de l’encourager ou est ce que c’est moi qui ai besoin d’encouragement, là maintenant ?

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyJeu 7 Nov 2019 - 16:15


Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir.


Le magicien essayait de sauvé le jeune justicier, courir après l'invocateur de ce monstre tout seul n'était pas chose aisé, surtout avec la vie d'une gamine en jeu. Le sorcier n'était pas idiot, il se doutait bien qu'en tournant le dos au monstre il serait blesser, mais il devait aidé le gamin à reprendre ses esprits. Le contact de ses mains avec les joues du garçon fonctionnaient, comme s'il sortait d'un mauvais rêve. Mais comme on pouvait s'y attendre, un coup de griffe puissant venait frappé John sur la largeur de son dos. Aussitôt le magicien tombait à genoux, la douleur ressentie était intense, sa clope lui tombait de la bouche.

Argh!! Saloperie...


Une fois au sol, il remarquait le gamin qui avait essayé tant bien que mal de le protéger, mais il n'était pas la priorité de ce soir. Avant de venir le british avait un mauvais présentiment, cette histoire puait la mort, ben il n'avait pas tort. S'il avait su il serait resté chez lui devant un bon verre de whisky en compagnie d'Amy. Rien de mieux. Mais non fallait qu'il joue aux justiciers, un jour ça le perdra. Jericho semblait vouloir l'aidé à se relever mais, John se débattait, lui pointant la gamine du doigt. Lui ce n'était pas grave, sa chemise était noire de crasse, le voilà au sol dans une ruelle de Gotham, de quoi lui rappeler les soirée trop arrosées à Liverpool.

Prend la gamine et part... je ne mourrais pas ce soir.


Grâce à la diversion faites par Jericho, John dessinait au sol avec son sang, des symboles, il attendait le bon moment pour terminé le pentagramme. Une fois la figure terminée, un dôme de magie entourerait la créature et le magicien. Comme ça, il laisserait le temps à Jericho de prendre une belle avance. Bingo ! Le gamin l'avait compris, une fois envolé, John terminait son dessin puis récitait son incantation.

Le voilà coincer dans une bulle magique, avec un monstre capable de l'achevé à tout moment. Son dos lui faisait un mal de chien, il était appuyé contre un mur, ses yeux bleus fixaient le monstre, si son adversaire décidait de le tuer maintenant , John ne pourrait pas tenir longtemps. Il est bien trop affaiblis pour mettre beaucoup d'énergie dans ses sorts. Un sorts sans énergie est faible, même le plus puissant d'entres eux, mais avant toute chose le magicien se relevait difficilement.

Il sortait de la poche présente sur sa chemise une cigarette abîmée, il plongeait la main dans sa poche de pantalon avant de l'allumée. Puis un sourire arrogant était présent sur son visage, il ne tenait pas debout, mais il avait toujours assez d'énergie pour manquer de respect à cette chose. Une fois la clope allumée il levait son majeur dans la direction du monstre.

Je t'ai niqué saloperie. De la part de John Constantine.


Puis une barrière de flamme se dressait entre eux. Maintenant fallait qu'elle tienne jusqu'au retour de Jericho. Une fois les renforts de retour il pourra se focaliser sur sa guérison temporaire. Au moins arrêter le saignement.

Ce serais con de mourir comme ça Johnny.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyDim 10 Nov 2019 - 15:41


Les pauvres se cachent pour mourir

Le garçon qu’aimait Kurt partait, l’enfant entre ses mains. Le sorcier était à terre, la blessure dans son dos pas assez profonde pour le mettre hors d’état de nuire. Et c’est ce qu’elle voulait… Elle voulait qu’il puisse bouger, qu’il puisse tenter de fuir. De se défendre. Qu’il ait un maigre espoir de survie, pour mieux le lui arracher. Pour mieux prendre du plaisir en le détruisant, pour mieux voir le désespoir le posséder. Pour que son âme devienne si fragile et fébrile que la sensation de lambeaux alors qu’elle la lui arrache soit… Délicieusement insoutenable. Les yeux vides de la créature qui lui servait de corps sondaient ceux du sorcier. Prête à frapper. Que détruirait-elle ensuite ? Ses bras, pour qu’il ne puisse plus lancer le moindre sort ? Elle avança d’un pas, plantant ses bras perçant dans le sol. Devait-elle plutôt lui briser les jambes, pour qu’il ne puisse plus courir ? Elle avança d’un autre pas. Devait-elle planter les lames qui lui servaient de bras dans les flancs, les bougeant légèrement pour qu’il en ressente toute la douleur ? Un dernier pas.

Un dernier pas pour se retrouver face à lui dans l’obscurité de la nuit, prête à le briser, le tordre, le broyer, de corps, d’âme et d’esprit. Elle ouvrit la bouche, prête à prendre une boucher. Elle s’était décidée… Ce serait un morceau de son âme qu’elle prendrait ! « Je t'ai niqué saloperie. De la part de John Constantine. » Une lumière. Une lumière vive, aveuglante. Une lumière digne de celle des enfers. Sa peau, elle brûlait au contact de la lumière, ses yeux, ils brûlaient face à la lumière, son corps, il flanchait quand la lumière la transperçait. Courir, dans les ombres, hurlant de douleur. Loin de la lumière, loin d’elle, elle était aveugle ! Elle sortit temporairement de la créature, se tenant les yeux dans son cris de souffrance. Ils saignaient. Elle saignait des yeux parce que la lumière était trop intense. Elle en tombait de sa chaise, dans cet entrepôt obscure habitait uniquement par les ténèbres et quelques âmes qu’elle avait dévoré. Ou qu’elle allait dévorer.

Elle entendait Kurt. Elle l’entendait qui se débattait, contre ses sangles. Elle avait mal aux yeux, elle ne pouvait que se fier aux sons. Et elle entendait quelque chose craquer. Elle tenta de se relever mais la douleur qu’elle ressentait dans son corps était intense. Elle ne voyait absolument plus rien… Et elle entendait les échos de pas. Elle saisit la table où il devait se trouver, tâtant. Il n’était plus là. Il fuyait. Elle ouvrit alors les yeux, voyant sa forme dans un monde rouge. Le sang qui coulait le long de son visage. Elle sentit une rage immense l’envahir alors qu’il courrait loin d’elle… Il était à elle… Il l’avait accepté… Il était à elle… À elle. À ELLE ! Elle tendit son avant-bras, laissant quelque chose en ressortir. C’était long. C’était visqueux. La peau était tranchante. Ce n’était qu’une fraction de la créature qu’elle pourrait, un jour, invoquer. Mais ce simple fragment saisit la cheville du fuyard, le faisant tomber. Elle entendait sa face s’éclater contre le sang, des dents explosant.

Elle révoquait lentement le fragment, ramenant le garçon à elle. L’appendice courait le long de son corps, sa peau coupante lui arrachant la chair. Désireuse de le dévorer. De lui dévorer l’âme. Elle lui saisit la gorge une fois à porté, le regardant de ses yeux rouges. Ses yeux desquels luisaient une lumière sinistre. La seule lumière qu’elle supportait. Celle qu’il y a de l’autre côté. Ses dents se firent prédatrice. Il était à elle… Et elle ferait en sorte à ce qu’il le soit. Elle planta crocs dans son épaule, arrachant un morceau de sa viande. Arrachant un morceau de son âme. Prenant son temps alors qu’elle tirait, le sang qui l’éclaboussait n’étant rien en comparaison de ce qu’il y avait sous son âme. Elle allait le briser. Elle laissa le fragment de la créature innommable l’enserrer, le tordre, l’écraser tout en arrachant toujours plus de sa chair tandis qu’elle saisit de sa main libre ce qui était l’âme de ce garçon. Et de lentement… Sûrement…

Peler chaque parcelles de son âme…

Elle lâcha le corps sans vie. Le fragment retournant dans son bras. Elle ferma les yeux, retournant dans son autre créature. Elle était meurtrie, elle était dans une ruelle, cherchant les ténèbres. Elle était brûlée, dégageant une odeur indescriptible. Ni puante, ni agréable. Et son cou… Son cou était exposée… Elle n’en n’avait plus pour longtemps, clairement. Elle regarda le sorcier, John Constantine. Un nom qui lui disait vaguement quelque chose, mais ils n’avaient pas les mêmes domaines. Il était un démonologue. Elle s’occupait de l’insondable… La voix de la créature, la sienne, était sifflante à cause de l’état de son cou, le point faible de ces choses et le sien.

« Tu m’as eu… Mais je l’ai eu… Constantine… »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]   " Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] EmptyLun 11 Nov 2019 - 16:39

Feat Katalinka & John Constantine

Enquête Paranormal .

" Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ] Jericho-2-56a6dcc
_____J’ai un petit corps fragile entre les mains. Elle est froide, je crois que mes bras tremblent également. Heureusement pour moi, ma combinaison me permet de me déplacer assez rapidement. Je ne suis pas encore au niveau des speedster, mais il ne me faut que quelques minutes pour me rendre au centre hospitalier le plus proche d’ici. Le détective avait raison, l’enfant passait avant tout, mais je m’en veux de l’avoir laisser seul avec cette créature. Je ne sais même pas si j’aurais réussi à la vaincre sans son aide.
Je ne dois pas le laisser toute seule. Pendant le voyage, j’observe la petite pendant quelques secondes. Je n’ai pas le temps de vérifier mais j’ai du mal à savoir si elle respire ou pas. J’ai peur. Je sais maintenant ce que pouvais ressentir ma mère quand elle m’avait dans ses bras. Je sentais la paume de sa main contre ma gorge. Elle me suppliait de rester conscient juste après avoir tiré une balle dans la tête de Papa.

Je baisse en altitude, je pose mes deux pieds au sol. Je suis arrivé dans la partie urgence de l’établissement. Je me rapproche et rentre dans le bâtiment avec la petite dans les bras. Derrière mon masque, je suis mort d’inquiétude. Une première infirmière me regarde et commence à comprendre lorsqu’elle voit la petite. Elle fait immédiatement demi-tour pour prévenir ses collègues. Je continue à avancer dans le couloir, j’accélère mon pas en gardant la petite dans mes bras pour la réchauffer malgré le liquide gluant qui recouvrait son corps.
Un homme arrive juste devant moi, il me dévisage du regard. Je ne crois pas qu’il soit un grand amateur de justicier. Je n’ai pas le temps de lui faire un résumé de la situation, elle a besoin d’aide respiratoire au plus vite. Je lui donne la petite. Je n’ai pas vraiment le temps de traîner dans cet hôpital, le détective a besoin de mon aide. En plus, je doute d’être d’une quelconque utilité dans cet établissement.

« Elle ne respire plus. J’ai fait le plus vite possible. S’il vous plaît, aidez-la. » suppliai-je avant qu’il n’emporte la petite.

Le médecin me regardait comme si j’étais responsable de l’état de cette pauvre enfant. Je pouvais sentir ce regard de jugement chez le médecin. Je n’avais pas vraiment le temps de me justifier. Je fais rapidement demi-tour en espérant qu’ils seront faire leur boulot. Je prends de l’altitude. Si mes souvenirs sont bons, le détective et la bestiole ne sont pas très loin. J’active la vitesse au maximum pour revenir le plus vite possible.
J’arrivais à hauteur de John Constantine. Il avait réussi à cramer la bestiole. Je finis par comprendre que cet homme était bien plus qu’un détective privé. Je l’observe et je baisse en altitude. Je ne suis qu’à quelques centimètres du sol et je regarde la créature agoniser.

« Est-ce que c’est bon ? Tu lui as réglé son compte ? » demandais-je avant de poser mes pieds sur le sol et de me retrouver juste à côté de John. Je me permets de jeter un coup d’œil sur sa blessure. « Tu as besoin de soins toi aussi. » Je regarde à nouveau la créature « Qu’est-ce que c’est ? »

Mais la bestiole n’était pas encore morte. Elle agonisait, mais elle était toujours là et bien vivante. La conscience qui la possédait devait être distraite ailleurs ou affectée par les attaques de John. Au moins, je m’estimais chanceux d’être tombé sur lui au bon moment. Je me rapproche de la créature, un seul pas. Je sais que cette créature est la même qui a emmené Kurt. Elle est liée à sa disparition, c’est une certitude.

« Si on parvenait à retrouver la conscience qui prenait le contrôle de cette bête, on pourrait le retrouver. Tu es un genre de magicien, non ? Tu dois bien avoir quelque chose pour la retrouver ? S’il te plait, Kurt est en danger. Je ne veux pas le… »

Je suis mort d’inquiétude. Si la petite survivra à cette expérience traumatisante ce n’était peut-être pas le cas de mon petit-ami. Je ne peux pas laisser cette occasion m’échapper et j’ai vraiment besoin de John et de ses capacités. J’en oubliais que la créature m’avait dans sa ligne de mire. Kurt pouvait très bien être un leurre. C’est mon cœur qui parlait, plus que la raison.
Mais je suis arrivé trop tard. La créature à parlé et s’adresse directement à John Constantine alors que je me tiens entre lui et la forme inhumaine. Je me tourne vers elle car s dernière phrase m’intrigue. Elle s’avoue vaincu mais elle avoue aussi en avoir fini avec quelqu’un. Je n’ai pas besoin d’un long discours pour comprendre. Kurt, bon sang, il était en grand danger. J’ai été trop lent et je l’ai laissé se faire tuer par cette personne, qui qu’elle soit.
On a le sang chaud dans ma famille et le mien était en train de bouillonner de l’intérieur. Je commençais à avoir chaud derrière mon masque. Je me retourne vers elle, mes poings se serrent et je ne parle même pas de ma mâchoire qui se contracte. J’accumule toute ma colère, je me rapproche d’elle sans hésiter.

« Qu’est-ce que tu as dit ? QU’EST CE QUE TU AS FAIS ? QU’EST-CE QUE TU AS FAIS A KURT ? POURQUOI ? » J’active la super-vitesse de ma combinaison, le poing serré. Je l’achèverai personnellement par vengeance, par égo parce que j’aimais Kurt et qu’il ne méritait pas ça. « JE VAIS TE CREVER SALOPERIE. JE TE RETROUVERAI ET JE T’ANEANTIRAI. »
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" Dans le noir, les pauvres se cachent pour mourir " [ Katalinka / John Constantine ]

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